Après la chasse à l'élan aux côtés de Mickey et Donald en 1931, et la chasse aux fauves en Afrique en 1945, Dingo se lance cette fois dans une chasse au canard rocambolesque. En effet, bien décidé à inscrire un palmipède à son menu du soir, le voilà donc en route vers la mare la plus proche, avec l'attirail du parfait chasseur, du fusil au pantalon étanche, en passant par le canardmécanique, sensé attiré les cols verts droit dans sa ligne de mire... Mais lorsqu'on est Dingo, difficile de faire face aux volatiles qui se jouent de soi... Et si le canard servi au dîner n'était pas celui qu'on espérait ?!...
Dingo va à la Chasse (Foul Hunting) est un court-métrage réalisé par JackHannah. Distribué par la RKO Radio Pictures, il est sorti dans les sallesaméricaines le 31 octobre 1947.
Une superbe affiche, qui rend parfaitement l'atmosphère du film. On y retrouve "notre" Dingo, fidèle à lui même, son pantalon gorgé d'eau (c'est le moins qu'on puisse dire !), prêt à tirer sur le canard mécanique qui y barbotte, sans penser une seule seconde, l'innocent, que les plombs risquent un tant soit peu de percer le vêtement, le tout sous le regard amusé des volatiles, qui passent tranquillement au-dessus de lui.
A l'instar de Papa Dingo, Papa, c'est un Lion, ou encore Maman et de sortie, Le Week-End de Papa (Father'sWeek-End) fait partie de ces courts-métrages dans lesquels Dingo incarne un bon père de famille, heureux paternel du petit Junior.
Tel Monsieur "tout-le-monde", Dingo travaille chaque jour d'arrache-pied au bureau. Cette routine quotidienne est rompue chaque dimanche, unique jour de congé pendant lequel il espère bien se reposer un peu. Mais c'est sans compter sur son fils, qui veut cette fois aller faire un tour à la plage. Au départ réticent, Dingo est finalement obligé de céder. Entre les embouteillages et les plages encombrées, le voilà donc embarqué dans un week-end de folie, ou le farniente n'est pas de mise...
Réalisé par JackKinney, Le Week-End de Papa est sorti dans les sallesaméricaines le 20 juin 1953. Il fait partie des derniers films distribués par la RKO Radio Pictures.
Une affiche somme toutes assez simple, dans laquelle on retrouve notre bon Dingo, et son fils Junior, tantôt au milieu de la plage encombrée, tantôt embarquée dans des montagnes russes lancées à pleine vitesse. Rien de bien particulier sur ce document, si ce n'est l'aspect graphique de Dingo, qui semble tout droit sorti d'une peinture râtée telles celles que l'on trouve sur les murs des manèges de centres villes...
Spécialistes des petits boulots, Donald et Dingo exercent cette fois la profession de colleursd'affiches. Et il faut dire que c'est un métier à hauts risques, surtout quand, au beau milieu de la campagne, l'un se retrouve confronté à un vieux bélier grincheux, et l'autre aux prises avec un moulin à vent capricieux !
Réalisé par ClydeGeronimi, Colleursd'Affiches (Billposters) fait partie de la longue liste de courts-métrages mettant en vedette non pas un, mais plusieurs des héros mythiques des studios Disney, à savoir ici Donald et Dingo. Il est sorti dans les sallesaméricaines le 17 mai 1940.
Une affiche bien simple, finalement, qui décrit bien le contenu du film. Elle nous donne quand même deux informations importantes. La première, c'est le film est distribué, comme l'ensemble des productions de l'époque, par la RKO Radio Pictures. La seconde, c'est que même si Dingo est présent, le court-métrage est uniquement classé parmi les dessins animés de Donald.
MonsieurPiéton(Dingo) est un citoyen ordinaire, honnête et respectueux des autres, qui vit dans le calme au coeur d'un quartier paisible où le silence n'est rompu que par le chant des oiseaux. Mais lorsqu'il prend le volant de son bolide, il devient alors MonsieurDuvolant, être sournois et diabolique, véritable danger urbain, pour le malheur de ses congénères, et finalement pour son propre malheur, et celui de son automobile...
Réalisé par Jack Kinney, Automaboule (MotorMania) est sorti dans les sallesaméricaines le 30 juin 1950. Véritable réquisitoire contre la folie des automobilistes, il s'inscrit dans la longue liste de courts-métrages dans lesquels Dingo devient, au fil des explications d'un narrateur omniscient, le cobaye de diverses expériences de la vie de tous les jours.
L'affiche du film transmet clairement le message du film. On y retrouve ainsi non pas un, mais plusieurs "Dingo", sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde, qui est tantôt un piéton en danger, tantôt un fou du volant. L'affiche du film reprend le modèle de l'époque, avec son aspect colorié aux crayons.
Dans les années 1960, puis en 1981, Automaboule est sorti dans les salles d'Argentine et d'Espagne, au sein d'une compilation intitulée Fiesta Magica. On y retrouvait ainsi Dingo, mais également les autres vedettes du studio dans une série de courts-métrages parmi lesquels Les Alpinistes, Vacances Hawaïennes, ou encore Ohé Donald.
Blasé, Dingo décide de se choisir un nouvel hobby. Et quoi de mieux que la photograhie, pratiquée au coeur de la vie sauvage ?! Et quoi de mieux à photographier qu'un ours ?! Mais le problème, c'est qu'il fait encore que l'ours accepte d'être pris... Et lorsque le flash de l'appareil de Dingo, qui fonctionne avec de la poudre, se met à exploser, le plantigrade s'énerve rapidement, et prend en chasse notre vedette...
Réalisé par Jack Kinney, Le Petit Oiseau va Sortir (Hold that Pose) est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 1950. La distribution est assurée par la RKO Pictures.
Une belle affiche, construite un peu sur le même modèle que celles de la série des "How to", comme Dingo Détectiveou How to Sleep, avec son absence de décor, sa toile de fond composée d'une couleur bien voyante, et un visuel simple, avec une image présente dans une sorte de "bulle". Ici, on retrouve bien entendu Dingo, avec son vieil appareil photo, dont le flash, puissant, éclaire le sujet phoographié. Et dans sa main gauche, on retrouve le fameux petit oiseau, qui donne son titre au film en Français. A noter que l'affiche reprend clairement un des gags du film. Celui se situe au moment où Dingo se trouve dans la grotte de l'ours. Dans l'obscurité totale, il continue à prendre des photos et le flash éclaire ponctuellement l'endroit. Et pendant un très court laps de temps, le flash éclaire la famille des trois ours mangeant de la soupe, tout droit empruntés au conte Boucle d'or et les trois ours ! Bien évidemment, ces ours n'ont rien à faire là, mais le gag fonctionne très bien sur cette incohérence et ce petit clin d'oeil très amusant.
Le Petit Oiseau va Sortir est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.
2007 marque un tournant au sein des studios Disney. Déjà, John Lasseter est devenu le directeur, entre autres, de la branche animation des studios de Mickey. A ce poste, il décide de revenir aux sources. Et cela commence par la remise sur pieds de la branche animation 2-D, laissée en plan après la sortie de La Ferme se Rebelle, "vendu" à l'époque comme le dernier film en animation traditionnelle... Et à l'image de ce qu'il a fait chez Pixar, il décide de remettre en chantier des courts-métrages avec les mythiques personnages des studios, qui ne "travaillent" plus depuis presque 15 ans, la dernière apparition de Mickey, Donald et Dingo au cinéma datant de 1995, avec Dingo et Max, qui met en vedette le troisième larron, et qui donne 2 secondes de gloire aux deux autres...
La première vedette à voir sa série de courts-métrages relancée n'est autre que Dingo, plus de 45 ans après son dernier dessin animé, Dingo fait de la Natation, sorti en 1961. Réalisé par Stevie Wermers et Kevin Deters, ce nouveau film, intitulé Comment Brancher son Home Cinéma (How to Hook up your Home Theater), s'inscrit dans la lignée des célèbres courts-métrages dans lequels Dingo, suivant le plus souvent les recommandations d'un narrateur, s'exerce à différents sports (le ski, l'auto-défense, le baseball, la natation, le golf, l'équitation), activités (la danse, la sieste) et métiers (marin, architecte, détective).
Cette fois, Dingo se retrouve confronter à un problème de taille : comment lier sa passion pour la football américain avec sa minuscule télévision, incapable de retransmettre les machts dans de bonnes conditions. Sa décision est alors prise : il va s'équiper d'un système de home cinéma, avec grand écran et système d'enceintes à la pointe de la technologie... Mais comment s'en sortir avec des mètres de cables, des dizaines de télécommandes, et des dizaines d'engins à placer ici et là dans son salon ?!...
Comment Brancher son Home Cinéma fut présenté pour la première fois lors du Festival International du Film d'animation d'Ottawa, le 22 septembre 2007, puis au Festival International du Film pour enfants de Chicago, le 18 octobre de la même année. Il est ensuite sorti dans les sallesaméricaines en première partie de Benjamin Gates et le Livre des Secrets, le 21 décembre 2007. En France, il fut proposé avec Maxi Papa, à partir du 9 avril 2008.
Comment ne pas être heureux de redécouvrir, sur cette affiche, le bon Dingo, avec son air ébêté, tenant dans ses mains les cables et la notice de branchement de ce fameux home cinéma qui semble si difficile à installer ?! Comment ne pas être heureux de redécouvrir ce style d'affiche oublié depuis des décennies, qui semble avoir été colorié aux crayons ?! Comment ne pas être heureux de redécouvrir le logo Technicolor, qui semble d'un autre âge et dont on avait oublié l'existence, du fait de sa disparition des documents publicitaires, voilà des décennies ?! Comment ne pas être heureux de redécouvrir une tête d'affiche avec "Walt Disney Presents Goofy in..." ?! Voilà plus de 40 ans que les fans attendaient cela...
Depuis la création de sa propre série en 1939, avec Dingo et Wilbur, le personnage de Dingo a constamment évolué, passant du simple nigaud au père de famille surmené, en passant par tout un tas d'autres rôles plus ou plus loufoques. Dans Dingo Détective (How to be a Detective), réalisé par JackKinney, il campe le rôle d'un détective engagé par une inconnue afin de retrouver un certain "Al." porté disparu. Mais son enquête est semée d'embuches, et il doit notamment faire face au shérif de la ville, joué par PatHibulaire, qui lui demande de laisser la police faire son travail...
Dingo Détective fait partie de la série des "How to...", composée de nombreux courts-métrages dans lequels Dingo, sorte de cobaye, agit en parallèle d'une voix-off expliquant les caractéristiques de tel ou tel sport ou de tel ou tel métier. Bien entendu, avec l'habileté légendaire de Dingo, la "leçon" se tranforme bien vite en une bouffonnerie pleine de gags farfelus !
Dinge Détective est sorti dans les sallesaméricaines le 12 décembre 1952 et fait partie des derniers films distribués par la RKO Pictures.
Depuis plusieurs années maintenant, les affiches des courts-métrages de Disney ne se cantonnent plus à un simple dessin mis en valeur par des couleurs vives. En effet, comme l'affiche de Dingo Détective, les visuels sont beaucoup plus recherchés, et surtout mis en couleurs comme de vrais tableaux. Sur cette affiche, on découvre donc Dingo et son air "éveillé". Vêtu de l'imperméable typique des détectives, il est mis en valeur dans une loupe qui rappelle, comme d'autres nombreux objets, l'ambiance "policière" du film. En bas du document, on retrouve un autre personnage du film, une fouine que Dingo croise tout au long du film et qui cherche à le descendre. A noter que cette fouine semble tout droit sortie du Crapaud et du Maître d'école, où on retrouve le même type de personnages fourbes et sans scrupules, avec le même genre de casquette et de veste, typique des gangsters des années 30. Qui veut la Peau de Roger Rabbitreprendra également le même personnage pour le même genre de rôle. Petite blague sans conséquence, sorte de "Hidden Mickey" : Dingo est en train de lire un journal dont la dernière page semble contenir une histoire de MickeyMouse !
Après une première apparition rapide mais remarquée dans Mickey's Revue en 1932, Dingo atteint, à l'instar de Donald Duck, une grande popularité auprès du public, éclypsant même Mickey Mouse dans le coeur de nombreux fans. Et logique à tout cela, celui qui fut pendant des années un second rôle de choix, devient la vedette de sa propre série de courts-métrages avec Dingo et Wilbur (Goofy and Wilbur).
Réalisé par DickHuemer, Dingo et Wilbur met en scène le célèbre chien au cours d'une partie de pêche qu'il organise avec son fidèle ami, une sauterelle apprivoisée nommée Wilbur. Tout est prévu pour réussir, car Wilbur n'a pas son pareil pour attirer les poissons droit sur l'hameçon de son maître. Mais rapidement, la situation se complique lorsque Wilbur se fait gober par une grenouille...
Dingo et Wilbur est sorti dans les salles américaines le 17 mars 1939. L'affiche du film est dans la même veine que ce qui se faisait à l'époque. Comme dessinée, et teintée de couleurs vives, elle reprend le héros du film, Dingo, avec tout son attirail de pêche, et son compagnon Wilbur sur son doigt. On peut remarquer le nom de Walt Disney, en bonne place sur le visuel, et également la mention "A Mickey Mouse", qui donne l'impression que le dessin animé est vendu comme une aventure de Mickey, ou du moins une aventure se situant dans la même trempe.
Ci-dessus une affiche destinée au marché asiatique, comme semble l'indiquer la mention "Distributed by RKO Radio Pictures (Asia)", en bas du document. Le visuel est identique, mais cette fois, on remarque que le film est vendu comme une Silly Symphony.
Dingo et Max (A Goofy Movie) de KevinLima, le réalisateur de Tarzan, Il était une Fois et 102 Dalmatiens, voit débouler l'un des personnages les plus populaires des studios Disney dans son tout premier long-métrage d'animation (si on exclu Coquin de Printemps, dans lequel il n'apparaissait que dans la première partie, aux côtés de Mickey et Donald, Le Dragon récalcitrantet Saludos Amigosoù il fait une courte apparition).
Partiellement adapté de la série télévisée La Bande à Dingo (Goof Troop), ce dessin animé raconte l'histoire de Dingo qui, sur les conseils de son ami PatHibulaire, décide d'organiser des vacances afin de se rapprocher de son fils Max. Mais ce-dernier a d'autres projets. En effet, il est invité à une soirée en compagnie de la belle Roxanne, qu'il aime en secret. Voilà alors les deux Dingo embarqués dans un road-movie au cours duquel ils devront s'entendre, malgré leur style de vie si différent...
Notamment conçu dans les studios Disney de Montreuil, près de Paris, Dingo et Max est sorti dans les salles américaines le 7 avril 1995.
L'affiche créée pour la promotion du film jouit d'un visuel simple, mais cependant très accrocheur. En effet, aucun décor. Simplement un fond, tantôt bleu, tantôt rose. En vedette, les deux héros, Dingo et son fils Max, en train de danser. Le slogan complète la publicité : "It's hard to be cool when your Dad is Goofy", "Difficile de rester cool quand ton père est Dingo". D'une grande sobriété, ce visuel fait partie des plus beaux créés à l'époque. Bien entendu, il n'égale pas les sublimes affiches, très chargées de Pocahontas ou du Bossu de Notre-Dame, mais sa simplicité, et le plaisir de redécouvrir Dingo au cinéma, d'où il était absent depuis la sortie du Prince et le Pauvre, quelques années auparavant, donne franchement envie de découvrir ses nouvelles aventures.
A noter que Dingo est Max fut projeté accompagné du court-métrage Mickey Perd la Tête de Chris Bailey.
En France, le film est sorti le 3 juillet 1996, soit plus d'un an après la sortie américaine.
L'affiche est identique à la publicité américaine et, chose rare, le slogan est également repris.
- Espagne (13 juin 1996) : Goofy E Hijo :
- Italie : In Viaggio Con Pippo :
- Mexique : Goofy la Pelicula :
- Suède (26 juillet 1996) : Janne Langben - The Movie :
- Photosd'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossierdepresse, Etats-Unis :
- Photosd'exploitation, Allemagne :
- Clichés pour la presse, France :
- Dossierdepresse, France : Le dossier de presse français a été conçu comme une carte routière, à déplier pour lire les informations concernant le film.