A l'instar de Papa Dingo, Papa, c'est un Lion, ou encore Maman et de sortie, Le Week-End de Papa (Father'sWeek-End) fait partie de ces courts-métrages dans lesquels Dingo incarne un bon père de famille, heureux paternel du petit Junior.
Tel Monsieur "tout-le-monde", Dingo travaille chaque jour d'arrache-pied au bureau. Cette routine quotidienne est rompue chaque dimanche, unique jour de congé pendant lequel il espère bien se reposer un peu. Mais c'est sans compter sur son fils, qui veut cette fois aller faire un tour à la plage. Au départ réticent, Dingo est finalement obligé de céder. Entre les embouteillages et les plages encombrées, le voilà donc embarqué dans un week-end de folie, ou le farniente n'est pas de mise...
Réalisé par JackKinney, Le Week-End de Papa est sorti dans les sallesaméricaines le 20 juin 1953. Il fait partie des derniers films distribués par la RKO Radio Pictures.
Une affiche somme toutes assez simple, dans laquelle on retrouve notre bon Dingo, et son fils Junior, tantôt au milieu de la plage encombrée, tantôt embarquée dans des montagnes russes lancées à pleine vitesse. Rien de bien particulier sur ce document, si ce n'est l'aspect graphique de Dingo, qui semble tout droit sorti d'une peinture râtée telles celles que l'on trouve sur les murs des manèges de centres villes...
MonsieurPiéton(Dingo) est un citoyen ordinaire, honnête et respectueux des autres, qui vit dans le calme au coeur d'un quartier paisible où le silence n'est rompu que par le chant des oiseaux. Mais lorsqu'il prend le volant de son bolide, il devient alors MonsieurDuvolant, être sournois et diabolique, véritable danger urbain, pour le malheur de ses congénères, et finalement pour son propre malheur, et celui de son automobile...
Réalisé par Jack Kinney, Automaboule (MotorMania) est sorti dans les sallesaméricaines le 30 juin 1950. Véritable réquisitoire contre la folie des automobilistes, il s'inscrit dans la longue liste de courts-métrages dans lesquels Dingo devient, au fil des explications d'un narrateur omniscient, le cobaye de diverses expériences de la vie de tous les jours.
L'affiche du film transmet clairement le message du film. On y retrouve ainsi non pas un, mais plusieurs "Dingo", sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde, qui est tantôt un piéton en danger, tantôt un fou du volant. L'affiche du film reprend le modèle de l'époque, avec son aspect colorié aux crayons.
Dans les années 1960, puis en 1981, Automaboule est sorti dans les salles d'Argentine et d'Espagne, au sein d'une compilation intitulée Fiesta Magica. On y retrouvait ainsi Dingo, mais également les autres vedettes du studio dans une série de courts-métrages parmi lesquels Les Alpinistes, Vacances Hawaïennes, ou encore Ohé Donald.
Blasé, Dingo décide de se choisir un nouvel hobby. Et quoi de mieux que la photograhie, pratiquée au coeur de la vie sauvage ?! Et quoi de mieux à photographier qu'un ours ?! Mais le problème, c'est qu'il fait encore que l'ours accepte d'être pris... Et lorsque le flash de l'appareil de Dingo, qui fonctionne avec de la poudre, se met à exploser, le plantigrade s'énerve rapidement, et prend en chasse notre vedette...
Réalisé par Jack Kinney, Le Petit Oiseau va Sortir (Hold that Pose) est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 1950. La distribution est assurée par la RKO Pictures.
Une belle affiche, construite un peu sur le même modèle que celles de la série des "How to", comme Dingo Détectiveou How to Sleep, avec son absence de décor, sa toile de fond composée d'une couleur bien voyante, et un visuel simple, avec une image présente dans une sorte de "bulle". Ici, on retrouve bien entendu Dingo, avec son vieil appareil photo, dont le flash, puissant, éclaire le sujet phoographié. Et dans sa main gauche, on retrouve le fameux petit oiseau, qui donne son titre au film en Français. A noter que l'affiche reprend clairement un des gags du film. Celui se situe au moment où Dingo se trouve dans la grotte de l'ours. Dans l'obscurité totale, il continue à prendre des photos et le flash éclaire ponctuellement l'endroit. Et pendant un très court laps de temps, le flash éclaire la famille des trois ours mangeant de la soupe, tout droit empruntés au conte Boucle d'or et les trois ours ! Bien évidemment, ces ours n'ont rien à faire là, mais le gag fonctionne très bien sur cette incohérence et ce petit clin d'oeil très amusant.
Le Petit Oiseau va Sortir est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.
Après l'attaque japonaise sur la base navale de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans la Seconde Guerre Mondiale. Et dès le 8 décembre, les studios Disney sont réquisitionnés afin de stocker du matériel anti-aérien. Mais l'effort de guerre de Disney ne s'arrête pas là. En effet, pendant toute la période du conflit, les studios se lancent dans la production de films de propagande permettant de faire passer différents messages à la population, notamment la nécessité de financer la contre-offensive américaine en achetant des "bons", ou encore de faire des économies de carburant, en passant également par le long-métrage La Victoire dans les Airs, qui expliquent à la population les méthodes possibles pour réussir l'attaque et l'anéantissement des forces japonaises.
Der Fuehrer's Face fait partie intégrante de ces films de propagande dans lesquels les grandes vedettes des studios sont enrolées. Ici, c'est Donald qui est solicité. Réalisé par JackKinney, le film devait au départ s'intitulé Donald Duck in Nutziland, mais devant le succès de la chanson titre, écrite par OliverWallace, il fut finalement titré Der Fuehrer's Face.
Dans ce court-métrage, le message lancé aux spectateurs est simple. Il s'agit ni plus ni moins d'une diabolisation de l'ennemi, en premier lieu l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler, mais également de l'Italie fasciste de Mussolini, ainsi que du Japon. On retrouve Donald Duck, qui se retrouve dans la peau d'un ouvrier nazi, travaillant dans une usine de munition à Nutziland. Et cette vie n'est pas de tout repos. En effet, le canard et soumis au réquisitionnement imposé par le régime, ainsi qu'à une journée de travail usante et stressante, au cours de laquelle il doit sans cesse rappeler sa fidélité au Fuehrer... Mais cette réalité oppressante n'est qu'un affreux cauchemar, et Donald se réveille finalement, et se précipite pour enlasser une petite Statue de la Liberté, heureux d'appartenir aux Etats-Unis d'Amérique !...
Distribué par la RKO Pictures,Der Fuehrer's Face fut présenté au public américain le 1er janvier 1943. La même année, il recevait l'Oscar du Meilleur court-métrage d'animation. Evidemment, aucune sortie en France, à l'époque entièrement occupée par les forces allemandes.
L'affiche du film est aujourd'hui certainement celle qui, pour un film de propagande de Disney, reste la plus célèbre. On y retrouve DonaldDuck qui, dans une grande joie, balance une tomate pourrie au visage d'Hitler, déconfit, et qui arbore une couleur verdâtre, renforçant encore l'idée que cet être est hideux. Le film est vendu grâce à un slogan clair : "Le film duquel la chanson (sous entendu "Der Fuehrer's Face") est extraite". Evidemment, la chanson passe déjà sur les ondes depuis des semaines et son succès est tel qu'elle a changé le titre du dessin animé, et qu'elle a servi à le vendre ! Même si cette affiche a le mérite d'être claire sur son époque, on remarque cependant une certaine pauvreté, évidemment provoquée par les conditions de réalisation.
Ci-dessous, un document créé pendant la guerre, et distribué aux employés des studios Disney. Intitulé "Dispatch from Disney's", il fut créé en 1943, pendant la production deLa Victoire dans les Airs. Sa couverture reprend l'affiche de Der Fuehrer's Face.
- Livret reprenant la partition et la chanson écrite par Oliver Wallace en 1942 :
- Clichés pour la presse :
- Bande dessinée adaptée du film :
- Article de presse, Etats-Unis, daté du 2 novembre 1942 (source inconnue) :
Walt Disney, accompagné du secrétaire au Trésor Henry Morgenthau (à gauche) et des scénaristes Joe Grant et Dick Huemer (à droite).
Depuis la création de sa propre série en 1939, avec Dingo et Wilbur, le personnage de Dingo a constamment évolué, passant du simple nigaud au père de famille surmené, en passant par tout un tas d'autres rôles plus ou plus loufoques. Dans Dingo Détective (How to be a Detective), réalisé par JackKinney, il campe le rôle d'un détective engagé par une inconnue afin de retrouver un certain "Al." porté disparu. Mais son enquête est semée d'embuches, et il doit notamment faire face au shérif de la ville, joué par PatHibulaire, qui lui demande de laisser la police faire son travail...
Dingo Détective fait partie de la série des "How to...", composée de nombreux courts-métrages dans lequels Dingo, sorte de cobaye, agit en parallèle d'une voix-off expliquant les caractéristiques de tel ou tel sport ou de tel ou tel métier. Bien entendu, avec l'habileté légendaire de Dingo, la "leçon" se tranforme bien vite en une bouffonnerie pleine de gags farfelus !
Dinge Détective est sorti dans les sallesaméricaines le 12 décembre 1952 et fait partie des derniers films distribués par la RKO Pictures.
Depuis plusieurs années maintenant, les affiches des courts-métrages de Disney ne se cantonnent plus à un simple dessin mis en valeur par des couleurs vives. En effet, comme l'affiche de Dingo Détective, les visuels sont beaucoup plus recherchés, et surtout mis en couleurs comme de vrais tableaux. Sur cette affiche, on découvre donc Dingo et son air "éveillé". Vêtu de l'imperméable typique des détectives, il est mis en valeur dans une loupe qui rappelle, comme d'autres nombreux objets, l'ambiance "policière" du film. En bas du document, on retrouve un autre personnage du film, une fouine que Dingo croise tout au long du film et qui cherche à le descendre. A noter que cette fouine semble tout droit sortie du Crapaud et du Maître d'école, où on retrouve le même type de personnages fourbes et sans scrupules, avec le même genre de casquette et de veste, typique des gangsters des années 30. Qui veut la Peau de Roger Rabbitreprendra également le même personnage pour le même genre de rôle. Petite blague sans conséquence, sorte de "Hidden Mickey" : Dingo est en train de lire un journal dont la dernière page semble contenir une histoire de MickeyMouse !
Totalement méconnu en France et, sous la volonté même des studios Disney, tombé dans les oubliettes, Music Land est un pot-pourri de séquences empruntées à deux films plus anciens : La Boîte à Musique et Mélodie Cocktail, sortis respectivement en 1946 et 1948. Parmi ces séquences, le public put redécouvrir A la Gloire d'un Arbre, All the Cats Join It, After you've gone, C'est un Souvenir de décembre, Pecos Bill, Johnny Panama et Alice Bonnetbleu, Bumble Boogie, Casey à la batte, et C'est la Faute de la Samba.
Réalisé par Jack Kinney, Clyde Geronimi et Hamilton Luske, Music Land est sorti dans les salles américaines le 5 octobre 1955. L'affiche créé pour l'occasion, il faut l'avouer, est loin des chefs-d'oeuvres créés à la même époque. En effet, telle une affiche de concert, elle ne fait "que" reprendre le nom des nombreux artistes qui ont participé au film, ou plutôt qui ont participé à La Boîte à Musique et Mélodie Cocktail presque 10 ans auparavant. Tout autour de ce générique, on retrouve des visuels des différents personnages présents dans cette compilation. Que dire hormis le fait que, comme le film finalement, l'affiche manque totalement de charme, de nouveauté et de chaleur... Dommage...
D'autres visuels furent utilisés pour promouvoir le film...
11ème classique de Walt Disney, réalisé par James Algar, Clyde Geronimi et Jack Kinney, il met en scène deux personnages très connus du folklore anglais et américain. La première partie, inspirée du roman Du vent dans les Saules (The Wind and the Willows) de KennethGrahame, raconte l'histoire de Crapaud, baron Tétard, une grenouille frapadingue qui, un jour, échange son manoir contre une superbe automobile rouge. Mais lorsqu'il découvre que la voiture a en fait été volée, il est déjà trop tard, et il se retrouve en prison, dépossédé de tous ses biens, avec pour seul réconfort, le soutien de ses amis MacBlaireau, leRat et laTaupe, qui vont tout tenter pour le sortir de là, et prouver son innocence...
La seconde partie, quand à elle, s'inspire d'une légende américaine créée par l'auteur WashingtonIrving et intitulée La Légende de la Vallée endormie (The Legend of Sleepy Hollow). Elle prend place dans la petite bourgade de Sleepy Hollow où, un jour, débarque un étrange inconnu, IchabodCrane, le nouvel instituteur. Ichabod est un grand profiteur, pour ne pas dire un pique-assiette, et dès son arrivée en ville, il prévoit d'épouser la belle KatrinaVanTassel, non seulement pour sa beauté, mais surtout pour le pactole de son père. Mais il n'est pas le seul à lorgner sur la belle blonde. BromBones, le gros dur du village, est bien décidé à l'épouser lui-aussi, et décide de se débarrasser de son rival, très supersticieux, en lui racontant l'histoire d'un CavaliersansTête qui roderait dans les bois...
Le film sort dans les sallesaméricaines le 5 octobre 1949. La distribution est organisée, comme l'ensemble des films Disney de l'époque, par la société RKO Pictures.
L'affiche, bien que mentionnant quand même dans le titre la présence de l'histoire du Baron Tétard, également notée par une unique image en bas à droite, est essentiellement axée sur la deuxième séquence, basée sur la légende de Sleepy Hollow, que les petits Américains connaissent certainement mieux. En effet, ce sont bien Ichabod Crane et le Cavalier sans tête, lancés dans une poursuite effreinée, qui sont au coeur de la promotion. Une seconde image, en bas à droite, présente quant à elle Ichabod en train de danser avec la belle et riche Katrina. Même le titre du film, inscrit sur la cape du Cavalier qui vole au vent, donne la part belle à l'instituteur. En effet, le nom d'Ichabod ressort nettement du titre, en particulier avec une sorte d'effet bois, alors que le nom de Toad reste très classique. Par ailleurs, l'affiche met en avant les chansons écrites pour la légende de Sleepy Hollow, alors que celles chantées dans la première partie du film sont totalement oubliées. Là-encore, tout semble indiquer que la seconde partie est privilégiée comme le temps fort du film...
Si on regarde les crédits mentionnés sur l'affiche, on peut faire le même constat. Comme d'habitude, le nom de WaltDisney est toujours en bonne place, en haut de l'affiche. C'est désormais un gage de qualité que le publicitaire n'oublie jamais. L'affiche mentionne également les noms des deux narrateurs choisis pour raconter les deux histoires.
Tout d'abord, l'acteur britannique BasilRathbone qui raconte le récit de l'excentrique Crapaud. Rathbone était déjà, à l'époque une immense vedette de cinéma, et inoubliable Sherlock Holmes, dans les premiers films adaptés de l'oeuvre de Sir Acthur Conan Doyle par les studios Universal, ainsi qu'à la radio.
Mais le nom qui ressort le plus, et qui est présent à deux reprises sur le document, c'est celui de BingCrosby, célèbre crooner américain, qui raconte l'histoire d'Ichabod Crane et qui chante toutes les chansons de la séquence.
La seconde affiche créée en 1949 reprend la même logique que la publicité précédente. Là-encore, Ichabod Crane et le Cavalier sans Tête sont mis en évidence, dans la même scène de course poursuite. La présence du personnage de Toad n'est mentionnée que par une petite image en bas à droite. Et cette-fois, un slogan vient encore appuyer l'importance donnée à la deuxième partie de l'histoire. En effet, en haut, dans un bandereau rouge-orangé bien visible, le publicitaire redonne pour la seconde fois le prénom de Walt Disney, et surtout pour la troisième fois le nom de Bing Crosby, dont il est dit qu'à eux-deux, ils vont "réveiller la Vallée endormie"("wake up Sleepy Hollow").
Les photos d'exploitations elles-aussi mettent en avant la légende de la Vallée endormie, et l'interprétation de Bing Crosby, et laissent davantage dans l'ombre la partie sur Toad.
- Campaign Book :
- Image promotionnelle :
Comme pour l'ensemble de leurs productions, les studios Disney avaient l'habitude ce créer des cartes postales reprenant des visuels de leurs films, envoyées aux fans afin de les remercier pour leurs lettres. La carte ci-dessus s'inspire du Crapaud et du Maître d'école.
- Publicité, magazine, Etats-Unis + divers:
Le film est sorti au Mexique le 10 octobre 1951 sous le titre Dos Personajes Fabulosos (Des personnages fabuleux). Le visuel de l'affiche américaine fut repris pour l'ensemble de l'Amérique latine.
En Grande-Bretagne, en 1953, la première partie du film fut associée à la nouvelle production des studios Disney, Peter Pan :
Dans les années 1970, Le Vent dans les Saules revient en première partie du Trésor de Matacumba :
Après des éditions indépendantes de ses deux séquences, le film intégral fut édité en vidéo-casette aux Etats-Unis le 25 mai 1999, à l'occasion de ses 50 ans.
A noter que cette fois-ci, le visuel de la jaquette, repris sur l'affiche ci-dessus, place sur un pied d'égalité les deux héros principaux de l'histoire, que ce soit au niveau du titre que de l'image. Cependant, lors de la sortie dvd, le visuel choisi remettra au premier plan le personnage d'Ichabod Crane...
Dès l'ouverture du parc Disneyland U.S.A., une attraction s'inspira du Crapaud et du Maître d'école, ou pour être précis, de la première partie du film. Baptisée Mr. Toad Wild Ride, il s'agit de ce qu'on appelle un dark-ride (un parcours dans le noir), dans lequel les visiteurs, montés à bord d'une voiture semblable au bolide rouge de Toad dans le dessin animé, découvrent les scènes clés du film.