Donald Capitaine des Pompiers
La 13ème Compagnie des pompiers est encore endormie. Donald et ses recrues, Riri, Fifi et Loulou, semblent en effet plongés dans un profond sommeil... Enfin presque. Les ronflements du canard sont tels que ses neveux décident de le réveiller en faisant sonner l'alarme. Lorsque Donald se rend compte de la supercherie, il décide de se venger en mettant les enfants au travail. Mais devant le manque d'enthousiasme de l'un d'eux à remplir la chaudière de charbon, Donald s'agace et balance le seau entier au feu, embrasant malgré lui sa propre caserne !...
27ème cartoon de Donald Duck, Donald Capitaine des Pompiers (Fire Chief) est une autre aventure de Disney dans le monde des soldats du feu, après Mickey Pompier sorti en 1935. Réalisé par Jack King, le film est sorti aux Etats-Unis le 13 décembre 1940.
L'Agenda de Donald
Jeune célibataire urbain bien sous tous rapports, Donald fait la rencontre de Daisy, tombant non sans mal sous son charme. Sur le point de l'épouser, le canard va vite déchanter en découvrant la famille de la belle, entre les petits-frères pénibles, la mère complètement sourde et le père frapadingue. Sans parler du caractère de la demoiselle, qui se révèle bientôt autoritaire et cupide...
Réalisé par Jack Kinney, L'Agenda de Donald (Donald's Diary) est le 114ème cartoon du canard. Mettant en scène Daisy, finalement peu exploitée, surtout dans ce genre de rôle à contre-emploi, il est sorti sur les écrans américains le 5 mars 1954.
Canvas Back Duck
A la fête foraine, Donald veut impressionner ses neveux en s'exerçant sur des machines servant à mesurer sa force. Décrochant la timbale à chaque coup, il se persuade bientôt d'être extrêmement fort, au point d'accepter d'affronter en duel PeeWee Pete (Pat Hibulaire) dans l'espoir de remporter les 500 dollars. Mais les machines étaient truquées, et le combat avec Pete risque d'être plus compliqué que prévu...
112ème cartoon de Donald, Canvas Back Duck est un film de Jack Hannah. Il est sorti aux Etats-Unis le 25 décembre 1953.
Donald Bagarreur
L'Hiver est là et il vient de neiger. C'est l'occasion idéale pour que Donald, emmitouflé dans son épais manteau de fourrure, aille faire un peu de luge dehors. Mais ce qui devait s'apparenter à une calme promenade se transforme bientôt en guerre sans merci, lorsque le canard colérique détruit le bonhomme de neige de ses neveux, Riri, Fifi et Loulou...
Réalisé par Jack King, Donald Bagarreur (Donald's Snow Fight) est le 37ème cartoon du canard. Mettant une nouvelle fois Donald aux prises avec ses neveux, il est sorti aux Etats-Unis le 10 avril 1942.
- Suède :
Comics Etats-Unis, mars 1942
Article Royaume-Uni, 25 avril 1942
Donald gagne le gros lot
Donald, pompiste dans une station service, attend avec impatience les résultats de la loterie. Pensant avoir perdu, il jette son ticket. Ce qu'il ignore, c'est que les numéros annoncés à la radio sont erronés, et que son billet est le billet gagnant. Heureusement, ses neveux ont récupérés le papier, et ils décident d'aller chercher eux-mêmes le magnifique lot remportés, à savoir une superbe berline. Mais pour se rendre à la statio de radio, ils doivent faire le plein de leur voiture, et Donald, voyant qu'ils sont fauchés, n'est pas décidé à leur en donner...
Réalisé par Jack Hannah, Donald gagne le gros lot (Lucky Number) est le 101ème court-métrage de la série des Donald Duck. Distribué par la RKO, il est sorti dans les salles américaines le 20 juillet 1951.
La Fontaine de Jouvence de Donald
Alors qu'il leur fait découvrir les merveilles de la Floride, Donald se rend bien vite compte que Riri, Fifi et Loulou sont plus intéressés par leur bande-dessinée que par les magnifiques paysages. Lorsqu'il aperçoit le site présumé de la mythique Fontaine de Jouvence, il décide alors de leur donner une bonne leçon. Il vole un oeuf dans un nid voisin, et fait croire à ses neveux qu'il a bu l'eau magique et qu'il est retombé en enfance. L'effet est imparable ! Mais la blague tourne court lorsque la maman alligator, à qui Donald a voler l'oeuf, se met en tête de le récupérer !...
Réalisé par Jack Hannah, La Fontaine de Jouvence de Donald (Don's Fountain of Youth) fait partie de ces courts-métrages dans lesquels Donald est confronté à ses terribles neveux. Superbe comédie distribuée par RKO Pictures, le dessin animé est sorti dans les salles américaines le 30 mai 1953.
- Photo d'exploitation, compilation :
Donald et la Sorcière
C'est la nuit d'Halloween, et Riri, Fifi et Loulou, comme tout les enfants de leur âge, font du porte à porte afin de récolter des friandises. Mais leur oncle Donald est bien décidé à garder pour lui ses bonbons, et à se débarrasser de ses neveux. Mais c'est sans compter sur la sorcière Hazel qui passe par là, et qui décide d'aider les enfants à se venger de leur oncle...
Réalisé par Jack Hannah, Donald et la Sorcière (Trick or Treat) est sorti dans les salles américaines le 10 octobre 1952, quelques jours avant la célèvre fête américaine d'Halloween. RKO Pictures s'occupe comme pour l'ensemble des productions de l'époque, de la distribution.
L'affiche du film met clairement en évidence les stéréotypes de la période d'Halloween : fantômes, sorcières, et les petits canards déguisés. On y découvre la sorcière Hazel, un tout nouveau personnage qui ne fera cependant pas carrière au cinéma, à l'inverse de la bande dessinée. Chose surprenante, la vedette du film, Donald, est reléguée à son simple logo, dans lequel apparaît sa tête, déconfite, qui laisse présager que cette nuit d'Halloween ne sera pas de tout repos pour le colérique volatile.
Le 23 octobre 1953, le court-métrage ressort au sein d'une compilation intitulée Halloween Hilarities.
On peut noter que cette compilation est l'une des dernières collaborations entre la RKO pictures, qui la distribue, et les studios Disney. D'ailleurs, on remarque que le nom même de la RKO est presque invisible sur le document. Il est en effet noté en blanc juste au-dessus de la bannière noire située en bas de l'affiche, au niveau d'un sol lui aussi blanc, rendant les lettres presque illisibles.
Donald et la Sorcière profite d'un statut particulier dans la presse. En effet, c'est l'un des rares films d'animation sortis au cinéma dont la carrière fut relancée par une bande dessinée. Et pas n'importe quelle bande dessinée, puisqu'elle fut créée par Carl Barks.
La bande dessinée fut publiée simultanément au film, en 1952. On peut noter que sur la couverture du comics, un nouveau personnage est présent. Barks a en effet étoffé l'histoire, en intégrant un nouvel intervant, un monstre cyclope à plusieurs bras, nommé Smorgie the Bad en Anglais.
La bande dessinée fut de nombreuses fois rééditée, avec une couvertue différente de la première, présentant la sorcière Hazel se confrontant avec Donald.
Picsou Magazine, octobre 2009
A noter qu'après sa retraite, Carl Barks continua à mettre en scène ses personnages, non pas dans des bandes dessinées, mais au travers de peinture. Donald et la Sorcière fait partie de ses magnifiques créations. A noter l'ajout, cette fois, d'esprits et de monstres accompagnant la sorcière.
Champion de Hockey
Réalisé par Jack King, sur un scénario de Carl Barks et Jack Hannah, Champion de Hockey (Hockey Champ) est le 13ème court-métrage de la série des Donald Duck, et le 4ème mettant en scène ses terribles neveux, Riri, Fifi et Loulou.
Le film met donc en scène le célèbre canard colérique, patinant avec talent sur un lac gelé, imitant même l'actrice Sonja Henie, qu'il rencontrait d'ailleurs la même année dans Chasseur d'Autographes. Mais ses douces glissades sont interrompus par ses trois neveux jouant maladroitement au hockey sur glace. Donald décide alors de leur enseigner les techniques de ce sport, qui lui ont permi de décrocher un magnifique trophée. Mais rapidement, les gamins ne supportent plus de voir leur oncle jouer seul et les humilier. Ils décident alors de lui faire passer un sale quart d'heure.
Champion de Hockey est sorti dans les salles américaines le 28 avril 1939.
Le court-métrage est, comme l'ensemble des films de l'époque, distribué par la RKO Pictures. L'affiche est construite sur le même modèle que tous les autres films des années 1930-40, à savoir avec une image unique, dépourvue de réel décor, et reprenant une scène du film.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :