Dans la grande "tradition" Disney des années 1990-2000, et au plus grand dam des fans, Bambi 2 est une énième suite d'un chef-d'oeuvre de l'animation, à savoir ici Bambi, sorti en 1942.
Réalisé par BrianPimental, Bambi 2 n'est pas vraiment une suite au film original, mais plutôt un épisode oublié. En effet, l'histoire commence après la mort de la maman de Bambi, alors que l'hiver a endormi la forêt. Bambi est désormais élevé par son père, le Grand Prince de la Forêt, qui a le plus grand mal à apprendre à l'enfant les règles strictes de la vie sauvage. Heureusement pour Bambi, ses amis Pan-Pan et Fleur sont là pour le sortir de la rigueur dans laquelle son père aimerait l'enfermer. C'est ainsi que Bambi continue son apprentissage de la vie, confronté notamment à son amour d'enfance Féline, ainsi qu'à son rival, le jeune faon effronté Ronno...
Même s'il existe bien une affiche en Anglais, Bambi 2 n'eut pas le privilège de sortir dans les salles américaines. En effet, il fut directement proposé sur le marché de la vidéo, alors même que des suites bien plus médiocres, comme Peter Pan 2 ou Le Livre de la Jungle 2, avaient quant à elles l'honneur d'une toile ! Stratégie honteuse et idiote, car il est indéniable que même si son statut de suite en fait un film de seconde zone, Bambi 2 est l'une des suites (voire la suite) les plus réussies.
Et une fois n'est pas coutume, l'Europe, l'Amérique du Sud et une partie de l'Asie, eurent droit, elles, à une sortie dans les salles. Le film est ainsi sorti en France le 1er février 2006, 6 jours avant la sortie vidéo américaine.
L'affiche du film, bien qu'assez simple, est, comme le film lui-même, remplie d'une grande nostalgie. En effet, cette image où le petit Bambi, encore bébé, parcourt cette luxueuse forêt d'un vert intense aux côtés de son père est d'une beauté bouleversante. Immédiatement, des souvenirs du film original, qualifié ici de "plus beau dessin animé de tous les temps" (rien que ça), reviennent et donnent envie de voir cette nouvelle histoire...
Suite à un accident de voiture mortel, Max Devlin (Elliott Gould) se retrouve en Enfer. Là, il rencontre Barney (Bill Cosby), le bras-droit de Satan, qui lui propose un marché : s'il parvient à recueillir trois âmes innocentes dans les deux mois, il pourra retourner sur Terre. Max accepte sans mal la proposition. De retour dans le monde des vivants, il découvre cependant bien vite que sa tâche ne sera pas si simple...
Réalisé par Steven Hiliard Stern, Max et le Diable (The Devil and Max Devlin) fait partie des comédies produites par les studios Disney dans les années 1980, à l'instar de Popeye, Benji la Malice ou Chérie j'ai rétréci les Gosses. Le film est sorti dans les sallesaméricaines le 6 mars 1981.
Le visuel principal des affiches est d'une grande simplicité. Il reprend en effet les deux têtes d'affiches du film, Elliott Gould et Bill Cosby, le premier avec son air de VRP, tenant le contrat qu'il fait signer à ses victimes entre les mains, et le second, arborant un costume de diable tout droit sorti d'une fête d'Halloween râtée...
Après avoir adapté l'oeuvre de Hans Christian Andersen avec La Petite Sirène, et le conte de Madame Le Prince de Beaumont avec La Belle et la Bête, les studios Disney adaptent en 1992 l'une des plus vieilles histoires du monde, Aladdin et la Lampe Merveilleuse, extraite des mythiques Contes des 1001 Nuits.
Au coeur du désert brulant d'Arabie, dans le royaume imaginaire d'Agrabah, vit Aladdin, jeune orphelin obligé de chaparder sa nourriture pour survivre. Sans cesse poursuivit par les gardes du sultan, bien décidés à arrêter celui qui les fait tourner en bourriques depuis des années, sa vie se trouve totalement bouleversée lorsqu'il fait la rencontre de la charmante princesse Jasmine, jeune femme désireuse d'aventure et qui refuse de se marier comme la loi l'y oblige. Les deux jeunes êtres tombent immédiatement sous le charme l'un de l'autre, mais leur idylle tourne court. En effet, le grand vizir Jafar, adepte de la magie noire et de l'hypnose, et qui lorgne depuis toujours sur le trône d'Agrabah, fait enfermer Aladdin. Il a en effet besoin du garçon pour récupérer une mystérieuse lampe magique renfermant un génie, capable d'offrir à celui qui la possède de réaliser trois voeux...
Réalisé par le duo John Musker et Ron Clements, les réalisateurs de Basil Détective Privé, de La Petite Sirène, et des futurs Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, Aladdin fait partie, au même titre que La Petite Sirène, La Belle et la Bête et du Roi Lion, de ces films des années 1990 qui ont permis aux studios Disney de renouer avec le succès. Misant à nouveau sur un "conte un fée", le succès du film prolongea en effet celui des réalisations précédentes, à tel point que beaucoup parlèrent du nouvel âge d'or des studios de Mickey.
Aladdin est sorti dans les sallesaméricaines le 25 novembre 1992, deux semaines après les premières organisées à New York et Los Angeles le 11 novembre. Nombreuses sont les affiches qui furent créées pour la promotion du film.
L'affiche fait partie de ces visuels remplis de mystère, qui garde secret toute l'intrigue, en ne révélant que ce que le spectateur connaît déjà, à savoir ici une histoire de lampe merveilleuse et de génie. Rien d'autre ne semble filtrer. On ne sait pas à quoi ressemble les personnages. On ne sait pas par qui, quand, où ni comment la lampe a été trouvée. Le slogan, loin de décrire le film, interpelle "seulement" le spectateur, en lui demandant d'imaginer sa vie s'ils pouvaient réaliser trois voeux, trois rêves...
Les affiches suivantes, également signées par John Alvin, en disent déjà beaucoup plus sur l'intrigue et les personnages.
Gardant un peu le mystère sur le scénario, le visuel ci-dessus présente cependant les deux personnages principaux, assis sur leur tapis volant, devant un croissant de lune illuminant le désert, et la Caverne aux Merveilles. Bien sûr, on ne voit pas les personnages, mais le visuel donne déjà une bonne idée de l'atmosphère du film, en reprenant des images si typique de ce genre d'histoire : le désert, le tapis magique, ...
Même auteur sur cette affiche, et même atmosphère. Un pas est franchi. Les personnages principaux ont un visage, tout comme le génie, dont le visage apparaît de manière assez furtive au milieu des étoiles.
Cette fois un visuel "collégial", à l'instar des affiches de La Belle et la Bête, ou d'Hercule. Tous les personnages du film, ou presque, apparaissent sur le visuel. Entourant Aladdin et Jasmine, toujours sur leur tapis volant, et comme sortant de la lampe magique, on découvre en effet le génie, et devant lui, les autres acteurs marquants du film : le souriant Sultan, le placide capitaine des gardes Razoul, le perroquet braillard Iago, le petit singe Abu, le tigre Rajah, et l'infame Jafar, assemblant les deux moitiés de scarabée d'or permettant de faire sortir la Caverne aux Merveilles des sables. Sont également présentes les "créations" magiques du Génie, des éléphants dansant aux danseuses du ventres, en passant par les montagnes d'or et les dromadaires affublées d'un voile !
Une dernière affiche cette-fois d'une simplicité déconcertante, montrant la tête du génie, grand sourire !
En France, Aladdin est sorti dans les salles le 24 novembre 1993, presque un an jour pour jour après la sortie américaine.
Les deux affiches ci-dessus reprennent des visuels américains à quelques différences près. Iago a par exemple changé de côté. Le slogan a changé. Le spectateur n'est plus invité à croire en ses rêves. Le film est "seulement" vendu comme "Le plus magique de tous les temps", rien que ça ! A noter, autre changement, la mention, encore très petite, du tout nouveau parc Disney, EuroDisney Resort Paris (qui ne s'appelle déjà plus "EuroDisney"), ouvert un an et demi avant la sortie du film.
La principale affiche française est celle présentée ci-dessus. Exit le côté mystérieux des affiches américaines. Les Français ont droit à un dessin plus explicite. Aladdin et Jasmine sont assis sur leur tapis volant, avec derrière eux, le Génie, avec sa couleur bleue, son large sourire, et son menton en galoche (emprunté à son interprête Robin Williams), et qui semble tout droit sorti de sa lampe, encore ensevelie dans les sables du désert. A noter ce décor, ou plutôt ce conglomérat de décors, qui reprend les principaux lieux du film, du rutilant palais du Sultan à la mystérieuse Caverne aux Merveilles, en passant par le luxuriant oasis dans lequel Aladdin devient le Prince Ali. Le logo EuroDisney Resort Paris est bien entendu présent, comme le logo du distributeur du film, Gaumont Buena Vista International.
- Allemagne :
- Australie :
- Grande-Bretagne :
- Italie :
- Japon :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Publicités sorties Vidéo et DVD :
- PLV sortie DVD :
- Affiche Disneyland Paris :
Nintendo Mag, décembre 1992
Journaux de Mickey (5 octobre 1993 ; 12 octobre 1993, 15 décembre 1993... )
Journal de Mickey, 6 octobre 2004
DVD Live, 2004
Anima, 2004
Picsou Magazine N°442, novembre 2008
Magazines DisneyAdvendures (juillet 1993 ; octobre 1993 ; janvier 1994, mars 1997)
Chloé (doublée par Drew Barrymore) est une charmante petite chienne chihuahua, traitée par sa maîtresse Tante Viv (Jamie Lee Curtis), comme une véritable princesse. Rien ne lui est refusé, de la nourriture raffinée aux vêtements de haute-couture. Et tout ceci a le don d'énerver au plus haut point Rachel (Piper Perabo), la nièce de Viv, qui se voit malgré elle confier la garde de l'animal. Bien décidée à ne pas renoncer à ses projets de fiesta au Mexique, Rachel emmène donc Chloé avec elle, sans imaginer que le pire va se produire. En effet, échappant à la surveillance de sa gardienne, la petite chienne se retrouve bien vite perdue au coeur de Mexico. Aidée de Delgado (doublé par Andy Garcia), un berger allemand des rues, commence alors pour elle une incroyable épopée à travers le Mexique, dans le but de retrouver son foyer de Beverly Hills...
Des années après Benji la Malice, L'Incroyable Randonnée et son remake L'Incroyable Voyage, les studios Disney renouent avec le road-movie animalier en lançant la production du Chihuahua de Beverly Hills (Beverly Hills Chihuahua).
Réalisé par RajaGosnell, le film est sorti dans les sallesaméricaines le 3 octobre 2008, quelques jours après son avant-première au El Capitan Theatre.
A l'instar de la saga IndianaJones ou encore de Benjamin Gates, l'affiche du film reprend les clichés des publicités des films d'aventure. En effet, on retrouve cette couleur jaune-orangé si caractéristique de ce genre de film, ainsi que cette toile de fond pitoresque symbolisée ici par ce temple maya décoré de statues à l'image des chiens vedettes du film. Une chose surprenante sur ce document, c'est la manière dont le film est présenté. En effet, quiconque n'a pas vu le film pourrait penser que l'action se passe uniquement entre personnages de la race canine, dont le héros serait Papi, clairement mis en avant, le tout au coeur d'une cité sud-américaine antique. Et pourtant, rien de cela. Les temples incas ou maya, les chihuahuas, sont finalement minimes dans cette production, et le héros de l'histoire, ou plutôt l'héroïne, reste la petite chienne blanche, pourtant en partie effacée ici. Curieuse mise en image, donc... Dernière chose étrange, enfin, la date de sortie indiquée sur l'affiche, qui ne correspond pas à celle de la diffusion du film...
D'autres affiches furent également créées.
Trois nouvelles affiches aussi curieuses que la première. Papi devient l'unique chien présenté. Exit Chloé, exit les personnages humains. Et Exit toute forme de décor mexicain. A la place, on retrouve des slogans (plus ou moins drôles) jouant notamment sur la taille du petit chien...
En France, Le Chihuahua de Beverly Hills est sorti le 25 mars 2009.
Elle reprend la même organisation que les trois affiches précédentes, avec une absence totale de décor. Seule différence, Chloé apparaît cette fois, aux côtés de Papi. A noter également la présence d'un slogan d'un humour plus que douteux...
- Allemagne (30 avril 2009) :
- Australie (25 septembre 2008) :
- Brésil : Perdito Pra Cachorro (13 février 2009)
- Danemark (25 décembre 2008) :
- Espagne, Argentine, Pérou : Un Chihuahua en Beverly Hills
- Grande-Bretagne (16 janvier 2009) :
- Japon (21 mars 2009) :
- Pologne (6 février 2009) :
- Québec :
- Turquie (24 avril 2009) :
- Photos d'exploitation et clichés pour la presse :
Drew Barrymore, Andy Garcia et George Garcia (Photos d'Eric Charbonneau)
- Publicité concours :
...
- Les acteurs du Jamel Comedy Club, qui doublent les animaux en Français :
- Première américaine du film, au El Capitan Theatre de Hollywood, le 18 septembre 2008 :
- Première espagnole du film, au Capitol Cinema de Madrid, le 3 février 2009, en présence d'Elena Tablada :
- Première française (photos de Cécile Burban) :
- Evénement presse pour la sortie en DVD et Blu-Ray Disc de Volt et du Chihuahua de Beverly Hills :
Las Vegas, Nevada. Alors même que se tient la convention annuelle sur les OVNIS, un appareil extra-terrestre s'écrase au milieu du désert. Rapidement, les services du gouvernement américain, sous les ordres du Major HenryBurke(Ciaran Hinds), lance ses recherches afin de retrouver les occupants du vaisseau... Dans le même temps, Jack Bruno (Dwayne Johnson), un chauffeur de taxi blasé par une vie difficile et monotone, retrouve à l'arrière de son véhicule Sara (Annasophia Robb) et Seth (Alexander Ludwig), deux adolescents au comportement très étrange. Bien vite, il découvre leur véritable identité. Poursuivis par un mercenaire extra-terrestre, et par les agents du gouvernement, commence alors pour eux une course poursuite à travers le désert, à la recherche de la MontagneEnsorcelée, où le vaisseau des enfants a été entreposé par les services de Burke...
Réalisé par Andy Fickman, qui retrouve ici le héros de Maxi Papa Dwayne Johnson, La Montagne Ensorcelée (Race to Witch Mountain) est le remake de La Montagne Ensorcelée, film de 1975, déjà produit par les studios Disney, et inspiré du roman d'Alexander Key.
Le film est sorti dans les salles américaines le 13 mars 2009.
L'affiche met directement le public face à ce qui fait la force de ce remake (par rapport au film original) : l'action. En effet, on y retrouve le taxi de Jack Bruno, lancé à pleine vitesse dans le désert, et pourchassé par les hélicoptères du gouvernement. On retrouve également le vaisseau spatial de Sara et Seth. Tout cela ne suffit cependant pas à vendre le film. Il faut des vedettes. Ici, DwayneJohnson est en tête d'affiche. Une chose intéressante à relever... C'est l'une des premières fois que son nom n'est pas associé à son surnom de catcheur, "TheRock". Figurent également les visages des deux enfants, AnnasophiaRobb, la jeune interprète de Leslie dans Le Secret de Terabithia, et AlexanderLudwig, dont c'est le premier "grand" film. Enfin, au centre du visuel, celle qui donne son nom au film, l'impressionnante MontagneEnsorcelée... A noter le choix de représenter l'affiche avec un jaune-oranger soutenu, là où d'autres pays ont choisi un visuel bleu-turquoise. A noter également que le titre du film original n'a pas été conservé, Escape to Witch Mountain devenant ici Race to Witch Mountain.
A noter que le film fut présenté au El Capitan Theatre de Los Angeles, propriété des studios Disney, pour une durée limitée, du 13 mars au 9 avril.
Chose aussi surprenante qu'incompréhensible, La Montagne ensorcelée, longtemps annoncée pour une sortie française le 19 août 2009, a tout bonnement été supprimée des écrans... Et reléguée à une modeste sortie en DVD et Blu-RayDisc le 2 septembre...
Tout ceci est encore un des non-sens de la distribution comme Disney France en a le secret depuis quelques années... Underdogen avait déjà fait les frais en 2007... Pourtant, une affiche française a bel et bien circulé sur le web.
Reprenant le visuel américain, avec le même titre que le remake, elle promettait de l'action sur grand écran... Disney France a préféré miser sur Le Chihuahua de Beverly Hills et sur le concert des Jonas Brothers... Les fans ont crié au scandale mais le mal était fait... Dommage...
- Allemagne : Die Jago zum Magischen Berg
- Brésil : A Montanha Enfeitiçada
- Canada : La Course vers la Montagne ensorcelée
- Croatie : Trka do Uklete Planine
- Espagne : La Montana Embrujada
- Grande-Bretagne :
- Italie : Corsa a Witch Mountain
- Pologne : Gora Czarownic
- Portugal : Corrida Para R Montanha Magica
- Roumanie : Cursa Spre Witch Mountain
- Turquie : Sihirli Dag
- Photos et clichés pour la presse :
- Publicité sortie DVD et Blu-Ray, Etats-Unis :
- Comic Con de San Diego, 2008 :
- Avant-Première au El Capitan Theatre de Los Angeles, le 11 mars 2009 :
- Photocall de l'avant-première espagnole, au Villa Magna Hotel de Madrid, le 2 avril 2009 :
- Avant première londonnienne, à l'Odean East End de Leicester Square, le 5 avril 2009 :
S'il y a bien un film à part dans la longue filmographie des studios Disney, c'est Taram et le Chaudron Magique (The Black Cauldron). Adapté de l'oeuvre de LloydAlexander, il s'incrit dans la ligne directe d'un autre film d'heroïc-fantasy produit à la même époque, Le Seigneur des Anneaux, réalisé par Ralph Bakshi d'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, et sorti dans les salles en 1978.
Si Taram et le Chaudron magique est un film si spécial, c'est par son approche de l'histoire d'Alexander, qui tranche singulièrement avec le style de productions de l'époque, notamment Les Aventures de Bernard et Bianca, Rox et Rouky et les futurs Basil Détective privé et autre Petite Sirène. En effet, même si la rondeur des personnages est toujours de mise, la rondeur et la douceur du scénario ont laissé place à une histoire finalement très sombre, souvent violente, et sans aucune note réellement enfantine. Tout ceci jeta aussi bien le trouble chez les critiques que chez le public, qui au fil des années, "renièrent" ce qui était alors le 32èmeGrandClassique de Disney.
Taram et le Chaudron magique est réalisé par TedBerman et RichardRich, deux vétérans des studios qui avaient déjà mis en scène Rox et Rouky quelques années plus tôt, à l'époque où la jeune génération d'animateurs prenaient la place des animateurs de la première heure, désormais à la retraite. Le film raconte l'histoire de Taram, jeune gardien de cochon, qui vit aux côtés du sage Dalben dans le pays enchanté de Prydain. Rêvant de devenir un noble chevalier, sa vie change lorsqu'il apprend que "son" cochon, Tirlir, capable de prédire l'avenir, est recherché par le Seigneur des Ténèbres, Roi maléfique, qui compte bien capturer l'animal afin que celui-ci lui indique où se trouve un ancien chaudron magique, capable de ressusciter son armée de morts. Commence alors pour lui une extraordinaire épopée, au cours de laquelle il fera la connaissance de la princesse Eilowny, du ménestrel Ritournelle, et de la boule de poils Gurgi. Au milieu de petits lutins, de monstres maléfiques, et d'affreuses sorcières, il devra lutter pour sauver le cochon et empêcher le Seigneur des Ténèbres d'accomplir ses sombres desseins...
Taram et le Chaudron Magique est sorti dans les sallesaméricaines le 24 juillet 1985.
L'affiche du film, même si ce-dernier est loin d'être parfait, est l'une des plus belles de l'époque. Comme sortant du Chaudron, elle révèle ainsi les principales clés du dessin animé et son côté sombre. On découvre ainsi Taram, accompagné de ses compagnons d'aventure Eilowny, Ritournelle, Gurgi et du cochon Tirlir, avançant dans une forêt dont les arbres semblent tout droit sortis de la scène de la fuite de la princesse dans Blanche Neige et les Sept Nains. Au-dessus d'eux, l'ombre du maléfique Seigneur des Ténèbres plane, terrible et menaçante, avec l'Armée des morts, dissimulée dans les branchages.
Une chose intéressante sur cette affiche, c'est que le côté sombre du film est clairement exposé. En effet, le danger, les sorcières, l'idée de la destruction du monde, l'armée de squelettes, les créatures maléfiques, tout est présent sur le visuel. On peut se demander comment les critiques et le public ont pu être surpris par la noirceur et la violence de ce classique, alors même que l'affiche l'annonçait dès le départ. Bon, il est vrai que le film a été vendu comme un Grand classique "dans la grande tradition Disney". Et il faut bien entendu imaginer qu'à l'époque, plus encore que maintenant, Disney est synonyme de "gentils" films pour enfants, et Taram et le Chaudron Magique fut le premier dessin animé à transgresser la règle.
Autre chose notable, c'est que l'un des arguments de vente du film est le fait qu'il ait fallu 7 ans pour le produire. L'information est clairement donnée en dessous du titre. Aujourd'hui, les exécutifs rougissent d'une telle durée de production, et surtout, des millions de dollars engloutis qu'elle implique. A l'époque, malgré le fait que les nouveaux dirigeants des studios Disney (Roy Disney, Michael Eisner, Jeffrey Katzenberg, Frank Wells) aient été choqué par cette durée (et cette quantité d'argent inventi), elle fut, semble-t-il, à l'époque, un argument de vente de de qualité.
A noter enfin une petite mention, en bas à gauche, du parc Disneyland U.S.A., qui fêtait, en cette année 1985, son 30ème anniversaire.
Une autre affiche américaine existe pour cette époque.
Elle en dévoile un peu plus sur le film, tout en gardant les mêmes caractéristiques que l'affiche précédente. On retrouve en effet les personnages principaux, rejoints par les Sorcières, et par les Dragons, le tout sous l'ombre du terrifiant château du Seigneur des Ténèbres et de l'armée des Morts.
Malgré un échec retentissant au box-office et des recettes qui ne remboursèrent jamais les sommes engagées pendant la production, Taram et le Chaudron Magique fut à nouveau présenté au public américain à la fin des années 1980.
Le titre du film a changé. The Black Cauldron a laissé place à Taran and the Magic Cauldron. Et tout l'aspect noir et lugubre du film a été remisé, pour mettre en avant, avec plétore de couleurs pastelles, les seuls personnages gentils de l'histoire, le danger étant relégué au fond, symbolisé par le château (qui semble très facile d'accès, avec son mignon petit chemin en terre...) et les dragons.
Taram et le Chaudron Magique est sorti en France le 27 novembre 1985.
La principale affiche française reprend le magnifique visuel de la deuxième affiche américaine. Le film est vendu comme "un événement dans l'Histoire du dessin animé".
Taram et le Chaudron Magique est ressorti dans les salles françaises le 26 juillet 1989.
L'affiche est identique à celle de la ressortie américaine.
- Allemagne (5 décembre 1985) : Taran und der Zauberkessel
- Argentine (25 juillet 1985) : El caldero mágico
- Belgique :
- Espagne (19 décembre 1985) : Taron y el caldero mágico
- Finlande (13 décembre 1985) : Hiidenpata
- Grande-Bretagne (11 octobre 1985) :
- Italie (28 janvier 1986) : Taron e la pentola magica
- Suède (29 novembre 1985) : Taran och den magiska kitteln
CarlFredricksen et son épouse Ellie sont deux êtres épris d'aventures et de danger. Leur rêve : partir en Amérique du Sud et voir de leurs propres yeux les Chutes du Paradis. Mais le temps a passé, et Carl, devenu un vieil homme de 78 ans, est désormais veuf. Lorsque les cirsconstances le forcent à quitter sa chère maison, il décide de fuir son quartier en proie à des promoteurs. Il attache alors des centaines de milliers de ballons à sa demeure, la transformant ainsi en dirigeable. Et soucieux de réaliser le rêve de sa regrettée femme, il part en direction de l'Amérique du Sud, afin de trouver les Chutes du Paradis, y installer sa maison, et vivre la fin de ses jours dans la plus sereine tranquilité. Ce qu'il ignore, c'est qu'il a malgré lui embarqué à son bord un jeune scout, Russell, et que ses rêves de repos ne seront pas si faciles à atteindre...
Encore... Les studios Pixar ont encore fait des merveilles. Réalisé par PeteDocter, le réalisateur de Monstres et Cie, et BobPeterson, Là-Haut (Up) est la 10ème pépite de la mine Pixar. Et encore une fois, le studio à la mythique lampe de bureau est parvenu à emmener le spectateur dans un monde de rêverie et de poésie, privilégiant toute une série d'incohérences dans le but de le plonger dans une aventure hors du commun, au coeur de paysages sublimes.
Là-Haut fut présenté au public lors du 62ème Festival de Cannes, qui s'est tenu du 13 au 24 mai 2009.
Le privilège est grand. C'est en effet la première fois qu'un film d'animation est présenté en ouverture de l'un des festivals de cinéma les plus prisés du monde.
Trois jours plus tard, le 16 mai 2009, c'est à Hollywood, au cours d'une première organisée en grande pompe, que le film fut présenté au public américain, quelques jours avant la sortie nationale, le 29 mai. Il est accompagné du court-métrage Passages Nuageuxen avant-programme.
La première affiche du film, distribuée plusieurs mois avant la sortie du film, parvient à transmettre toute la poésie du film. Au loin, sur un fond de ciel nuageux, le public découvre en effet la maison, suspendue dans les airs par des milliers de ballons de toutes les couleurs. Quoi dire de cette affiche, à part qu'elle est remplie de beauté, et qu'en même temps, elle parvient à susciter beaucoup de curiosité. En effet, comment cette maison s'est-elle retrouvée dans les cieux. Qui, Quand, Où, Comment ?... Les questions sont posées, et bien entendu, l'affiche n'y répond pas !
L'affiche suivante, sorte d'affiche principale, place encore une fois le spectateur au milieu des nuages. Mais cette fois, la poésie fait place à l'aventure. La désormais célèbre maison "volante" est reléguée au fond, laissant au premier plan le héros de l'histoire, le vieux Carl Fredricksen, suspendu à son tuyau d'arrosage, seul lien entre lui et sa demeure. Egalement suspendus dans le vide, le jeune scout Russell, ainsi que le chien "parlant" Doug, que les deux aventuriers découvrent pendant leur excursion au coeur de la jungle sud-américaine. Dernier personnage, perché sur le toit de la maison, Kevin, drôle d'oiseau géant, lui-aussi croisé dans la forêt tropicale. Une nouvelle fois, les questions fusent dans l'esprit des spectateurs... Et une nouvelle fois, l'affiche de donne aucune information concrète !
Trois autres visuels furent également utilisés. Encore une fois situé dans les airs, ils présentent trois des personnages principaux. Carl et Russel, suspendus au tuyau d'arrosage qui les relient à la maison, et le chien Doug. Même si ces affiches semblent très énigmatique, elles révèlent le caractère des personnages. On découvre en effet un Carl qui semble blasé, non préparé à l'aventure dans laquelle il s'est embarqué. A l'inverse, Russell est un jeune gamin débordant d'enthousiasme et arborant avec fierté son écharpe pleine de badges. Seul Doug n'est pas réellement comme dans le film, ou du moins comme dans la majorité du film. En effet, il est ici représenté l'air triste, avec le "collier de la honte" autour du cou...
A noter que le film fut présenté au El Capitan Theatre, le cinéma que possèdent les studios Disney sur Hollywood Boulevard, entre le 29 mai et le 23 juillet 2009.
A noter également que Là-Haut se lance dans la course aux Oscarsdès 2009. Le dessin animé recevra deux décorations : Meilleur Film d'Animation et Meilleure musique.
En France, Là-Haut est sorti dans les salles le 29 juillet 2009.
Même genre d'affiche qu'aux Etats-Unis : l'une reprenant le visuel de la maison flottant dans les airs grâce à ses milliers de ballons remplis d'hélium, l'autre montrant Carl, Russell et Doug suspendus dans le vide. A noter l'ajout d'un slogan, "Changez d'air", qui n'apparaissait pas sur les affiches américaines.
Un troisième visuel existe également. Cette fois, nous sommes sur la terre ferme. La maison flotte toujours dans les airs. Au sol, Carl semble plus que fatigué par le jeune Russell, plein d'entrain, jumelles à la main et attirail de scout sur son dos. A noter un détail important, la présence de deux avions près de la maison, qui laisse suggérer que le voyage ne sera pas de tout repos.
- Allemagne :
- Argentine, Vénézuela, Pérou :
- Belgique :
- Brésil :
- Pologne :
- Portugal :
- Russie :
- Thaïlande :
- Clichés pour la Presse / Photos d'exploitation :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Plan Média, France :
- PLV cinéma, France :
- Publicité sortie Blu-Ray, France :
- Photocall, Cannes, 13 mai 2009 :
- Ouverture du Festival de Cannes, 13 mai 2009 :
- Soirée cannoise, 13 mai 2009 (Photos de Kristian Dowling) :
- Pete Docter au Comic con
- Photos diverses :
- Première du film, Hollywood, Los Angeles :
Edward Asner, Jordan Nagai, Pete Docter, Delroy Lindo, John Ratzenberger, Barbara Eden, Brenda Song, Debby Ryan, Jadagrace, Joey Luthman, Jon Voight, Justin Chambers, Melissa Joan Hart, Michelle Monaghan, Mimi Rogers, Patton Oswald, Ryan Newman, Skyler Shaye, Tia Carrere.
- Les voix brésilienne (Chico Anysio) et russe de Carl :
L'un des films les plus attendus de 2010 est certainement la nouvelle adaptation de l'un des contes anglais les plus connus, Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland), de LewisCarroll. Et il ne s'agit pas de n'importe quelle adaptation, puisque cette-fois, elle est associée à l'univers si particulier de TimBurton, le réalisateur de Batman, Edward aux mains d'argent, EdWood, SleepyHollow ou encore BigFish, qui retravaille ici avec les studios Disney, pour qui il avait réalisé les courts-métrages Vincent et Frankenweenie, et produit L'Etrange Noël de Monsieur Jack et James et la Pêche géante.
Enfin, adaptation... Il ne s'agit en fait pas d'une nouvelle version du Alice au Pays des Merveilles semblable à celle que Walt Disney avait réalisée 50 ans plus tôt. Ecrite par la scénariste LindaWoolverton, l'histoire se passe en effet 10 ans plus tard et Alice (Mia Wasikowska) est désormais une adolescente de 19 ans confrontées aux dures réalités de son monde. Devant épouser un jeune lord antipathique, elle décide de fuir et de suivre le Lapin Blanc (Michael Sheen), retournant malgré elle au Pays des Merveilles, dont elle a tout oublié. Elle y retrouve ses habitants tous plus étranges et farfelus les uns que les autres, des jumeaux Tweedle Dee et Tweedle Dum (Matt Lucas) au Chat de Cheshire (Stephen Fry), en passant le Loir (Barbara Windsor), la chenille Absoleum (Alan Rickman), le Dodo (Michael Gough), le Lièvre de Mars (Paul Whitehouse) ainsi que le Chapelier Tocqué (Johnny Depp). Mais le Pays des Merveilles n'est plus ce qu'il était. Une guerre couve en effet entre la Reine Blanche (Anne Hathaway), déchue, et sa soeur, l'horrible Reine Rouge (Helena Bonham Carter), qui règne d'une main de fer sur le royaume et inspire la terreur à tous grâce au Valet de Coeur (Crispin Glover) et ses sbires, ainsi que ses monstres, au premier rang duquel le terrible Jabberwocky (Christopher Lee) qu'Alice, selon un oracle, devra tuer pour ramener la paix...
La date de sortie américaine d'Alice au Pays des Merveilles est programmée au 5 mars 2010. Cependant, sa promotion a commencé depuis le début de l'année 2009.
Les premières affiches, ou plutôt pré-affiches, datent du premier semestre 2009. Elles invitent, selon leur slogan, le spectateur à un rendez-vous très important, fixé au 5 mars, l'informant au passage que le film sera projeté dans les salles IMAX et parfois en Disney Digital 3-D ! A première vue simple, et surtout, gardant le mystère sur le contenu précis de l'histoire, elles sont chacunes centrées sur l'un des personnages majeurs du film : Alice, Le Chapelier Tocqué, La Reine Rouge, Tweedle Dee et Tweedle Dum, ainsi que la Reine Blanche. Chacun associé à une couleur bien précise, les personnages renseignent surtout le spectateur impatient sur l'aspect graphique du film. On découvre ainsi l'association des "créatures" de Lewis Carroll à l'univers si particulier de Tim Burton.
Exit la jeune Alice. On retrouve ainsi une adolescente, tournée vers le spectateur, et qui semble "tourmentée".
Exit également le Chapelier tocqué "sauce Disney 1951". On découvre un personnage loin de la rondeur et de la "douceur" du dessin animé. A la place, on a plutôt un Chapelier assez inquiétant, aux yeux verts perçants et aux sourcils et aux cheveux roux hirsutes, qui tranchent avec la blancheur de son visage et les tons roses de son maquillage. Son costume barriolé complète cette effusion de couleurs vives. Et que dire de ces doigts, crasseux et ensanglantés, bandés ou dissimulés sous un dé à coudre... Quelque peu flippant, non ?...
Exit la grosse Reine de Coeur hurlante du dessin animé de 1951. Et exit également le personnage sous la forme d'une pièce d'échec tel qu'il apparaît dans le livre original. Le personnage de la méchante revient sous une toute autre forme. LaReineRouge possède en effet une tête déformée et démesurée, coiffée d'une chevelure tout aussi disproportionnée, tout droit inspirées d'un autre personnage, celui de la Duchesse, tel que John Tiennel l'a représenté dans le roman original...
L'aspect de TweedleDee et TweedleDum est lui aussi très particulier. Semblable en tous points, les jumeaux portant un costume rayé qui s'éloignent de l'oeuvre originale. En effet, Tenniel les avait représenté moins trappus, avec une casquette et un costume dont la chemise laissait apparaître leur nom. Tout ceci n'apparaît visiblement pas dans la version de Burton, et là encore, comme la Reine Rouge, les personnages ont un aspect déroutant mais très intriguant.
LaReineBlanche semble, avec Alice, être le seul personnage "réaliste" du film, avec sa tête "normale" d'une blancheur éclatante, tout comme sa longue chevelure.
La galerie d'affiches grandit encore au début de l'année 2010, avec deux nouvelles publicités, mettant en scène deux des personnages les plus connus de l'histoire de Carrol, Le Chat du Cheshire et le Lapin Blanc.
Une autre affiche reprenant la photographie du Chapelier Tocqué joué par Johnny Depp est apparue quelques semaines plus tard, avec en plus les crédits du film.
Trois nouvelles affiches apparaissent dès le 2ème semestre 2009. Présentant à nouveaux l'ensemble des personnages connus, elles permettent de découvrir quelques nouveaux rôles, notamment le Chat du Cheshire ou encore la Chenille, mais surtout, elle permettent de se faire une idée de l'ambiance du film, à travers ses décors pastels et gothique, représentant la nature luxuriante du pays des Merveilles, ainsi que le chateau de la Reine Blanche.
Mises l'une à côté de l'autre, les trois affiches n'en forment plus qu'une, d'une beauté incomparable.
D'autres affiches apparaissent également sur Internet et dans les magazines.
La sortie française d'Alice au Pays des Merveilles est programmée au 24 mars 2010.
- Québec :
- Clichés pour la presse (2009-2010) :
- Publicité sortie Blu-Ray 3-D, Etats-Unis, 2011 :
Vanity Fair N°588, août 2009
- Comic Con, 2009 :
- Alice in Wonderland's Fan Event, au 19 février 2009 :
- Première londonienne :
- Façade du El Capitan Theatre.
- Soirée des Oscars, 27 février 2011 : Roger Stromberg reçoit l'Oscar de la meilleure direction artistique.
Réalisé par HamiltonLuske et sorti pour la première fois dans les salles de cinéma américaines le 6 février 1943 au sein de Saludos Amigos, Pedro raconte l'histoire d'un petit avion issu d'une longue famille d'engins postaux reliant Santiago du Chili à Mendoza, en Argentine, et qui doit un jour remplacer au pied levé son père, souffrant. Et il faut dire que la tâche est hardue : il faut en effet survoler la Cordillère des Andes, lutter contre les aléas climatiques de la région, et garder son sang froid face au "Colosse de l'Amérique", la terrifiante montagne Aconcagua...
Pedro est sorti de manière indépendante le 13 mai 1955. Il est distribué par la RKO Pictures.
Une très jolie affiche pour un film qui ne l'est pas moins. On y retrouve en effet le personnage principal, Pedro, trainant derrière lui le sac de courrier si précieux. Deux autres images précisent qu'il n'est encore qu'un enfant, pour ceux qui ne le savent pas. Le spectateur qui n'a jamais vu la séquence découvre aussi l'idée d'avoir anthropophisé le véhicule, à l'instar de Casey Junior, le train de Dumbo, ou de Petit Toot. Au niveau du décor, on retrouve les couleurs pastelles et les formes assez enfantines qui sont propres au travail de Mary Blair, qui avait travaillé sur le style du film, et dont le travail avait été revu afin de le rendre exploitable dans un film d'animation. Une chose, cependant, est troublante sur le visuel : l'emploi des couleurs. En effet, Pedro est ainsi représenté avec un carlingue verte, alors que dans le film, elle est rouge, sans parler du ciel saumon et des montagnes bleues. Autre chose étrange, cet aigle, qui ne ressemble pas non plus à celui présent dans le film...
Les studios de Walt Disney se sont souvent inspirés de monuments de la littérature comme points de départ à leurs productions, de Robert Louis Stevenson (L'Île au Trésor, La Planète au Trésor) à Jules Verne (20 000 Lieues sous les Mers, Les Enfants du Capitaine Grant), en passant par Victor Hugo (Le Bossu de Notre Dame), Jack London (Croc Blanc), Mark Twain (Le Prince et le Pauvre, Les Aventures d'Huckleberry Finn), Edgar Rice Burroughs (Tarzan) ou encore C.S. Lewis (Le Monde de Narnia chapitres 1 et 2), sans parler des auteurs de contes comme Perrault, Andersen ou les frères Grimm. Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers), inspiré (très librement) de l'oeuvre d'Alexandre Dumas, suit la même logique.
Réalisé par StephenHerek, Les Trois Mousquetaires "sauce" Disney fait partie de la quinzaine d'adaptations de la célèbre histoire française publiée au milieu du XIXe siècle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une de celles qui s'éloignent le plus de l'oeuvre. Bien entendu, on retrouve l'histoire de D'Artagnan (Chris O'Donnell), jeune gascon arrivant à Paris pour s'enrôler dans la compagnie des mousquetaires du Roi. Mais il arrive trop tard. Sur ordre du Cardinal de Richelieu (Tim Curry), la compagnie vient d'être supprimée et les mousquetaires dispercés dans les différents corps d'armée de sa majesté le Roi Louis XIII. Seuls trois d'entre eux, Athos (Kiefer Sutherland), Porthos (Oliver Platt) et Aramis (Charlie Sheen), ont refusé de rendre leur arme. Accompagnés de D'Artagnan, ils continuent en effet de se battre contre le Cardinal et ses sbires, Milady de Winter (Rebecca de Mornay) et le Comte de Rochefort (Michael Wincott), qui ourdissent un complot contre le trône...
Les Trois Mousquetaires est sorti dans les sallesaméricaines le 12 novembre 1993.
Une affiche sans grande surprise, finalement, qui s'inscrit parfaitement dans les codes du film d'aventures : un fond foncé, les têtes d'affiches réunies en haut, et le titre en gros, en dessous. Evidemment, rien ne transparaît de l'histoire sur l'image, mais en même temps, qui ne connaît pas l'histoire des Trois Mousquetaires, y compris de l'autre côté de l'Atlantique. Seuls les noms des personnages sont inscrits sous le nom de leur interprète, et quelques phrases de slogan explique que le trône de France est menacé, et que le destin du roi est entre les mains de ces héros. Et puis évidemment (encore), que serait une affiche des Trois Mousquetaires dans la devise "Un pour Tous et Tous pour un" (All for One and One for All), à la différence près que la citation est inversée aux Etats-Unis.
En France, le film est sorti le 2 février 1994.
Même genre d'affiche, sauf que cette fois, en plus des héros en haut du visuel, on retrouve une scène d'action en-dessous du titre. Chose surprenante sur cette affiche : aucune trace des studios Disney, pas de "Walt Disney Pictures présente", ni au-dessus du titre, ni dans les crédits.