Commandé par le Département au Trésor du gouvernement américain, The New Spirit fait partie de la longue liste des films de propagande que les studios Disney ont réalisé durant la Seconde Guerre mondiale. Il met en scène un DonaldDuck assez réticent à payer ses impôts, jusqu'à ce qu'il découvre par l'intermédiaire de sa radio à quel point donner son dû à l'Etat est primordial pour gagner la guerre. Le canard découvre ainsi l'usage de ses impôts, qui servent à financer le développement de l'industrie de guerre et la construction d'une flotte et d'une aviation capable de réduire les forces de l'Axe à néant.
Réalisé par Wilfred Jackson, The New Spirit est impérativement à replacer dans son contexte si on veut pleinement comprendre son message. Les Etats-Unis, qui financent et soutiennent l'Allié anglais depuis l'année 1939, viennent en effet de rentrer en guerre après l'attaque de Pearl Harbor, le dimanche 7 décembre 1941. Et pour le gouvernement, cette guerre passe par une intervention militaire rapide et forte contre le Japon, mais également contre l'Allemagne nazie, dont la guerre sous-marine, commencée en 1941, est notamment tournée vers l'Amérique. Afin de clairement expliquer à la population du pays les enjeux de la guerre, le gouvernement sollicita alors de nombreux cinéastes d'Hollywood, dont Walt Disney, qui laissa en plan ses activités habituelles pour contribuer à l'effort de guerre. The New Spirit, au même titre que Der Fuehrer's Face, ou encore de Education for Death, s'inscrit dans cette ambition.
The New Spirit fut présenté au public américain le 23 janvier 1942. Evidemment, au vue de la portée du message, il ne fut jamais diffusé ailleurs.
L'affiche du film a quelque chose de particulier. En effet, contrairement à celle de Der Fuehrer's Face, par exemple, il en ressort un côté innocent et complètement déconnecté à son message, ce qui peut, aujourd'hui, en laisser plus d'un perplexe. Cette affiche, sortie de son contexte, ne représente finalement plus rien. Aucune trace de la guerre, aucune trace du gouvernement, aucune trace de l'Amérique, aucune trace des impôts si indispensables. Seul Donald, avec son large sourire, et qui semble lâcher quelques pièces de son costume, compose cette affiche, qui présente le film comme une "attraction spéciale". Il est alors impressionnant de voir à quel point cette affiche, finalement, paraît innocente, alors qu'elle illustre un film qui, pour le coup, ne l'est absolument pas. La propagande a perdu toute sa "saveur" avec le temps.
A noter également que Donald est l'unique vedette de ce film et de cette affiche. Pourtant, The New Spirit, là-encore contrairement à Der Fuehrer's Face, ne fait pas partie de sa filmographie, mais plutôt de la liste des films de propagande des studios Disney, dont la majorité est aujourd'hui complètement inaccessible.
Walt Disney, accompagné du secrétaire au Trésor Henry Morgenthau (à gauche) et des scénaristes JoeGrant et DickHuemer (à droite).
Réalisé par Riley Thompson, La Belle Epoque (The Nifty Nineties) est peut-être l'un des courts-métrages de Mickey Mouse qui ressemble peut-être le plus à Walt Disney. En effet, il se passe à la toute fin du XIXème siècle, dans les années 1890, que Disney n'a pas connues directement, mais qui ressemblaient beaucoup à ses années d'enfance tant aimées du début du XXe siècle. Dans bon nombre d'oeuvres, il aimait les refaire vivre aux spectateurs, comme dans La Belle et le Clochard, et même dans son parc d'attraction, avec la mythique Main Street U.S.A..
Le film prend donc place dans une Amérique révolue, une Amérique de fin de siècle, entrant tout juste dans l'ère industrielle, et qui semble jouir d'une lenteur et d'un calme plaisant. On y retrouve Mickey faisant la cour à la belle Minnie, en l'emmenant voir un vaudeville, avant de l'emmener faire un tour dans une vieille gimbarde motorisée, très moderne, évidemment, à l'époque, croisant au passage Daisy, Donald et ses neveux, ainsi que Dingo...
La Belle Epoque est sorti dans les sallesaméricaines sous l'égide de la RKO Pictures le 20 juin 1941.
L'affiche du film rentre complètement dans le style de fin de siècle que l'histoire tente de refaire vivre. En effet, la police d'écriture, ainsi que son cadre, sorte de dentelle, rappelle ces vieilles affiches du XIXe siècle et ces vieilles écritures qu'on retrouvaient sur les premières revues et autres objets. Les personnages principaux sont clairement mis en valeur : Mickey et Minnie, à bord du bolide de la souris, tellement rétro, avec son klaxon notamment. A noter la présence de Dingo, qui semble un peu déconnectée du reste, notamment par l'absence de coloration, mais qui renforce encore cette atmosphère de fin de siècle, avec ce vélo typique de l'époque.
Même si les visuels présentés ci-dessus semblent différents, il est assez peu probable qu'il y ait eu deux couleurs d'affiches différentes. Les deux sont présentées ici, mais la différence "saumon-rose" est certainement une déformation des couleurs provoquée par la mise en ligne.
La Belle Epoque est parfois ressorti dans les salles, comme élément de compilations.
Cette affiche est celle d'une compilation de courts-métrages créée pour fêter les 25 ans de Mickey, et sortie dans les salles de cinéma au cours de l'année 1953. Elle présente notamment Chien d'Arrêt, Le Voyage de Mickey, La Belle Epoque, L'anniversaire de Mickey, Tiger Trouble, ainsi que Chasseurs de Baleines.
La photo d'exploitation ci-dessus est également celle d'une compilation, El Mundo Maravillasa de Mickey, sortie en Amérique du Sud, mais également en Espagne et retraçant la carrière de Mickey.
Aucune date précise pour cette sortie, hormis cette page de journal qui cite le film, et qui date de septembre 1970.
La photo ci-dessus est celle d'une compilation, Buon Compleanno Topolino, sortie en Italie en 1978 pour les 50 ans de Mickey Mouse.
Nouveau bijou des studios Pixar, L'Homme Orchestre (One Man Band) est l'histoire d'une petite fille, Tippy, s'apprêtant à jeter son unique pièce dans une fontaine, afin de faire un voeu. Mais un homme orchestre qui joue là tente d'amuser la fillette, afin qu'elle lui donne la précieuse monnaie. Mais il se retrouve bien vite en concurrence avec un second musicien, également bien décidé à récupérer l'argent de la gamine. Commence alors un duel de musique, sous les yeux de la petite fille hésitante à donner à l'un ou à l'autre ce qu'il désire...
11ème court-métrage des studios Pixar, L'Homme orchestre est réalisé par Mark Andrews et Andrew Jimenez. Il fut présenté au public lors du Festival de Melbourne, le 6 juin 2005, ainsi que pendant le Festival International du Film d'Animation d'Annecy, le 11 juin 2005. Il fut ensuite projeté en première partie de Cars, Quatre Roues, à partir du 9 juin 2006 aux Etats-Unis et du 14 juin 2006 en France.
L'affiche principale du film reste très mystérieuse sur son contenu. En effet, on n'aperçoit que la petite fille de dos, quelque peu écrasée par l'immensité des batiments de la ville qui l'entoure. Aucune trace d'Homme orchestre. Le mystère reste entier sur le scénario. A noter que la fillette semble croiser les bras, laissant apparaître un bout de la pièce, enjeu de la compétition entre les deux musiciens.
Une autre affiche fut également créée pour d'autres sorties, et utilisées dans les Festivals, notamment celui d'Annecy.
Celle-ci est plus explicite au niveau des personnages, puisque les deux musiciens sont représentés. Par contre, toujours rien que l'histoire. La gamine n'apparaît cette fois plus.
- Carton souvenir de la projection en avant-première au Festival d'Annecy :
Londres, Année 1607. L'Angleterre se lance à son tour dans la conquête du Nouveau Monde. A bord du SusanConstant, de nombreux soldats et aventuriers embarquent en direction des côtes de la Virginie. Parmi eux, JohnSmith, un esprit libre, parti pour découvrir de nouvelles terres et chasser "de l'Indien". Mais ce qu'il ignore encore, c'est que le peuple Indien qui habite ce Nouveau Monde depuis des générations, est loin d'être aussi sauvage qu'il le pense. Ceci, il l'apprend auprès de la jeune princesse Pocahontas, la fille du grand chef Powathan, qui lui fait découvrir les merveilles de la nature. Commence alors pour les deux amants une incroyable aventure, et surtout, un défi de taille : éviter à tout prix ce choc des civilisations qui s'annonce entre des Indiens soucieux de conserver leurs terres, et des colons, dirigés par le perfide GouverneurJohn Ratcliffe, bien décidés à les exterminer et à s'emparer des richesses locales...
Réalisé par MikeGabriel et EricGoldberg, Pocahontas, une Légende indienne (Pocahontas) est le 33ème Grand Classique des studios Disney, et un film à part dans leur longue filmographie. Tout d'abord, loin des légendes et autres contes de fées qui avaient redoré le blason de la firme depuis la fin des années 1980, notamment La Petite Sirène, La Belle et la Bête ou Aladdin, Pocahontas s'inspire de faits et de personnages réels, véritables symboles de l'histoire américaine. Par ailleurs, loin des petites comédies animées burlesques et caricaturales de l'époque, ce nouveau projet s'inscrit dans un registre beaucoup plus sérieux et grave, avec une morale et une fin beaucoup moins charmante que d'ordinaire...
Pocahontas, une Légende indienne fut présenté pour la première fois au public américain au cours d'une grande avant-première, organisée au coeur de NewYork, à Central Park, le 15 juin 1995, quelques jours avant la premièrenationale, le 23 juin.
L'affiche principale du film s'inscrit dans le style assez dépouillé que les studios Disney ont adopté au moment de la sortie du Roi Lion, très éloigné de celui des affiches précédentes, comme celle de La Belle et la Bête ou de La Petite Sirène, et qu'ils ont ensuite beaucoup utilisé avec des films comme Dinosaure, ou encore La Planète au Trésor. Ce style se caractérise par une absence de décors compliqué, et par l'absence, également, d'un trop grand nombre de personnages. Ici, seule la belle princesse indienne, Pocahontas, est représentée en canoé, avec ses deux amis Flit et Meeko, tels qu'ils apparaissent au moment de la chanson Au Détour de la Rivière. Et puis on retrouve un slogan simple et accrocheur : "An American Legend comes to Life" - "Une Légende Américaine prend vie". On observe que la promotion du film s'est beaucoup faite sur l'adaptation d'une des histoires emblématiques de la naissance des Etats-Unis, que chaque jeune Américain a apprise à l'école.
D'autres nombreuses affiches furent également créées.
Les deux visuels ci-dessus s'inscrivent dans la même lignée que l'affiche principale. Pas de décors, une image centrée sur l'héroïne ou le couple "vedette". Une couleur presque unique, et une certaine poésie rendue par une atmosphère très particulière.
Le visuel ci-dessus, pour le coup, rompt avec le reste de la campagne publicitaire. On se retrouve en effet avec une plétore de personnages, surtout des animaux de la forêt, sans grande cohésion (Que fait Percy à côté de John Smith alors qu'il le déteste profondément ?...), et surtout, toute la poésie des visuels prédécents est absente de cette image qui ressemble plus aux images illustrant les affreuses copies de films Disney qui sortent en DVD à des prix dérisoires...
Un dernier visuel, sorte d'affiche "teaser", annonçant la sortie prochaine du film, sans en révélé le contenu, reprenant seulement l'image de Pocahontas et John Smith, regardant l'horizon, perchés sur un rebord de falaise monumentale, le visage fouetté par le vent qui soulève feuilles et poussières.
Pocahontas fut également présenté au El Capitan Theatre du 16 juin au 20 août :
En France, Pocahontas, une Légende indienne est sorti dans les salles le 22 novembre 1995, coïncidant ainsi avec les futures vacances de Noël. Le film est distribué par Gaumont Buena Vista International.
Même visuel que pour l'affiche principale américaine. Les seuls changements résident dans le titre et dans le slogan. En effet, en France, où l'histoire de Pocahontas est presque totalement inconnue, car absente de notre patrimoine, il a été jugé nécessaire de rajouter l'idée que le film raconte une légende indienne. Par ailleurs, le slogan n'est plus centré sur l'exploitation de l'histoire nationale, et ne fait que reprendre l'une des phrases emblématiques du film "Je serai pour toujours une flamme dans ton coeur".
- Argentine (6 juillet 1995) :
- Belgique :
- Grande-Bretagne (6 octobre 1995) :
- Italie (24 décembre 1995) :
- Invitation, avant-première, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- PLV + bannières Cinéma, Etats-Unis :
- Publicités et annonces des avants-premières, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France :
- Programme, Japon :
- Publicités, France :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis, France, Québec :
- Affiche Disney On Ice :
Disney Adventures, Juillet 1995
Journal de Mickey, novembre 1995
Le Casting : Irene Bedard et Judy Kuhn (Pocahontas), Mel Gibson (John Smith), David Ogden Stiers (Ratcliffe / Wiggins), Linda Hunt (Grand-Mère Feuillage), Russell Means (Powathan)
Les animateurs : Glen Keane (Pocahontas), John Pomeroy (John Smith), Duncan Marjoribanks (Ratcliffe), Nik Ranieri (Meeko), Dave Pruiksma (Flit), Ruben Aquino (Powathan)
Les exécutifs : les réalisateurs Mike Gabriel et Eric Goldberg, James Pentecost (producteur), Tom Sito (superviseur storyboard), Michael Giaimo (directeur artistique), PeterSchneider (Président de Walt Disney Feature Animation de l'époque), AlanMenken et StephenSchwartz (compositeur et parolier).
Au pays des étoiles (Wynken, Blynken and Nod) est l'un des derniers courts-métrages de la série des Silly Symphonies. Réalisé par GrahamHeid, il s'inspire du poème d'Eugène Field, A Dutch Lullaby, publié en 1889.
Le film raconte l'histoire de trois petits bébés, Wynken, Blynken et Nod, qui voyagent dans le ciel, embarqués à bord d'un sabot avec une voile. A l'aide de sucres d'orge utilisés comme des hameçons, ils pêchent des étoiles ressemblant à des poissons. Mais la partie de pêche devient très vite compliquée à cause de la maladresse des enfants...
Au Pays des Etoiles est distribué dans les sallesaméricaines par la RKO Pictures à partir du 27 mai 1938.
L'affiche reprend clairement le principal "visuel" du film, à savoir les trois bébés dans leur sabot à voile, parcourant le ciel. Rien d'extraordinaire dans cette image, finalement, hormis le titre, minuscule, voire presque invisible. A noter que Mickey Mouse présente le dessin animé, comme un gage de garantie de qualité.
Réalisé en 1940 par Clyde Geronimi, Le Voyage de Mickey (Mr. Mouse takes a Trip) met en scène Mickey, toujours dans son rôle d'Américain moyen, et son chien Pluto, qui décident de quitter Burbank pour passer leurs vacances à Pomona. Bien décidés à monter tous les deux dans le train, c'est sans compter sur le chef de gare, joué par PatHibulaire, qui refuse catégoriquement qu'un chien monte à bord. Mickey doit alors ruser pour cacher Pluto...
Le Voyage de Mickey est sorti dans les sallesaméricaines le 1er novembre 1940. RKO Pictures organise la distribution.
L'affiche renoue avec ces vieux visuels sur lesquels Mickey affrontait Pat. L'image présente bien le caractère des personnages : Pat, imposant, montrant du doigt Pluto, qu'il refuse d'embarquer dans son train, sous le regard de Mickey, intimidé, qui lui tend son billet. En toile de fond, une carte de la Californie et de l'Ouest américain, symbolisant le voyage que Mickey souhaite entreprendre de Burbank à Pomona. A noter que Burbank est en quelque sorte la ville où réside Mickey, puisque c'est là que furent construits les nouveaux studios de Walt Disney à la fin des années 1930, grâce aux bénéfices de Blanche Neige et les Sept Nains.
Le film fut également présenté à travers plusieurs compilations de courts-métrages sorties au cinéma.
Cette affiche est celle d'une compilation de courts-métrages créée pour fêter les 25 ans de Mickey, et sortie dans les salles de cinéma au cours de l'année 1953. Elle présente notamment Chien d'Arrêt, Le Voyage de Mickey, La Belle Epoque, L'anniversaire de Mickey, Tiger Trouble, ainsi que Chasseurs de Baleines.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Walt Disney, qui interprète Mickey, et BillyBletcher, qui joue Pat, pendant une séance d'enregistrement des dialogues du Voyage de Mickey.
Jeune fille de 15 ans, élevée dans une famille bourgeoise, Winnie Foster (Alexis Bledel) mène une vie morne et monotone. Désireuse de vivre l'aventure, elle échappe à la surveillance de ses parents (Victor Garber et Amy Irving), et s'enfuit dans les bois qui entournent la maison familiale. C'est là qu'elle fait la connaissance de Jesse Tuck (Jonathan Jackson), un jeune homme de 17 ans, et de sa famille (William Hurt, Sissy Spacek et Scott Bairstow). Au départ effrayée, elle tombe bien vite sous le charme de ce clan qui cache un grand secret : chacun d'eux est immortel. Winnie devra alors choisir son destin : vivre sa vie, ou bien boire à la source des Tuck et connaître comme eux l'immortalité...
Réalisé par Jay Russell, Immortels (Tuck Everlasting) est adapté de l'oeuvre de NatalieBabbitt, publiée en 1975. Véritable poésie cinématographique, le film a cependant connu une carrière très spéciale. En effet, il est sorti dans les sallesaméricaines le 11 octobre 2002, quelques jours après sa première organisée le 5 octobre, et quelques semaines après sa présentation au Festival de Toronto, le 8 septembre 2002. Ensuite, sa carrière dans le reste du monde se fit, non pas au cinéma, mais directement en DVD, notamment en France.
L'affiche créée pour la promotion du film présente les deux adolescents héros du film. D'une grande simplicité, elle ne révèle rien de l'intrigue du film, hormis le fait qu'il s'agisse d'une aventure, et qu'un secret en est le centre.
Après Mickey's Gala Première en 1931, La Parade des Nominés aux Oscars de 1932 et L'Equipe de Polo de Mickey en 1936, aini que Chasseur d'Autographesen septembre 1939, les studios Disney produisirent Mother Goose Goes Hollywood, l'une des dernières Silly Symphonies, dans laquelle les plus grandes vedettes d'Hollywood de l'époque sont caricaturées. Parmi elles, Katherine Hepburn, les Marx Brothers, Laurel et Hardy, Greta Garbo, Clark Gable, Fred Astaire ou encore W.C. Fields "interprètent" certains personnages issus des contes de la Mère l'Oye.
Réalisé par Wilfred Jackson, Mother Goose Goes Hollywood est sorti dans les sallesaméricaines le 23 décembre 1939. La RKO Pictures était, comme à l'accoutumée, chargée de la distribution.
L'affiche, même si elle ne paraît pas compliquée, est une nouvelle fois superbe, non pas par son graphisme, mais par la multitude de caricatures de grandes vedettes de l'époque, qui semblent sortir du livre de conte sur lequel est inscrit le nom de la série Silly Symphony.
Evidemment, aujourd'hui, même si ces stars sont devenues des légendes du septième art, beaucoup seraient incapables de les reconnaître de manière claire. Alors en voici la liste. Tout d'abord, à gauche, le long de la reliure du livre, les célèbres MarxBrothers. Allongée sur le dessus du livre, la ténébreuse GretaGarbo, avec à sa droite, CharlesLaughton. Dissimulés à travers les pages du livre, on reconnaît Laurel et Hardy, Hugh Herbert dans le rôle du bon Roi Cole, ainsi que Katherine Hepburn, Ned Sparks déguisé en bouffon et Edward G. Robinson reconnaissable avec son cigare. En bas du livre, l'acteur W.C. Fields interprète de l'oeuf nommé Humpty Dumpty. Enfin, à droite de l'ouvrage, la marionnette Charlie McCarthy en costume, qui apparaît aux côtés de son créateur Edgar Bergen dans Coquin de Printempsquelques années plus tard.
De gauche à droite : Les Marx Brothers, Greta Garbo, Charles Laughton, Laurel et Hardy et Hugh Herbert.
De gauche à droite : Katherine Hepburn, Ned Sparks, Edward G. Robinson, W.C. Fields, Charly McCarthy.
Comme l'indique la mention "distributed by RKO Pictures (Asie)", cette affiche était sans doute destinée au marché asiatique. Le visuel, même s'il manque de couleurs, est assez identiques à celui de l'affiche américaine.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis : le cliché présente quelques caricatures de vedettes d'Hollywood. De gauche à droite : Joe. E. Brown, Martha Rayes, Cab Calloway et Eddie Cantor.
De gauche à droite : Joe. E. Brown, Martha Rayes, Cab Calloway et Eddie Cantor
Réalisé par Jack King en 1941, Bonne nuit Donald (Early to Bed) est l'un des quelques courts-métrages qui, avec Dodo Donald et Donald Inventeur, mettent en scène le célèbre canard colérique, qui ne parvient pas à trouver le sommeil.
Cette fois, Donald doit se lever de très bonne heure, et pour cela, il se couche tôt. Mais tout semble s'acharner contre lui pour l'empêcher de dormir, du bruyant tic-tac de son réveil, au lit pliant qui se referme sans cesse sur lui...
Bonne nuit Donald est distribué dans les sallesaméricaines par la RKO Pictures à partir du 11 juillet 1941.
Le moins que l'on puisse dire en voyant cette affiche, c'est qu'elle est loin d'égaler les magnifiques visuels réalisés à l'époque. En effet, elle ne fait que reprendre le visage de Donald tel qu'il apparaît dans le générique des courts-métrages de la série, avec pour seul ajout le titre et Donald pris de baillements et assis sur un semblant de lit. Simple supposition, mais on peut y voir là l'impact de la Seconde Guerre Mondiale qui a provoqué la "fonte" des bénéfices des studios Disney à cause de la fermeture des débouchés européens, et qui a peut-être entâché, non pas la production du film qui reste de très belle facture, mais sa promotion. Ou alors peut-être est-ce une des conséquences de la grève de certains artistes syndiqués, qui commença quelques semaines avant la sortie du film.
Bonne Nuit Donald est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.
Réalisé par JackKing, sur un scénario de CarlBarks et JackHannah, Champion de Hockey (Hockey Champ) est le 13ème court-métrage de la série des DonaldDuck, et le 4ème mettant en scène ses terribles neveux, Riri, Fifi et Loulou.
Le film met donc en scène le célèbre canard colérique, patinant avec talent sur un lac gelé, imitant même l'actrice SonjaHenie, qu'il rencontrait d'ailleurs la même année dans Chasseur d'Autographes. Mais ses douces glissades sont interrompus par ses trois neveux jouant maladroitement au hockey sur glace. Donald décide alors de leur enseigner les techniques de ce sport, qui lui ont permi de décrocher un magnifique trophée. Mais rapidement, les gamins ne supportent plus de voir leur oncle jouer seul et les humilier. Ils décident alors de lui faire passer un sale quart d'heure.
Champion de Hockey est sorti dans les salles américaines le 28 avril 1939.
Le court-métrage est, comme l'ensemble des films de l'époque, distribué par la RKO Pictures. L'affiche est construite sur le même modèle que tous les autres films des années 1930-40, à savoir avec une image unique, dépourvue de réel décor, et reprenant une scène du film.