Dingo Champion Olympique
Dans la grande tradition des films explicatifs avec Dingo, cette fois, le chien loufoque s'attaque à décrire l'histoire des Jeux Olympiques, des origines antiques aux jeux modernes. Tour à tour porteur maladroit de la flamme olympique, perchiste, sprinter et même lanceur de poids, découvrez avec humour l'un des événements sportifs les plus mythiques !
7ème court-métrage de la série des Dingo, Dingo Champion Olympique (The Olympic Champ) met en scène le célèbre Goofy dans l'une de ses aventures, intégrée depuis dans la série des "How to". Réalisé par Jack Kinney, le film est sorti dans les salles américaines le 9 octobre 1942.
Défense de fumer
George Geef (interprété par Dingo !) est un fumeur invétéré qui, quoiqu'il fasse, vit chaque instant avec une cigarette à la bouche. Lorsqu'il décide d'arrêter, sa vie devient un cauchemar ! Qui pourra redonner un peu de "fumée" à notre Goof' en manque !
Réalisé par Jack Kinney, Défense de Fumer (No Smoking) fait partie des nombreux films dans lesquels Dingo interprète son rôle de "Monsieur-Tout-le-Monde", parfois appelé George Geef. Distribué par la RKO Radio Pictures, il est sorti dans les salles américaines le 23 novembre 1951.
Une belle affiche qui, loin de reprendre le contenu du film, ne fait qu'en évoquer le thème : à savoir la cigarette. On y retrouve Goofy, dans la peau d'un gentleman d'Ancien régime, qui voit son cigare allumer par un ecuyer sorti d'une armure.
Autre temps, autres moeurs ! On remarque à quel point le tabac n'est pas perçu comme un danger quelconque dans les années 1950, et à quel point le cinéma n'est pas vu comme un média qui puisse inciter les spectateurs à fumer. A l'heure où la RATP rechigne à afficher dans ses couloirs la moindre publicité avec une cigarette, ou pire un cigare, à l'heure où Lucky Luke a bradé sa cigarette pour un brin de paille, à l'heure ou Jacques Tati se voit attribuer un moulin à vent en plastique en lieu et place de sa pipe, cette affiche amène à réfléchir !...
Dingo et Dolorès
Parmi les nombreux petits boulots de Dingo, il y a celui d'employé de cirque. Et la tâche n'est pas simple lorsqu'il doit donner son bain à la charmante Dolorès, une femelle éléphante de quelques tonnes, qui détestent l'eau par-dessus tout !...
Réalisé par Clyde Geronimi, Dingo et Dolorès (The Big Wash) est sorti dans les salles américaines le 6 février 1948.
Dingo va à la Chasse
Après la chasse à l'élan aux côtés de Mickey et Donald en 1931, et la chasse aux fauves en Afrique en 1945, Dingo se lance cette fois dans une chasse au canard rocambolesque. En effet, bien décidé à inscrire un palmipède à son menu du soir, le voilà donc en route vers la mare la plus proche, avec l'attirail du parfait chasseur, du fusil au pantalon étanche, en passant par le canard mécanique, sensé attiré les cols verts droit dans sa ligne de mire... Mais lorsqu'on est Dingo, difficile de faire face aux volatiles qui se jouent de soi... Et si le canard servi au dîner n'était pas celui qu'on espérait ?!...
Dingo va à la Chasse (Foul Hunting) est un court-métrage réalisé par Jack Hannah. Distribué par la RKO Radio Pictures, il est sorti dans les salles américaines le 31 octobre 1947.
Une superbe affiche, qui rend parfaitement l'atmosphère du film. On y retrouve "notre" Dingo, fidèle à lui même, son pantalon gorgé d'eau (c'est le moins qu'on puisse dire !), prêt à tirer sur le canard mécanique qui y barbotte, sans penser une seule seconde, l'innocent, que les plombs risquent un tant soit peu de percer le vêtement, le tout sous le regard amusé des volatiles, qui passent tranquillement au-dessus de lui.
Le Week-End de Papa
A l'instar de Papa Dingo, Papa, c'est un Lion, ou encore Maman et de sortie, Le Week-End de Papa (Father's Week-End) fait partie de ces courts-métrages dans lesquels Dingo incarne un bon père de famille, heureux paternel du petit Junior.
Tel Monsieur "tout-le-monde", Dingo travaille chaque jour d'arrache-pied au bureau. Cette routine quotidienne est rompue chaque dimanche, unique jour de congé pendant lequel il espère bien se reposer un peu. Mais c'est sans compter sur son fils, qui veut cette fois aller faire un tour à la plage. Au départ réticent, Dingo est finalement obligé de céder. Entre les embouteillages et les plages encombrées, le voilà donc embarqué dans un week-end de folie, ou le farniente n'est pas de mise...
Réalisé par Jack Kinney, Le Week-End de Papa est sorti dans les salles américaines le 20 juin 1953. Il fait partie des derniers films distribués par la RKO Radio Pictures.
Une affiche somme toutes assez simple, dans laquelle on retrouve notre bon Dingo, et son fils Junior, tantôt au milieu de la plage encombrée, tantôt embarquée dans des montagnes russes lancées à pleine vitesse. Rien de bien particulier sur ce document, si ce n'est l'aspect graphique de Dingo, qui semble tout droit sorti d'une peinture râtée telles celles que l'on trouve sur les murs des manèges de centres villes...
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
Colleurs d'Affiches
Spécialistes des petits boulots, Donald et Dingo exercent cette fois la profession de colleurs d'affiches. Et il faut dire que c'est un métier à hauts risques, surtout quand, au beau milieu de la campagne, l'un se retrouve confronté à un vieux bélier grincheux, et l'autre aux prises avec un moulin à vent capricieux !
Réalisé par Clyde Geronimi, Colleurs d'Affiches (Billposters) fait partie de la longue liste de courts-métrages mettant en vedette non pas un, mais plusieurs des héros mythiques des studios Disney, à savoir ici Donald et Dingo. Il est sorti dans les salles américaines le 17 mai 1940.
Une affiche bien simple, finalement, qui décrit bien le contenu du film. Elle nous donne quand même deux informations importantes. La première, c'est le film est distribué, comme l'ensemble des productions de l'époque, par la RKO Radio Pictures. La seconde, c'est que même si Dingo est présent, le court-métrage est uniquement classé parmi les dessins animés de Donald.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Automaboule
Monsieur Piéton (Dingo) est un citoyen ordinaire, honnête et respectueux des autres, qui vit dans le calme au coeur d'un quartier paisible où le silence n'est rompu que par le chant des oiseaux. Mais lorsqu'il prend le volant de son bolide, il devient alors Monsieur Duvolant, être sournois et diabolique, véritable danger urbain, pour le malheur de ses congénères, et finalement pour son propre malheur, et celui de son automobile...
Réalisé par Jack Kinney, Automaboule (Motor Mania) est sorti dans les salles américaines le 30 juin 1950. Véritable réquisitoire contre la folie des automobilistes, il s'inscrit dans la longue liste de courts-métrages dans lesquels Dingo devient, au fil des explications d'un narrateur omniscient, le cobaye de diverses expériences de la vie de tous les jours.
L'affiche du film transmet clairement le message du film. On y retrouve ainsi non pas un, mais plusieurs "Dingo", sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde, qui est tantôt un piéton en danger, tantôt un fou du volant. L'affiche du film reprend le modèle de l'époque, avec son aspect colorié aux crayons.
Dans les années 1960, puis en 1981, Automaboule est sorti dans les salles d'Argentine et d'Espagne, au sein d'une compilation intitulée Fiesta Magica. On y retrouvait ainsi Dingo, mais également les autres vedettes du studio dans une série de courts-métrages parmi lesquels Les Alpinistes, Vacances Hawaïennes, ou encore Ohé Donald.
Le Petit Oiseau va Sortir
Blasé, Dingo décide de se choisir un nouvel hobby. Et quoi de mieux que la photograhie, pratiquée au coeur de la vie sauvage ?! Et quoi de mieux à photographier qu'un ours ?! Mais le problème, c'est qu'il fait encore que l'ours accepte d'être pris... Et lorsque le flash de l'appareil de Dingo, qui fonctionne avec de la poudre, se met à exploser, le plantigrade s'énerve rapidement, et prend en chasse notre vedette...
Réalisé par Jack Kinney, Le Petit Oiseau va Sortir (Hold that Pose) est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 1950. La distribution est assurée par la RKO Pictures.
Une belle affiche, construite un peu sur le même modèle que celles de la série des "How to", comme Dingo Détective ou How to Sleep, avec son absence de décor, sa toile de fond composée d'une couleur bien voyante, et un visuel simple, avec une image présente dans une sorte de "bulle". Ici, on retrouve bien entendu Dingo, avec son vieil appareil photo, dont le flash, puissant, éclaire le sujet phoographié. Et dans sa main gauche, on retrouve le fameux petit oiseau, qui donne son titre au film en Français. A noter que l'affiche reprend clairement un des gags du film. Celui se situe au moment où Dingo se trouve dans la grotte de l'ours. Dans l'obscurité totale, il continue à prendre des photos et le flash éclaire ponctuellement l'endroit. Et pendant un très court laps de temps, le flash éclaire la famille des trois ours mangeant de la soupe, tout droit empruntés au conte Boucle d'or et les trois ours ! Bien évidemment, ces ours n'ont rien à faire là, mais le gag fonctionne très bien sur cette incohérence et ce petit clin d'oeil très amusant.
Le Petit Oiseau va Sortir est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.