Chicken Little
Après l'attaque de Pearl Harbor en 1941 et la réquisition de ses studios par l'armée américaine, Walt Disney se détourne de ses projets classiques, afin de produire des films de propagande, sensés encourager la population américaine, et la mettre en garde sur le comportement à adopter en temps de guerre. Parmi ces films on trouve des documentaires, des programmes éducatifs, des drames, et également des petites comédies qui, derrière leur bonne humeur, cachent un message de propagande bien réel.
Chicken Little fait partie de cette-dernière catégorie. Réalisé par Clyde Geronimi, le film a pour personnage principal un petit poulet simple d'esprit, Chicken Little, qui vit au milieu d'une basse-cour composée de différents volatiles qui vaquent chaque jour à leurs occupations, menant une vie paisible et routinière. Mais c'est sans compter sur le renard, Foxey Loxey, qui compte bien servir ces habitants à son prochain repas. Utilisant habilement la ruse, il fait croire à Chicken Little que le ciel est en train de s'effondrer. Immédiatement, le poulet crédible répend la rumeur, provoquant la panique au coeur du poulailler. Malgré les appels au calme de Cocky Locky, le coq qui dirige la basse-cour, la ménagerie décide de trouver refuge dans la grotte la plus proche... Tombant malgré elle directement dans la gueule du loup... enfin, du renard pour être bien précis ! Moralité de l'histoire : il faut se méfier de la rumeur qui peut conduire chacun à sa perte.
Chicken Little est sorti dans les salles américaines le 17 décembre 1943. A l'instar de Raison et Emotion, son message est simple. Dissimulé derrière un simulacre de petite comédie gentillette, il met en garde la population contre ses pulsions et lui recommande de garder son calme, malgré toutes les rumeurs qui peuvent circuler pendant cette période de troubles.
L'affiche quelque peu rudimentaire, contexte de guerre oblige, est claire. Au centre, en couleur, le poulet idiot, pointant du doigt ce ciel qu'il pense en pleine décomposition. Autour de lui, bleu de peur, l'ensemble de la basse-cour, prête à sombrer dans la panique la plus totale. A noter que le film est distribué par la RKO Radio Pictures.
Princesse Malgré Elle
Mia Thermopolis (Anne Hathaway) est une adolescente de 15 ans renfermée sur elle-même, qui vit seule avec sa mère. Sa vie monotone bascule le jour où elle fait la rencontre de sa grand-mère, Clarisse Renaldi (Julie Andrews), qui lui annonce qu'elle est la princesse d'un petit royaume d'Europe, la Génovie, sur lequel elle devra un jour régner. La jeune fille doit alors faire un choix : garder sa petite vie tranquille de lycéenne américaine, ou devenir souveraine. En attendant qu'elle fasse son choix, la Reine Clarisse l'emmène visiter son royaume, afin qu'elle y apprenne les règles de bonne conduite. Mais le tempérament de Mia, contrairement opposé à celui de sa grand-mère, ne rendra pas les choses faciles...
Princesse Malgré Elle (The Princess Diaries) est une comédie de Gary Marshall, le réalisateur de Pretty Woman et Just Married (ou Presque). Elle est sortie dans les salles américaines le 3 août 2001.
Deux affiches superbes. Superbes car elle nous font découvrir et redécouvrir deux actrices merveilleuses. Tout d'abord, la pétillante Anne Hathaway, alors inconnue du grand public, dont c'est un des premiers films. Et surtout, la délicieuse Julie Andrews, éternelle Mary Poppins, absente des écrans de cinéma depuis 15 ans. Que dire des visuels si ce n'est qu'ils rendent parfaitement l'esprit du film. On y retrouve les deux héroïnes, aux caractères si opposés, l'une respectant une étiquette stricte de souveraine européenne, et l'autre, qui doit mêler sa nouvelle vie avec son existence mouvementée de jeune adolescente américaine. A noter que le film est vendu comme la nouvelle comédie du réalisateur de Pretty Woman et de Just Married (ou presque), gage de garanti tant le succès de ces deux comédies de Gary Marshall restent encore aujourd'hui, surtout la première, retentissant.
Princesse Malgré elle est sorti en France le 24 octobre 2001. Il est distribué par Gaumont Buena Vista International.
Même visuel que la seconde affiche américaine. Quelques changements cependant, notamment le renvoi à Pretty Woman. Exit la référence à Just Married (ou presque), dont le succès en France fut moins "net" qu'aux Etats-Unis.
- Allemagne : Plötzlich Prinzessin
- Argentine, Pérou : El Diaro de la Princesa
- Espagne : Princesa Por Sorpresa
- Japon : Pretty Princess
- Pologne :
- Suède : En Prinsessas Dagbor
- Photos d'exploitation :
- Clichés pour la presse :
Oz, Un monde extraordinaire
Cela fait six mois que Dorothée (Fairuza Balk) est revenue dans son Kansas natal, après ses aventures extraordinaires dans le monde merveilleux d'Oz, et son esprit est encore tourmenté par cet épisode, à tel point que sa tante Em (Piper Laurie) décide de la faire soigner. Parvenant à échapper à la vigilance de ses médecins, elle se retrouve par enchantement à nouveau à Oz, accompagnée de sa poule Billina (Denise Bryer), douée de parole. Mais ce royaume d'Oz n'est plus ce qu'il était. La magie des lieux a en effet disparu et la cité d'Emeraude, autrefois resplandissante, n'est plus qu'un tas de ruines... Quant à ses anciens amis, l'Epouvantail, le lion et l'Homme en fer blanc, ils ont été transformés en statues de pierre par l'infâme Roi des Gnomes (Nicol Williamson) et la Princesse Mombi (Jean Marsh), qui règnent désormais en maîtres. Aidée de ses nouveaux amis le robot Tik Tok (Sean Barrett), et Jack le potiron (Brian Henson), l'homme citrouille, elle part alors en guerre contre ces nouveaux ennemis, afin de rendre à Oz la magie d'antant...
Réalisé par Walter Munch, Oz, un Monde Extraordinaire (Return to Oz) est la suite du classique du cinéma américain Le Magicien d'Oz, réalisé par Victor Fleming en 1939 pour le compte de la MGM. Le film, dont la première eut lieu au Radio City Music Hall de New York, est sorti dans les salles américaines le 21 juin 1985.
Le film fut en premier lieu vendu avec une pré-affiche, qui annonce la sortie du film pour l'été 1985. Sur le visuel, rien ne semble révéler l'intrigue. Seule la couleur rouge de la princesse Mombi, qui tient entre ses mains un diamant vert représentant Oz, semble indiquer que le royaume autrefois enchanté est peut-être en danger.
L'affiche princiale du film est plus explicite. On y retrouve les ruines d'Oz, survolée par Dorothy, de retour dans ce monde merveilleux, accompagnée de ses anciens et nouveaux amis. Le film est clairement vendu comme une nouvelle aventure, avertissant le spectateur qu'il ne s'agit nullement d'un remake du chef-d'oeuvre original.
Oz, un Monde extraordinaire est sorti en France le 23 octobre 1985.
Sensiblement le même visuel, à quelques différences prêt. Oz est toujours en ruine, évidemment, mais les héros ont changé. On retrouve Dorothy, l'héroïne de l'histoire, ainsi que ses nouveaux amis. Par contre, exit les anciens. Pas de lion, ni d'épouvantail, pas plus que d'homme en fer blanc.
- Australie :
- Brésil :
- Italie :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Mexique :
Journal de Mickey, 1985
Dingo va à la Chasse
Après la chasse à l'élan aux côtés de Mickey et Donald en 1931, et la chasse aux fauves en Afrique en 1945, Dingo se lance cette fois dans une chasse au canard rocambolesque. En effet, bien décidé à inscrire un palmipède à son menu du soir, le voilà donc en route vers la mare la plus proche, avec l'attirail du parfait chasseur, du fusil au pantalon étanche, en passant par le canard mécanique, sensé attiré les cols verts droit dans sa ligne de mire... Mais lorsqu'on est Dingo, difficile de faire face aux volatiles qui se jouent de soi... Et si le canard servi au dîner n'était pas celui qu'on espérait ?!...
Dingo va à la Chasse (Foul Hunting) est un court-métrage réalisé par Jack Hannah. Distribué par la RKO Radio Pictures, il est sorti dans les salles américaines le 31 octobre 1947.
Une superbe affiche, qui rend parfaitement l'atmosphère du film. On y retrouve "notre" Dingo, fidèle à lui même, son pantalon gorgé d'eau (c'est le moins qu'on puisse dire !), prêt à tirer sur le canard mécanique qui y barbotte, sans penser une seule seconde, l'innocent, que les plombs risquent un tant soit peu de percer le vêtement, le tout sous le regard amusé des volatiles, qui passent tranquillement au-dessus de lui.
Pluto et le Bourdon
Alors qu'il joue avec sa balle au parc, Pluto se retrouve face à un distributeur de chewing-gum. Bien décidé à en récupérer un, il triture la machine dans tous les sens, mais rien n'y fait... Lorsqu'un petit bourdon débarque et parvient, lui, à sortir une boule de gum de l'appareil, il décide de le suivre. Découvrant une ruche remplie de bonbons, il ne peut s'empêcher de l'éventrer afin de tout dévorer. Bien décidé à se venger, l'insecte prend aussitôt Pluto en chasse... Pour se défendre, ce-dernier n'a d'autre choix que de l'éloigner avec son chewing-gum. Mais que vaut une bulle de gum géante fasse au dard du petit bourdon !...
Réalisé par Charles A. Nichols, Pluto et le Bourdon (Bubble Bee) est sorti dans les salles américaines le 24 juin 1949.
Une magnifique affiche pour illustrer cet affrontement sucré entre Pluto et le petit bourdon. On y retrouve le célèbre chien, aux prises avec le petit insecte (ou plutôt les petits insectes, puisqu'ils sont deux sur l'affiche, alors même qu'il n'y en a qu'un dans le film), bien décidé à percer la bulle de chewing-gum (qui maladroitement, ne semble pas sortir de la gueule du chien...). A noter que le court-métrage est distribué par la RKO Radio Pictures.
Le Week-End de Papa
A l'instar de Papa Dingo, Papa, c'est un Lion, ou encore Maman et de sortie, Le Week-End de Papa (Father's Week-End) fait partie de ces courts-métrages dans lesquels Dingo incarne un bon père de famille, heureux paternel du petit Junior.
Tel Monsieur "tout-le-monde", Dingo travaille chaque jour d'arrache-pied au bureau. Cette routine quotidienne est rompue chaque dimanche, unique jour de congé pendant lequel il espère bien se reposer un peu. Mais c'est sans compter sur son fils, qui veut cette fois aller faire un tour à la plage. Au départ réticent, Dingo est finalement obligé de céder. Entre les embouteillages et les plages encombrées, le voilà donc embarqué dans un week-end de folie, ou le farniente n'est pas de mise...
Réalisé par Jack Kinney, Le Week-End de Papa est sorti dans les salles américaines le 20 juin 1953. Il fait partie des derniers films distribués par la RKO Radio Pictures.
Une affiche somme toutes assez simple, dans laquelle on retrouve notre bon Dingo, et son fils Junior, tantôt au milieu de la plage encombrée, tantôt embarquée dans des montagnes russes lancées à pleine vitesse. Rien de bien particulier sur ce document, si ce n'est l'aspect graphique de Dingo, qui semble tout droit sorti d'une peinture râtée telles celles que l'on trouve sur les murs des manèges de centres villes...
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
Donald et le Gorille
Au cours d'une nuit d'orage, Donald et ses neveux découvrent à la radio qu'Ajax, le gorille du zoo, s'est échappé et qu'il erre dans la ville. Il n'en faut pas plus pour que Riri, Fifi et Loulou, déguisés en primate, s'amusent de la situation en terrorisant leur oncle... Fou de colère, ce-dernier est bien décidé à se venger. Mais lorsqu'il pense s'en prendre à ses neveux, il se retrouve en fait confronter au vrai gorille, qui le prend en chasse à travers toute la maison...
Réalisé par Jack King, sur un scénario de Roy Williams, Donald et le Gorille (Donald and the Gorilla) fait partie de ces courts-métrages où Donald, tourné en bourrique par ses neveux, se retrouve victime de ses excès de colère, en se retrouvant cette fois aux prises avec un gorille. Le cartoon est sorti dans les salles américaines le 31 mars 1944. Il est distribué par la RKO Radio Pictures.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
La Foire des Ténèbres
Après le Dragon du Lac de Feu et Les Yeux de la Forêt, les studios Disney renouent avec un genre qu'ils ont peu exploité dans les années précédentes, celui du film fantastique. Adapté de l'oeuvre de Ray Bradbury, qui en signe le scénario, le film prend place dans une petite bourgade de Green Town, Illinois. La vie de la population est bouleversée lorsqu'un mystérieux cirque débarque en ville en plein milieux de la nuit. A sa tête, le sinistre Monsieur Dark (Jonathan Pryce), qui propose aux habitants de réaliser leurs rêves d'enfants. Mais c'est sans compter sur Jim (Shawn Carson), Will (Vidal Peterson) et le père de ce-dernier, M. Calloway (Jason Robards), qui découvrent bientôt que ces cadeaux ont un prix terrible... Tous les trois, ils devront lutter contre les forces du mal qui semblent s'échapper de cette foire mystérieuse, et sauver leur ville des griffes de Dark...
Réalisé par Jack Clayton, La Foire des Ténèbres (Something Wicked this Way Comes) est sorti dans les salles américaines le 29 avril 1983.
L'affiche du film est aussi noire que le film lui-même. On y retrouve le sinistre Monsieur Dark, éclairé par la foudre, et sa foire, prise dans un halo de lumière mystérieux. Son ombre plane sur les deux enfants, de dos, dont les visages sont tatoués dans le creux des mains de Dark. Le slogan résume bien l'idée général du film "Que donneriez-vous à un homme qui serait capable de réaliser vos rêves les plus profonds". A noter que l'une des affiches présentées ici porte une mise en garde ("parental guidance") indiquant bien que le film n'est pas nécessairement destiné à un public jeune...
En France, le film est sorti le 25 janvier 1984, après avoir été présenté au Festival international d'Avoriaz du film fantastique.
L'affiche reprend le visuel américain. A noter qu'aussi bien le titre francisé que le slogan, à l'inverse de ceux présents sur la publicité américaine qui conservaient une certaine dose de mystère, rendent tout de suite compte que quelque chose cloche avec cette mystérieuse foire, qui va plonger les héros dans un monde de cauchemar.
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
Les 101 Dalmatiens
Grâce au tempérament fougueux de leurs chiens Pongo et Perdita, Roger et Anita sont deux jeunes mariés qui vivent au coeur de Londres. Leur vie est comblée lorsque Perdita donne naissance à 15 petits chiots, mais leur joie est de courte durée. En effet, la malveillante Cruella D'Enfer, une ancienne camarade de classe d'Anita, lorgne sur la fourrure des petits chiens, avec laquelle elle prévoit déjà de se confectionner un superbe manteau. Devant le refus appuyer de Roger de lui vendre les nouveaux-nés, elle décide d'employer la manière forte. Elle envoie alors ses deux sbires, Jasper et Horace Baddun, kidnapper les animaux, conduits au Castel d'Enfer pour subir leur terrible châtiment. Pongo et Perdita se lancent alors dans une course haletante à travers la campagne anglaise, à la recherche de leur progéniture en danger...
Après la production laborieuse de La Belle au Bois Dormant et son succès plus que mitigé au box-office américain, Walt Disney décide de changer de stratégie, mettant de côté les contes de fée au budget colossal. A la place, il lance la production d'une "petite" comédie d'aventure, Les 101 Dalmatiens (101 Dalmatians). Réalisé par Hamilton Luske, Clyde Geronimi et Wolfgang Reitherman, le film s'inspire de l'oeuvre de Dodie Smith.
Les 101 Dalmatiens est sorti dans les salles américaines le 25 janvier 1961.
Tranchant complètement avec le style des affiches précédentes, avec leur aspect crayonné, avec une myriade de personnages, l'affiche des 101 Dalmatiens semblent beaucoup simple. Bien entendu, on retrouve les nombreux personnages du film, de Pongo et Perdita, les deux parents dalmatiens, à leurs maîtres, Anita et Roger, emmêlés dans leurs laisses, en passant par les nombreux chiots. Sont également présents les méchants du dessin animé, Cruella et les frères Baddun, en bas à gauche, ainsi que les compagnons d'aventure des Dalmatiens, en bas à droite. Là où l'affiche change, c'est par l'utilisation de ce jaune vif comme arrière plan, faisant ainsi disparaître toute forme de décors, et surtout par ces couleurs sans nuance et sans ombres. L'affiche s'inscrit finalement complètement dans le style "simplifié" du film qui, avec un budget revu à la baisse, bénéficia du nouveau procédé Xerox, qui consiste à photocopier les dessins des animateurs directements sur les celluloïds, permettant ainsi de passer l'étape de l'encrage manuel.
Les 101 Dalmatiens fait partie de ces rares films de Walt Disney qui connurent des ressorties très nombreuses au cours des décennies suivantes. La première date du 22 janvier 1969, presque 8 ans jour pour jour après la sortie originale.
La couleur jaune a cette fois laisser place à un rouge / rose / violet toujours aussi vif. Pongo et Perdita sont toujours mis en avant, avec la multitude de chiots. Roger et Anita, quant à eux, sont relégués à une simple vignette à bas à droite. A noter la présence des méchants Cruella, Jasper et Horace, encore une fois placés en bas du document. A noter les slogans, utilisant l'aboiement des chiens, et les tâches de leur fourure ("Spotacular Cartoon-Feature").
Deuxième ressortie, en 1972.
Le film est annoncé comme une des sorties événement de l'année, au même titre que deux nouveaux films, Napoléon et Samantha et Pas Vu, pas Pris. L'affiche est identique à celle de la sortie de 1969.
Les 101 Dalmatiens envahissent à nouveau les écrans le 7 juin 1979.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Le visuel des dalmatiens est repris. Mais pour la première fois, les méchants tiennent la vedette. Cruella, telle une furie au volant de sa luxueuse berline, avec ses deux sbires à l'arrière, tient le haut de l'affiche, malgré un aspect graphique indigne du travail des animateurs... Et cette fois, l'argument du film n'est pas la multitude de chiens, mais bien le kidnapping, qualifié de pire enlèvement du siècle. Le film est désormais vendu grâce à ses méchants, et non plus grâce à ses héros.
Les 101 Dalmatiens ressort sur les toiles américaines le 20 décembre 1985.
Evénement de Noël, le film ressort sensiblement les mêmes éléments. Cruella tient une nouvelle fois le haut de l'affiche, montrant à nouveau à quel point le personnage a marqué les spectateurs. Son ombre pèse sur la quirielle de dalmatiens, entassés les uns sur les autres.
Dernière sortie événement dans les salles le 12 juillet 1991.
L'affiche est identique, seule la mention des fêtes de Noël est évidemment ôtée.
Distribué par Athos Films Distribution, Les 101 Dalmatiens sort en France le 23 décembre 1961.
L'affiche est sensiblement la même que l'américaine. On retrouve Pongo, Perdita, Anita et Roger au centre. Les méchants sont en bas. Exit, par contre, la folle bande de chiens, chats, oies, qui aide les dalmatiens à échapper à la terrible Cruella. Comme la publicité américaine, les slogans tournent autout du chiffre 101.
Le film ressort dans les salles françaises le 13 décembre 1972.
L'affiche, dont les dessins sont somme toutes assez grossiers, reprend la myriade de chiots autour de leurs parents. Cruella occupe désormais une place plus nette, tout comme le Sergent Tibs, le Colonel et Capitaine. A noter le slogan, assez surprenant. Sorti un an après Les Aristochats, diffusé en 1971, le film est vendu avec le slogan "Après les Aristochats, les Aristochiens"... Surprenant... Pour ne pas dire idiot, de comparer les deux films qui, même s'ils sont tous deux des "road-movie" n'ont pas grand chose à voir ensemble... Le côté aristocrate n'appartenant en plus pas du tout aux 101 Dalmatiens.
Distribué cette fois par Walt Disney Productions France, le film revient sur les écrans français le 3 décembre 1980.
Une affiche qui ressemble à l'américaine de l'époque, avec cependant les personnages inversés. En haut, les gentils, en bas les méchants. Comme pour la campagne américaine, Cruella prend de plus en plus de place, renforçant l'idée que c'est le personnage marquant du film. Le slogan reprend un peu ce qui était présent sur l'affiche de 1961.
1er Avril 1987. Les 101 Dalmatiens sont encore de retour.
Nouvelle sortie. Nouveau visuel. Et notre Cruella qui ressort de plus en plus. Les Baddun viennent également compléter le casting. Et un nouveau slogan, jouant sur la quantité de chiens, une nouvelle fois.
En avril 1995, une nouvelle génération découvre Les 101 Dalmatiens dans ce qui sera, pour l'heure, leur dernière sortie sur les écrans français. Le film est distribué par Gaumont Buena Vista International.
L'affiche reprend le visuel américain, troquant cependant le fond blanc avec un fond noir, qui fait ressortir davantage les chiens. Et Cruella, qui tient le haut de l'affiche, semble être la vedette du film...
- Argentine (1961) : La noche de las narices frías
- Australie (1969) :
- Belgique :
- Grande-Bretagne (1961) :
- Italie (1961 ; 1979) : La carica dei 101
- Japon (1970 ; 1981)
- Pologne (1961) : 101 Dalmatynczykow
- Suède : Pongo och de 101 dalmatinerna
- Yougoslavie (1961) : Volt Dizni 101 Dalmatiner
- ?
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1961 :
- Dossier de presse / Campaign Book / Programme, Etats-Unis, 1961 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1961 ; ? :
- Synopsis, France, 1961 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1969 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1969 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1979 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1991 :
- Photos d'exploitation, France, 1972 :
- Photos d'exploitation, France, 1981 :
- Dossier de presse, 1981 :
- Photos d'exploitation, France, 1987 :
- Dossier de presse, France, 1987 :
- Photos d'exploitation, France, 1995 :
- Dossier de presse, France, 1995 :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Dossier de presse, Allemagne, 1961 :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Affiches et publicités, sorties vidéo et DVD :
- Publicités diverses + Disneyland Paris :
Magazine Disneyland N° 27 et 40 (1972, 1973)
Journal de Mickey N°495, 19 novembre 1961
Journal de Mickey N°1483, 1980
Journal de Mickey N°1485, 1980
Journal de Mickey N°1486, 1980
Journal de Mickey N°1814, avril 1987
Journal de Mickey N°2233, 5 avril 1995
Disney Aventuras, 1996
Journal de Mickey N°2630, 13 novembre 2002
L'Apprentie Sorcière
Angleterre, Août 1940. Alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage en Europe, les autorités britanniques décident d'évacuer les enfants de Londres vers la campagne. C'est ainsi que Carrie, Charlie et Paul se retrouvent à Pepperinge Eye, où ils sont recueillis malgré elle par Eglantine Price (Angela Lansbury). Il faut dire que la demoiselle a d'autres priorités que de s'occuper de ces enfants. En effet, elle attend avec impatience le dernier cours de magie que le Professeur Emelius Browne (David Tomlinson) doit lui envoyer, et qui contient la formule du "Substitut Locomotion" qui permet de donner vie à des objets inanimés. Lorsqu'elle apprend que la formule ne lui parviendra jamais, elle décide alors de prendre les choses en mains. Accompagnée des enfants, qui ont percé son secret d'apprentie sorcière, elle s'envole pour Londres à bord de son lit en cuivre ensorcelé, afin de récupérer directement auprès de son professeur la leçon manquante. La déception est grande quand elle découvre que Browne est en fait un charlatan et que ses sorts ont en fait été recopiés dans un vieux livre de magie incomplet. Obstinée, elle embarque alors les enfants et le professeur dans une formidable aventure, à la recherche des pages manquantes du grimoire qui lui révéleront l'ultime formule magique...
7 ans après Mary Poppins, les studios Disney renouent avec les films mélangeant prises de vues réelles et séquences animées avec L'Apprentie Sorcière (Bedknobs and Broomsticks). Le film s'inspire d'une histoire de Mary Norton que Walt Disney avait acquise dans les années 1960. Mettant en vedette Angela Lansbury dans le rôle titre, on y retrouve quelques ficelles de Mary Poppins, de son réalisateur, Robert Stevenson, à l'acteur David Tomlinson, qui tenait déjà le rôle de Monsieur Banks, en passant par les chansons des frères Sherman.
L'Apprentie Sorcière est sorti dans les salles américaines le 13 décembre 1971, quelques semaines après sa première, organisée en Angleterre le 7 octobre de la même année.
Alors même que le film est en majeure partie composée de prises de vue réelles, on remarque que l'affiche est clairement tournée vers la mise en valeur des scènes mélangeant acteurs et séquences d'animation. On retrouve ainsi Angela Lansbury, David Tomlinson et les enfants embarqués sur le mythique lit en cuivre aux pouvoirs magiques, plongé au coeur des eaux bleues de l'océan, au milieu des poissons anthropomorphiques. En haut du document, le monde terrestre de l'île de Naboombu, et ses habitants "animaux", du roi lion Leonidas, au volatile secrétaire, en passant par l'ours grincheux qui a récupéré les humains au bout de son hameçon ou encore l'équipe de football du monarque.
On a souvent reproché au film d'être une pâle copie de Mary Poppins. On peut noter que le titre tel qu'il apparaît sur l'affiche est lui-aussi proche de ce film, avec ses lettres écrites avec des points jaunes rappelant les ampoules des enseignes de Broadway. Seule différence, leur nombre, L'Apprentie Sorcière devant se contenter d'une seule rangée de points là où son prédecesseur en avait trois...
Une seconde affiche fut également créée, avec un visuel différent. Cette fois, le contexte de la Seconde Guerre Mondiale est davantage mis en avant, avec l'apprentie sorcière prête à donner l'assaut, sur son balais magique, et les armures animées.
Une dernière affiche fut enfin créée, présentant les sorties de l'année 1971, savoir celle de L'Apprentie Sorcière, mais également celle de La Belle et le Clochard, rediffusé 16 ans après sa création.
L'Apprentie Sorcière est ressorti dans les salles américaines en 1979.
Nouvelle sortie, nouvelles affiches. Le côté animation est toujours mis en valeur, notamment la célèbre scène dans laquelle Emelius Browne arbitre un match de football déjanté. A noter que cette-fois, le film est clairement vendu comme un mélange de prises de vue réelles et d'animation.
En France, L'Apprentie Sorcière fut présenté au public à deux reprises, la première sortie datant du 27 octobre 1972 et la seconde du 24 juin 1981.
L'affiche de la première sortie reprend un visuel de l'affiche américaine, avec cependant un côté "dessin" davantage accentué, Angela Lansbury devenant pour le coup méconnaissable...
La seconde affiche, quant à elle, associe monde animé et monde réel de manière assez maladroite. On se retrouve ainsi devant un tigre amateur de football narguant un soldat nazi, qui se fait botter le derrière par l'une des armures animées.
- Allemagne :Die Tollkühne Hexe in ihrem Fliegenden Bett
- Argentine : Vea El Partido del Siglo
- Australie (1979) :
- Belgique :
- Espagne : La Bruja Novata
- Finlande : Hokus Pokus Kosteskaft
- Grande-Bretagne :
- Israël :
- Italie : Pomi d'Ottone e Manici di Scopa
- Suède :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1971 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1971 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1971 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1979 :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Publicité sortie vidéo, France :
- Image promotionnelle :
Comics, février 1972
Magazine Sketches, hiver 2006
Photos de tournage
Angela Lansbury ; David Tomlinson ; Le producteur Bill Walsh et le responsable de l'animation Ward Kimball ; Photo de tournage ; Le scénariste Don DaGradi ; Don DaGradi, Bill Walsh et les Frères Sherman.
Séance d'enregistrement de David Tomlinson.
Les objets du film, conservés aux archives des Studios Disney.