Les Aristochats
Paris, 1910. Adélaïde de Bonnefamille est une vieille femme qui prépare l'avenir. Convoquant son notaire Georges Hautecour, elle lui fait rédiger son testament dans lequel elle prévoit de léguer sa fortune à Duchesse, Berlioz, Toulouse et Marie, ses chats adorés, sous la tutelle de son majordome Edgar, qui héritera à son tour lorsque les félins seront morts. Mais ce-dernier, bien décidé à ne pas passer après les animaux, décide de s'en débarrasser sur l'heure afin de devenir le légat direct de sa maîtresse. Le soir-même, il traverse tout Paris et part en rase campagne afin de se débarrasser des chats. Mais son plan échoue lorsqu'il se retrouve aux prises avec Napoléon et LaFayette, deux chiens de ferme dont le sommeil a été interrompu par le bruit pétaradant du side-car d'Edgar. Duchesse et ses trois enfants ont survécu aux plans machiavéliques du majordome, mais ils sont désormais perdus dans cet environnement campagnard qu'ils ne connaissent pas. Terrorisés, ils trouvent de l'aide auprès de Thomas O'Maley, chat de gouttière charmeur, qui propose de les aider à regagner la capitale...
Les Aristochats (The Aristocats) a une place particulière dans la longue filmographie des studios de Mickey. 20ème grand classique animé, il est mis en production quelques semaines avant la funeste disparition de Walt Disney, le 15 décembre 1966. Confié au soin de Milt Kahl, Frank Thomas, Ollie Johnston, Eric Larson et John Lounsbery, sous la direction de Wolfgang Reitherman, le film sort dans les salles américaines le 11 décembre 1970.
La première campagne d'affichage a cela de particulier qu'elle paraît aussi simple que le film lui-même. Fond blanc, absence de décor, et des personnages représentés avec un aspect cartoonesque "simpliste", très différent de leur apparence dans le film. On retrouve le style des cartoons des années 1970, avec les gros contours noir, les couleurs pastelles, ... Comme pour un film d'acteurs en prises de vue réelles (ce que devait être Les Aristochats avant que Disney, mourant, ne décide d'en faire un film d'animation), les personnages sont présentés individuellement, et associé à leurs interprêtes. A noter, sur l'affiche "pantalon" (à droite), utilisée en 1970-1971, la mention "Walt Disney World", qui annonce l'ouverture du deuxième parc d'attraction Disney, en Floride, le 1er octobre 1971.
1973. Les studios Disney fêtent leurs cinquante ans. Les Aristochats ressort sur les écrans américains, aux côtés d'autres classiques des studios, tels L'Espion aux Pattes de Velour, Mary Poppins, Merlin l'Enchanteur, et Mélodie du Sud et des nouveautés de l'époque, dont Robin des Bois, 3 Etoiles 36 Chandelles, Charlie et l'Ange, Nanou Fils de la Jungle, ou encore Un Petit Indien.
Hormis l'affiche qui annonce la saison, la publicité du film n'est qu'une reprise de la précédente, à au moins deux différences près : l'ajout du logo des 50 ans des studios Disney, et de l'image du chat oriental, absente en 1970.
1977. Les Aristochats est inclus dans la saison estivale des studios Disney, au milieu d'autres productions proposées pour une durée limitée, à l'instar des Aventures de Bernard et Bianca, Darby O'Gill et les Farfadets, Les Aventures de Winnie l'Ourson, Les Enfants du Capitaine Grant, Robin des Bois, Cendrillon, ... Les Aristochats se voit réservé la semaine du 17 au 23 août 1977, en duo avec Les Petits Voleurs de Chevaux.
Les Aristochats reviennent sur les écrans américains pour la 4ème fois le 19 décembre 1980, presque 10 ans jours pour jours après la sortie originale.
Rebelotte. Même affiche. On constate cependant que le chat oriental aura fait long feu...
10 avril 1987. Retour des Aristochats aux Etats-Unis, pour la 5ème fois.
Enfin. La sortie du film s'accompagne d'une nouvelle affiche, haute en couleurs. On y retrouve les personnages principaux et l'ambiance de la séquence "Tout le monde veut devenir un Cat", devenu un classique.
Les Aristochats sort en France le 8 décembre 1971, presque un an après la sortie américaine...
... puis à Noël 1982.
30 mars 1994. Les Aristochats revient pour la dernière fois sur les écrans français.
- Australie :
- Espagne : Los Aristogatos
- Finlande : Aristokatit
- Italie : Gli Aristogatti
- Japon :
- Pays-Bas : De Aristokatten
- Royaume-Uni :
- Ex-Yougoslavie : Macke Iz Visokog Drustva
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1970-1 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1973 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1980 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1970-1980's :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1987 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1987 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1987 :
- Dossier de presse, France, 1971 :
- Photos d'exploitation, France, 1994 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Amérique du Sud :
- Programme Ex-Yougoslavie :
- Affiche "Disney Channel" :
- Publicité + Affiches sorties Super8, vidéo et DVD (France / USA / Québec) :
- Dossier de presse sortie vidéo, France :
...
Merlin l'Enchanteur
Depuis des années, l'Angleterre se cherche un Roi. La légende raconte que le trône reviendra à celui qui parviendra à retirer l'épée scellée dans une enclume. Mais après de multiples tentatives, l'espoir de trouver le nouveau monarque a disparu, et le royaume a sombré peu à peu dans l'obscurantisme et la violence. C'est dans ce Moyen Âge rétrograde que le jeune Arthur, surnommé "Le Moustique", fait son apprentissage auprès de Sir Hector... Enfin apprentissage... Il sert surtout de faire-valoir et de larbin à son fils Kay. C'est au cours d'une partie de chasse, alors qu'il doit récupérer l'une des flèches de son maître perdue au coeur de la forêt, que Moustique fait la connaissance de Merlin. Enchanteur farfelu, adepte de la magie, le vieil homme décide de prendre le jeune orphelin sous sa protection, lui promettant un jour d'accomplir un destin exceptionnel...
18ème Grand Classique des studios Disney après La Belle au Bois Dormant et Les 101 Dalmatiens, Merlin l'Enchanteur (The Sword in the Stone) fait partie de ces films aujourd'hui accclamés par le public, mais qui connurent une génèse plus qu'hasardeuse. Mis en chantier à la fin des années 1950, sous la houlette du scénariste Bill Peet, d'après l'oeuvre de T.H. White, le film a souffert dès ses débuts d'un désintérêt de Walt Disney pour l'histoire, d'un budget gangréné par la recherche incessante d'économies de bouts de chandelle et de séquences oscillant entre moments d'anthologie et moments faiblards, sans parler d'un fin certe acquise dès les premières minutes. Cependant, il garde aujourd'hui l'estime du public, et les marques de son époque, qui en font une pièce d'animation mémorable.
Réalisé par Wolfgang Reitherman, Merlin l'Enchanteur est sorti dans les salles américaines le 25 décembre 1953, devenant l'événement de Noël de l'année.
Une affiche dans la vogue de ce qui se fait à l'époque chez Disney : une absence totale de décors, des personnages dont le style ne reflète pas réellement celui du film, et les rôles secondaires représentés ça et là, parfois par leur seule tête. On retrouve les héros Moustique et Merlin, lequel semble faire sortir l'ensemble de la galerie de sa baguette magique. Au milieu des objets enchantés, dont le petit sucrier colérique, on retrouve ainsi les autres personnages marquants, de Madame Mim au loup affamé, en passant par Hector et Kay. A noter que chose rare, le nom du scénariste Bill Peet apparaît sur la publicité. A noter également les quelques lignes du texte, qui informe le spectateur sur la fin du film avant même qu'il n'ai pu le voir...
Le film ressort dans les salles 10 ans plus tard, en janvier 1973...
... Avec la même campagne d'affichage.
10 ans passent, et à nouveau, en 1983, Merlin l'Enchanteur revient sur les écrans américains, avec en première partie le moyen-métrage Winnie l'Ourson et une sacrée journée pour Bourriquet.
Comme toutes les affiches des années 1980, le style est épuré, avec des couleurs pastelles. Au centre, l'image la plus emblématique du film, le jeune Arthur qui ôte l'épée de l'enclume devant l'oeil attentif et le regard amusé de Mim (qui n'a rien à faire là, mais qui s'en inquiète !).
Merlin l'Enchanteur est sorti en France en décembre 1964.
On y retrouve les héros dans un tourbillon de magie. A noter qu'à l'instar du titre traduit en Français, Merlin devient le personnage central du film, ce qui n'était pas nécessairement le cas aux Etats-Unis.
Le film ressort pour la première fois le 17 mars 1976...
... puis le 21 mars 1984.
En mars 1990, Merlin l'Enchanteur revient sur les écrans français, distribué par Warner Bros. Transatlantic.
- Allemagne : Merlin und Mim / Die Hexe und der Zauberer
- Argentine : La Espada en la Piedra
- Australie :
- Belgique :
- Espagne : La Espada en la Piedra
- Grande-Bretagne :
- Italie : La Spada nella Roccia
- Pologne :
- Portugal, Brésil : A Espada era a Lei
- Yougoslavie : Mac U Kamenu
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1963, 1973 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1983 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1963 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1963-1973 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1983 :
- Photos d'exploitation, France, 1976 :
- Photos d'exploitation, France, 1984 :
- Photo d'exploitation, France, 1990 :
- Dossier de presse, France, 1983 :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Publicités sortie vidéo, Etats-Unis, France :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Publicités diverses :
This Week Magazine, 15 décembre1963
Journaux de Mickey N°652 et 654, des 22 novembre et 6 décembre 1964
Magazine Disneyland, octobre 1973 / 1973
Les 101 Dalmatiens
Grâce au tempérament fougueux de leurs chiens Pongo et Perdita, Roger et Anita sont deux jeunes mariés qui vivent au coeur de Londres. Leur vie est comblée lorsque Perdita donne naissance à 15 petits chiots, mais leur joie est de courte durée. En effet, la malveillante Cruella D'Enfer, une ancienne camarade de classe d'Anita, lorgne sur la fourrure des petits chiens, avec laquelle elle prévoit déjà de se confectionner un superbe manteau. Devant le refus appuyer de Roger de lui vendre les nouveaux-nés, elle décide d'employer la manière forte. Elle envoie alors ses deux sbires, Jasper et Horace Baddun, kidnapper les animaux, conduits au Castel d'Enfer pour subir leur terrible châtiment. Pongo et Perdita se lancent alors dans une course haletante à travers la campagne anglaise, à la recherche de leur progéniture en danger...
Après la production laborieuse de La Belle au Bois Dormant et son succès plus que mitigé au box-office américain, Walt Disney décide de changer de stratégie, mettant de côté les contes de fée au budget colossal. A la place, il lance la production d'une "petite" comédie d'aventure, Les 101 Dalmatiens (101 Dalmatians). Réalisé par Hamilton Luske, Clyde Geronimi et Wolfgang Reitherman, le film s'inspire de l'oeuvre de Dodie Smith.
Les 101 Dalmatiens est sorti dans les salles américaines le 25 janvier 1961.
Tranchant complètement avec le style des affiches précédentes, avec leur aspect crayonné, avec une myriade de personnages, l'affiche des 101 Dalmatiens semblent beaucoup simple. Bien entendu, on retrouve les nombreux personnages du film, de Pongo et Perdita, les deux parents dalmatiens, à leurs maîtres, Anita et Roger, emmêlés dans leurs laisses, en passant par les nombreux chiots. Sont également présents les méchants du dessin animé, Cruella et les frères Baddun, en bas à gauche, ainsi que les compagnons d'aventure des Dalmatiens, en bas à droite. Là où l'affiche change, c'est par l'utilisation de ce jaune vif comme arrière plan, faisant ainsi disparaître toute forme de décors, et surtout par ces couleurs sans nuance et sans ombres. L'affiche s'inscrit finalement complètement dans le style "simplifié" du film qui, avec un budget revu à la baisse, bénéficia du nouveau procédé Xerox, qui consiste à photocopier les dessins des animateurs directements sur les celluloïds, permettant ainsi de passer l'étape de l'encrage manuel.
Les 101 Dalmatiens fait partie de ces rares films de Walt Disney qui connurent des ressorties très nombreuses au cours des décennies suivantes. La première date du 22 janvier 1969, presque 8 ans jour pour jour après la sortie originale.
La couleur jaune a cette fois laisser place à un rouge / rose / violet toujours aussi vif. Pongo et Perdita sont toujours mis en avant, avec la multitude de chiots. Roger et Anita, quant à eux, sont relégués à une simple vignette à bas à droite. A noter la présence des méchants Cruella, Jasper et Horace, encore une fois placés en bas du document. A noter les slogans, utilisant l'aboiement des chiens, et les tâches de leur fourure ("Spotacular Cartoon-Feature").
Deuxième ressortie, en 1972.
Le film est annoncé comme une des sorties événement de l'année, au même titre que deux nouveaux films, Napoléon et Samantha et Pas Vu, pas Pris. L'affiche est identique à celle de la sortie de 1969.
Les 101 Dalmatiens envahissent à nouveau les écrans le 7 juin 1979.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Le visuel des dalmatiens est repris. Mais pour la première fois, les méchants tiennent la vedette. Cruella, telle une furie au volant de sa luxueuse berline, avec ses deux sbires à l'arrière, tient le haut de l'affiche, malgré un aspect graphique indigne du travail des animateurs... Et cette fois, l'argument du film n'est pas la multitude de chiens, mais bien le kidnapping, qualifié de pire enlèvement du siècle. Le film est désormais vendu grâce à ses méchants, et non plus grâce à ses héros.
Les 101 Dalmatiens ressort sur les toiles américaines le 20 décembre 1985.
Evénement de Noël, le film ressort sensiblement les mêmes éléments. Cruella tient une nouvelle fois le haut de l'affiche, montrant à nouveau à quel point le personnage a marqué les spectateurs. Son ombre pèse sur la quirielle de dalmatiens, entassés les uns sur les autres.
Dernière sortie événement dans les salles le 12 juillet 1991.
L'affiche est identique, seule la mention des fêtes de Noël est évidemment ôtée.
Distribué par Athos Films Distribution, Les 101 Dalmatiens sort en France le 23 décembre 1961.
L'affiche est sensiblement la même que l'américaine. On retrouve Pongo, Perdita, Anita et Roger au centre. Les méchants sont en bas. Exit, par contre, la folle bande de chiens, chats, oies, qui aide les dalmatiens à échapper à la terrible Cruella. Comme la publicité américaine, les slogans tournent autout du chiffre 101.
Le film ressort dans les salles françaises le 13 décembre 1972.
L'affiche, dont les dessins sont somme toutes assez grossiers, reprend la myriade de chiots autour de leurs parents. Cruella occupe désormais une place plus nette, tout comme le Sergent Tibs, le Colonel et Capitaine. A noter le slogan, assez surprenant. Sorti un an après Les Aristochats, diffusé en 1971, le film est vendu avec le slogan "Après les Aristochats, les Aristochiens"... Surprenant... Pour ne pas dire idiot, de comparer les deux films qui, même s'ils sont tous deux des "road-movie" n'ont pas grand chose à voir ensemble... Le côté aristocrate n'appartenant en plus pas du tout aux 101 Dalmatiens.
Distribué cette fois par Walt Disney Productions France, le film revient sur les écrans français le 3 décembre 1980.
Une affiche qui ressemble à l'américaine de l'époque, avec cependant les personnages inversés. En haut, les gentils, en bas les méchants. Comme pour la campagne américaine, Cruella prend de plus en plus de place, renforçant l'idée que c'est le personnage marquant du film. Le slogan reprend un peu ce qui était présent sur l'affiche de 1961.
1er Avril 1987. Les 101 Dalmatiens sont encore de retour.
Nouvelle sortie. Nouveau visuel. Et notre Cruella qui ressort de plus en plus. Les Baddun viennent également compléter le casting. Et un nouveau slogan, jouant sur la quantité de chiens, une nouvelle fois.
En avril 1995, une nouvelle génération découvre Les 101 Dalmatiens dans ce qui sera, pour l'heure, leur dernière sortie sur les écrans français. Le film est distribué par Gaumont Buena Vista International.
L'affiche reprend le visuel américain, troquant cependant le fond blanc avec un fond noir, qui fait ressortir davantage les chiens. Et Cruella, qui tient le haut de l'affiche, semble être la vedette du film...
- Argentine (1961) : La noche de las narices frías
- Australie (1969) :
- Belgique :
- Grande-Bretagne (1961) :
- Italie (1961 ; 1979) : La carica dei 101
- Japon (1970 ; 1981)
- Pologne (1961) : 101 Dalmatynczykow
- Suède : Pongo och de 101 dalmatinerna
- Yougoslavie (1961) : Volt Dizni 101 Dalmatiner
- ?
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1961 :
- Dossier de presse / Campaign Book / Programme, Etats-Unis, 1961 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1961 ; ? :
- Synopsis, France, 1961 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1969 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1969 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1979 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1991 :
- Photos d'exploitation, France, 1972 :
- Photos d'exploitation, France, 1981 :
- Dossier de presse, 1981 :
- Photos d'exploitation, France, 1987 :
- Dossier de presse, France, 1987 :
- Photos d'exploitation, France, 1995 :
- Dossier de presse, France, 1995 :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Dossier de presse, Allemagne, 1961 :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Affiches et publicités, sorties vidéo et DVD :
- Publicités diverses + Disneyland Paris :
Magazine Disneyland N° 27 et 40 (1972, 1973)
Journal de Mickey N°495, 19 novembre 1961
Journal de Mickey N°1483, 1980
Journal de Mickey N°1485, 1980
Journal de Mickey N°1486, 1980
Journal de Mickey N°1814, avril 1987
Journal de Mickey N°2233, 5 avril 1995
Disney Aventuras, 1996
Journal de Mickey N°2630, 13 novembre 2002
Le Livre de la Jungle
S'il y a un film des studios Disney qui possède un caractère particulier, c'est Le Livre de la Jungle (Jungle Book). Adapté de l'oeuvre de Rudyard Kipling, il est en effet le dernier film sur lequel Walt Disney s'impliqua réellement, avant son décès, survenu le 15 décembre 1966, quelques semaines avant la fin de la production.
Réalisé par Wolfgang Reitherman, le film raconte évidemment l'histoire du "Petit d'Homme", Mowgli, retrouvé au coeur de la jungle par la panthère noire Bagheera, alors même qu'il n'est encore qu'un bébé. Confié à une famille de loups, le garçon est élevé au coeur de la vie sauvage. Dix années passent, et un grand danger se profile... Le cruel tigre mangeur d'Hommes Shere Khan terrorise de nouveaux la jungle asiatique... Bagheera se voit alors confier la mission de rendre Mowgli à l'univers qui est le sien, et de l'amener au village des Hommes le plus proche. Commence alors pour les deux amis une incroyable aventure en pleine forêt, au cours de laquelle ils rencontreront tout un tas d'habitants hauts en couleurs, de l'ours débonaire Baloo au "rythmique" Roi Louie, en passant par l'intraitable Colonel Hathi et l'hypnotique serpent Kaa...
19ème classique de Disney, Le Livre de la Jungle est sorti dans les salles américaines le 18 octobre 1967.
Plusieurs affiches furent éditées lors de la sortie du film. La principale d'entre elles présente les principaux héros, plongés au coeur d'un décor de jungle. On y découvre en effet Mowgli, Baloo et Louie dansant frénétiquement sous le regard amusé de Bagheera, avec en arrière plan, le pointilleux Hathi inspectant la trompe d'une de ses recrues, et les deux vilains de service, Shere Khan et Kaa. Le style de l'affiche peut paraître simpliste, et il n'est peut-être, finalement, mais on remarque un effort de stylisation qui, pour le coup, ne ressemble pas du tout à celui du film. Cela peut d'ailleurs en déconcerter plus d'un. Les feuilles d'une grande simplicité, les bambous et autres herbes également simplifiés à l'extrême. Même les personnages sont différents, avec des couleurs et des lignes assez rectilignes assez étranges et déconnectées de l'aspect général du classique.
Deux autres affiches sont à l'inverse, plus en adéquation avec l'apparence graphique du film. On y retrouve Baloo, Mowgli et Louie en train de danser. Les autres personnages ont disparu de la scène. On ne les retrouve que dans des sortes de cartouches indépendants. A noter une chose intéressante pour ces affiches, c'est la présence des noms des différents acteurs qui prêtent leur voix aux personnages vedettes. C'est en effet la première fois que les studios Disney mettent en avant les doubleurs. Auparavant, leurs noms n'apparaissaient pas ou très rarement sur les documents publicitaires. Dans le générique même du film, pour la première fois, les personnages sont clairement associés à leurs interprêtes. Ainsi, on découvre les noms de Sebastian Cabot (Bagherra), Phil Harris (Baloo), Louis Prima (Louie), George Sanders (Shere Khan) et Sterling Holloway (Kaa).
Le Livre de la Jungle fut parfois diffusé en salles en même temps qu'une autre production du moment des studios Disney, la fiction "documentaire" Charlie le Cougar (Charlie, the Lonesome Cougar), également sortie le 18 octobre 1967. Des affiches mêlent donc les deux films, en mettant cependant davantage en vedette le classique de l'animation.
Le Livre de la Jungle est ressorti dans les salles américaines à plusieurs reprises, la première fois le 9 juin 1978.
Une approche totalement différente sur cette nouvelle campagne d'affichage. En effet, "exit" le style simpliste des premières affiches, "exit" également la galerie de personnages, "exit" enfin les scènes de danses. Cette fois, on semble davantage découvrir le calme et le mystère de la jungle que l'extravagance des personnages. On retrouve alors Mowgli et Baloo flottant au rythme du fleuve, sous le regard non pas enjoué, mais bien sérieux de Bagheera. Les autres personnages ne sont présents qu'autour du titre. A noter que le nom des acteurs est à nouveau clairement mentionné. A noter également le slogan, qui invite le public à rencontrer Mowgli, le "petit d'Homme", que Baloo aimerait changer en ours, et que Shere Khan aimerait changer en délicieux dîner !
Nouvelle décennie, nouvelle sortie. Le Livre de la Jungle revient dans les cinémas américains le 27 juillet 1984.
Et on revient à un affichage centré sur l'ambiance déjantée de cette jungle asiatique peuplée de personnages tous plus marquants les uns que les autres. On découvre ainsi Baloo et Louie, qui portent le trône sur lequel Mowgli est assis, aux côtés de Bagheera et de Shere Khan, sous le regard de Kaa. On remarque que pour la première fois, le personnage féminin, Shanti, est présente sur une affiche du film. L'affiche est jolie et le décor est une belle aquarelle. Mais que dire de ces personnages et de leur aspect graphique... Aucun ne ressemble à ce qu'il est dans le film. On croirait une pochette de DVD râtée, comme celles qui innondent les bacs depuis quelques années... Ce Shere Khan, grand sourire, qui se tient à côté de Mowgli... A croire qu'il ne souhaite plus le becter ! ... Dommage.
1990. Dernière sortie américaine du film, le 13 juillet 1990.
Jolie affiche, encore une fois, dans la veine des documents de l'époque, avec la mention "Walt Disney's Classic" en haut. Et à nouveau, une jungle frapadingue, avec un Baloo sautant en l'air, Mowgli sur ses épaules, et s'agrippant à un Kaa désespéré. Par contre, plus de Shere Khan, de Bagheera et de Hathi, seul Louie reste en place, et un vautour fait son apparition. Plus de nom d'acteurs non plus. Autre temps, autres moeurs. Les interprètes sont devenus d'obscures vedettes des années 50-60 que peu de gens connaissent aujourd'hui...
A noter que le film fut projeté pour une durée limitée sur les écrans du El Capitan Theatre, à l'occasion de la sortie du film en DVD en 2007 :
La première sortie française date du 11 décembre 1968, plus d'un an après la sortie américaine.
Le film est ensuite présenté à Noël 1979.
L'affiche ci-dessus, qui est celle de la ressortie du 28 novembre 1979, présente comme aux Etas-Unis les principaux personnages du films, hormis Hathi. Quoi dire, sauf que les personnages sont plus ou moins ressemblant, et que l'atmosphère de la jungle n'est rendue que par un décor sommaire, qui garde l'avantage de centrer le regard sur le titre et les personnages.
Le Livre de la Jungle revient sur les écrans le 16 mars 1988.
Une affiche assez semblable en termes de composition. On retrouve grosso-modo les mêmes personnages. Baloo et Mowgli sont toujours mis en valeur. On retrouve aussi le même problème de ressemblance de certains personnages par rapport à ce qu'ils sont dans le film.
Enfin, Le Livre de la Jungle est ressorti en France le 31 mars 1993.
Une affiche assez semblable à l'américaine de la même époque. On retrouve Baloo accroché à la queue de Kaa, avec Mowgli sur ses épaules, Louie en bas à droite, se baissant pour éviter l'ours virevoltant. Seul ajout, le Colonel Hathi et son fils, qui n'étaient pas présent sur l'affiche américaine de 1990, ainsi que Bagheera, regardant la scène, allongée sur une branche.
- Allemagne (13 décembre 1968 ; 25 mars 1993) : Das Dschungel Buch
- Argentine (7 décembre 1967) : El Libro de la Selva
- Australie (19 décembre 1968 ; 28 août 1980 ; 23 août 1986)
- Brésil (10 décembre 1967) : Mowgli O Menino Lobo
- Espagne (1ère sortie le 16 décembre 1968) : El Libro de la Selva
- Grande-Bretagne (ici, l'affiche de la ressortie du 20 octobre 1983) :
- Italie (ici, l'affiche de la ressortie du 23 décembre 1983) : Il Libro della Giungla
- Suède (9 décembre 1968 ; 11 décembre 1987) : Djungleboken
- Tchécoslovaquie : Kniha Dzungli
- Ex-Yougoslavie : Knjiga o Dzungli
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1967 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1967 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1967 :
- Livret publicitaire "Behind the Scenes", Etats-Unis, 1967 :
- Publicités presse, Etats-Unis, 1967 :
- Photos d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1978 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1978 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1978 :
- Publicité, 1978, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1984 :
- Promocard, Etats-Unis, 1984 :
- Dossier de presse, France, 1988 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1990 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1990 :
- Photos d'exploitation, France, 1993 :
- Dossier de presse, France, 1993 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Programme, ex-Yougoslavie :
- Affiches sorties vidéo, Etats-Unis / France :
- Publicités diverses :
Disneyland Magazine : 22 août 1972 ; 31 octobre 1972 ; 1972 ; 1972 ; 1972 ; 1973 ; 1973
Journaux de Mickey N° 858 et 860 des 24 novembre et 8 décembre 1968 (couvertures de René Guillaume)
TéléMagazine N°2317 du 1er au 7 avril 2000
Magazine Empire N°231novembre 2008
...
Robin des Bois
21 après la sortie de Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons, les studios Disney sortaient dans les salles américaines leur nouvelle adaptation de la célèbre légende anglais, mais cette fois, sous la forme d'un Grand Classique, le 21ème du nom : Robin des Bois (Robin Hood), réalisé par Wolfgang Reitherman.
Evidemment, chacun connait l'histoire, mais là où les studios Disney innovèrent, c'est en imaginant la transcription de l'histoire dans le monde des animaux. Ainsi, Robin des Bois (un Renard) épris de la Belle Marianne, décide-t-il de lutter contre l'oppression de l'infâme Prince Jean (un Lion dégarni), qui usurpa le trône d'Angleterre lorsque son frère, Richard Coeur de Lion (un Lion, what else !), partit à la Croisade en Terres Saintes. Conseillé par Triste Sir (un Crotale), et épaulé par le bedonnant Shérif de Nottingham (un Loup), Jean règne d'une main de fer sur la région, en assommant la population de lourdes taxes, plongeant ainsi le pays dans la misère et le désarroi. Mais c'est sans compter sur Robin des Bois et ses Compagnons, Petit Jean (un Ours) et Frère Tuck (un Blaireau), qui comptent bien ramener le bonheur à Nottingham et restaurer la justice...
Robin des Bois est sorti dans les salles américaines le 8 novembre 1973.
L'affiche principale éditée pour vendre le film reprend, à sa façon, l'une des scènes clé du dessin animé, lorsque Robin et Petit Jean, perchés dans un arbre, observe le carrosse royal arriver, avec le Prince Jean et Triste Sir, "prêts" à se faire détrousser. Là où le visuel diffère, c'est que d'autres rôles sont rajoutés, notamment le shérif de Nottingham, Frère Tuck, le lapin Bobby, et le couple formé par Croquenote et sa femme. Cette affiche a quelque chose de nostalgique, et cet aspect crayonné lui donne un aspect ancien. Le "problème", c'est que le film n'est pas si ancien que cela, et cette affiche, pour le coup, semble "brouillon" : l'arbre est bancal, les personnages semblent dessinés de manière maladroite, et les couleurs sont parfois mal choisies. Peu importe, cela n'enlève rien aux qualités du film... Petite note d'humour, le slogan : "join the merriest MENagerie". Le jeu de mot entre MEN, "homme en Anglais", et Ménagerie est finalement assez subtile et renvoie bien à l'idée que le film transpose une histoire "réelle" dans le monde des animaux, tel que l'annonce dès l'ouverture du film le ménestrel Adam de la Halle.
D'autres affiches furent créées pour la sortie de 1973.
Les deux affiches ci-dessus, cette fois, reprennent davantage les personnages tels qu'il apparaissent à l'écran, même si les couleurs sont parfois étrangement choisies (le Shérif marron... Dommage...). L'idée de ces affiches est de présenter, un peu comme cela est fait dans le générique du film, chacun des personnages, en lui associant son rôle, une petite phrase explicative et son interprète. Les spectateurs peuvent alors découvrir le merveilleux casting du film, avec Peter Ustinov dans le rôle du Prince Jean, Terry Thomas dans celui de Triste Sir, Brian Bedford en Robin des Bois, ou encore Phil Harris jouant Petit Jean. Un personnage manque cependant, Belle Marianne, pourtant emblématique de la légende, au même titre que Robin et Jean.
L'affiche ci-dessus, toujours datée de 1973, reprend les principaux personnages, mis en scène de manière assez maladroite. On dirait plus une photo de casting, qu'une image du film. En effet, chacun se regarde avec un bon sourire... Etrange...
Les affiches ci-dessus étaient en quelque sorte des "pré-affiches", sensées annoncer la sortie du nouveau grand dessin animé des studios Disney, programmée à Noël. L'idée de reprendre l'apparence d'un avis de recherche est intéressante et amusante.
A noter que Robin des Bois est le clou des célébrations du cinquantenaire des studios Disney, fêté avec des sorties échelonnées toute l'année de productions présentes et passées, à l'image de Merlin l'Enchanteur, Mary Poppins, Les Aristochats, Mélodie du Sud, L'Espion aux Pattes de Velour...
Robin des Bois ressort dans les salles américaines le 26 mars 1986.
Nouvelle sortie, nouvelles affiches. Les deux premières restent dans la sobriété. Fond blanc et mise en avant des principaux personnages, ainsi que de leurs interprètes, dont les noms sont ajoutés en bas.
L'affiche ci-dessus est elle-aussi de 1986... Et on retombe dans les mêmes lacunes qu'en 1973... Problème de dessin hasardeux, problème de couleur...
Deux autres affiches datant de 1986, cette fois avec un décor, et la mention que le film est devenu un Classique de Disney. A noter la position très étrange de Triste Sir, pendu à un arbre, tel Kaa, sur les affiches du Livre de la Jungle créées dans les années 1980...
En France, Robin des Bois est sorti le 30 octobre 1974, plus d'un an après la sortie américaine. Une autre sortie française date quant à elle du 5 décembre 1984.
Deux belles affiches montrant les principaux personnages. Toujours les mêmes erreurs de couleur et les aspects "mal dessinés" des personnages, mais ces affiches ont quelque chose de nostalgique qui leur donne beaucoup de charme.
- Belgique :
- Espagne (5 décembre 1974) :
- Finlande :
- Grande-Bretagne :
- Japon (5 juillet 1975) :
- Ex-Yougoslavie : Robin Hud
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1973 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1973 :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis, 1973 :
- Mobile, Etats-Unis, 1973 :
- Cartes de Noël, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France, 1974 :
- Photo d'exploitation, Allemagne, 1974 :
- Photos d'exploitation, Mexique, 1973 :
- Photos d'exploitation, Espagne, 1974 :
- Photos d'exploitation, France, 1984 :
- Dossier de presse, France, 1984 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1982 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1982 :
- Publicité, France :
- Publicités, Etats-Unis :
DVD Rama, Juillet-Août 2002
Ollie Johnston, légende de l'animation, et créateur du Prince Jean.
James MacDonald (à droite), assisté de Wayne Allwine (à gauche), les créateurs des effets sonores de Robin des Bois.
Aventures de Winnie l'Ourson
Sorti le 11 mars 1977 aux Etats-Unis, Les Aventures de Winnie l'Ourson (The Many Adventures of Winnie the Pooh) est en fait une compilation de trois moyens-métrages mettant en vedette des personnages de A.A. Milne, et qui sont sortis indépendamment au cours des dix années précédentes (voir ci-dessous). Réalisé par John Lounsbery et Wolfgang Reitherman, le film est considéré aujourd'hui comme le 22ème classique des studios Disney.
L'affiche créée pour la sortie de ce film d'anthologie, reprend de manière identique le visuel utilisé pour la promotion du deuxième moyen-métrage de la série, Winnie l'Ourson dans le Vent. Ce choix s'explique simplement par le fait que, contrairement aux autres publicités, celle-ci met en scène tous les personnages de la série. Etant le personnage principal, et surtout l'un des plus populaires des studios Disney, Winnie est évidemment clairement mis en avant, tout comme Tigrou d'ailleurs, qui, bien que n'apparaissant qu'à partir de la deuxième aventure de l'ourson, est lui-aussi devenu très apprécié du public. D'ailleurs, la petite pancarte qu'il tient dans ses mains précise qu'il s'agit aussi de ses aventures, et pas seulement de celles de l'ourson ! Accroché au fou de la ficelle que tient Winnie, le petit cochon Porcinet, soulevé comme une brindille par la tempête qui fait rage. Les autres personnages majeurs sont, quant à eux, absents de la scène. Un cadre à part permet de les représenter : de gauche à droite, on reconnait ainsi Maman Gourou et son Petit Gourou, Jean-Christophe, Coco Lapin, la Taupe, Maître Hibou et Bourriquet. Aucun ne manque à l'appel.
L'affiche ci-dessus présente l'ensemble des sorties de films des studios Disney entre le 6 juillet et le 6 septembre. On observe donc que Les Aventures de Winnie l'Ourson est ressorti pendant une semaine du 20 au 26 juillet 1977, aux côtés de Darby O'Gill et les Farfadets.
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Affiche sortie vidéo / télévision, Etats-Unis :
- Catalogue Disney Store, 1995 :
- Catalogue Sotheby's, 1998 :
Winnie l'ourson et l'Arbre à Miel (Winnie the Pooh and the Honey Tree) marque la première apparition de l'ourson de A.A. Milne au cinéma. Réalisé par Wolfgang Reitherman, le moyen-métrage est sorti le 4 février 1966 aux Etats-Unis, en complément du film Quatre Bassets pour un Danois. Il met en scène les nombreux personnages de la Forêt des Rêves Bleus (hormis Tigrou et Porcinet, qui n'apparaissent qu'à partir du deuxième film), et en particulier Winnie qui, toujours à la recherche de bon miel, e met souvent dans des situations compliquées. C'est ainsi qu'il se retrouve tantôt poursuivit par une nuée d'abeille, tantôt coincée dans l'entrée du terrier de Coco Lapin...
L'affiche créée pour le film, et en partie reprise en France, est d'une grande beauté. Elle met en avant le petit ourson "de peu de cervelle", accroché au bout de son ballon, qui lui permet de s'envoler dans les airs et ainsi de mieux se rapprocher de l'arbre dans lequel les abeilles ont fabriqué leur miel. Un détail, ou plutôt deux, intéressant sur la publicité est la présence de Tigrou et de Porcinet, qui n'apparaissent pas dans le film. D'ailleurs, on peut remarquer que leur apparence visuelle, comme celle des abeilles, d'ailleurs, est bien différente de celle qu'ils auront dans les moyens-métrages suivants. A noter également le soin apporté pour que le spectateur retienne, avant même d'avoir vu le film, le nom de chacun des personnages, inscrit dans un cadre où chacun est représenté.
Ci-dessous, les clichés destinés à la presse :
- Affiche Disney on Parade aux Coliseum et Cow Palace d'Oakland, en 1972 :
- Photo d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Mexique :
Presque trois ans après Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel, les héros de la Forêt des Rêves bleus reviennent sur les écrans, avec un tout nouveau moyen-métrage : Winnie l'Ourson dans le Vent (Winnie the Pooh and the Blustery Day). Toujours dirigé par Wolfgang Reitherman, qui a brillamment succédé à Walt Disney, décédé à la fin de l'année 1966, le film est sorti aux Etats-Unis le 20 décembre 1968, en complément du film Le Cheval aux Sabots d'Or. Winnie et ses amis sont cette-fois aux prises avec une terrible tempête, qui balaye la Forêt des Rêves Bleus...
Toujours aussi réussie, avec son aspect crayonné, l'affiche reprend les principaux acteurs du dessin animé. Winnie, évidemment, est mis en avant, tout comme Tigrou, qui fait une entrée fracassante dans la ménagerie Disney. Au bout de la ficelle tenue par l'ourson, le petit cochon Porcinet, soulevé par les vents violents. Et sur le même modèle que l'affiche de Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel, les autres personnages sont présentés dans un cadre spécial. A noter que cependant, leur nom n'apparaît plus. Il faut dire que désormais, le public les connaît !
Une autre affiche fut créée. Elle-aussi sublime, elle reprend une image du film, au cours de laquelle les héros font la fête, autour d'une table remplie de gateaux. Tout autour, chacun des personnages est associé à l'acteur qui lui prête sa voix. Parmi eux, Sterling Holloway, prête sa voix à Winnie. Holloway est un artiste très connu des fans de Disney, puisqu'il a doublé d'autres personnages majeurs, comme le Chat du Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles, Kaa dans Le Livre de la Jungle, ou encore Roquefort dans Les Aristochats... Paul Winchell double Tigrou, John Fiedler joue Porcinet, Junius Matthews, superbe Archimède dans Merlin l'Enchanteur, interprète Coco Lapin, Barbara Luddy, charmante Lady dans La Belle et le Clochard et Pimprenelle dans La Belle au Bois dormant, prête sa voix à Maman Gourou. Dans le casting, on trouve aussi John Walmsley dans le rôle de Jean-Christohe, Clint Howard dans le rôle de Petit Gourou, Hal Smith dans le rôle de Maître Hibou, le scénariste Ralph Wright dans le rôle de Bourriquet. L'ensemble du dessin animé est narré par Sebastian Cabot, qui joua Bagheera dans Le Livre de la Jungle.
En France, le court-métrage est également sorti en même temps que Le Cheval aux sabots d'or, le 20 mars 1970.
- Publicités, Etats-Unis :
- Dossiers de presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Programme, France :
- Affiche japonaise (7 mars 1970) :
- Suède :
Le 20 décembre 1974, en complément du film L'Île sur le Toit du Monde, les héros de la Forêts des Rêves bleus reviennent pour la troisième fois sur les écrans américains, avec Winnie l'Ourson et le Tigre Fou (Winnie the Pooh and Tigger Too), réalisé par John Lounsbery. Tigrou, qui a fait une entrée fracassante dans l'épisode précédent, devient le héros de ce nouvel opus. Bondissant sans cesse, il s'attire la colère de Coco Lapin, qui décide de le semer dans la forêt. Ensuite, toujours à cause de ses bonds, le Tigre fou se retrouve coincé au sommet d'un arbre gigantesque du haut duquel il ne parvient plus à descendre...
L'affiche répond une nouvelle fois aux codes mis en place lors des sorties des opus précédents. Elle conserve cet aspect crayonné, colorié comme avec des crayons de couleur. Mais cette fois, seuls les deux personnages principaux, qui donnent son titre au film, son mis en avant : Winnie et Tigrou. Il faut dire qu'inscrire les visages et les noms des autres personnages est devenu inutile, tant leur popularité est énorme. D'une grande sobriété, la publicité vend ce nouvel épisode comme le plus "bondissant", référence aux mimiques de Tigrou.
En France, Winnie l'Ourson et le Tigre Fou est sorti dans les salles en même temps qu'une ressortie des Trois Caballeros.
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
Six ans après la sortie du film Les Aventures de Winnie l'Ourson, les habitants de la Forêt des Rêves bleus reviennent au cinéma pour la 4ème fois, avec Winnie l'Ourson et une Sacrée Journée pour Bourriquet (Winnie the Pooh and a Day for Eeayore), sorti le 11 mars 1983, en complément d'une ressortie de Merlin l'Enchanteur. Réalisé par Rick Reinert, il met en vedette l'un des personnages les plus appréciés de la série, et pourtant l'un des moins mis en avant : Bourriquet, qui fête son anniversaire...
Ce nouvel épisode ne bénéficie pas, comme ses prédecesseurs, d'une affiche propre. En effet, complément de Merlin l'Enchanteur, sa promotion n'est centrée que sur une manchette reprenant uniquement deux images extraites du film.
Ci-dessous, des clichés réservés à la presse :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
? , John Lounsbery et Wolfgang Reitherman.
Le réalisateur Wolfgang Reitherman, avec l'Oscar du meilleur court-métrage décerné à Winnie l'Ourson dans le Vent.
John Lounsbery, animateur de Bourriquet, et réalisateur du troisième opus, Winnie l'Ourson et le Tigre Fou.
Xavier Atencio, animateur et scénariste.
Les compositeurs Richard et Robert Sherman et Buddy Baker.
Sterling Holloway, la voix originale de Winnie l'Ourson.
Paul Winchell, la voix originale de Tigrou.
Ralph Wright, la voix originale de Bourriquet.
John Walmsley, l'une des voix originales de Jean-Christophe.
Hal Smith, la voix originale de Maître Hibou.
John Fiedler (VO Porcinet), Hal Smith (VO Maître Hibou) et Paul Winchell (VO Tigrou)
Sebastian Cabot, le narrateur dans la version originale.
Howard Morris, la voix originale de la Taupe.
...
Magazine Disneyland (26 décembre 1972 ; 1972 N°7 ; 1973 N°56)
Journal de Mickey N°772 du 12 mars 1967 (couverture de René Guillaume)
DVD Magazine Hors Série, Automne 2003
Les Aventures de Bernard et Bianca
23ème classique des studios Disney, Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) s'inspirent de l'oeuvre de Maguery Sharp parue dans les années 50-60. Réalisé par Wolfgang Reitherman, John Lounsbery et Art Stevens, il raconte l'histoire d'une jeune orpheline, Penny, enlevée et séquestrée par l'affreuse Madame Médusa, qui utilise la fillette pour mettre la main sur un précieux diamant, l'Oeil du Diable. Prévenue du sombre méfait, la S.O.S Société, sorte d'O.N.U. du monde des souris, décide d'envoyer son meilleur agent. Volontaire, c'est à Miss Bianca que revient la mission de délivrer la fillette, mais pas question qu'elle parte seule. Elle choisit alors comme compagnon le concierge maladroit et supersticieux de la société, Bernard. Commence alors pour eux une extraordinaire aventure, qui les mènera de New-York au coeur de la Louisiane, et au cours de laquelle ils feront la connaissance de nombreux personnages, du chat Rufus à l'albatros Orville, en passant par la courageuse Annie Bouée, sans oublier la méchante de service, Médusa, accompagnée de son homme de main Snoops et de ses deux monstrueux crocodiles Brutus et Néron...
Les Aventures de Bernard et Bianca est sorti dans les salles américaines le 22 juin 1977.
L'affiche créée pour l'occasion met tout de suite de spectateur au coeur de l'action et de l'aventure, avec pour cadre le Bayou du Diable, où se joue la majorité de l'intrigue. On retrouve les personnages principaux du film : les deux souris Bernard et Bianca, dans leur sommaire embarcation tractée par la libellule Evinrude, les deux aligators, Brutus et Néron, avec l'ours en pelluche de Penny dans la gueule, l'albatros Orville. Mais le personnage le plus mis en avant, chose rare, est la méchante, Madame Médusa qui, aux commandes de son bolide d'enfer, semble sortir de son bateau comme une furie, tellement vite que son acolyte Snoops est éjecté dans les airs. Elle brandit le bien qu'elle convoite depuis toujours et qui est à l'origine de son méfait : l'Oeil du Diable. Il est rare qu'une affiche de Disney de l'époque donne autant la part belle au méchant de service. Il faut dire que Médusa est une méchante de taille, la plus grande depuis Cruella d'Enfer, dans les 101 Dalmatiens. Tout à fait normal alors de la mettre en avant, au risque de laisser dans l'ombre les deux héros du film. Le slogan reprend d'ailleurs cette idée selon laquelle Médusa est la femme la plus diabolique du monde ! A noter, chose surprenante, que la petite victime, Penny, n'est pas présente sur la publicité. On peut voir aussi que les noms des principaux acteurs apparaissent sur l'affiche : Bob Newhart, qui joue Bernard, Eva Gabor, qui joue Bianca, Geraldine Page qui prête sa voix à Médusa, et Joe Flynn qui interprète Snoops.
D'autres affiches furent créées pour les ressorties du film, le 16 décembre 1983, et le 17 mars 1989.
A noter que lors de la sortie de 1983, le film fut projeté à la suite du nouveau film de Mickey Mouse, Le Noël de Mickey, de Burny Mattinson.
En France, Les Aventures de Bernard et Bianca fut projeté à partir du 30 novembre 1977.Le film ressort également le 2 décembre 1987.
L'affiche reprend presque le visuel de la publicité américaine, à la différence que Bernard et Bianca sont davantage mis en avant, et que, surtout, Penny apparaît, prisonnière de la mâchoire d'une des molosses de Médusa.
- Allemagne (16 décembre 1977 ; 7 décembre 1984 ; 5 avril 1990) : Bernard und Bianca - Die Mäuse-Polizei :
- Australie (29 décembre 1977 ; 13 décembre 1990) :
- Belgique : De Reddertjes :
- Espagne (25 novembre 1977 ; 1989) : Bernardo y Bianca :
- Italie (15 décembre 1977 ; 24 décembre 1984 ; 30 mars 1990) : Le Avventure di Bianca e Bernie :
- Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis (ressortie) :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1989 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1977 :
- Publicités, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photo d'exploitation, France, 1977 :
- Synopsis, France, 1977 :
- Photo d'exploitation, Allemagne :
- Photos d'exploitation, Espagne :
- Affiches vidéo, Etats-Unis, USA version espagnole, en Hébreux, Québec :
- Affiche vidéo, France :
- Dossier de presse vidéo, Etats-Unis :
- Dossier de presse vidéo, France :
Magazine Mickey Mouse N°157, octobre 1978
La Parisien 23 mars 2011
Premier concept pour l'affiche du film.
Bernard et Bianca revinrent au cinéma dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous en 1990.