Pour son deuxième long-métrage en prises de vue réelles, après L'Île au Trésor sorti en 1950, les studios Disney s'attaquèrent à un autre monument de la littérature anglaise, Robin des Bois. L'histoire est évidemment celle du bon Roi Richard Coeur de Lion (Patrick Barr) qui, alors qu'il est parti combattre dans le cadre des Croisades, voit son trône usurpé par le perfide Prince Jean (Hubert Gregg), aidé par le fourbe Shérif de Nottingham (Peter Finch). Un homme se dresse contre lui : Robin des Bois (Richard Todd), dont le père avait été assassiné par les hommes du Prince, alors même qu'il n'était qu'un enfant. Réfugié dans la forêt de Sherwood avec ses joyeux compagnons, notamment Petit Jean (James Robertson Justice), son ami fidèle, il déjoue les plans des conspirateurs, et redonne espoir à la population en volant les riches pour aider les plus pauvres... Sa route croise bien entendu celle de la Belle Marianne (Joan Rice), dont Robin est amoureux.
Réalisé par Ken Annakin, Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons (The Story of Robin Hood and his Merrie Men) est sorti dans les sallesaméricaines le 26 juin 1952.
Typique de l'époque, l'affiche fut conçue par le distributeur, la RKO, comme celle de nombreux autres grands classiques de l'époque, avec non pas une photographie, mais les acteurs principaux dessinés. L'affiche prend soin de reprendre chacun des personnages majeurs du film, de Robin, évidemment, au Shériff, en passant par Frère Tuck et le ménestrel Allan-A-Dale.
En France, le film est distribué à partir du 13 août 1952 par la filiale hexagonale de la RKO. L'affiche fut conçue par l'illustrateur Roger Soubie, dont la signature apparaît en haut à gauche. Sur un fond bleu, elle reprend l'image de Robin, avec en arrière plan, une scène de bataille entre ses compagnons et les hommes du Shérif.
- Australie :
- Danemark (3 novembre 1952) : Robin Hood og hans lystige svende
- Espagne : Los Arqueros del Rey
- Grande-Bretagne :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Papier à en-tête, Etats-Unis :
- Illustration publicitaire :
- Publicités, Etats-Unis :
(La 3ème publicité, en couleurs, provient du magazine Colliers du 5 juillet 1952)
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Photo d'exploitation, Allemagne :
- Photo d'exploitation, ? :
Article sur l'actrice Joan Rice, publié dans le magazine Picture Goer du 7 avril 1951.
Illustrated London News du 15 mars 1952
New York Times du 27 juin 1952
Comic publié en 1965.
Walt Disney et les acteurs Richard Todd et Joan Rice.
En 1949, sort dans les salles américaines l'un des films qui tenaient le plus à Walt Disney, Danny le Petit Mouton noir (So Dear to My Heart), sorte d'hommage rempli de nostalgie à son enfance passée à la campagne, près de Marceline, dans le Missouri. A l'instar du Dragon Récalcitrant, de Victoire dans les Airs ou de Mélodie du Sud, le film mêle prises de vue réelles et animation.
Le film, réalisé par Harold D. Schuster, raconte l'histoire de Jeremiah (Bobby Driscoll), jeune garçon qui vit auprès de sa grand-mère, Grandma Kincaid (Beulah Bondi), de son oncle, Hiram (Burl Ives), et de son amie, Tildy (Luana Patten). Un jour, il décide d'adopter Danny, un mouton noir rejeté de tous. Le jeune garçon a un rêve, participer au championnat local avec son animal et remporter un prix...
Danny le Petit Mouton noir est sorti dans les sallesaméricaines le 19 janvier 1948, quelques semaines après son avant-première, organisée à Chicago le 28 novembre 1948.
Une très jolie affiche fut créée pour la sortie du film. Autour d'un gros coeur blanc, au centre duquel est noté le titre, on retrouve certaines images du film, montrant les principales valeurs véhiculées qu'il véhicule : l'amitié et l'esprit de famille, avec les deux enfants écoutant la musique et les chansons de l'oncle Hiram, l'amour de Jeremiah pour les animaux, et l'espièglerie de Danny. En haut du document, on peut découvrir les animaux animés qui apparaissent dans une courte séquence au milieu du film. L'aspect crayonné, déjà utilisé pour de nombreuses affiches de l'époque, donne au document un aspect mélancolique, nostalgique très agréable.
Le film est ressorti aux Etats-Unis, en 1964.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Moins charmante que la précédente, elle reprend presque les mêmes visuels, des deux gamins avec l'oncle Hiram, à Jeremiah et son cheval, sans oublier les animaux animés et Danny qui continue à faire des dégats. A noter que le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par Buena Vista Distribution Co.
Il est rare qu'un film de cinéma revienne sur les fondements mêmes de l'Empire Disney. Frank& Ollie racontait l'histoire et le parcours de deux animateurs de légende, Frank Thomas et Ollie Johnston, The Hand Behind the Mouse narrait la vie et la carrière d'Ub Iwerks, et le documentaire Walt, l'Homme au-delà du Mythe, revenait sur la vie de Walt Disney. The Pixar Story s'inscrit complètement dans cette liste de film consacrés à l'histoire de Disney, enfin ici, des studios Pixar, aujourd'hui propriété des studios aux grandes oreilles.
Réalisé par LeslieIwerks, la petite-fille de l'animateur Ub Iwerks, le film retrace l'histoire de Pixar, de ses premiers temps, comme petit département d'I.L.M. (Industrial Light & Magic), la société d'effets spéciaux de George Lucas, jusqu'à sa consécration avec les longs-métrages, de Toy Story à Wall.E, en passant par 1001 Pattes, Monstres et Cie ou encore Cars. Rien n'est oublié dans ce documentaire, des moments forts, aux moments de doute, des moments de gloire, aux tensions avec Disney. Les intervenants sont les artisans même de cet empire, JohnLasseter, SteveJobbs et EdCatmull en tête.
La sortie de The Pixar Story est assez particulière. En effet, le film n'est pas sorti en salle comme les autres films. Il a été présenté au public au cours d'une tournée dans tous les Etats-Unis, organisée à partir du 23 octobre 2007, s'arrêtant dans les plus grandes villes du pays, de Chicago à SanFrancisco, en passant par Dallas, Washington, LaNouvelle-Orléans, Seattle ou encore Atlanta. A noter que le film fut également présenté à la télévision le 6 octobre 2007, sur la chaîne ABC, dans le cadre de l'émission "The Wonderful World of Disney".
L'affiche est on ne peut plus simple. En effet, au-dessus du titre, l'un des emblêmes des studios Pixar, Buzz l'Eclair, est en plein envol. Le côté crayonné du personnage renforce, évidemment, l'idée qu'il s'agit d'un documentaire, et pas d'un dessin animé.
Deux autres affiches furent conçues sur le même modèle, indiquant seulement les distinctions du film, à savoir deux nominations, l'une aux Emmy Awards, dans la catégorie Meilleure émission spéciale de télévision, et l'une aux Eddie Awards, dans la catégorie meilleur documentaire.
Comme ce fut le cas pour Frank & Ollie, la France ne profita pas d'une sortie en salle... Mais uniquement d'une sortie dans un coffret regroupant les films des studios Pixar, mais également comme bonus sur le Blu-Ray Disc et l'Edition collector de Wall.E.
Joe Kingman (Dwayne "the Rock" Johnson) est un joueur de football américain renommé. Fier de sa carrière qui l'a conduit au sommet de la gloire, sa vie va pourtant prendre un nouveau tournant quand une gamine de huit ans, Peyton (Madison Pettis), se présente en lui annonçant qu'elle est sa fille... Joe devra alors mêler sa carrière sportive à sa nouvelle vie de père...
Les studios Disney sont passés maîtres, depuis des décennies, dans la création de comédies familiales. Maxi Papa (The Game Plan), réalisé par AndyFickman, en est un nouvel exemple.
Le film est sorti dans les salles américaines le 28septembre2007, le lendemain de son avant-première hollywoodienne.
Les affiches créées pour sa promotion montrent les personnages principaux (ici, le père et sa fille), sur un fond blanc, complètement dépouillé, avec uniquement quelques lignes présentant leur situation rocambolesque. Elle ressemble de manière déconcertante à une autre affiche du moment, celle de Baby-Sittor, autre comédie du même genre, dans laquelle un autre héros bodybuildé se retrouve confronté à une bande de mioches pénibles.
Maxi Papa est sorti en France le 9 avril 2008.
L'affiche est identique à l'une de celle publiée aux Etats-Unis.
- Allemagne (27 mars 2008) : Daddy ohne Plan
- Argentine (14 février 2008) : Entrenando a papa
- Brésil (11 avril 2008) : Treinando o Papai
- Canada (28 septembre 2007) : Plan de Match
- Espagne (28 mars 2008) : Papa por Sorpresa
- Italie (4 juillet 2008) : Cambio di Gioco
- Russie (17 juillet 2008 - DVD Première) :
- Singapour (1er novembre 2007) :
- Taïwan (9 novembre 2007) :
- Turquie (29 février 2008) : Oyun Bozan
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation et clichés pour la presse :
Surfant sur le succès grandissant des films d'héroïc-fantasy, à la sauce Seigneur des Anneaux, les studios Disney, qui ont pénétré tardivement la place avec le Chapitre 1 et le Chapitre 2 duMonde de Narnia, mettent en chantier en 2006 Le Secret de Terabithia, d'après le livre de Katherine Paterson.
Le film raconte l'histoire de Jess (Josh Hutcherson), jeune garçon pauvre, mal dans sa peau, délaissé par son père (Robert Patrick), raillé par ses soeurs, et ridiculé par ses camarades d'école. Sa vie change quand il recontre Leslie (Annasophia Robb), fille unique d'une famille de riches écrivains. Tous les deux exclus, ils vont se rapprocher et s'imaginer un monde imaginaire, Terabithia, dans lequel ils vivent des aventures extraordinaires, souvent liées à leur propre vie quotidienne...
Réalisé par GaborCsupo, et produit en association avec les studios Walden Media, Le Secret de Terabithia (Bridge to Terabithia) sort dans les sallesaméricaines le 16 février 2007 et en France le 28 mars 2007. Véritable poésie, il aborde avec une grande profondeur les thèmes de la solitude, de la vie et de la mort, et du rêve. D'une grande beauté, le film a un énorme défaut : une campagne marketting scandaleuse et mensongère.
En effet, aussi bien les bandes annonces que les affiches vendent le film comme un nouveau Monde de Narnia, avec un nouveau monde imaginaire, peuplé de créatures fantastiques, emmenant les jeunes héros dans une aventures formidable. Et bien... Rien de tout cela dans le film. Pas de monde imaginaire comme ceux du Seigneur des Anneaux, du Monde de Narnia ou de La Boussole d'Or. Pas de créatures fantastiques nombreuses, comme dans la trilogie de Peter Jackson... Finalement, d'ailleurs, on ne sort jamais de la forêt, on ne découvre pas un monde à part, et les créatures sont des prétextes pour illustrer l'imagination débordante des enfants. Le film est magnifique, mais la conception de la promotion a laissé plus d'un spectateur sur sa fin...
L'affiche, reprise dans presque tous les pays dans lesquels le film a été distribué, montre les deux jeunes héros, Jess et Leslie, dans une atmosphère magique. L'obscurité de la scène, illuminée par la lampe, et quelques insectes lumineux, rend le lieu énigmatique, effet encore renforcé par le côté tortueux des arbres, la cabane, et la carcasse de voiture abandonnée. La seconde affiche américaine accentue encore ce côté magique, avec la présence d'êtres fabuleux en arrière plan. On peut alors penser à un monde imaginaire, spectaculaire, curieux, que l'on désire découvrir. Le film est une grande désillusion pour celui qui souhaite faire la connaissance d'un monde fantastique, peuplé de trolls et de gobelins et d'autres êtres fabuleux. Il est étrange d'avoir choisi une campagne aussi axée sur le côté heroïc-fantasy. L'appat du gain est évident, ici. Le film veut surfer sur le succès du Monde de Narnia, clairement mentionné d'ailleurs, alors qu'il n'a rien à voir avec lui...
- Allemagne (1er mars 2007) : Die Brücke nach Terabithia
- Argentine et AmériqueduSud (janvier 2007) : El Mundo magico de Terabithia
- Brésil (16 mars 2007) : Ponte para Terabithia
- Danemark (8 juin 2007) : Terabithia - Et Hemmeligt land
- Espagne (2 mars 2007) : Un Puente hacia Terabithia
Adapté du célèbre roman éponyme de Carlo Collodi, publié en 1881, le film raconte l'histoire de Geppetto, vieux fabricant de jouet, qui vit seul avec son chat Figaro et son poisson rouge Cléo, et qui n'a qu'un rêve, avoir un jour un vrai petit garçon. La Fée Bleue réalise son souhait en donnant la vie à l'une de ses marionnettes, Pinocchio, qui doit découvrir le monde avec l'aide de sa nouvelle conscience attitrée, JiminyCricket. Mais cette vie n'est pas simple, et le petit pantin de bois devra faire face à de nombreuses tentations, pour réaliser à son tour son rêve, devenir un vrai garçon.
Réalisé par HamiltonLuske et BenSharpsteen, Pinocchio est sorti dans les salles américaines le 9 février 1940, deux jours après son avant-première.
L'affiche principale du film, qui fait partie d'une large campagne de promotion, reprend le petit héros, Pinocchio, mis en avant aux côtés de deux autres personnages, le chaton Figaro et le grillon Jiminy. Il est intéressant de voir que les petits animaux, qui ont fait le succès de Disney, sont mis en avant alors que leur importance dans le film, notamment celle du petit chat, est finalement assez secondaire. Les autres personnages sont également présents, ou du moins leur tête, de la FéeBleue à Geppetto, en passant par Cléo, et la longue liste de méchants, le Cocher, GrandCoquin et Gédéon, Stromboli, Crapule et Monstro. A noter que toutes les prouesses de l'époque, déjà vendues au moment de la sortie de Blanche Neige et les Sept Nains sont encore clairement annoncée, du fait que le film est un long-métrage d'animation, à l'utilisation de la Multiplane et du procédé Technicolor. Enfin, le film est distribué, comme les autres, par la société RKO Pictures.
D'autres affiches furent également créées :
Véritable four à sa sortie, Pinocchio ressort dans les salles américaines dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le 17 octobre 1945, avec la même campagne de marketting, puis revient sur les écrans le 18 février 1954.
La nouvelle affiche est construite sur le même modèle que la précédente, à la différence que les personnages ne sont pas agencés de la même manière, et surtout, que ceux-ci possèdent un aspect dessiné très appuyé, souvent, d'ailleurs, très détaché de l'aspect du film (notamment la Fée bleue). Seuls quelques personnages disparaissent de la publicité, notamment le Cocher, Stromboli et Monstro, tout comme Cléo, d'ailleurs. Une chose intéressante, c'est le titre du film. Il ne s'agit plus de Pinocchio, mais des Merveilleuses aventures de Pinocchio (Wonderful Adventures of Pinocchio). Outil marketting ou redéfinition du titre du film. La question est posée. Autre chose, cette fois assez étrange... Le petit pantin ne ressemble plus à une marionnette. En effet, Pinocchio ne semble plus avoir de rouages au niveau de ses articulations, notamment ce genou, que l'on voit à gauche. Même si le public connaît la fin de l'histoire, ce choix paraît assez étrange. Ceci est encore renforcé sur le second visuel.
Le 18 janvier 1962, "rebelotte". Pinocchio revient encore sur les écrans américains.
L'affiche est encore nouvelle, et elle reprend encore un aspect dessiné et colorié pour les personnages. Pinocchio semble déjà plus effacé. A l'inverse, les méchants recallés de l'affiche de 1954 reviennent sur le devant de la scène, que ce soit Stromboli ou le Cocher. Même Cléo revient devant le public. JiminyCricket, devenu un véritable emblème pour la compagnie Disney, surtout depuis que la télévision lui ait donné une nouvelle place de choix, est clairement mis en avant sur la publicité. Les chansons du film sont bien mises en avant, comme gage de qualité et de joie. A noter que le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par la société des studios Disney, Buena Vista Distribution Co.
Le même genre d'image est utilisé pour la ressortie du 7 juillet 1971, avec une différence vraiment notable, la disparition de cette trainée bleue turquoise qui parcourait l'affiche de haut en bas.
Le 16 décembre 1978, Pinocchio a presque 40 ans, et le revoilà pour la quatrième fois sur les écrans américains.
Style très dépouillé pour cette nouvelle affiche. Au revoir les dessin. Cette fois, il s'agit plus d'un visuel extrait du film que d'un dessin au crayon. Et toutes ces têtes sont remplacées par Pinocchio, accompagné de Jiminy, sa conscience, et des deux escrocs GrandCoquin et Gédéon, qui l'emmène joyeusement à sa perte. A noter qu'auparavant, c'était la chanson "Hi Deedle Dee Dee" qui était vendue avec le film. Cette fois, elle laisse place à la mythique "Quand on pris la Bonne étoile" ("When you Wish upon a star"), dont certaines paroles apparaissent en haut de la publicité.
Le 21 décembre 1984, Pinocchio est à nouveau présenté aux Etats-Unis.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Pinocchio est encore la vedette, avec Jiminy. Et encore, on revient à une multitude de tête et de personnages tout autour de lui. Cette nouvelle sortie coïncide avec l'année du 30ème anniversaire de Disneyland U.S.A., ouvert en 1955. Un logo rappel l'événement.
Enfin, le 26 juin 1992, le petit pantin a passé les 50 ans, et revient pour la dernière fois au cinéma, avec deux affiches exceptionnelles.
Sur la première, bon... C'est une habitude maintenant, cela fait 50 ans que ça dure. Pinocchio est au centre, et atout autour, on retrouve encore cette armada de personnages, de La Fée Bleue à Stromboli, en passant par Figaro et Cléo, ou encore Grand Coquin et Gédéon. La grande scène d'action avec Stromboli est également représentée. Cette affiche rentre totalement dans ce qui se faisait à l'époque, pour les ressorties des grands classiques de Disney, comme Blanche Neige et les Sept Nains, Bambi, La Belle et le Clochard, La Belle au Bois dormant, ou encore Le Livre de la Jungle. Les personnages sont redessinés, avec des couleurs vives et des effets d'ombres, et la mention "Walt Disney's Classic" en haut.
Et comme pour de nombreuses sorties de l'époque, comme Blanche Neige et les Sept Nains, La Belle au Bois Dormant, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, La Belle et la Bête, Aladdin, ou encore Mulanune affiche fut créée par John Alvin. Et comme d'habitude, c'est une véritable merveille. Elle nous montre un Pinocchio, timide et mignon, les mains derrière le dos, triturant ses pieds, recevant la magie de la FéeBleue, magnifique dans le ciel, et éclairant le pantin avec sa baguette magique. Simple, mais pourtant très complète, cette affiche représente bien le film. A noter qu'elle fut parodiée au moment de la sortie de Scott, le film(Teacher's Pet), dont l'affiche reprenait le même modèle.
A noter que le film fut représenté au El Capitan Theatre lors de sa sortie en DVD et Blu-Ray Disc en 2010.
La France découvre enfin le petit pantin de bois après la guerre, le 22 mai 1946.
BernardLancy, l'auteur de l'affiche de Blanche Neige et les Sept Nains, signe le visuel français. Il nous montre Pinocchio, dont le côté jouet est renforcé, aux côtés d'un coucou de Geppetto, et en compagnie de Jiminy, sur son nez, et de Grand Coquin, qui semble le tenir par une chaine accrochée à son poignet. On peut remarquer que le titre du film n'est pas Pinocchio, mais La Meveilleuse Histoire de Pinocchio. Comme ce fut le cas pour Peter Pan, le film fut plus tard limité au seul nom du héros. Le film fut distribué en France par la filiale de la RKO Radio Films de Paris.
Deux autres affiches françaises, à gauche signée Jean Léger.
Le film est ressorti plusieurs fois en France, notamment le 10 décembre 1975 (affiche de gauche) et le 23 mars 1983 (affiche de droite).
Les nouvelles affiches, sur le modèle de ce qui s'est fait aux Etats-Unis, tout en gardant un côté inédit, sont centrées sur Pinocchio, avec tout autour de lui, les personnages principaux, notamment un Monstro qui ressemble... Hum... Pas au film en tout cas... Dommage.
- Allemagne :
- Argentine (ressortie de 1971) : Pinocho
- Australie (24 octobre 1940) :
- Danemark (25 mai 1950) :
- Espagne (7 février 1944 ; ?) : Pinocho :
- Grande-Bretagne (ressortie du 18 juillet 1986) :
- Italie (5 novembre 1947 ; 13 décembre 1963) :
- Japon (ressortie du 13 mars 1971) :
- Pologne (ressortie de 1962) : Pinokio
- Dossier de presse et photos du press kit, Etats-Unis, 1940 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1940 :
- Bannière, Etats-Unis, 1940 :
- Carte de voeux, 1939 :
- Publicité, 1945 :
- Publicités de la RKO, France, 16 février 1940 / juillet 1945 :
- Dossier de presse, France :
- Photo d'exploitation, GB, 1940 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1945 :
- Plaquette publicitaire, France, années 50 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1954 :
- Photos d'exploitation, Amérique du Sud, 1940-50's :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1962 :
- Dossier de presse et "Campaign Book", Etats-Unis, 1971 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1971 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1971 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1978 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1978 :
- Publicités, Etats-Unis, 1978 :
- Photos d'exploitation, France, 1975 :
- 4ème de couverture du dossier de presse du "Livre de la jungle", 1978 :
- Photo d'exploitation, Mexique, années 80 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1992 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1992 :
- Publicités presse, Etats-Unis, toutes périodes :
- Publicités sorties vidéo, DVD et Blu-Ray Disc, Etats-Unis et France :
- Publicité, jeu vidéo, France, 1990's :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Catalogue Sotheby's :
- Affiche Disneyland :
Magazine TheatreArts de janvier 1940
Magazine America'sinterestingpeople, 1940
LibertyMagazine N°9, vol. 17, 2 mars 1940, MacFadden Publications
RKONewsette, 4 avril 1940
JournaldeMickey N°367 du 7 juin 1959
JournaldeMickey N°600 du 24 novembre 1963 (couverture de René Guillaume)
Magazines JiminyCricket du 1er mai 1956 et 2 mai 1957
Quinze ans après Danny le Petit Mouton noir, et près de vingt ans après Mélodie du Sud, Walt Disney met en chantier un nouveau long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles, inspiré de l'oeuvre de P.L. Travers, MaryPoppins.
Réalisé par Robert Stevenson, le film raconte l'histoire des Banks, famille de la bourgeoisie anglaise, formée de Monsieur Banks (David Tomlinson), un banquier respecté, de Madame Banks (Glynis Jones), militante féministe, et des deux enfants, Jane (Karen Dotrice) et Michael (Matthew Garber), qui aimeraient être moins délaissés par leurs parents. Lorsque Katie Nounou (Elsa Lanchester) quitte brutalement la maison, les Banks sont alors contraints de trouver une nouvelle nurse. C'est ainsi qu'ils recrutent Mary Poppins (Julie Andrews), nounou mystérieuse, venue par les airs. Avec l'aide de Bert (Dick Van Dyke), la jeune femme va changer leur vie...
Mary Poppins est sorti dans les salles américaines le 29 août 1964, deux jours après une avant première extraordinaire, organisée au ChineseTheater de Los Angeles, en présence des acteurs et de Walt Disney.
L'affiche américaine du film fut conçue telle une devanture de Broadway. En effet, comme les comédies musicales se jouant à New York, le titre du film est inscrit avec de nombreux points jaunes, rappelant des ampoules des enseignes des théâtres. Le nom même de Walt Disney semble écrit comme si c'était un néon. Les illustrations sont "simples", représentant tantôt les têtes de Mary Poppins et de Bert, tantôt les mêmes acteurs en train de danser. A noter que le film est vendu comme le film le plus drôle et le plus enchanté de Walt Disney, et même comme son oeuvre la plus aboutie.
Une autre série d'affiches fut publiée après la cérémonie des Oscarsau cours de laquelle le film remporta pas moins de 5 prix : MeilleureActrice pour Julie Andrews, Meilleurs effets visuels, MeilleurMontage, Meilleuremusique et Meilleurechanson pour "Chim Chim Cher-ee". A noter que le film était également nommé dans les catégories Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure direction artistique, Meilleure photo, Meilleur costume, Meilleur son, et Meilleur scénario. Il remporta également d'autres prix nombreux, des GoldenGlobes au GrammyAwards.
Le film est ressorti dans les salles américaines à plusieurs reprises, la première fois en 1973.
La campagne de publicité est sensiblement la même. Les visuels des affiches sont identiques. Seuls quelques changements minimes indiquent que la sortie est différente. En effet, le bas de l'affiche change quelque peu. La mention "Re-released" remplace le "Released". Et surtout, changement notable tout de même, le nom des FrèresSherman apparaît enfin. Curieusement, il n'était pas mentionné sur l'affiche de 1964... Depuis, plusieurs Oscars à la clef, et des chansons qui ont rencontré un succès énorme, que ce soit celles de Mary Poppins, du Livre de la Jungle, des Aventures de Winnie l'ourson ou des Aristochats, ont assis leur célébrité et placardé leur nom sur les nouvelles affiches. Le nom d'Irwin Kostal, le directeur musical, est également ajouté.
Mary Poppins fête ses 30 ans sur grand écran, avec une ressortie en 1994.
Cette fois, nouvelle campagne publicitaire. Le visuel utilise les souvenirs du public, en suggérant les personnages par leurs ombres : Mary, descendant des airs avec son parapluie, et Bert et ses amis ramoneurs, dansant sur les toits de Londres.
Mary Poppins sort dans les salles françaises le 15 septembre 1965, plus d'un an après la sortie américaine.
L'affiche française est inédite, et ne reprend pas le visuel américain. Il faut dire que le côté Broadway aurait été complètement hors-sujet dans l'hexagone. Ainsi, on retrouve les principaux personnages du film, de la belle Mary, au tonitruant Bert. A noter que les personnages animés, qui n'apparaissent que quelques secondes à l'écran, sont clairement mis en avant. Les 5 Oscars sont encore mentionnés comme un gage de qualité.
- Argentine (3 décembre 1964) :
- Australie (1973) :
- Belgique :
- Espagne (2 décembre 1965 ; ?) :
- Grande-Bretagne (23 août 1965) :
- Ex-Yougoslavie :
- Dossier de presse, Synopsis et Cahier de chansons, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Carte postale, Etats-Unis (1964) :
- Programme, Etats-Unis, 1964:
- Publicités presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité, France :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Programme, Yougoslavie :
- Publicité sortie VHS, Etats-Unis :
- Publicité sortie DVD, Etats-Unis :
Journaux de Mickey des 3 et 17 octobre 1965 (couvertures de René Guillaume)