La Princesse et la Grenouille
La Nouvelle-Orléans, dans les années 1920. Toute la ville est en émoi à l'annonce de l'arrivée de Naveen, prince vaniteux et gâté de Maldonia, venu ici pour faire la fête au rythme d'un jazz endiablé... Mais ces plans se retrouvent compromis lorsqu'il croise la route du Dr. Facilier, un magicien vaudou qui le transforme en grenouille... C'est sous cette apparence de batracien qu'il fait la rencontre de Tiana, une jeune afro-américaine qui participe au bal costumé de la fortune locale, Big Daddy LeBoeuf et de sa fille Charlotte. Persuadé que, comme dans les contes de fées, le seul moyen de redevenir humain réside dans le baiser d'une princesse, il parvient à convaincre la belle de l'embrasser. Mais la robe de princesse de Tiana n'est qu'un déguisement. La jeune fille n'est en réalité qu'une serveuse dont le rêve est d'avoir un jour son propre cabaret. Et au lieu de briser le charme, le doux baiser aggrave encore plus le maléfice en transformant à son tour Tiana en grenouille...
Enfin ! Cinq ans après l'échec de La Ferme se Rebelle, qui annonçait la mort de la 2-D, les studios Disney renouent avec l'animation traditionnelle, avec La Princesse et la Grenouille (The Princess and the Frog). Réalisé par John Musker et Ron Clements, le duo à l'origine d'Aladdin, Hercule et La Planète au Trésor, le film renoue également avec les contes de fée, genre qui, à deux reprises déjà, avait sauvé l'animation Disney d'une disparition certaine, en 1950 avec Cendrillon, et en 1989 avec La Petite Sirène. Pari réussi pour certains, début d'une nouvelle ère "animée" qui doit encore faire ses preuves pour d'autres, La Princesse et la Grenouille possède au moins le mérite de faire revenir les studios Disney à leurs fondamentaux, à une époque où la 3-D règne en maître absolu sur le cinéma d'animation.
La Princesse et la Grenouille est sortie dans les salles américaines le 11 décembre 2009, quelques jours après les premières projections organisées à Los Angeles et New York dès le 25 novembre.
A l'instar du film lui-même, l'affiche renoue avec les années 1990, rappelant notamment les superbes publicités réalisées par John Alvin pour des films comme La Belle et la Bête, Aladdin, ou encore Pocahontas, qui utilisaient la lumière pour mettre en avant les personnages principaux. Dominée par le bleu, l'affiche présente la "Princesse" Tiana, sur le point d'embrasser le Prince Naveen changé en grenouille. Tout autour, les personnages secondaires, du méchant Dr. Facilier, à la luciole Ray, en passant par l'aligator trompétiste Louis et la sorcière vaudou Mama Odie. L'ambiance de la Louisiane est quant à elle rendue par la végétation luxuriante des bayous et le bâteau à aubes qui remonte le Mississippi.
D'autres affiches furent créées, reprenant cette fois de manière plus évidente la longue galerie de personnages du film.
A noter que le film est également proposé aux Disney Studios, avec en complément une visite au coeur des coulisses du film, avec dessins, maquettes, ...
La Princesse et la Grenouille sort en France le 27 janvier 2010.
Le film s'affiche plusieurs semaines avant la sortie sur les "murs" de Disneyland Paris.
Alors que le film est encore sur les écrans français, il concourt déjà aux Oscars.
- Allemagne :
- Australie / Nouvelle-Zélande :
- Belgique :
- Brésil :
- Espagne :
- Italie :
- Québec :
- Russie :
- Clichés pour la presse :
- Dossier de presse, France :
- Publicités, France :
- Avant-première du film, aux Walt Disney Studios, le 15 novembre 2009 :
- Exposition du film à Walt Disney World :
source : http://noticiasdisney.blogspot.com/
- Stand du film au Siggraph, 2008 :
- Présentation du film lors de l'expo D23 :
Un grand merci à mes amis Franck et Laurent, alias Zuzu et Timon, pour m'avoir offert de voir le film en avant-première ! http://www.zuzudisney.com/
La Petite Sirène
28ème Grand Classique de Disney, La Petite Sirène (The Little Mermaid) est sans aucun doute aujourd'hui le dessin animé qui a sorti les studios de Mickey du marasme dans lequel ils s'étaient enfermés après la mort de Walt ! Cette renaissance avait déjà commencé, il faut dire, dès le milieu des années 1980, avec des films comme Basil, Détective privé et Oliver et Compagnie, assurant à La Petite Sirène de marquer le début du nouvel âge d'or des studios de Burbank.
Librement adapté du conte de Hans Christian Andersen, le film raconte l'histoire d'Ariel, la plus jeune fille du Roi Triton, le Maître de tous les océans, dont la vie se résume en escapades clandestines aux quatre de la mer, à la recherche d'objets appartenant aux humains... Lorsqu'un jour, elle fait une rencontre qui bouleverse sa vie. Remontée contre l'avis de son père à la surface, elle sauve un humain de la noyade... Et pas n'importe quel humain : le beau Prince Eric, dont elle tombe désespérément amoureuse. S'en est assez pour que l'infâme sorcière des mers, Ursula, chassée du royaume il y a des lustres, puisse enfin assouvir sa vengeance contre Triton. Elle offre à Ariel des jambes en échange de sa voix, et trois jours à la surface de la Terre pour faire succomber son doux Prince. Si à la fin du délais Ariel n'est pas parvenue à embrasser Eric, elle deviendra à jamais la prisonnière d'Ursula... provoquant avec elle la chûte inexorable du Roi...
Réalisé par John Musker et Ron Clements, le duo à l'origine de Basil, Détective Privé, et des futurs Aladdin, Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, La Petite Sirène marque le retour des contes de fées Disney, 30 ans après La Belle au Bois Dormant. Il est sorti dans les salles américaines le 17 novembre 1989, deux jours après la première, organisée le 15.
Une superbe affiche "chorale", à l'instar de ce qui se fait depuis le milieu des années 1980 comme Taram et le Chaudron Magique, Basil, Détective Privé et Oliver et Compagnie, et de ce qui se fera jusqu'au milieu des années 1990, avec les sorties du Trésor de la Lampe Perdue, de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion, Le Bossu de Notre Dame ou encore Hercule. On y retrouve les principaux personnages du film, de la princesse Ariel et son prince Eric, au Roi Triton, en passant par la sorcière des mers Ursula, ainsi que les amis de la sirène, le crabe Sébastien, le poisson lune Polochon et le goéland Euréka, sans oublier les deux sbires d'Ursula, les anguilles Flotsam et Jetman. A noter le pari assez maladroit de vouloir placer le magnifique palais de Triton en arrière plan, cassant ainsi l'idée des deux mondes (marin et terrien) qui semblaient coexister avec logique sur l'affiche. Pari maladroit, car on pourrait croire que le palais est en dehors de l'eau, ce qu'il n'est évidemment pas. Et surtout, pari maladroit, car aujourd'hui encore, la rumeur qu'une des tours du château ait une forme douteuse prime souvent, confondant la beauté de la publicité avec une pseudo pornographie pourtant inexistante !...
Une seconde affiche, cette fois beaucoup plus intimiste, fut également diffusée. Oeuvre de l'artiste John Alvin, qui créa le même type de publicité pour tous les grands chefs-d'oeuvres de Disney, de Blanche Neige et les Sept Nains à Pocahontas, en passant par La Belle et la Bête, Pinocchio, ou encore Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. On y retrouve "seulement" Ariel, rêveuse, assise sur son rocher, à la surface de la mer, uniquement éclairée par la pleine lune.
Chose rare pour un film de cette période, La Petite Sirène ressort dans les salles américaines le 14 novembre 1997.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche, moins subtile que la première. On y retrouve le personnage d'Ursula, qui semble lorgner, par l'intermédiaire de sa "boule magique", sur Ariel, toujours rêveuse, qui enlève les pétales d'une fleur sous-marine, sous le regard complice de Polochon et le regard tendre du Roi Triton. En fond, toujours le palais d'Atlantica, moins mis en avant (surprenant !) que sur l'affiche de 1989. A noter la place particulière de Sébastien, comme déconnecté de la scène.
Comme en 1989, une autre affiche, plus subtile et plus poétique fut créée. On y retrouve Ariel, nageant, éclairée par la lumière du soleil qui transperce la surface de l'eau.
Trois autres affiches pour cette ressortie américaine.
Continuant à occuper les écrans pour le plus grand bonheur des fans de Los Angeles, le El Capitan Theatre reprogramme La Petite Sirène pour une durée limitée, le 21 janvier et le 10 février 2011.
En France, La Petite Sirène est sorti sur les écrans le 28 novembre 1990.
Comme aux Etats-Unis, une seconde sortie eut lieu le 1er juillet 1998.
- Allemagne : Arielle, die Meerjungerau
- Australie :
- Belgique :
- Espagne : La Sirenita
- Grande-Bretagne :
- Italie : La Sirenetta
- Japon :
- Yougoslavie : Mala Sirena
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse :
- Photos d'exploitation, ?
- Dossiers de presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France, 1990 :
- Dossier de presse, France, 1998 :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Affiches sorties vidéos, Etats-Unis, Argentine :
- Dossier de presse sortie vidéo, France :
- Affiche Disneyland Paris, 2012 :
The Little Mermaid Magazine
Disney Adventures, décembre 1991 / décembre 1997
Catalogue Sotheby's
Aladdin
Après avoir adapté l'oeuvre de Hans Christian Andersen avec La Petite Sirène, et le conte de Madame Le Prince de Beaumont avec La Belle et la Bête, les studios Disney adaptent en 1992 l'une des plus vieilles histoires du monde, Aladdin et la Lampe Merveilleuse, extraite des mythiques Contes des 1001 Nuits.
Au coeur du désert brulant d'Arabie, dans le royaume imaginaire d'Agrabah, vit Aladdin, jeune orphelin obligé de chaparder sa nourriture pour survivre. Sans cesse poursuivit par les gardes du sultan, bien décidés à arrêter celui qui les fait tourner en bourriques depuis des années, sa vie se trouve totalement bouleversée lorsqu'il fait la rencontre de la charmante princesse Jasmine, jeune femme désireuse d'aventure et qui refuse de se marier comme la loi l'y oblige. Les deux jeunes êtres tombent immédiatement sous le charme l'un de l'autre, mais leur idylle tourne court. En effet, le grand vizir Jafar, adepte de la magie noire et de l'hypnose, et qui lorgne depuis toujours sur le trône d'Agrabah, fait enfermer Aladdin. Il a en effet besoin du garçon pour récupérer une mystérieuse lampe magique renfermant un génie, capable d'offrir à celui qui la possède de réaliser trois voeux...
Réalisé par le duo John Musker et Ron Clements, les réalisateurs de Basil Détective Privé, de La Petite Sirène, et des futurs Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, Aladdin fait partie, au même titre que La Petite Sirène, La Belle et la Bête et du Roi Lion, de ces films des années 1990 qui ont permis aux studios Disney de renouer avec le succès. Misant à nouveau sur un "conte un fée", le succès du film prolongea en effet celui des réalisations précédentes, à tel point que beaucoup parlèrent du nouvel âge d'or des studios de Mickey.
Aladdin est sorti dans les salles américaines le 25 novembre 1992, deux semaines après les premières organisées à New York et Los Angeles le 11 novembre. Nombreuses sont les affiches qui furent créées pour la promotion du film.
Les premières affiches ci-dessus sont l'oeuvre de l'artiste John Alvin, créateur de nombreux visuels de cinéma, parmi lesquels les affiches de Hook, Lawrence d'Arabie, Star Trek, Star Wars, Alien, Cocoon, E.T., Always et bien d'autres. Sa collaboration avec Disney n'est pas récente, puisqu'à l'époque de la sortie d'Aladdin, il a déjà signé les affiches de La Belle et la Bête, Arachnophobie, Les News Boys, Bernard et Bianca au pays des Kangourous, La Petite Sirène, Pinocchio ou encore Blanche Neige et les Sept Nains. Et cette collaboration continua après, avec les visuels du Roi Lion, du Bossu de Notre-Dame, Hercule et Mulan.
L'affiche fait partie de ces visuels remplis de mystère, qui garde secret toute l'intrigue, en ne révélant que ce que le spectateur connaît déjà, à savoir ici une histoire de lampe merveilleuse et de génie. Rien d'autre ne semble filtrer. On ne sait pas à quoi ressemble les personnages. On ne sait pas par qui, quand, où ni comment la lampe a été trouvée. Le slogan, loin de décrire le film, interpelle "seulement" le spectateur, en lui demandant d'imaginer sa vie s'ils pouvaient réaliser trois voeux, trois rêves...
Les affiches suivantes, également signées par John Alvin, en disent déjà beaucoup plus sur l'intrigue et les personnages.
Gardant un peu le mystère sur le scénario, le visuel ci-dessus présente cependant les deux personnages principaux, assis sur leur tapis volant, devant un croissant de lune illuminant le désert, et la Caverne aux Merveilles. Bien sûr, on ne voit pas les personnages, mais le visuel donne déjà une bonne idée de l'atmosphère du film, en reprenant des images si typique de ce genre d'histoire : le désert, le tapis magique, ...
Même auteur sur cette affiche, et même atmosphère. Un pas est franchi. Les personnages principaux ont un visage, tout comme le génie, dont le visage apparaît de manière assez furtive au milieu des étoiles.
Cette fois un visuel "collégial", à l'instar des affiches de La Belle et la Bête, ou d'Hercule. Tous les personnages du film, ou presque, apparaissent sur le visuel. Entourant Aladdin et Jasmine, toujours sur leur tapis volant, et comme sortant de la lampe magique, on découvre en effet le génie, et devant lui, les autres acteurs marquants du film : le souriant Sultan, le placide capitaine des gardes Razoul, le perroquet braillard Iago, le petit singe Abu, le tigre Rajah, et l'infame Jafar, assemblant les deux moitiés de scarabée d'or permettant de faire sortir la Caverne aux Merveilles des sables. Sont également présentes les "créations" magiques du Génie, des éléphants dansant aux danseuses du ventres, en passant par les montagnes d'or et les dromadaires affublées d'un voile !
Une dernière affiche cette-fois d'une simplicité déconcertante, montrant la tête du génie, grand sourire !
En France, Aladdin est sorti dans les salles le 24 novembre 1993, presque un an jour pour jour après la sortie américaine.
Les deux affiches ci-dessus reprennent des visuels américains à quelques différences près. Iago a par exemple changé de côté. Le slogan a changé. Le spectateur n'est plus invité à croire en ses rêves. Le film est "seulement" vendu comme "Le plus magique de tous les temps", rien que ça ! A noter, autre changement, la mention, encore très petite, du tout nouveau parc Disney, EuroDisney Resort Paris (qui ne s'appelle déjà plus "EuroDisney"), ouvert un an et demi avant la sortie du film.
La principale affiche française est celle présentée ci-dessus. Exit le côté mystérieux des affiches américaines. Les Français ont droit à un dessin plus explicite. Aladdin et Jasmine sont assis sur leur tapis volant, avec derrière eux, le Génie, avec sa couleur bleue, son large sourire, et son menton en galoche (emprunté à son interprête Robin Williams), et qui semble tout droit sorti de sa lampe, encore ensevelie dans les sables du désert. A noter ce décor, ou plutôt ce conglomérat de décors, qui reprend les principaux lieux du film, du rutilant palais du Sultan à la mystérieuse Caverne aux Merveilles, en passant par le luxuriant oasis dans lequel Aladdin devient le Prince Ali. Le logo EuroDisney Resort Paris est bien entendu présent, comme le logo du distributeur du film, Gaumont Buena Vista International.
- Allemagne :
- Australie :
- Grande-Bretagne :
- Italie :
- Japon :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Publicités sorties Vidéo et DVD :
- PLV sortie DVD :
- Affiche Disneyland Paris :
Nintendo Mag, décembre 1992
Journaux de Mickey (5 octobre 1993 ; 12 octobre 1993, 15 décembre 1993... )
Journal de Mickey, 6 octobre 2004
DVD Live, 2004
Anima, 2004
Picsou Magazine N°442, novembre 2008
Magazines Disney Advendures (juillet 1993 ; octobre 1993 ; janvier 1994, mars 1997)
Magazines Disney Princesses
Magazine Les Années Laser, octobre 2004
La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers
42ème Grand Classique des studios Disney, et cinquième réalisation du duo John Musker / Ron Clements après Basil, Détective privé, La Petite Sirène, Aladdin et Hercule, La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers (Treasure Planet) est l'adaptation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, L'Île au Trésor (Treasure Island), à la différence que le film se déroule non pas au XIXe siècle, comme le livre, mais dans une époque future, au coeur de l'univers.
Le film raconte l'histoire de Jim Hawkins, jeune homme de quinze ans marginal, qui vit avec sa mère dans une petite auberge perdue au fin fond de l'univers, sur la planète Mondragor. Lassé de cette vie monotone et routinière, le garçon rêve d'évasion et d'aventure. Un jour, il rencontre un certain Billy Bones, dont la navette est venue s'écraser près de chez lui. Mourant, le vieux pirate lui confie ce qu'il a de plus précieux au monde, un globe qui renferme une carte dévoilant l'emplacement du fabuleux "trésor des mille univers", amassé pendant des années par le légendaire flibustier Nathaniel Flynt. Bien décidé à trouver le magot, Jim, accompagné du Docteur Doppler, embarque à bord du RLS Héritage, superbe galion intergalactique commandé par la piquante Capitaine Amélia, secondée par le robuste Monsieur Arrow. C'est dans les cuisines du navire qu'il fait la connaissance du maître coq, John Silver, un cyborg avec lequel il lie une relation particulière, entre amitié et amour paternel. Mais Silver se révèle en fait être le chef d'une bande de pirates, embarquée avec lui sur le vaisseau, et qui est bien décidée à mettre la main sur le trésor de Flynt...
Chose suffisamment rare pour la souligner, la première de La Planète au Trésor fut organisée en France, le 5 novembre 2002, 12 jours avant la première américaine, organisée le 17. La sortie nationale, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis, eut lieu le 27 novembre 2002.
Pour promouvoir le film, comme cela avait déjà été le cas pour Dinosaure et Atlantide, l'Empire perdu, les studios Disney misèrent sur des affiches très dépouillées, simples, mais d'une très grande poésie, ne révélant ni plus ni moins que l'atmosphère du film, sans en montrer trop de détails.
On se retrouve ainsi tantôt au coeur de l'univers, accroché au hauban avec Jim Hawkins tenant la carte de Flynt, avec la Planète au Trésor en arrière plan, tantôt avec lui sur son surf solaire, tantôt à bord du RLS Heritage, avec les personnages principaux. Ces affiches, simples et compliquées en même temps, montre clairement l'ambiance du film, dont l'action se situe au coeur de l'univers, avec pourtant un design ancien, notamment pour les vaisseaux spatiaux. Mais elle laisse libre cours à l'imagination du spectateur qui n'a pas encore vu le film, et qui peut commencer à rêver de cet univers turquoise.
Les affiches françaises furent construites sur le même modèle, avec le même genre d'image.
La première affiche française reprend le visuel de Jim regardant l'univers, accroché aux cordages du navire. Le rajout du terme "Voyagez" renforce encore le côté poétique de l'image et invite clairement le spectateur à imaginez l'univers du film. A noter que ce n'est pas la première fois qu'une affiche française s'adresse directement au public. En effet, sur l'affiche de Dinosaure déjà, le spectateur était invité à imaginer cette terre maintenant disparue.
La seconde affiche reprend un visuel inédit. Le public est clairement plongé au coeur de l'espace, où navigue le RLS Héritage, au milieu de créatures célestes imaginaires. Jim Hawkins, le jeune héros, est toujours présent à l'avant du navire, se tenant, comme sur l'affiche précédente, au hauban. En arrière plan, on découvre l'une des planètes les plus jolies et les plus originales du film, qui fut d'ailleurs mise en avant dans les bandes annonces : le Spatioport, dont la forme rappelle un magnifique croissant de lune.
A noter que le film est proposé en exclusivité mondiale au Grand Rex de Paris dès le 6 novembre 2002.
- Allemagne (5 décembre 2002) : Der Schatzplanet
- Argentine (12 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Espagne (5 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Finlande (20 décembre 2002) : Aarreplaneetta
- Grande-Bretagne (14 février 2003) :
- Hongrie : A Kincses Bolygo
- Italie (20 décembre 2002) : Il Pianeta del Tesoro
- Suède (25 décembre 2002) : Skattkammar Planeten
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Cd Press Kitt, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Publicité presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité McDonald's, France :
Les réalisateur John Musker et Ron Clements.
Le producteur Roy Conli
Glen Keane, superviseur de l'animation de John Silver.
Le casting du film. A noter la présence d'Emma Thompson (Capitaine Amélia), Martin Short (B.E.N.), et Patrick McGoohan (Billy Bones).
Disney Magazine, hiver 2002-2003
Disney Adventures, Novembre 2002
Magazine spécial
Magazine Grand Ecran N°92, novembre 2002
Journal de Mickey 2623 du 25 septembre 2002
Journal de Mickey 2630, du 13 novembre 2002
Journal de Mickey 2631, du 20 novembre 2002
Journal de Mickey 2632, du 27 novembre 2002
Magazine Multi Media, mai-juin 2003
Basil détective privé
26ème classique des studios Walt Disney, Basil Détective privé raconte l'histoire de Basil, excentrique détective, qui tente de combattre le crime dans le Londres victorien. Habitant à Baker Street, juste en dessous des appartements de son alter-égo humain, Sherlock Holmes, la souris reçoit un jour la visite d'une petite fille, Olivia Flaversham, accompagnée du Docteur David Quentin Dawson, tout juste rentré d'Afghanistan. Tous les deux sont venus lui demander ses services afin de retrouver le père de la fillette, enlevé par l'horrible chauve-souris Fidget, homme de main de l'infâme Professeur Ratigan, un rat comploteur, qui prévoit d'usurper la couronne, renverser la Reine et ainsi monter sur le trône du Royaume des souris...
Réalisé par Burny Mattinson, David Michener, Ron Clements et John Musker, d'après les histoires écrites par Eve Titus et Paul Galdone, Basil Détective Privé (The Great Mouse Detective dans la version originale), sort sur les écrans américains le 2 juillet 1986. A cette époque, les studios Disney ne sont plus l'ombre de ce qu'ils étaient par le passé. Depuis la mort du grand Walt, en décembre 1966, des productions ont continué à sortir dans les salles, la plupart, faute d'un manque de saveur évident, ne rencontrant plus le public. Après le désastreux Taram et le Chaudron magique, les exécutifs des studios, pensant un temps fermer le département animation de l'entreprise, misèrent alors sur un nouveau film sans prétention, produit avec peu de moyens, comparé à son prédécesseur. Basil Détective Privé trouva finalement son public, et permit de garder intact la branche animation de Disney, et ouvrit la voix à une ère nouvelle, couronnée de succès, avec des chefs-d'oeuvres tels que La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, et Le Roi Lion.
La première affiche éditée pour l'occasion de la première sortie américaine fut conçue avec une grande sobriété. A l'inverse de celle de Taram, très chargée, celle-ci ne présente aucun élément de décor, et ne met en avant que les personnages, des plus importants aux plus secondaires. Les héros, tout d'abord, notamment Basil s'apprêtant à bondir sur Ratigan, et le chien Toby, qui semble tenir le méchant sous une de ses pattes. Tous les deux sont nettement mis en valeur, surtout le chien, en fait, qui occupe presque toute l'affiche. En même temps, comment aurait-il pu en être autrement, vu la taille de l'animal. Bien que celle-ci ait été revue la baisse, elle dépasse évidemment nettement celle des souris. La manière dont Basil est placé, se balançant au bout d'une corde accrochée au titre, sous-entend que le dessin animé est plein d'action. On peut noter que son costume est ici bleu, ce qui n'est pas le cas dans la film. Les autres gentils, eux, se fondent beaucoup plus dans la masse des personnages. La petite Oliva, enlassant avec amour son père, la Reine Moustoria, ainsi que le docteur Dawson, sont en effet, relégués au second plan, mélangés à des personnages très secondaires du film, comme la gouvernant Madame Judson, ou encore certains des hommes de main de Ratigan. Ce-dernier occupe une place de choix sur cette affiche. De par sa position et surtout ses couleurs sombres, il ressort nettement. Bien qu'écrasé par la patte de Toby (ce qui n'arrive jamais dans le film, mais bon...), il s'apprête à saisir quelque chose dans sa veste. On ne sait pas vraiment quoi, mais là-encore, cela sous-entend que le méchant a des ressources et que malgré sa position quelque peu délicate, il a encore des réserves, renforçant ainsi le suspense. Le slogan du document est simple : "All New ! All Fun!". Il a le mérite d'être clair. Il annonce un film "tout neuf" et également "plein d'humour", c'est-à-dire tout l'inverse du sombre et surtout grave Taram...
Deux autres affiches furent également créées pour lancer le film.
La première, tout d'abord, met l'accent sur les héros. Toby occupe toujours une grande place. On peut d'ailleurs remarquer que sur ce second visuel, il est beaucoup plus ressemblant au film que sur la première affiche. Sous sa patte, le professeur Ratigan est toujours coincé, mais... comme un prolongement à la première publicité, on sait maintenant ce qu'il allait prendre dans sa poche, à savoir sa petite clochette, avec laquelle il appelle son arme la plus redoutable : la chatte Félicia ! Sur la tête de Toby, sont perchés les gentils de l'histoire : Basil, assisté de Dawson, et de la petite Olivia. Basil qui pointe d'ailleurs du doigt l'un des personnages principaux qui n'apparait pourtant pas sur l'affiche principale : le chauve-souris handicapée Fidget, terrorisée, dont la couleur, violette, est quelque peu différente de celle du film...
La deuxième affiche, quant à elle, met en exergue les méchants de l'histoire. Ratigan occupe une place de choix. C'est la vedette de cette publicité. Pour une fois, il est débarrassé de Toby, il est debout, droit comme un "i", arborant un large sourire, et fixant le spectateur avec un regard crual et démoniaque. Il faut dire qu'il a de quoi être heureux. Derrière lui, son arme suprême, son extermineur de souris arrive, en la personne de Félicia, une énorme chatte coiffée d'un noeud violet (rose dans le film...). A l'instar du basset, Félicia, de par sa taille, occupe une grande place sur l'affiche, comparé, évidemment, aux minuscules souris qui sont à ses pieds. A noter que Félicia regarde avec un oeil gourmand et méchant la chauve-souris Fidget, toujours aussi paniquée, mais qui cette fois-ci, n'est plus violette, mais verte, couleur qu'elle n'arborre, une fois encore, pas dans le film. De chaque côté du félin, les gentils : à gauche Madame Judson et Monsieur Flaversham (qui a perdu ses cheveux et sa moustache marron pour une pilosité blanche...), et à droite, Olivia, Dawson, et Basil, en pleine introspection.
Basil Détective Privé ressort dans les salles américaines le 14 février 1992, moins de 6 ans après sa première diffusion. Et qui dit nouvelle sortie, dit nouvelle affiche.
Celle-ci est totalement différente de la première. En effet, la sobriété est laissée de côté, et est remplacée par un visuel plus complexe. Le cadre londonien est tout d'abord tout de suite mis en évidence, avec l'image en contre-plongée de Big Ben, qui rappelle d'ailleurs la grande scène d'action finale du film. Toby occupe toujours le premier plan, mais sa taille a été revue à la baisse. Sur son dos, les souris Basil et Olivia paraissent d'un coup énormes. En arrière plan, le pauvre docteur Dawson est tiré par la laisse du chien, qui le fait décoller dans les airs, un peu comme dans une des scènes du dessin animé, dans laquelle on voit le chirurgien agrippé à la queue de l'animal. Tous les autres personnages ont quant à eux disparu. Même le professeur Ratigan n'apparaît pas de manière "physique" sur l'affiche. Seule son "ombre" semble planer sur la capitale britannique, laissant présager un grand danger. A noter que cette manière de représenter le méchant dans le ciel, entre les nuages, n'est pas sans rappeler l'affiche de La Belle et la Bête, sorti quelques mois auparavant, et dans laquelle la Bête était représentée avec la même logique. Enfin, on peut remarquer que le film ne s'intitule plus "The Great Mouse Detective" mais "The Adventures of the Great Mouse Detective" !
Le film sort en France le 26 novembre 1986.
La sobriété de l'affiche américaine est conservée. Pas de décor, pas d'éléments encombrant. Par contre, l'agencement des personnages est totalement changé. Basil est clairement mis en évidence comme le personnage principal. L'action est toujours sous-entendue par son arrivée fracassante accrochée à une corde. Face à lui, l'infâme professeur Ratigan semble déjà moins sûr de lui. Il est debout, et pas écrasé par la patte de Toby, mais il semble être terrifié par l'arrivée de Basil, tout comme Fidget (qui est déjà plus ressemblant au film du point de vue des couleurs), qui détalle à toute vitesse. Seuls les deux hommes de main font un peu défaut. Leur air enjoué, comme dans la chanson "Le Grand génie du Mal", dénote avec l'air crispé de leur patron. A l'arrière plan, on retrouve les principaux héros. Le chien Toby, grâce à un excellent effet de perspective, est enfin remis au second plan, place qu'il occupe dans le film. Devant lui, la souveraine Moustoria, Olivia et son père, et le docteur Dawson, l'air soucieux. Les autres personnages secondaires de l'affiche américaine, comme Madame Judson, ou la chanteuse de cabaret, ont tout simplement, et sans doute légitimement, été oubliés. A noter que le titre, à l'inverse de l'affiche américaine, est un peu plus recherché. En effet, il est noté comme sur une plaque dorée, identique à celles que l'on peut trouver dans les rues et qui indique l'adresse ou la profession de quelqu'un. Enfin, on peut préciser que le slogan est un des mieux trouvés pour un film de Disney : "Le seul film où même les rats sourient". Le jeu de mot est subtile, facile à comprendre et très drôle !
La sortie en Grande-Bretagne fut organisée le 17 octobre 1986.
Le visuel de l'affiche est identique au visuel français, ou plutôt c'est l'inverse, si on considère que le film est d'abord sorti outre-Manche !
L'Italie (Basil L'investigatopo), où le film fut diffusé à partir du 20 février 1987, et la Belgique (Basil de Speurneuzen), conservèrent elles-aussi la même affiche que les Anglais, alors que la Yougoslavie (Mis-Veliki Detektiv) utilisa le visuel américain.
En Allemagne (Basil der grosse Maüse Detektiv), où le film sortit le 4 décembre 1986, un nouveau visuel fut dessiné.
Basil y est clairement mis en évidence, et sa fonction de détective est montrée par son costume et sa loupe. Ensuite, l'affiche se divise en deux. A gauche, les méchants, avec Ratigan, Fidget et des hommes de main, et à droite, les gentils, avec Olivia, Flaversham et Dawson. A noter entre les deux cette espèce "d'herbe" verte fluo qui dénote un peu avec le style du film.
Voilà quelques exemples de photos d'exploitation utilisées dans les salles des différents pays, ainsi que les photos de presse :
- Aux Etats-Unis :
- En France :
- Au Mexique :
- Cliché et photos de presse (première sortie française et seconde sortie américaine) :
- Dossiers de presse américain et britannique :
- Programme pour la sortie autrichienne
- Dossier de presse français :
Une du magazine Newsreel (date inconnue)
Articles et publicités publiées dans Le Journal de Mickey N°1795 (novembre 1986)
Journal de Mickey N°1797 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1798 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1799 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1802 (janvier 1987)
Journal de Mickey N°1804 (janvier 1987)
Journal de Mickey N°1806 (février 1987)
A gauche : l'affiche américaine ; A droite : l'affiche britannique