Chicken Little
Il y a deux ans, la petite bourgade d'Oakey Oaks voyait sa tranquilité bouleversée par Chicken Little, petit poulet qui, persuadé d'avoir reçu un morceau de ciel sur la tête, sema la panique en annonçant la fin du monde. Découvrant bientôt qu'il ne s'agissait que d'un gland tombé de l'arbre, sa réputation s'en trouvait définitivement ruinée... Cherchant depuis à se faire oublier du mieux qu'il peut, Chicken Little voit le destin s'acharner lorsqu'un nouveau morceau de ciel tombe dans sa chambre. Mais désormais, qui va le croire ?... Victime de l'incrédulité de ses voisins, il devra alors sauver le monde par ses propres moyens... Mais lorsqu'on est un petit poulet trouillard, les choses ne sont pas si simples...
46ème grand classique, Chicken Little marque une révolution chez Disney. Le studio de Mickey a en effet depuis peu décidé de se lancer dans la réalisation de films en images de synthèse. Le genre n'est pas nouveau. Disney distribue en effet depuis 10 ans les longs-métrages des studios Pixar, de Toy Story aux Indestructibles. Mais voilà. Les relations entre Disney et Pixar semblent rompues en ce milieu des années 2000. Fort de son succès, le studio à la lampe, auréolé d'un succès incontesté, compte en effet renégocier son contrat avec des studios Disney, victimes de nombreux résultats décevants, et dont la réputation a été entâchée par la mise en chantier de suites au niveau artistique plus que négligeables. Refusant de plier devant Pixar, Disney, dirigé alors par Michael Eisner, envisage clairement le divorce, et décide de mettre en chantier ses propres productions 3-D. Le test est inauguré avec Mickey, il était deux fois Noël, destiné au marché de la vidéo. Puis vient le moment de se lancer sur grand écran. La tâche incombe à Mark Dindal, le réalisateur de Kuzco l'Empereur Mégalo. Chicken Little sort sur les écrans américains le 4 novembre 2005.
La première série d'affiches laisse planer le doute sur l'intrigue et sur les personnages. Quelques indices sont cependant donnés. Le héros est donc un petit poulet (comme l'indique le titre), très jeune et très peureux. Il semble qu'il doive sauver le monde d'une catastrophe imminente. Pour en connaître la nature, il suffit de regarder le nom du site internet du film : the-sky-is-falling.com. Le ciel est donc en train de tomber !
Le voilà notre héros, sur la deuxième série d'affiche. Il ne semble d'ailleurs pas au courant de son rôle de sauveur de la Terre !
A noter que le film est un des premiers classiques de Disney à sortir en Disney Digital 3-D. L'affiche pour cette sortie exceptionnelle semble annoncer un style de publicité que les studios de Mickey prévoyaient de reprendre pour chacun des films utilisant cette technologie. L'Etrange Noël de Monsieur Jack fut le premier à réutiliser l'image des personnages principaux installés dans une salle de cinéma avec les lunettes 3-D sur le nez. L'idée, somme toute intéressante, fera long feu puisque les films en 3-D suivant ne réutiliseront pas cette incursion des personnages dans la salle de cinéma.
Chicken Little sort en France le 7 décembre 2005.
La première salve d'affiches françaises présentent le petit poulet en costume, et fait référence à des classiques du cinéma. Affublé de ses lunettes de soleil, la première renvoi à James Bond. La seconde renvoie à La Fièvre du Samedi Soir, et la troisième à Men in Black 2.
A noter les slogans hasardeux, jouant sur les mots, avec un hommage au "T'as de beaux yeux, tu sais" du mythique Quai des Brumes de Marcel Carné.
La deuxième série d'affiches reprend des visuels plus "consensuels".
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Kuzco l'Empereur Mégalo
40ème Grand Classique des Disney (39ème avant que Dinosaure ne soit finalement inclus dans la liste), Kuzco l'Empereur Mégalo (The Emperor's New Groove) est un ovni dans la filmographie animée des studios de Mickey Mouse. Ce film est en effet une énorme comédie burlesque, telle que Disney n'en avait encore jamais réalisé, dans laquelle les gags se multiplient à un rythme détonnant, et dans lequel les incohérences du scénario et les erreurs (volontaires) de réalisation, loin de nuire à l'histoire, servent le scénario avec drôlerie et dérision. Bien entendu, Disney avait déjà réalisé des comédies, notamment Aladdin ou encore Hercule, auxquels Kuzco l'Empereur Mégalo est souvent comparé. Mais jamais le vaudeville et le burlesque n'avaient été utilisés dans une telle proportion, anihilant, pour le plus grand plaisir du spectateur, toute trace de logique et de sérieux. Et ce choix est très surprenant, car à l'époque, les studios Disney s'étaient éloigné des comédies qui avaient fait leur succès, pour se consacrer à des sujets plus sérieux, avec des films comme Tarzan, Dinosaure, Atlantide l'Empire perdu ou encore La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers.
Réalisé par Mark Dindal, le film raconte l'histoire de Kuzco, jeune empereur inca égocentrique et antipathique, dont les deux nouvelles priorités sont, tout d'abord, de virer sa conseillère, la perfide Yzma, qui lorgne sur le trône depuis toujours, et ensuite, d'expliquer à un chef de village, Pacha, pourquoi il doit quitter son village, qui sera détruit pour laisser place à la construction de sa nouvelle résidence d'été. Deux broutilles, en somme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Kuzco a l'art et la manière de se faire des ennemis, et la pire d'entre-eux, Yzma, est bien décidée à se débarrasser de lui une fois pour toute. Elle échaffaude alors un plan "simple" : inviter Kuzco à dîner afin de lui faire boire un poison mortel... Le problème, c'est que le bras droit d'Yzma, le simple d'esprit Kronk, s'est trompé de
poison, et voilà Kuzco transformé en lama. Qu'à cela ne tienne, elle se débarrasse quand même de lui, et l'empereur se retrouve au coeur d'une jungle sauvage et dangereuse... Son seul espoir de salut réside alors en Pacha, encore sous le choc après l'annonce de la destruction de son village...
Kuzco l'Empereur mégalo est sorti dans les salles américaines le 15 décembre 2000.
La promotion du film utilisa à outrance l'égocentrisme de l'empereur, qui est représenté sur chaque document, chaque publicité, chaque article de presse. Et si cela ne suffisait pas, si quelqu'un avait encore un doute sur le héros de l'histoire, l'affiche principale précise qu'il s'agit bien de son histoire. Rien que la campagne d'affichage est des plus drôles. Elle est simple (pas de décors, aucune info sur l'histoire), mais elle laisse le spectateur curieux de voir qui est ce personnage présomptueux et de savoir quelle est son histoire.
En France, le film est distribué par Gaumont Buena Vista International à partir du 28 mars 2001, avec quelques avant-première dès le 18 mars.
L'affiche française est plus complexe, et présente davantage le cadre géographique et historique du film. Elle montre Kuzco, toujours dans cette position avec les bras grands ouverts et son large sourire, qui laisse entendre à toute personne qui a vu le film un "Boom Bébé !" bien énergique. Mais là où la campagne américaine se centrait sur ce personnage, la campagne française ne laisse pas entrevoir (du moins sur l'affiche) de message égocentrique expliquant que tout tourne autour de l'empereur. Seul indice de la supériorité du personnage, les autres personnages principaux, notamment Kronk et Pacha, agenouillés à ses pieds, et ce décors, rutilant, avec ses couleurs chaudes et le luxe de ses sculptures. Un regret, dans la promotion de ce film, est peut-être le titre choisi en Français, qui ne reprend pas l'idée du groove, qui est cependant un caractère essentiel du personnage de Kuzco. En même temps, au moins, le titre français renseigne sur le côté egocentrique du personnage.
- Danemark (9 février 2001) : Kejserens nye flip
- Espagne (22 juin 2001) : El emperador y sus locuras
- Italie (6 avril 2001) : Le follie dell'imperatore
- Suède (9 février 2001) : Kejsarens nya stil
- Thaïlande :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- PLV, Royaume-Uni :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Affiches sorties vidéo, Etats-Unis / Brésil :
Studio Magazine, avril 2001
Journal de Mickey, 21 mars 2001
Journal de Mickey, 28 mars 2001
Journal de Mickey, 7 novembre 2001
Le réalisateur Mark Dindall
Avant première américaine du film, le 10 décembre 2000.
David Spade, Eartha Kitt, Jo Ann Worley, Wendie Mallick, John Debney, Sting, Terri Garr, Victoria Rowell, Krista Allen, Louis Lasser, Mimi Rogers, Rick Schroder, Simon Baker, Kellyann Kelso, Eli Russell Linnetz, Estelle Harris, Ingo Rademacher, Janet Jackson, Jimmy Jam, Terry Lewis, Bruce Jenner, Christopher MacDonald.
Photographies de Steve Granitz Wireimage.