Chien d'Arrêt
Chien d'Arrêt (The Pointer) est un court-métrage réalisé par Clyde Geronimi. Il met en scène Mickey et son fidèle chien Pluto, au cours d'une partie de chasse dans la forêt. Tout aurait pu se passer correctement, mais les deux héros se séparent par mégarde. Pluto se retrouve alors aux prises avec les animaux de la forêt, alors que Mickey fait face à un énorme grizzly...
Chien d'Arrêt est sorti dans les salles américaines le 21 juillet 1939. Il était distribué par la RKO Pictures.
Encore une très jolie affiche pour ce court-métrage de la série des Mickey Mouse. Elle présente avec des couleurs vives plusieurs moments clés du film : Mickey réfléchissant à sa partie de chasse, Pluto qui a renifler quelque chose et qui prend la pose permettant à son maître de venir, et un rappel du gag de la boite de haricots.
Une chose très surprenante sur ce document, c'est l'apparence de Mickey. En effet, la souris apparaît avec son ancien aspect graphique, visible notamment au niveau des yeux, représentés par deux prunelles noires. Or, après Mickey à l'exposition canine, Chien d'Arrêt est le premier court-métrage dans lequel Mickey apparaisse avec son nouvel aspect, développé par l'animateur Fred Moore, qui modifia le visage du personnage, en inscrivant les pupilles dans un cercle blanc plus grand, afin de garantir plus d'expressions à la souris. Etrange, alors, que ce nouveau visuel n'ait pas repris le style de Mickey.
Une autre affiche, cette fois, respectait l'apparence de Mickey dans le film. On y découvrait aussi l'énorme ours qui menace Mickey dans le film.
Chien d'Arrêt est par la suite sorti plusieurs fois au cinéma, souvent dans des compilations de courts-métrages.
Cette affiche est celle d'une compilation de courts-métrages créée pour fêter les 25 ans de Mickey, et sortie dans les salles de cinéma au cours de l'année 1953. Elle présente notamment Chien d'Arrêt, Le Voyage de Mickey, La Belle Epoque, L'anniversaire de Mickey, Tiger Trouble, ainsi que Chasseurs de Baleines.
L'affiche ci-dessus présente les futures sorties de films des studios Disney programmées entre le 6 juillet et le 6 septembre 1977. En même temps que les sorties des Aristochats, de Cendrillon, de La Coccinelle à Monte Carlo, de Robin des Bois, des Enfants du Capitaine Grant, des Aventures de Winnie l'Ourson ou encore des Aventures de Bernard et Bianca, on observe la sortie d'une compilation intitulée Best of the Hit Parade, dans laquelle le public pu redécouvrir Chien d'Arrêt.
Dans les années 1970, est sorti au Japon une compilation de courts-métrages des studios Disney, qui ont en commun d'évoquer la chasse. Le public pouvait y découvrir par exemple Donald et l'Aracuan, Chasse Gardée (No Hunt, avec Donald), Souvenirs d'Afrique avec Dingo, et bien entendu Chien d'Arrêt. Cette affiche est très spéciale, et surtout très déconcertante, surtout quand on connaît la politique des studios Disney. En effet, on peut apercevoir les principaux héros de dessins animés avec des armes nombreuses, et surtout des expressions très belliqueuses.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Italie : il s'agit d'une photo extraite d'un jeu édité à la sortie d'une compilation, Buon Compleanno Topolino, sortie en Italie en 1978 pour les 50 ans de Mickey Mouse.
The Boys - The Sherman Brothers' Story
Après avoir rendu hommage à Frank Thomas et Ollie Johnston dans Frank & Ollie, et à Ub Iwerks dans The Man Behind the Mouse, the Story of Ub Iwerks, les studios Disney décidèrent de consacrer un long-métrage aux deux compositeurs que Walt appelait affectueusement ses "Boys", les frères Richard et Robert Sherman.
The Boys - The Sherman Brothers' Story est un film réalisé par Gregory Sherman, le fils de Richard, et Jeffrey Sherman, le fils de Robert. Illustré de documents d'époque, il présente les témoignages de nombreux artistes ayant travaillé ou appréciant le travail des deux frères Sherman. Parmi eux, les acteurs de Mary Poppins Julie Andrews, Karen Dotrice et Dick Van Dyke, Angela Lansbury, mythique Apprentie Sorcière, les acteurs Jim Dale, Hayley Mills, Ben Stiller, Lesley Ann Warren, mais également des compositeurs, d'Alan Menken à John Williams, en passant par Chris Montan, Randy Newman et Stephen Schwartz, ainsi que des exécutifs et des proches, de Roy E. Disney à John Landis, en passant par Samuel Goldwyn Jr., John Lasseter ou encore Thomas Schumacher. Le tout est complété par l'intervention d'historiens du cinéma, notamment Leonard Maltin, Jeff Kurtti et Bruce Gordon.
Les frères Sherman restent évidemment associés aux studios Disney et aux chansons et partitions de certains de leurs plus grands succès, de Merlin l'Enchanteur à Mary Poppins, en passant par Le Livre de la Jungle, L'Apprentie Sorcière, Le Plus Heureux des Milliardaires, La fiancée de Papa, Mont' Là-d'ssus, Summer Magic, Les Aristochats, ou encore Les aventures de Winnie l'Ourson et récemment Les Aventures de Tigrou. Leur carrière ne se limite évidemment pas à Disney. Les deux frères travaillèrent en effet sur d'autres films, notamment le célèbre Chitty Chitty Bang Bang de Ken Hughes. Au cours de leur carrière, les deux artistes furent couronnés de deux Oscars pour la Musique et la chanson Chim-Chim Cher-ee, extraite de Mary Poppins. Ils reçurent également de nombreuses nominations pour Chitty Chitty Bang Bang, L'Apprentie Sorcière, Tom Sawyer, The Slipper and the Rose ou encore The Magic of Lassie.
La sortie de The Boys - The Sherman Brothers' Story est assez spéciale. La première du film eut lieu le 25 avril 2009, au 52ème Festival International du Film de San Francisco, au sein du Premier Theater situé au Letterman Digital Arts Center, dans l'enceinte du Presidio, qui accueille le Walt Disney Family Museum à partir de l'automne 2009.. Il fut ensuite présenté lors du Newport Beach Film Festival le 28 avril. Enfin, une sortie fut organisée le 22 mai 2009 à Los Angeles, au Landmark’s Regent Theatre, au Landmark Sunshine Cinemas de New York, ainsi qu'à San Francisco, au AMC Metreon, et Palm Springs au cinéma Palme d'Or. Le cinéma El Capitan accueillit également le film pour une durée limitée, du 22 au 26 mai 2009.
C'est une affiche pleine de nostalgie qui fut créée pour la sortie du film. On y découvre évidemment les frères Sherman dans les années 1960. Derrière eux, l'ombre de Walt Disney plane, et devant eux, les personnages qui ont interprété leurs chansons semblent danser sur une partition. Chose qui peut paraître normal, sans l'être réellement, les oeuvres de Disney sont clairement mises en avant sur le document, occultant, pour le coup, les autres partitions que les deux frères ont écrites pour d'autres studios.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Richard Sherman, entouré de son fils Gregory Sherman (à gauche) et du fils de Robert Sherman, Jeffrey Sherman (à droite), lors du 52ème Festival de San Francisco.
Richard Sherman et Diane Disney Miller à la présentation du film.
Exposition D23, septembre 2009
Les Fantômes du Titanic
Au milieu des années 1990, les studios Disney renouèrent avec le film documentaire, genre qu'ils avaient délaissé depuis les années 1970. Ils consacrèrent tout d'abord deux films à trois de leurs légendes, les animateurs Frank Thomas et Ollie Johnston, dans Frank & Ollie, puis Ub Iwerks, avec La Main derrière la Souris : l'Histoire d'Ub Iwerks, avant de sortir le documentaire sportif Endurance, qui évoquait la carrière du coureur Haile Gebrselassie.
A la fin des années 1990, ils s'associèrent avec le réalisateur oscarisé James Cameron, avec qui ils financèrent une extraordinaire expédition à 4 000 mètres au fond de l'Atlantique Nord, à la recherche de l'épave la plus célèbre du monde, le paquebot Titanic, prolongeant ainsi l'expérience lancée par le succès international du film Titanic, avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet. Les Fantômes du Titanic (Ghosts of the Abbyss) était né.
Le film "met en scène" le réalisateur James Cameron et l'acteur Bill Paxton, entourés des meilleurs historiens et scientifiques, alors même qu'ils embarquent à bord d'un navire d'étude à destination de l'Atlantique, au large de Terre Neuve. Grâce à une technologie de pointe, le spectateur découvre ainsi des images exceptionnelles de l'épave du Titanic, extérieures et intérieure, ainsi que des animations permettant de découvrir la vie sur le paquebot avant qu'il ne coule par 4 kilomètres de fond...
Les Fantômes du Titanic fut l'un des tout premiers films tournés et projetés au format IMAX. Il fut diffusé en 3-D aux Etats-Unis à partir du 11 avril 2003.
Le visuel pour illustrer la sortie du film est... tout simplement magnifique. En effet, il associe deux pans de l'histoire du navire : à gauche, la nuit du 14 avril 1912, alors même que le paquebot est évacué en toute hâte après avoir heurté un iceberg, et à droite, la découverte de l'épave par les équipes de scientifiques. Cette image donne un certain aspect fantastique à cette épave, à son naufrage, à sa récente découverte. Le titre original même, Ghosts of the Abyss, qui renvoie aux centaines de victimes qui disparurent dans le naufrage, et que les traducteurs français n'ont pas traduit au sens propre par "Les Fantômes des abysses", renforce encore le côté mystique du site.
En France, le film fut présenté en Sélection officielle au 55ème Festival de Cannes le 17 mai 2003, puis au Festival de Deauville le 7 septembre de la même année, avant une sortie dans les salles IMAX le 10 septembre.
Le visuel de l'affiche est identique et reprend le même jeu de miroir entre le passé et le présent. Un changement notable cependant : l'absence de toute trace des studios Disney... Alors même que les studios présentaient le film aux Etats-Unis, seul le studio co-producteur, Walden Media, apparaît. En France, le film ne fut pas distribué par Disney, mais par UGC.
- Allemagne (5 février 2004) : Die Geister der Titanic
- Espagne (décembre 2003) : Misterios del Titanic
- Grande-Bretagne (18 avril 2003) :
- Japon :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Cliché pour la presse / Photo d'exploitation, Etats-Unis :
Mickey et Pluto à l'Exposition canine
Réalisé en 1939 par Bill Roberts, Mickey et Pluto à l'Exposition canine (Society Dog Show) rassemble une nouvelle fois la célèbre souris, doublée à l'époque par Walt Disney, et Pluto, apparu en 1930 dans le court-métrage The Chain Gang.
Cette fois, les deux compères participent à une exposition canine dans laquelle ils doivent affronter toute une série de précieux canins très hautains. Et il faut dire que tout ceci n'est pas vraiment du goût de Pluto, qui n'apprécie que très moyennement les préparatifs que lui inflige Mickey. La seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est sa voisine, la petite chienne pékinoise Fifi, à qui il essaie de faire du charme. Finalement, Mickey et Pluto sont exclus de la compétition, après que ce-dernier ait attaqué le juge. Mais lorsque le feu commence à ravager l'exposition, Pluto décide de braver les flammes, afin de sauver ses concurrents, et en particulier sa chère Fifi...
Mickey et Pluto à l'Exposition canine est sorti dans les salles américaines le 3 février 1939. Le film est distribué par la RKO Pictures.
L'affiche est fidèle au style qui apparaît à la fin des années 1930 : une image simple, très peu d'accessoires et d'éléments de décors, et des couleurs vives. Là où ce visuel est intéressant, à l'instar du film lui-même, c'est au niveau du personnage de Mickey. En effet, c'est la dernière fois qu'il apparaît avec ses yeux matérialisés par de simples prunelles noires. Par la suite, pendant la production de Chien d'Arrêt, celles-ci furent encerclées de pupilles, permettant ainsi aux animateurs de donner plus d'expressions à la célèbre souris.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Chasseur d'Autographes
Réalisé par Jack King, Chasseur d'Autographes (Autograph Hound) met en scène Donald qui tente de s'introduire dans un studio de cinéma afin d'obtenir les autographes de grandes célébrités du cinéma d'alors, de Mickey Rooney à Clark Gable et Greta Garbo, en passant par Lionel Barrymore, Groucho et Harpo Marx ou encore Charles Boyer. Il se retrouve alors dans de nombreuses situations compliquées, tantôt aux prises du gardien des studios, tantôt aux prises des acteurs eux-mêmes, qui ne ménagent pas leur admirateur. Finalement, il est reconnu par la jeune Shirley Temple, et se retrouve à son tour submerger par toutes les grandes vedettes des studios, désirant avoir elles-aussi l'autographe du plus célèbre canard d'Hollywood !
Chasseur d'Autographes est sorti dans les salles américaines le 1er septembre 1939. A cette époque, de nombreux studios intégraient régulièrement des acteurs caricaturés dans leurs courts-métrages animés, notamment la Warner Bros., comme dans Malibu Beach Party (1940), ou encore Hollywood Steps Out de Tex Avery (1941). Walt Disney lui-même s'était déjà prêté à cet exercice dans Mickey's Gala Première (1931), La Parade des Nominés aux Oscars de 1932 (1932), L'Equipe de Polo (Mickey's Polo Team - 1936) ou encore Mother Goose goes Hollywood (1938).
L'affiche du film est l'une des plus belles, et surtout, des plus emblématiques de son époque. Et pour le coup, elle a très mal vieilli... Non pas graphiquement. Là, elle reste superbe. Mais au niveau de son contenu. En effet, je mets quiconque au défi de reconnaître ces stars de l'âge d'or d'Hollywood et qui aujourd'hui sont souvent inconnues du public... Pour vous aider, devant Donald et derrière le policier, on trouve de gauche à droite les actrices Sonja Henie, Katharine Hepburn, Martha Raye, Greta Garbo et enfin la jeune Shirley Temple !
Petit regret peut-être... Qu'il n'y ait pas plus de stars sur l'affiche. En effet, Donald croise également Mickey Rooney, Clark Gable, Charlie McCarthy, Edward Arnold, Lionel Barrymore, Groucho Marx, ou encore Charles Boyer. Dommage qu'ils n'apparaissent pas aussi sur le visuel tant leurs caricatures sont réussies !
Monstres et Cie
Après l'avoir plongé au coeur de l'univers des jouets dans Toy Story et Toy Story 2, et des insectes dans 1001 Pattes, les studios d'animation, pour leur 4ème production, emmenèrent cette fois le spectateur dans l'univers très secrets des créatures hantant les nuits des petits enfants avec Monstres et Cie (Monsters Inc.), réalisé par Pete Docter, en collaboration avec Lee Unkrich et David Silverman.
Le film raconte en effet la vie parallèle que vivent les monstres qui, chaque soir, doivent entrer dans notre monde afin de recueillir les cris d'effroi de nos enfants, source d'énergie indispensable au bon fonctionnement de Monstropolis. Et dans ce domaine, un monstre bat tous les records : Jacques Sullivent, énorme bête poilue bleue, assisté de Robert Razowski, petit cyclope vert. Mais tout ceci n'est pas du goût de Randall Wallace, sorte de reptile violet, qui rêve un jour de détrôner Sulli de sa place d'employé du mois. Et pour se faire, celui-ci décide de travailler dans la clandestinité, en dehors des heures de bureau, en faisant venir en cachette des portes, dans le but d'enlever des enfants pour leur soutirer les cris tant recherchés. Mais un soir, Jacques tombe sur une porte laissée là par Randall. Et sans le vouloir, il permet à une petite fille, rebaptisée "Bouh" d'entrer dans le monde des monstres...
Monstres et Cie est sorti dans les salles américaines le 2 novembre 2001.
La campagne d'affichage de ce qui allait être le prochain chef-d'oeuvre des studios Pixar commença des mois avant la sortie du film, avec une série d'affiches montrant les deux héros de l'histoire, Bob et Sulli. Rien de l'intrigue ne filtra de ces publicités. On y découvrait seulement quelques éléments du scénario : la salle où les portes sont amenées aux monstres pour qu'ils entrent dans le monde des humains, mais également l'idée d'une catastrophe terrorisant les monstres. A noter que le film est encore vendu avec la mention qu'il est l'oeuvre des créateurs de Toy Story, gage de qualité. A noter également l'affiche avec Robert Razowski, très drôle, qui informe le spectateur qu'il ne va pas en croire "son oeil" !
Une seconde vague d'affiches fut ensuite diffusée, avec cette fois, la date de sortie explicitement donnée. L'affiche principale reprend le même visuel qu'une des affiches précédentes, le décor en moins. On y retrouve Sulli, appuyé sur la tête de son petit assistant, Bob. Sur l'affiche suivante, les deux monstres sont cette fois appuyés sur les capsules permettant de stocker l'énergie contenue dans les cris des enfants. Enfin, un dernier visuel montrait cette fois toute la galerie de monstres présents dans le film, notamment Célia, la fiancée de Bob, Henri J. Waternouse, le directeur de l'usine de cri, Germaine, la secrétaire, ou encore Randall Wallace, le rival de Sulli.
2012 marque le retour de Monstres et Cie sur les écrans américains. En attendant sa suite, le film ressort en effet en 3D le 19 décembre.
En France, le film est distribué par Gaumont Buena Vista International à partir du 20 mars 2002.
L'affiche principale reprend le même visuel que la publicité américaine, avec l'ajout du slogan "Nous faisons peur et nous le faisons bien", qui remplace le "We Scare because we care". On peut regretter que la traduction française du slogan ne reprenne pas de manière identique l'affiche américaine, dans laquelle le fait d'effrayer était assimiler à une nécessité pour les monstres. La mention de Toy Story est évidemment conservée.
Deux autres affiches furent également publiées, mettant en scène les deux principaux héros, Bob et Sulli. Deux petits slogans, deux jeux de mots, souligne la personnalité de chacun d'eux, renforçant le côté stressé et stressant du cyclope et la capacité à bien faire son travail de la "pelluche" bleue.
A noter qu'une pré-affiche du film avait été également diffusée au moment de la Saint-Valentin :
Pleine d'humour, elle faisait aux petites annonces sentimentales, tout en renvoyant à la date du 20 mars pour la sortie nationale du film.
- Allemagne (31 janvier 2002) : Die Monster AG - (Monsters, Inc.)
- Brésil (14 novembre 2001) : Monstros S.A.
- Espagne (8 février 2002) : Monstruos, S.A.
- Italie (15 mars 2002) : Monsters & Co :
- Japon :
- Pologne (1er février 2002) : Potwory i spolka
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Affiches et publicités sorties vidéos, Etats-Unis / Allemagne / France :
- Images promotionnelles Facebook, ressortie 3D :
- Images promotionnelles, ressortie 3-D :
- Carte de Noël de Pete Docter :
DVD Magazine Hors Série, Automne 2003
L'Equipe de réalisation et le casting :
Le réalisateur Pete Docter et le production John Lasseter ; Lee Unkrich, Darla Anderson et Pete Docter ; Billy Cristal, John Lasseter, Randy Newman, Pete Docter, John Goodman et Darla Anderson.
Le Casting : Billy Cristal (Bob), John Goodman (Sully), James Coburn (Henri Waternoose), John Ratzenberger (Le Yéti), Steve Buscemi (Randall), Bob Peterson (Germaine), Jennifer Tilly (Celia), Mary Gibbs (Bouh).
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Photos de l'avant-première américaine du 28 octobre 2001 :
Billy Cristal, John Goodman, Mary Gibbs, Michael Eisner, Steve Jobs, Roy E. Disney, Tim Allen, Alan Thicke, Brian Robbins, Christine Lahti, Cloris Leachman, Danny Bonaduce, David Hasselhoff, Don Cheadle, Jo Champa, Kirstie Alley, Lorenzo Lamas, Sisgo.
- Première de la version 3D, décembre 2012 :
Cousin de Campagne
Le Cousin de Campagne (The Country Cousin) fait partie de la série des Silly Symphonies. Réalisé par David Hand et Wilfred Jackson, il reprend l'histoire du rat des villes et du rat des champs telle que Jean de la Fontaine l'avait imaginée, bien que les studios Disney ne cite jamais cette source comme leur inspiration.
L'histoire est donc celle d'Abner, un petit rat de la campagne, qui est un jour invité par son cousin de la ville, Monty. Immédiatement, Abner est impressionné par le somptueux repas qui l'attend, et commence à se goinfrer, avalant par mégarde de la moutarde forte. Pour calmer ses brulures d'estomac, il se plonge alors dans le champagne, provoquant chez lui une ivresse incontrôlable. Mais cette vie urbaine, rythmée par tout un tas de déboires, du chat à la rue très dangereuse, n'est pas faite pour un petit rat habitué au calme de la campagne...
Le Cousin de Campagne est sorti dans les salles américaines le 31 octobre 1936.
L'affiche ci-dessus est celle d'une ressortie du court-métrage, alors distribué par la RKO, et qui date certainement des années 40-50. A noter qu'à l'origine, le petit film avait été distribué par la société United Artists, avec laquelle Disney était sous contrat avant de s'associer à la RKO.
Le visuel, qui reprend les tons colorés des affiches de l'époque, avec son aspect crayonné et colorié aux crayons, donne tout de suite le ton du film, de manière subtile. En effet, le document est divisé en deux parties, délimitées par le panneau indiquant la limite de la ville. A gauche, Monty, l'urbain, qui associe la ville à l'opulence et à la nourriture illimitée. A droite, Abner, le campagnard, qui voit, quant à lui, la ville comme un lieu de danger, avec ses immeubles gigantesques et leurs lumières violentes.
En France, Le Cousin de Campagne est sorti plusieurs fois dans les salles de cinéma, à l'intérieur de compilations regroupant 11, puis 9 Chefs-d'Oeuvres de Walt Disney couronnés aux Oscars, dont les courts-métrages animés Des Arbres et des Fleurs, Ferdinand le Taureau, Les Trois Petits Cochons, Le Vieux Moulin ou encore Le Lièvre et la Tortue, ainsi que deux documentaires de la série True-Life Adventures, L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques.
La première compilation est sortie dans les salles françaises le 27 juin 1967 (affiche rose), la seconde, amputée des deux documentaires L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques, a été distribuée le 18 août 1976 (affiche noire), puis le 21 août 1985 (affiche bleue).
Le même genre de compilation est également sorti en Argentine (1941) ou encore en Belgique...
... Ainsi qu'au Mexique.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Robin des Bois
21 après la sortie de Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons, les studios Disney sortaient dans les salles américaines leur nouvelle adaptation de la célèbre légende anglais, mais cette fois, sous la forme d'un Grand Classique, le 21ème du nom : Robin des Bois (Robin Hood), réalisé par Wolfgang Reitherman.
Evidemment, chacun connait l'histoire, mais là où les studios Disney innovèrent, c'est en imaginant la transcription de l'histoire dans le monde des animaux. Ainsi, Robin des Bois (un Renard) épris de la Belle Marianne, décide-t-il de lutter contre l'oppression de l'infâme Prince Jean (un Lion dégarni), qui usurpa le trône d'Angleterre lorsque son frère, Richard Coeur de Lion (un Lion, what else !), partit à la Croisade en Terres Saintes. Conseillé par Triste Sir (un Crotale), et épaulé par le bedonnant Shérif de Nottingham (un Loup), Jean règne d'une main de fer sur la région, en assommant la population de lourdes taxes, plongeant ainsi le pays dans la misère et le désarroi. Mais c'est sans compter sur Robin des Bois et ses Compagnons, Petit Jean (un Ours) et Frère Tuck (un Blaireau), qui comptent bien ramener le bonheur à Nottingham et restaurer la justice...
Robin des Bois est sorti dans les salles américaines le 8 novembre 1973.
L'affiche principale éditée pour vendre le film reprend, à sa façon, l'une des scènes clé du dessin animé, lorsque Robin et Petit Jean, perchés dans un arbre, observe le carrosse royal arriver, avec le Prince Jean et Triste Sir, "prêts" à se faire détrousser. Là où le visuel diffère, c'est que d'autres rôles sont rajoutés, notamment le shérif de Nottingham, Frère Tuck, le lapin Bobby, et le couple formé par Croquenote et sa femme. Cette affiche a quelque chose de nostalgique, et cet aspect crayonné lui donne un aspect ancien. Le "problème", c'est que le film n'est pas si ancien que cela, et cette affiche, pour le coup, semble "brouillon" : l'arbre est bancal, les personnages semblent dessinés de manière maladroite, et les couleurs sont parfois mal choisies. Peu importe, cela n'enlève rien aux qualités du film... Petite note d'humour, le slogan : "join the merriest MENagerie". Le jeu de mot entre MEN, "homme en Anglais", et Ménagerie est finalement assez subtile et renvoie bien à l'idée que le film transpose une histoire "réelle" dans le monde des animaux, tel que l'annonce dès l'ouverture du film le ménestrel Adam de la Halle.
D'autres affiches furent créées pour la sortie de 1973.
Les deux affiches ci-dessus, cette fois, reprennent davantage les personnages tels qu'il apparaissent à l'écran, même si les couleurs sont parfois étrangement choisies (le Shérif marron... Dommage...). L'idée de ces affiches est de présenter, un peu comme cela est fait dans le générique du film, chacun des personnages, en lui associant son rôle, une petite phrase explicative et son interprète. Les spectateurs peuvent alors découvrir le merveilleux casting du film, avec Peter Ustinov dans le rôle du Prince Jean, Terry Thomas dans celui de Triste Sir, Brian Bedford en Robin des Bois, ou encore Phil Harris jouant Petit Jean. Un personnage manque cependant, Belle Marianne, pourtant emblématique de la légende, au même titre que Robin et Jean.
L'affiche ci-dessus, toujours datée de 1973, reprend les principaux personnages, mis en scène de manière assez maladroite. On dirait plus une photo de casting, qu'une image du film. En effet, chacun se regarde avec un bon sourire... Etrange...
Les affiches ci-dessus étaient en quelque sorte des "pré-affiches", sensées annoncer la sortie du nouveau grand dessin animé des studios Disney, programmée à Noël. L'idée de reprendre l'apparence d'un avis de recherche est intéressante et amusante.
A noter que Robin des Bois est le clou des célébrations du cinquantenaire des studios Disney, fêté avec des sorties échelonnées toute l'année de productions présentes et passées, à l'image de Merlin l'Enchanteur, Mary Poppins, Les Aristochats, Mélodie du Sud, L'Espion aux Pattes de Velour...
Robin des Bois ressort dans les salles américaines le 26 mars 1986.
Nouvelle sortie, nouvelles affiches. Les deux premières restent dans la sobriété. Fond blanc et mise en avant des principaux personnages, ainsi que de leurs interprètes, dont les noms sont ajoutés en bas.
L'affiche ci-dessus est elle-aussi de 1986... Et on retombe dans les mêmes lacunes qu'en 1973... Problème de dessin hasardeux, problème de couleur...
Deux autres affiches datant de 1986, cette fois avec un décor, et la mention que le film est devenu un Classique de Disney. A noter la position très étrange de Triste Sir, pendu à un arbre, tel Kaa, sur les affiches du Livre de la Jungle créées dans les années 1980...
En France, Robin des Bois est sorti le 30 octobre 1974, plus d'un an après la sortie américaine. Une autre sortie française date quant à elle du 5 décembre 1984.
Deux belles affiches montrant les principaux personnages. Toujours les mêmes erreurs de couleur et les aspects "mal dessinés" des personnages, mais ces affiches ont quelque chose de nostalgique qui leur donne beaucoup de charme.
- Belgique :
- Espagne (5 décembre 1974) :
- Finlande :
- Grande-Bretagne :
- Japon (5 juillet 1975) :
- Ex-Yougoslavie : Robin Hud
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1973 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1973 :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis, 1973 :
- Mobile, Etats-Unis, 1973 :
- Cartes de Noël, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France, 1974 :
- Photo d'exploitation, Allemagne, 1974 :
- Photos d'exploitation, Mexique, 1973 :
- Photos d'exploitation, Espagne, 1974 :
- Photos d'exploitation, France, 1984 :
- Dossier de presse, France, 1984 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1982 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1982 :
- Publicité, France :
- Publicités, Etats-Unis :
DVD Rama, Juillet-Août 2002
Ollie Johnston, légende de l'animation, et créateur du Prince Jean.
James MacDonald (à droite), assisté de Wayne Allwine (à gauche), les créateurs des effets sonores de Robin des Bois.
Der Fuehrer's Face
Après l'attaque japonaise sur la base navale de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans la Seconde Guerre Mondiale. Et dès le 8 décembre, les studios Disney sont réquisitionnés afin de stocker du matériel anti-aérien. Mais l'effort de guerre de Disney ne s'arrête pas là. En effet, pendant toute la période du conflit, les studios se lancent dans la production de films de propagande permettant de faire passer différents messages à la population, notamment la nécessité de financer la contre-offensive américaine en achetant des "bons", ou encore de faire des économies de carburant, en passant également par le long-métrage La Victoire dans les Airs, qui expliquent à la population les méthodes possibles pour réussir l'attaque et l'anéantissement des forces japonaises.
Der Fuehrer's Face fait partie intégrante de ces films de propagande dans lesquels les grandes vedettes des studios sont enrolées. Ici, c'est Donald qui est solicité. Réalisé par Jack Kinney, le film devait au départ s'intitulé Donald Duck in Nutziland, mais devant le succès de la chanson titre, écrite par Oliver Wallace, il fut finalement titré Der Fuehrer's Face.
Dans ce court-métrage, le message lancé aux spectateurs est simple. Il s'agit ni plus ni moins d'une diabolisation de l'ennemi, en premier lieu l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler, mais également de l'Italie fasciste de Mussolini, ainsi que du Japon. On retrouve Donald Duck, qui se retrouve dans la peau d'un ouvrier nazi, travaillant dans une usine de munition à Nutziland. Et cette vie n'est pas de tout repos. En effet, le canard et soumis au réquisitionnement imposé par le régime, ainsi qu'à une journée de travail usante et stressante, au cours de laquelle il doit sans cesse rappeler sa fidélité au Fuehrer... Mais cette réalité oppressante n'est qu'un affreux cauchemar, et Donald se réveille finalement, et se précipite pour enlasser une petite Statue de la Liberté, heureux d'appartenir aux Etats-Unis d'Amérique !...
Distribué par la RKO Pictures, Der Fuehrer's Face fut présenté au public américain le 1er janvier 1943. La même année, il recevait l'Oscar du Meilleur court-métrage d'animation. Evidemment, aucune sortie en France, à l'époque entièrement occupée par les forces allemandes.
L'affiche du film est aujourd'hui certainement celle qui, pour un film de propagande de Disney, reste la plus célèbre. On y retrouve Donald Duck qui, dans une grande joie, balance une tomate pourrie au visage d'Hitler, déconfit, et qui arbore une couleur verdâtre, renforçant encore l'idée que cet être est hideux. Le film est vendu grâce à un slogan clair : "Le film duquel la chanson (sous entendu "Der Fuehrer's Face") est extraite". Evidemment, la chanson passe déjà sur les ondes depuis des semaines et son succès est tel qu'elle a changé le titre du dessin animé, et qu'elle a servi à le vendre ! Même si cette affiche a le mérite d'être claire sur son époque, on remarque cependant une certaine pauvreté, évidemment provoquée par les conditions de réalisation.
Ci-dessous, un document créé pendant la guerre, et distribué aux employés des studios Disney. Intitulé "Dispatch from Disney's", il fut créé en 1943, pendant la production de La Victoire dans les Airs. Sa couverture reprend l'affiche de Der Fuehrer's Face.
- Livret reprenant la partition et la chanson écrite par Oliver Wallace en 1942 :
- Clichés pour la presse :
- Bande dessinée adaptée du film :
- Article de presse, Etats-Unis, daté du 2 novembre 1942 (source inconnue) :
Walt Disney, accompagné du secrétaire au Trésor Henry Morgenthau (à gauche) et des scénaristes Joe Grant et Dick Huemer (à droite).
Extra-Terrien
Habitués à sortir un court-métrage en première partie de leurs grands films d'animation, les studios Pixar associèrent la sortie de Ratatouille avec celle d'Extra-Terrien (Lifted).
Réalisé par Gary Rydstrom, le film raconte l'histoire d'un jeune "étudiant" extra-terrestre qui apprend à enlever un être humain. Mais l'exercice n'est pas si simple pour un apprenti et l'enlèvement s'avère être un peu plus compliqué que prévu !...
Extra-Terrien fut présenté au public pour la première fois au cours du Festival International du film de Tokyo, le 14 octobre 2006, soit des mois avant sa sortie dans les salles américaines, le 29 juin 2007, puis sa sortie en France, le 1er août 2007.
L'affiche du film, d'une grande beauté, renoue avec les visuels des grands films de science-fiction, tels Rencontre du Troisième Type ou encore Star Trek. En effet, tous les codes des films de SF sont présents : la nuit d'un noir profond, percée par un faisceau de lumière d'un bleu intense, le dessous du vaisseau, en apesanteur au dessus du sol, une rase campagne déserte, ... Le titre original semble également indiqué la teneur du film, Lifted signifiant "soulevé" en Français, on peut imaginer un enlèvement d'homme par les martiens. Dommage que le titre français ne soit pas plus proche du titre original. Petite note qui peut encore jeter un doute, le slogan, "Failure is an option", qui semble indiquer que l'enlèvement ne sera pas forcément évident et simple.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :