Les Secrets de la Vie
A la découverte des secrets de la nature, des végétaux aux insectes, en passant par la vie sous-marine et l'activité tectonique.
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures. Se limitant au départ à la réalisation de courts-métrages d'une trentaine de minutes chacun avec L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre, cette Inconnue, Le Seigneur de la Forêt, Les Oiseaux Aquatiques, Au Pays des Ours et Everglades, Monde Mystérieux, il décide de se lancer dans le long-métrage documentaire en 1953. Le Désert Vivant (The Living Desert) est le premier du genre, suivi de La Grande Prairie, Lions d'Afrique et Les Secrets de la Vie (Nature's Secrets of Life). Réalisé par James Algar, le film est sorti aux Etats-Unis le 6 novembre 1956.
- Allemagne : Eine Welt Voller Rätzel
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
Le Grand Désert Blanc
L'Arctique, milieu hostile recouvert par les glaces. Alors que la Terre commence un dégel qui a provoqué l'extinction de nombreuses espèces, certaines continuent de vivre dans des conditions naturelles extrêmes, à l'image de l'ours blanc, des phoques, des loups, des caribous ou des lemmings.
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures (C'est la Vie). Se limitant au départ à la réalisation de courts-métrages d'une trentaine de minutes chacun avec L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre, cette Inconnue, Le Seigneur de la Forêt, Les Oiseaux Aquatiques, Au Pays des Ours et Everglades, Monde Mystérieux, il décide de se lancer dans le long-métrage documentaire en 1953. Le Désert Vivant, La Grande Prairie, Lions d'Afrique et Les Aventures de Perri sont les premiers du genre, suivis du Grand Désert Blanc (White Wilderness). Réalisé par James Algar, ce-dernier sort sur les écrans américains le 12 août 1958. A l'image de ses prédecesseurs, le film est couronné de l'Oscar du Meilleur Documentaire.
Le Grand Désert Blanc revient dans les salles américaines en 1964, dans le cadre du True-Life Adventure Festival. Il est alors programmé entre Le Désert Vivant et Le Lion d'Afrique. Il est accompagné de Everglades, Monde Mystérieux, autre court-métrage de la même série documentaire.
Le film est aussi projeté dans les années 1970.
Le Grand Désert Blanc est peut-être sorti dans les salles françaises dans les années 1950. La certitude est qu'il a bénéficié d'une sortie vidéo pour le marché de la location dans les années 1980-1990. A noter que le film est parfois évoqué avec le titre Le Désert de l'Arctique.
- Allemagne :Weisse Wildnis
- Argentine :El Artico Salvaje
- Danemark :Den Hvide Orken
- Finlande :Valkea Pohjola
- Italie :Artico Selvaggio
- Suède :Den Vita Vildmarken
- Ex-Yougoslavie : Bijela Divljina
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Plaquette d'exploitation :
- Publicité, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Programme, Ex-Yougoslavie :
Merci à VOLTH pour le visuel de la jaquette vidéo française.
La Grande Prairie
Au coeur des Etats-Unis, entre les Rocheuses et le fleuve Mississippi, la prairie s'étend à perte de vue. Elle est le lieu de vie d'une flore et d'une faune riches, peu marquée par la trâce de l'Homme. Ses habitants : des bisons, coyotes, cougars, antilocapres et autres chiens de prairie...
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures. Se limitant au départ à la réalisation de courts-métrages d'une trentaine de minutes chacun avec L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre, cette Inconnue, Le Seigneur de la Forêt, Les Oiseaux Aquatiques, Au Pays des Ours et Everglades, Monde Mystérieux, il décide de se lancer dans le long-métrage documentaire en 1953. La Grande Prairie (The Vanishing Prairie) est le deuxième du genre. Réalisé par James Algar, il sort sur les écrans américains le 17 août 1954. A l'image de son prédecesseurs, le film est couronné de l'Oscar du Meilleur Documentaire. Il remporte également l'Ours d'Argent lors de la 5ème Berlinade.
Devant la popularité des True-Life Adventures, les studios Disney ressortent les épisodes, souvent associés. La Grande Prairie revient dans les salles américaines en 1964, dans le cadre du True-Life Adventure Festival. Il inaugure le programme, accompagné de Mysteries of the Deep, court-métrage documentaire explorant les fonds marins.
En 1971, La Grande Prairie est couplé avec un autre documentaire oscarisé, Le Désert Vivant.
La Grande Prairie sort en France le 2 septembre 1955.
- Belgique :
- Finlande :
- Suède :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1964 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, ressortie :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1971 :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Dossier de presse, France :
Le Désert Vivant
La Sierra Nevada, terre hostile des Etats-Unis. Recouverte par un désert immense, aux journées brulantes et aux nuits glaciales, la région est pourtant l'habitat naturel de plusieurs espèces d'animaux qui se sont adaptée à la rigueur de la région...
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures.
Se limitant au départ à la réalisation de courts-métrages d'une trentaine de minutes chacun avec L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre, cette Inconnue, Le Seigneur de la Forêt, Les Oiseaux Aquatiques, Au Pays des Ours et Everglades, Monde Mystérieux, il décide de se lancer dans le long-métrage documentaire en 1953. Le Désert Vivant (The Living Desert) est le premier du genre. Réalisé par James Algar, il sort sur les écrans américains le 10 novembre 1953, en duo avec le court-métrage animé Franklin et Moi. Couronné aux Oscars dans la catégorie Meilleur Documentaire, le film remporte également un prix spécial aux Golden Globes, ainsi que la Médaille d'Or lors de la Berlinale de 1954.
Devant la popularité des True-Life Adventures, les studios Disney ressortent les épisodes, souvent associés. Le Désert Vivant revient dans les salles américaines en 1964, dans le cadre du True-Life Adventure Festival. Il inaugure le programme, accompagné de Au Pays des Ours, autre court-métrage de la même série documentaire.
En 1971, The Living Desert est couplé avec un autre documentaire oscarisé, La Grande Prairie.
Le 8 octobre 1975, une compilation réunit des extraits des plus belles "True-Life Adventures" de Walt Disney. Le Désert Vivant est de la partie, aux côtés des autres documentaires oscarisés : L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre cette Inconnue, Les Oiseaux Aquatiques, Lions d'Afrique, ou encore Au Pays des Ours.
Le Désert Vivant est présenté lors du 7ème Festival de Cannes, organisé du 25 mars au 9 avril 1954. Présidé par Jean Cocteau, le jury décerna au documentaire le Prix International.
Le Désert Vivant sort en France le 8 septembre 1954. L'affiche français du film est l'oeuvre de Guy Jouineau-Bourduge.
A l'image des Etats-Unis, Le Désert Vivant ressort sur les écrans français dans une compilation : Merveilles de la Nature, en 1975.
- Allemagne :
- Australie :
- Belgique :
- Espagne + Amérique du Sud :
- Finlande :
- Italie :
- Suède :
- Ex-Yougoslavie :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, ressortie :
- Dossier de presse, Etats-Unis, ressortie :
- Photo d'exploitation, Mexique :
La Légende de Lobo
Sud-Ouest des Etats-Unis, 1889. Orphelin à cause des hommes, Lobo est un jeune loup qui doit apprendre à survivre. Déjouant les ruses des chasseurs, la renommée de l'animal est aussi grande que la haine qu'il suscite. Et lorsque sa moitié est capturée, il entreprend de la secourir...
En 1957, Walt Disney lançait une série de docu-fictions avec Perri, d'après Felix Salten. Réalisé par James Algar, La Légende de Lobo (The Legend of Lobo) s'inscrit dans cette volonté de faire découvrir la nature aux spectateurs. Dernier film d'Algar derrière la caméra, il est sorti dans les salles américaines le 7 novembre 1962.
La Légende de Lobo sort en France le ?.
- Finlande :
- Italie : La Leggenda di Lobo
- Pologne : Legenda O Wilku
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
Lions d'Afrique
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures.
Troisième film de la série après Le Désert Vivant et La Grande Prairie, Lions d'Afrique (The African Lion) prend place au coeur de l'Afrique sauvage, avec ses espaces naturels entre désert et jungle tropicale, ainsi que son incroyable faune. Réalisé par James Algar, le court-métrage est sorti dans les salles américaines le 14 septembre 1955. Recevant les acclamations des critiques et du public, le documentaire est couronné d'un Ours d'Argent au Festival de Berlin en 1956.
Lions d'Afrique revient dans les salles américaines en 1964, dans le cadre du True-Life Adventure Festival. Il est alors programmé entre Le Grand Désert Blanc et Perri. Il est accompagné de La Terre, cette Inconnue, autre court-métrage de la même série documentaire.
Le film est aussi projeté dans les années 1970.
Le 8 octobre 1975, une compilation réunit des extraits des plus belles "True-Life Adventures" de Walt Disney. Lions d'Afrique est de la partie, aux côtés des autres documentaires oscarisés : L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors, La Terre cette Inconnue, Les Oiseaux Aquatiques, Le Désert Vivant, ou encore Au Pays des Ours.
- Belgique :
- Italie : Il Leone Africano
- Suède : Afrikas Lejon
- Yougoslavie :
- Plan média :
- Photos :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Publicité, Etats-Unis :
Elma et Alfred Milotte, les opérateurs des prises du vue.
Everglades, Monde Mystérieux
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures.
Le septième film de la série prend place au coeur du Parc naturel des Everglades, dans le sud de la Floride, où vivent les alligators, monstres terrifiants pour la faune locale...
Réalisé par James Algar, Everglades, Monde Mystérieux (Prowlers of the Everglades) est sorti dans les salles américaines le 23 juillet 1953, en avant-programme du film La Rose et l'Epée de Ken Annakin.
- Ex-Yougoslavie :
La Vallée des Castors
En 1948, Walt Disney, passionné depuis son enfance par les merveilles de la nature, lance une nouvelle série de productions consacrée au documentaire animalier et bientôt baptisée les True Life Aventures.
Deuxième film de la série après L'Île aux Phoques, La Vallée des Castors (Beaver Valley) prend place dans les reliefs de l'ouest américain, au coeur d'une colonie de castors. Réalisé par James Algar, le court-métrage est sorti dans les salles américaines le 19 juillet 1950, en complément du premier long-métrage de fiction en prises de vue réelles des studios Disney, L'Île au Trésor. Acclamé par la critique, il est couronné de l'Oscar du Meilleur court-métrage documentaire, ainsi que du prix du meilleur documentaire au Festival international du film de Berlin.
Le 8 octobre 1975, une compilation réunit des extraits des plus belles "True-Life Adventures" de Walt Disney. La Vallée des Castors est de la partie, aux côtés des autres documentaires oscarisés : L'Île aux Phoques, Le Désert Vivant, La Terre cette Inconnue, Les Oiseaux Aquatiques, Lions d'Afrique, ou encore Au Pays des Ours.
En France, La Vallée des Castors est présenté en avant-programme de Cendrillon, à partir du 22 décembre 1950.
- Espagne / Mexique, ... : El Valle de los Castores
Walt Disney et le réalisateur James Algar (assis)
Les époux Edna et Alfred Milotte, responsables des prises de vue.
Fantasia 2000
En 2000, les studios Disney réalisaient l'un des rêves de Walt : faire évoluer son oeuvre la plus osée, l'une des plus belles et des plus originales, Fantasia. Composé de 8 séquences, dont 7 totalement inédites, Fantasia 2000 est un nouveau concert filmé, mis en image par les meilleurs artistes du studio de Burbank.
Le film s'ouvre sur l'une des oeuvres classiques les plus populaires et les plus connues, La Cinquième Symphonie de Ludwig Van Beethoven, dans une séquence abstraite réalisée par Pixote Hunt, et montrant la dualité du bien contre le mal.
Steve Martin et le violoniste Itzhak Perlman présentent la séquence suivante, réalisée par Hendel Butoy. Mise en musique grâce à la partition des Pins de Rome d'Ottorino Respighi, elle raconte le voyage surréaliste d'une famille de baleines qui parcourt l'océan glacial, avant de s'envoler dans les airs, entourées par d'autres congénères.
La séquence suivante change totalement de ton. Le classique laisse place au jazz avec le Rhapsody in Blue de George Gershwin, et le surréalisme est remplacé par un New York stylisé, inspiré de l'oeuvre du caricaturiste Al Hirshfeld. Réalisé par l'animateur de talent Eric Goldberg, ce nouveau morceau, introduit par Quincy Jones, relate les destins croisés de différents personnages qui évoluent tous ensembles dans la Grosse Pomme, du chômeur désespéré de ne pas trouver de travail, à la fillette peinée par l'absence de ses parents, en passant par le mari soumis à une femme tyranique et le musicien frustré obligé de travaillé dans le bâtiment...
Retour au classique. Bette Midler présente une adaptation du Petit Soldat de Plomb de Hans Christian Andersen, mise en musique par le Concerto pour Piano N°2, Allegro, Opus 102 de Dimitri Shostakovich. Réalisée par Hendel Butoy, elle met en scène un petit soldat de plomb ne possédant qu'une jambe, qui tombe amoureux d'une ballerine de porcelaine. Le problème, c'est que celle-ci est déjà convoitée par un Jack-in-the-Box, qui envoie le soldat dans le monde réel. Commence alors pour lui une épopée époustouflante, qui doit l'amener à retrouver sa belle, et la libérer de l'emprise du bouffon tyrannique.
Changement radical, encore une fois, avec la seconde séquence réalisée par Eric Goldberg, et présentée par James Earl Jones. Adaptation du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saens, elle met en scène un flamant rose, adepte du yoyo, qui doit faire face à la colère de ses congénères snobinards, qui ne supportent pas de voir l'un d'entre eux sortir du droit chemin.
Penn et Teller, duo de magiciens connu aux Etats-Unis, présentent le morceau suivant. Cette fois, il s'agit de la séquence mythique avec Mickey, L'Apprenti Sorcier, inspirée de l'oeuvre de Paul Dukas, et mise en scène par James Algar, et qui faisait partie du premier Fantasia, en 1940.
L'avant dernière séquence, introduite par le maestro James Levine, met cette fois en scène une autre vedette des studios Disney, Donald Duck, dans le rôle, excusez du peu... de l'assistant du patriarche Noé, et qui doit gérer la montée de chaque animal de chaque espèce dans l'arche destinée à les sauver du déluge. Mêlant humour et amour, elle est réalisée par Francis Glebas, et mise en musique avec l'oeuvre de Sir Edward Elgar, Pomp and Circumstances.
Enfin, le film se termine par une note d'espoir réalisée par les frères Paul et Gaetan Brizzi. Angela Lansbury présente une mise en image de L'Oiseau de Feu d'Igor Stravinsky, symbolisant la cycle de la nature, de la destruction à la renaissance...
Fantasia 2000 est sorti dans les salles de cinéma en deux étapes. Tout d'abord, dès le 1er janvier 2000, le film fut diffusé au format IMAX, dans les cinémas équipés, notamment aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, en Thaïlande ou encore au Mexique.
Une seconde sortie fut ensuite organisée dans les cinémas non équipés pour le format IMAX. Aux Etats-Unis, cette sortie nationale date du 16 juin 2000. En France, le film, distribué par Gaumont Buena Vista International, est sorti le 24 mai 2000.
Toutes les affiches publiées dans chacun des pays où Fantasia 2000 est sorti furent conçues exactement sur le même modèle. Reprenant une photographie de l'orchestre de Chicago, dirigé par le maestro James Levine, tel qu'il apparaît au début du programme, elle montre sous la forme de huit tableaux des images représentant chacune des séquences du film, dont les couleurs sont encore renforcées par le fond noir. Sobre, claire, l'affiche renvoie clairement le film à l'idée de concert qui est à la base même de son concept.
- Grande-Bretagne (IMAX : 1er janvier 2000 / 26 mai 2000) :
- Italie (8 septembre 2000) :
- Suède (30 juin 2000) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Catalogue Sotheby's, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Synopsis, France :
- Dossier de presse de la bande originale, France :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis :
- Affiche sortie vidéo, Brésil :
Les réalisateurs Francis Glebas, Eric Goldberg, Paul et Gaëtan Brizzi, Hendel Butoy, Pixote Hunt et James Algar.
Le Producteur et initiateur du projet Roy E. Disney, fils de Roy O. et neveu de Walt.
Le Producteur exécutif Donald W. Ernst
Le Maestro James Levine.
Le Crapaud et le Maître d'Ecole
Le Crapaud et le Maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mister Toad), est lui-aussi un film composite, au même titre que Fantasia, Saludos Amigos, La Boîte à Musique, Coquin de Printemps et Mélodie Cocktail. Il s'agit en fait un dernier film de ce genre produit dans les années 1940.
11ème classique de Walt Disney, réalisé par James Algar, Clyde Geronimi et Jack Kinney, il met en scène deux personnages très connus du folklore anglais et américain. La première partie, inspirée du roman Du vent dans les Saules (The Wind and the Willows) de Kenneth Grahame, raconte l'histoire de Crapaud, baron Tétard, une grenouille frapadingue qui, un jour, échange son manoir contre une superbe automobile rouge. Mais lorsqu'il découvre que la voiture a en fait été volée, il est déjà trop tard, et il se retrouve en prison, dépossédé de tous ses biens, avec pour seul réconfort, le soutien de ses amis MacBlaireau, le Rat et la Taupe, qui vont tout tenter pour le sortir de là, et prouver son innocence...
La seconde partie, quand à elle, s'inspire d'une légende américaine créée par l'auteur Washington Irving et intitulée La Légende de la Vallée endormie (The Legend of Sleepy Hollow). Elle prend place dans la petite bourgade de Sleepy Hollow où, un jour, débarque un étrange inconnu, Ichabod Crane, le nouvel instituteur. Ichabod est un grand profiteur, pour ne pas dire un pique-assiette, et dès son arrivée en ville, il prévoit d'épouser la belle Katrina Van Tassel, non seulement pour sa beauté, mais surtout pour le pactole de son père. Mais il n'est pas le seul à lorgner sur la belle blonde. Brom Bones, le gros dur du village, est bien décidé à l'épouser lui-aussi, et décide de se débarrasser de son rival, très supersticieux, en lui racontant l'histoire d'un Cavalier sans Tête qui roderait dans les bois...
Le film sort dans les salles américaines le 5 octobre 1949. La distribution est organisée, comme l'ensemble des films Disney de l'époque, par la société RKO Pictures.
L'affiche, bien que mentionnant quand même dans le titre la présence de l'histoire du Baron Tétard, également notée par une unique image en bas à droite, est essentiellement axée sur la deuxième séquence, basée sur la légende de Sleepy Hollow, que les petits Américains connaissent certainement mieux. En effet, ce sont bien Ichabod Crane et le Cavalier sans tête, lancés dans une poursuite effreinée, qui sont au coeur de la promotion. Une seconde image, en bas à droite, présente quant à elle Ichabod en train de danser avec la belle et riche Katrina. Même le titre du film, inscrit sur la cape du Cavalier qui vole au vent, donne la part belle à l'instituteur. En effet, le nom d'Ichabod ressort nettement du titre, en particulier avec une sorte d'effet bois, alors que le nom de Toad reste très classique. Par ailleurs, l'affiche met en avant les chansons écrites pour la légende de Sleepy Hollow, alors que celles chantées dans la première partie du film sont totalement oubliées. Là-encore, tout semble indiquer que la seconde partie est privilégiée comme le temps fort du film...
Si on regarde les crédits mentionnés sur l'affiche, on peut faire le même constat. Comme d'habitude, le nom de Walt Disney est toujours en bonne place, en haut de l'affiche. C'est désormais un gage de qualité que le publicitaire n'oublie jamais. L'affiche mentionne également les noms des deux narrateurs choisis pour raconter les deux histoires.
Tout d'abord, l'acteur britannique Basil Rathbone qui raconte le récit de l'excentrique Crapaud. Rathbone était déjà, à l'époque une immense vedette de cinéma, et inoubliable Sherlock Holmes, dans les premiers films adaptés de l'oeuvre de Sir Acthur Conan Doyle par les studios Universal, ainsi qu'à la radio.
Mais le nom qui ressort le plus, et qui est présent à deux reprises sur le document, c'est celui de Bing Crosby, célèbre crooner américain, qui raconte l'histoire d'Ichabod Crane et qui chante toutes les chansons de la séquence.
La seconde affiche créée en 1949 reprend la même logique que la publicité précédente. Là-encore, Ichabod Crane et le Cavalier sans Tête sont mis en évidence, dans la même scène de course poursuite. La présence du personnage de Toad n'est mentionnée que par une petite image en bas à droite. Et cette-fois, un slogan vient encore appuyer l'importance donnée à la deuxième partie de l'histoire. En effet, en haut, dans un bandereau rouge-orangé bien visible, le publicitaire redonne pour la seconde fois le prénom de Walt Disney, et surtout pour la troisième fois le nom de Bing Crosby, dont il est dit qu'à eux-deux, ils vont "réveiller la Vallée endormie" ("wake up Sleepy Hollow").
Les photos d'exploitations elles-aussi mettent en avant la légende de la Vallée endormie, et l'interprétation de Bing Crosby, et laissent davantage dans l'ombre la partie sur Toad.
- Campaign Book :
- Image promotionnelle :
Comme pour l'ensemble de leurs productions, les studios Disney avaient l'habitude ce créer des cartes postales reprenant des visuels de leurs films, envoyées aux fans afin de les remercier pour leurs lettres. La carte ci-dessus s'inspire du Crapaud et du Maître d'école.
- Publicité, magazine, Etats-Unis + divers:
Le film est sorti au Mexique le 10 octobre 1951 sous le titre Dos Personajes Fabulosos (Des personnages fabuleux). Le visuel de l'affiche américaine fut repris pour l'ensemble de l'Amérique latine.
En Grande-Bretagne, en 1953, la première partie du film fut associée à la nouvelle production des studios Disney, Peter Pan :
Dans les années 1970, Le Vent dans les Saules revient en première partie du Trésor de Matacumba :
Après des éditions indépendantes de ses deux séquences, le film intégral fut édité en vidéo-casette aux Etats-Unis le 25 mai 1999, à l'occasion de ses 50 ans.
A noter que cette fois-ci, le visuel de la jaquette, repris sur l'affiche ci-dessus, place sur un pied d'égalité les deux héros principaux de l'histoire, que ce soit au niveau du titre que de l'image. Cependant, lors de la sortie dvd, le visuel choisi remettra au premier plan le personnage d'Ichabod Crane...
Dès l'ouverture du parc Disneyland U.S.A., une attraction s'inspira du Crapaud et du Maître d'école, ou pour être précis, de la première partie du film. Baptisée Mr. Toad Wild Ride, il s'agit de ce qu'on appelle un dark-ride (un parcours dans le noir), dans lequel les visiteurs, montés à bord d'une voiture semblable au bolide rouge de Toad dans le dessin animé, découvrent les scènes clés du film.