Building a Building
Aux commandes d'un énorme bulldozer, Mickey participe à la construction d'un gratte-ciel. A l'heure du déjeuner, la belle Minnie, aidée de Pluto, distribue les repas des ouvriers, escaladant les poutrelles métaliques. Sous son charme, après avoir récupéré son chapeau emporté par le vent, Mickey enchaine alors bourdes sur bourdes, pour le plus grand malheure du contremaître Pat !...
Réalisé par David Hand, Building a Building (parfois traduit en Français sous le titre Bâtissons), est le 51ème cartoon de Mickey. Largement inspiré de Sky Scrappers, un court-métrage d'Oswald le Lapin de 1928, le film est sorti aux Etats-Unis le 7 janvier 1933. Il fut nominé à l'Oscar du Meilleur Court-métrage, gagné cette année-là par Les Trois Petits Cochons.
Building a Building est à l'époque distribué par la United Artists, la société fondée par Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, D.W. Griffith et Mary Pickford. Le film est présenté par Joseph Schenck, premier président de l'entreprise et futur créateur de la 20th Century Pictures. A noter l'utilisation d'une affiche en couleur pour un film au départ en noir et blanc, et qui ne sera colorisé que des années plus tard.
Building a Building est ressorti à plusieurs reprises sur les écrans américains, distribué par la société Buena Vista, appartenant à Disney. A noter que sur cette seconde affiche, le noir est blanc est clairement mis en évidence, et est même utilisé comme un argument de vente, délaissant la colorisation tardive du cartoon.
Birds in the Spring
C'est le Printemps, et les oiseaux chantonnent au milieu des arbres en fleur. Mais un couple désespère de voir ses oeufs éclore, jusqu'à ce qu'enfin, les petits se décident à sortir de leur coquille. Et bien vite, les petits grandissent et doivent apprendre à voler. Tombé du nid, l'un d'eux découvrent alors les dangers de la nature...
Réalisé par Dave Hand, le réalisateur de Blanche Neige et les Sept Nains et Bambi, Birds in the Springs est le 34ème court-métrage de la série des Silly Symphonies. Il est sorti dans les salles américaines le 11 mars 1933. Il est alors distribué par le partenaire des studios Disney de l'époque, la société United Artists Pictures.
Une belle affiche, haute en couleur, qui reprend presque de manière identique une image du film (à environ 2 minutes du début du cartoonà, lorsque le papa oiseau appelle ses congénères à découvrir ses petits. On remarque que le film est présenté par Mickey Mouse, dont le nom est à l'époque peut-être bien plus connu encore que celui de son créateur.
De l'Autre côté du Miroir
Après avoir lu quelques pages d'Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll, Mickey s'endort. Son rêve l'emporte de l'autre côté du miroir, où il découvre sa maison sous un nouvel aspect. En effet, de ce côté de la glace, les meubles et autres objets sont vivants. Changeant de taille, telle Alice dans le Pays des Merveilles, il découvre cet univers particulier, explorant coins et recoins au rythme de la musique. Mais lorsqu'il se lance dans une danse endiablée avec la Reine d'un jeu de carte, il provoque la jalousie et la colère du Roi. Lorsque Mickey le bat en duel, ce-dernier appelle à l'aide... Et bien vite, le rêve se transforme en cauchemar !...
Réalisé par David Hand, De l'Autre Côté du Miroir (Thru the Mirror) est la première adaptation libre par les studios Disney des histoires de Lewis Caroll, 15 ans avant le grand classique de l'animation Alice au Pays des Merveilles, et 74 ans avant l'adaptation de Tim Burton ! Il est sorti dans les salles américaines le 30 mai 1936.
Une affiche des plus simples. A noter que le film n'est pas encore distribué par la RKO Pictures. En effet, à cette époque, Walt Disney est encore associé avec la United Artists Pictures créée par ses Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, D.W. Griffith et Mary Pickford. On peut également remarquer qu'à l'époque de sa sortie, le titre original est encore "Through the looking glass". Avec le temps, le titre est devenu plus familier, et le "Through" est devenu "Thru".
A noter que le film fut également vendu à l'époque au sein d'une compilation célébrant les 8 ans de Mickey Mouse, et diffusée sur les écrans entre le 25 septembre et le 1er octobre 1936.
A noter enfin que le film fut également vendu avec des affiches types, réutilisables pour les autres cartoons de Mickey distribués par United Artists.
The Mail Pilot
Pilote de l'aéropostale, Mickey se voit confier un coffre-fort d'une valeur inestimable. Mission des plus simples. Mais c'est sans compter sur la météo capricieuse, sans parler du terrible "Mail Bandit" (interprété par Pat Hibulaire), bien décidé à mettre la main sur le précieux colis...
56ème cartoon de Mickey en noir et blanc, réalisé par David Hand, The Mail Pilot est sorti dans les salles américaines le 13 mai 1933.
Les affiches présentées ici ne sont pas celles de la sortie originale du film, si tant est qu'il y ait eu des affiches pour présenter ce court-métrage en 1933. Il s'agit des publicités annonçant la ressortie du dessin animé.
En 1933, le film devait être vendu avec l'une des affiches standard de Mickey.
Hiawatha le Petit Indien
Court-métrage de la série des Silly Symphonies réalisé par Dave Hand, le superviseur de Blanche Neige et les Sept Nains, Hiawatha le Petit Indien (Little Hiawaha) s'inspire d'un poème d'Henry Wadsworth Longfellow, intitulé Le Chant de Hiawatha (The Song of Hiawatha) et publié en 1855.
Le film met en scène Hiawatha, un petit garçon indien qui se veut rempli de courage et qui se lance dans une partie de chasse. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enfant est loin d'être doué. Il ne parvient pas, en effet, à chasser une sauterelle trop "bondissante", pas plus qu'un petit lapin, trop mignon pour que le gamin trouve le courage de lui décocher une flèche... Finalement, il se lance à la poursuite d'un petit ourson, mais se retrouve bien vite confronté à sa mère, une ourse gigantesque et terrifiante...
Hiawatha le Petit Indien est sorti dans les salles américaines le 15 mai 1937.
Une affiche simple, qui reprend les images du petit indien, avec derrière lui, le fameux ourson qu'il cherche à attraper. L'esprit du film est assez bien cerné sur ce visuel. En effet, la personnalité du petit peau rouge ressort bien : sa petite taille renforcée par une culotte et une plume bien trop grandes, son arc, qui semble trembler, montre la maladresse du chasseur, et son petit regard surpris à la vue de l'ours. Chose "amusante", l'ourson ressemble quelque peu à Mickey, avec sa tête et ses oreilles bien rondes. A noter que le film est présenté par Mickey Mouse, devenu une véritable vedette et un gage de qualité. A noter aussi que le titre sur l'affiche originale est "Hiawatha". Il n'est donc pas encore "question" de "Little" dans l'intitulé. Enfin, on remarque que le film est distribué par la société United Artists Picture. En effet, à l'époque c'est la société créée en 1919 par D.W. Griffith, Mary Pickford, Douglas Fairbanks et Charles Chaplin et à laquelle Disney était l'un des "producing partners", c'est-à-dire un associé. A l'époque de la sortie de Hiawatha le Petit Indien, le partenariat entre Disney et la United Artists touchait à sa fin, le créateur de Mickey se tournant alors vers la RKO.
Hiawatha le Petit Indien est à plusieurs reprises, et partout dans le monde, ressorti au sein de compilations.
L'affiche ci-dessus présente une compilation sortie en Argentine dans les années 1940. Hiawatha y est présenté aux côtés des Trois Petits Cochons, Vacances Hawaiennes, Les Alpinistes, Cabaret de Nuit, Nettoyeurs de Pendules et semble-t-il le grand classique Saludos Amigos.
Magazine Good Housekeeping, mars 1937
Comics de décembre 1952
Comics de 1955.
Cousin de Campagne
Le Cousin de Campagne (The Country Cousin) fait partie de la série des Silly Symphonies. Réalisé par David Hand et Wilfred Jackson, il reprend l'histoire du rat des villes et du rat des champs telle que Jean de la Fontaine l'avait imaginée, bien que les studios Disney ne cite jamais cette source comme leur inspiration.
L'histoire est donc celle d'Abner, un petit rat de la campagne, qui est un jour invité par son cousin de la ville, Monty. Immédiatement, Abner est impressionné par le somptueux repas qui l'attend, et commence à se goinfrer, avalant par mégarde de la moutarde forte. Pour calmer ses brulures d'estomac, il se plonge alors dans le champagne, provoquant chez lui une ivresse incontrôlable. Mais cette vie urbaine, rythmée par tout un tas de déboires, du chat à la rue très dangereuse, n'est pas faite pour un petit rat habitué au calme de la campagne...
Le Cousin de Campagne est sorti dans les salles américaines le 31 octobre 1936.
L'affiche ci-dessus est celle d'une ressortie du court-métrage, alors distribué par la RKO, et qui date certainement des années 40-50. A noter qu'à l'origine, le petit film avait été distribué par la société United Artists, avec laquelle Disney était sous contrat avant de s'associer à la RKO.
Le visuel, qui reprend les tons colorés des affiches de l'époque, avec son aspect crayonné et colorié aux crayons, donne tout de suite le ton du film, de manière subtile. En effet, le document est divisé en deux parties, délimitées par le panneau indiquant la limite de la ville. A gauche, Monty, l'urbain, qui associe la ville à l'opulence et à la nourriture illimitée. A droite, Abner, le campagnard, qui voit, quant à lui, la ville comme un lieu de danger, avec ses immeubles gigantesques et leurs lumières violentes.
En France, Le Cousin de Campagne est sorti plusieurs fois dans les salles de cinéma, à l'intérieur de compilations regroupant 11, puis 9 Chefs-d'Oeuvres de Walt Disney couronnés aux Oscars, dont les courts-métrages animés Des Arbres et des Fleurs, Ferdinand le Taureau, Les Trois Petits Cochons, Le Vieux Moulin ou encore Le Lièvre et la Tortue, ainsi que deux documentaires de la série True-Life Adventures, L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques.
La première compilation est sortie dans les salles françaises le 27 juin 1967 (affiche rose), la seconde, amputée des deux documentaires L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques, a été distribuée le 18 août 1976 (affiche noire), puis le 21 août 1985 (affiche bleue).
Le même genre de compilation est également sorti en Argentine (1941) ou encore en Belgique...
... Ainsi qu'au Mexique.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Bambi
Tout de suite après le succès de Blanche Neige et les Sept Nains, Walt Disney lance la production de ce qui doit être son deuxième long-métrage d'animation, Bambi, d'après le roman de Felix Salten.
Réalisé par Dave Hand et Perce Pearce, le film raconte l'histoire du jeune faon Bambi, dont la naissance apporte joie et bonheur à l'ensemble de la forêt. Au fil des saisons, le jeune prince découvre le monde qui est le sien, aux côtés de ses nouveaux amis, le lapin Pan-Pan et le putois Fleur. Mais la vie dans la forêt n'est pas simple, et il découvre bien vite que les risques sont nombreux. En effet, à la rigueur de l'hiver, vient s'ajouter un danger bien plus grand : l'Homme...
Film préféré de Walt Disney, de beaucoup d'animateurs, et surtout d'un large public, Bambi est devenu, avec le temps, un monument du cinéma d'animation.
Il est sorti dans les salles américaines pour la première fois le 21 août 1942, quelques jours après l'avant-première new yorkaise et quelques semaines après la première londonienne.
La première campagne d'affichage, organisée par la RKO, mit surtout l'accent sur le fait que le film était l'adaptation du livre de Felix Salten, qui apparaît clairement sur plusieurs visuels. Le film est vendu comme une grande histoire d'amour, et ne laisse rien entrevoir de l'intrigue, si ce n'est ses principaux personnages et l'ambiance de la forêt.
Echec au box-office, notamment du fait de la Seconde Guerre mondiale, Bambi ressort dans les salles le 25 décembre 1947.
L'affiche est cette fois davantage explicite, montrant tous les éléments du film : l'immersion au coeur de la nature avec des animaux splendide, l'humour avec le lapin Pan-Pan, mais également le danger, avec les flammes qui dévorent le côté droit de l'affiche et la vignette montrant le combat entre Bambi et Ronno.
Cette fois, Bambi est un succès, et le film connaîtra plusieurs ressorties jusqu'aux années 1990. La troisième sortie fut organisée le 3 juillet 1957.
L'affiche est construite sur le même modèle que celle de 1947, avec le même genre de visuels montrant la diversité des émotions procurées par le film. Cependant, là où elle s'en éloigne, c'est sur son organisation. Exit le décor de forêt profonde, ravagé par les flammes. Cette fois, seuls les personnages principaux sont mis en valeur devant un fond bleu. Le film est vendu comme un enchantement divertissant, et la promotion met aussi l'accent sur les chansons. A noter que cette fois, Bambi n'est pas distribué par la RKO, mais par les studios Disney eux-mêmes, par l'intermédiaire de leur société, Buena Vista.
Bambi ressort encore le 25 mars 1966.
Pour cette nouvelle sortie, les mêmes visuels que pour la distribution de 1957 furent repris. Un autre visuel fut cependant créé. D'une grande simplicité, il reprend les principaux personnages, et semble mettre l'accent sur les scènes d'amour entre Bambi, Pan-Pan, Fleur et leur fiancée respective. A noter que le film est vendu comme un film de Walt Disney, synomyme de divertissement familial tout ce qu'il y a de plus raffiné.
Le 4 juin 1982 voit une énième sortie dans les salles américaines de Bambi.
L'affiche est à nouveau très dépouillée. On retrouve uniquement Bambi, Pan-Pan et Fleur. Aucune scène du film n'apparaît réellement, et aucun slogan ne semble vendre le film. Il faut dire que dorénavant, le nom même de Bambi est connu de tous, et le film n'a plus besoin d'artéfices publicitaires pour se vendre.
Le 15 juillet 1988, Bambi sort pour la dernière fois dans les salles de cinéma.
Les affiches reprennent les mêmes personnages, dans un décor haut en couleur, qui trahit cependant l'esprit du film, en particulier le visuel de droite, avec sa forêt très colorée.
La France découvre Bambi après la Seconde Guerre mondiale, le 15 juillet 1947.
La première affiche est l'oeuvre de Bernard Lancy. Véritable oeuvre de d'art, avec son aspect dessiné et peint qui fait tout son charme, elle reprend la scène au cours de laquelle Bambi est ridiculisé par Féline, qui le fait tomber dans la marre et "l'embrasse". A noter que cependant, ici, Bambi semble apprécier le geste, ce qui n'est pas le cas dans le film !
La seconde affiche de l'époque est l'oeuvre de Michel Gérard. Elle montre Bambi entouré de ses amis Pan-Pan, ainsi que ses congénères lapins, et Fleur. Elle-aussi dépouillée de toute ambiance inutile, a un effet crayonné charmant.
Bambi ressort dans les salles françaises à Noël 1969, puis le 4 avril 1979...
... Ainsi que le 22 octobre 1986.
Bambi revient pour la dernière fois sur les écrans français à l'été 1993.
L'affiche reprend le visuel du document américain. A noter l'ajout du logo du parc EuroDisney, qui vient alors d'ouvrir, en avril 1992.
- Allemagne :
- Argentine (9 décembre 1942) :
- Australie (ressortie du 23 juin 1988) :
- Belgique :
- Espagne (11 septembre 1950) :
- Grande-Bretagne (ressortie du 21 mars 1986) :
- Japon (ressortie du 12 mars 1983) :
- Mexique (4 février 1943) :
- Yougoslavie :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1942 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1942-1947 :
- Publicité, Etats-Unis, 1942 :
- Photos d'exploitation, Mexique, 1943 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1957 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1957 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1966 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1966 :
- Publicité, Etats-Unis, 1966 :
- Dossier de presse, Allemagne :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1975 :
- Photos d'exploitation, France, 1970's :
- Synopsis, France, 1970's :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1982 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1982 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1988 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1988 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1988 :
- Dossier de presse, Islande :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni, 1950's / 1970's :
- Publicités, France, 1980's - 2000's :
- Affiches sorties vidéo, Etats-Unis, France / Israël :
Journal de Mickey N°292 du 29 décembre 1957
Journal de Mickey N°913 du 14 décembre 1969 (couverture de René Guillaume)
Disneyland Magazine, 17 octobre 1972
Magazine Club Disney Vidéo N°3, mai-juin 1998
Catalogue Disney Store, hiver 2002
- Présentation du film restauré, avant la sortie en Blu-Ray Disc, à Chicago, le 21 février 2011, en présence d'Andreas Deja et Donnie Dunaghan :
Blanche Neige et les Sept Nains
Qui ne connaît pas Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage des studios Disney, et premier long-métrage d'animation sonore et en couleur de toute l'histoire du cinéma.
Il raconte l'histoire de Blanche Neige, une belle princesse, qui vit dans un château, aux côtés de sa marâtre, la Reine, qui la traite comme une simple domestique et la force à s'habiller en haillons. Il faut dire que la Reine n'a qu'une obsession, être encore et toujours la plus belle du royaume. Mais lorsque son Miroir Magique lui annonce que Blanche Neige est plus belle qu'elle, la Reine décide de se débarrasser de sa rivale, et demande à son chasseur le plus fidèle de l'emmener loin dans la forêt, afin de l'assassiner. Incapable d'accomplir un tel acte, le chasseur prévient la princesse de la menace qui pèse sur ses épaules. Blanche Neige est alors obligée de s'enfuir, et trouve refuge dans la chaumière de sept nains, qui l'accueillent parmis eux avec plaisir. Mais lorsque la Reine découvre que la princesse n'est pas morte, elle décide de se métamorphoser en vieille vendeuse de pommes, afin de tuer elle-même la belle avec un fruit empoisonné...
Voici la première affiche créée pour la promotion de Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage d'animation de Walt Disney, dont l'avant-première eut lieu au Carthay Circle Theater de Los Angeles le 21 décembre 1937. Sa sortie nationale, organisée par la société RKO Pictures, eut lieu quelques semaines après l'avant-première, le 4 février 1938.
Cette affiche entièrement dessinée à la main, fut créée par l'un des artistes d'origine européenne que Walt Disney avait engagé pour la production de son film : Gustaf Tenggren. Même si le style graphique ne ressemble pas vraiment à l'aspect qu'ont les différents personnages dans le film, on peut noter que l'illustrateur s'est efforcé de tous les représenter, y compris les seconds rôles, comme les animaux et le chasseur.
On peut remarquer que Walt Disney, sur cette affiche, met en avant sa célèbre caméra multiplane, dont l'utilisation est mentionnée en-dessous du titre du film. Les techniciens de Walt Disney, dont le talentueux William Garity, avait créé cet outil cinématographique dans le but de donner un effet de profondeur aux décors dans lesquels les personnages évoluent. Utilisée pour la première fois dans le Court-Métrage "Le Vieux Moulin", l'invention fut couronnée d'un Oscar. Disney met donc en avant sur son affiche l'avancée technologique que représente son film, sans parler du fait qu'il est écrit clairement qu'il s'agit de son premier long-métrage d'animation.
L'image de gauche semble être une première ébauche de l'affiche. Elle reprend les mêmes personnages, la même mise en scène, mais le logo du titre est différent. En effet, l'effet bois n'est pas présent sur l'affiche du milieu. L'image de gauche a notamment servi comme illustration de la couverture du livre illustré adapté du film, dont les dessins ont été réalisés par Tenggren, l'auteur de l'affiche.
D'autres affiches et bannières furent également créées pour la sortie américaine du film.
On peut remarquer que cette fois, l'aspect graphique des personnages est bien plus fidèle au film. Ces affiches ont peut-être été créées après la sortie du film, en complément, ou à l'occasion de la deuxième sortie du film, le 22 février 1944. Les nains sont les seuls personnages présents ici. Les studios Disney et leur distributeur ont sans doute voulu vendre le film en mettant sur les affiches les personnages préférés du public. A noter que le nain Joyeux semble mis en valeur. Il est au centre des nains sur l'affiche de gauche, et le seul visible entièrement sur celle de droite. Les prouesses technologiques, notamment la "marvelous" multiplane, sont toujours autant mises en valeur.
Encore des affiches originales de Blanche Neige et les Sept Nains de 1937. A nouveau, les personnages des nains sont mis en avant, et sont représentés comme dans le film. Ce n'est pas le cas de Blanche-Neige, qui apparaît ici à travers une des nombreuses recherches graphiques de Tenggren. Là, le message change. On ne joue plus sur l'humour des nains, mais sur le suspense et le côté sombre du film. En effet, on voit une Blanche Neige s'enfoncer dans la lugubre forêt, scène de tension renforcée par le noir utilisé pour le fond de l'affiche. Les mêmes slogans apparaissent, avec un point d'exclamation qui renforce encore le fait que ce film est le premier de Walt Disney. La Caméra multiplane est cette fois-ci non seulement "marvelous", mais sont côté nouveau (new) est également ajouté. A noter la présence de flocons de neige autout du titre. Ajout plutôt curieux, puisque le film ne se passe absolument pas en hiver et qu'aucune trace de neige n'y est présente... Certainement une allusion au fait que le film est sorti pour les fêtes de Noël...
D'autres documents promotionnels. La date est difficile à donner pour de telles affiches. Cependant, le fait que des recherches graphiques y soient présentent peut laisser supposer qu'elles datent elles-aussi des années 1940. De plus, la société RKO est mentionnée sur l'affiche de gauche. Cette-dernière, tout comme l'image du dessous possède les mêmes flocons que l'affiche précédente. L'image en haut à droite ne ressemble pas aux autres affiches. Elle reprend en effet de nombreux visuels différents et de nombreuses recherches graphiques. Cependant, elle possède le même logo que la première affiche postée. Elle date donc de la même époque...
Le film est distribué en France par la filliale hexagonale de RKO, le 4 mai 1938.
Le visuel de l'affiche reprend le visuel original. Sa taille est de 60 cm sur 80. D'autres affiches ont été réalisées par la RKO pour les ressorties du film le 3 janvier 1945, et le 19 septembre 1951. Le visuel de la deuxième ci-dessus, dessiné par Bernard Lancy est différent de l'affiche originale. En effet, toujours infidèle au style graphique du dessin animé, il ne reprend pas tous les personnages, mais seulement la princesse et les nains, ainsi que la sorcière, presque transparente, tant elle se confond avec le feuillage de l'arbre. On dirait presque qu'elle a des ailes et qu'elle vole au-dessus de l'héroïne. Volontaire ou pas, cet effet laisse un peu perplexe... L'affiche reprend la scène de la petite fête organisée par les nains dans leur chaumière. L'apparence des nains est elle-aussi étrange. Autant Simplet, assis dans l'arbre, Dormeur qui sommeille et Prof, avec ses lunettes, sont reconnaissables, autant les autres nains sont victimes de l'anonymat le plus total. Impossible pour le spectateur de savoir où sont Grincheux, Atchoum, Timide et Joyeux. A noter que les prouesses technologiques ne sont pas utilisées pour promouvoir le film en France. La troisième affiche rappelle l'action du film, en reprenant deux scènes : celle de la fuite de la princesse dans la forêt, et la course-poursuite des nains après la Sorcière. Cette quatrième affiche a été dessinée par Jacques Bonneaud ; elle mesure 160 cm sur 120.
Blanche Neige et les Sept Nains connaîtra de très nombreuses ressorties américaines, avec à chaque fois de nouvelles affiches.
Cette affiche a été réalisée pour la ressortie du film, le 13 février 1952. Beaucoup plus fidèle à l'aspect du film et de ses personnages, elle n'en respecte cependant pas les couleurs. A noter que le personnage de Simplet est largement mis en valeur, contrairement à la princesse qui donne son nom au film. Cela s'explique par le fait que le nain muet a connu un tel succès lors de la première sortie du film, aussi critique que public, que les studios Disney en ont fait un de leurs emblèmes, au même titre que Mickey ou Jiminy Cricket. La Caméra multiplane a disparu de la publicité, alors que le Technicolor a fait son apparition.
Les trois affiches suivantes datent de la ressortie du 11 juin 1967.
La belle princesse revient sur de devant de la scène, mais cependant, elle le partage avec Simplet, qui est le seul personnage à apparaître deux fois. Sa popularité est donc encore utilisée pour vendre le film. Le deuxième document est en quelque sorte une série de photos d'exploitation, qui relatent les grands moments du film, y compris sa fin heureuse. Le suspense est donc complètement enlevé, ce qui est une preuve que le film est tellement connu que chacun connaît déjà la fin ! A noter qu'à l'époque, le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par les studios Disney eux-mêmes. La société Buena Vista est d'ailleurs mentionnée sur le troisième document. A noter la présence toujours aussi étrange de flocons de neige sur les affiches...
Le film ressort sur les écrans américains le 20 décembre 1975.
A nouveau, une nouvelle affiche est créée. A l'instar de la première affiche créée en 1937, elle reprend un grand nombre de personnages, et ne se limite plus à Blanche Neige et aux nains, puisque la Reine (sous ses deux apparences : réelle et transformée en sorcière) apparaît. Simplet a été "remis à sa place", parmi les autres nains, même s'il est placé au milieu d'eux. A noter le positionnement assez étrange d'Atchoum, qui tourne le dos au spectateur, pour donner l'impression que les nains tournent autour de la princesse. Le slogan de l'affiche "Still the fairest of them all !", est directement repris de la campagne publicitaire de 1967. La seconde affiche, au format "pantalon", reprend le même visuel, auquel a été ajouté des images extraites du film. La troisième affiche montre le Prince ramenant Blanche Neige dans son château.
Qui d'autre que Blanche Neige et les Sept Nains, premier long-métrage de Wat Disney, pouvait sortir sur les écrans américains à l'occasion du 60ème anniversaire des studios, fondés le 16 octobre 1923 ? Organisée à partir du 15 juillet 1983, la ressortie du film célèbre donc cet anniversaire.
L'affiche n'a cependant rien d'extraordinaire. Elle ne fait que reprendre le visuel et le slogan de la campagne précédente. Le seul changement est le décor, plus complet, et plus sombre.
Le 17 juillet 1987, Blanche Neige fête dignement ses 50 ans, en ressortant à nouveau sur les écrans américains, deux jours après son avant-première organisée à New York.
Pour l'occasion, une nouvelle affiche voit le jour, et à l'instar des premières, elle ne reprend pas l'aspect visuel du film. Autant les nains sont fidèles à l'oeuvre, mais leurs couleurs choisies diffèrent. Le changement le plus étrange, et le plus désappointant, est le dessin de la princesse. Son visage ne ressemble pas vraiment à celui du film. Son noeud se confond avec le reste des cheveux noirs. Et ses vêtements changent eux-aussi de couleur. Ainsi, Blanche Neige se retrouve affublée d'une robe rose, ce qui peut laisser le fan perplexe. Pour un 50ème anniversaire, le moins que l'on puisse dire est que le visuel est très pauvre...
Le 2 juillet 1993, Blanche Neige et les Sept Nains ressort pour la dernière fois sur les écrans américains.
Elle célèbre ainsi les 70 ans des studios Disney, même si, à l'inverse de la campagne de 1983, aucune mention n'est présente sur l'affiche à propos de cet événement. Deux visuels furent créés pour l'occasion par l'illustrateur John Alvin, talentueux artistes, également auteur des affiches de Hook, Blade Runner ou encore Star Wars. Le premier reprend l'ensemble des personnages marquant du film : les nains, au premier plan, la princesse, au centre, et la Reine, en haut, dont la position insiste sur le danger qu'elle fait peser sur l'ensemble des héros du film. On remarque que pour la première fois, Simplet n'est plus le nain principal. Il semble en effet avoir laissé sa place au leader du groupe, Prof, qui prend la place centrale. Bon, là-encore, l'aspect graphique de la princesse laisse perplexe. Elle semble danser au milieu d'une prairie, ce qui n'arrive pas dans le film, et son visage n'est, à nouveau, pas forcément fidèle au film... Le second visuel est en quelques sortes une pré-affiche, qui annonce la sortie prochaine du grand classique. Pour la première fois, aucun personnage du film n'apparaît. Seul le Miroir magique est représenté. Le slogan reprend l'une des phrases mythique du film "Mirror, Mirror on the Wall...". Le côté mystérieux de cette affiche, superbe, lui donne une certaine poésie que ne possédait pas forcément les autres affiches dans campagnes antérieures. A noter que cette publicité reprend également l'idée que Blanche-Neige est la première princesse des studios, et surtout la plus féérique.
A l'occasion de sa sortie en Blu-Ray Disc, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans du El Capitan Theatre pour une durée limitée, du 18 septembre au 1er octobre 2009.
La France n'est pas en reste, et elle-aussi, a l'honneur de voir Blanche Neige ressortir régulièrement sur ses écrans.
La première ressortie française date du 12 décembre 1962. Cette fois-ci, à l'instar de la sortie américaine, RKO Pictures n'est plus le distributeur. Désormais, c'est la société Athos Films qui s'en charge. Plusieurs affiches furent créées. Une affiche préventive (la première image ci-dessus), qui reprend le visuel de la publicité de 1938. Viennent ensuite d'autres affiches différentes. La première, d'un format 240 cm sur 160, met en avant la romance entre le Prince et Blanche-Neige. C'est la première affiche à le faire. Auparavant, aucune affiche, y compris américaine, n'avait repris ce visuel. La deuxième, quant à elle, met en avant la princesse au milieu des nains. Comme les anciennes affiches, celle-ci possède ce côté "dessin" qui lui apporte tout son charme. Les personnages sont cependant très peu resemblant, surtout les nains, dont les visages, très anguleux, ne s'inspire pas véritablement du film. Cette affiche provient du publicitaire J. Fourastier, dont le nom apparaît à gauche. Le slogan insiste bien sur le fait que le film, maintenant un peu vieux, n'a pas pris une ride. A noter que le film est déjà qualifié de chef-d'oeuvre, titre que reprendront plus tard les éditeurs vidéos.
Le 5 décembre 1973, "rebelotte", Blanche Neige revient sur les écrans, à l'occasion du 50ème anniversaire des studios Disney, deux ans avant la troisième ressortie américaine.
L'anniversaire est d'ailleurs indiqué par un petit logo en bas à droite de la publicité. A nouveau, les Français ont le droit à un visuel différent, créé spécialement pour cette ressortie. Les personnages sont plus fidèles au film. A noter la présence de la Sorcière, à l'arrière plan, qui arrive en barque. La présence d'un peu de bleu pour représenter le cours d'eau aurait été la bienvenue, car on a l'impression que la barque est ancrée dans l'herbe !...
Comme aux Etats-Unis, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans français le 30 novembre 1983, pour célébrer les 60 ans des studios Disney.
Un logo est à nouveau créer spécialement pour l'occasion, avec un gros diamant, puisqu'il s'agit de "l'année diamant" des studios. Le dossier de presse reprend d'ailleurs ce visuel. C'est la dernière affiche française dont le visuel n'est pas une reprise de l'affiche américaine. Tous les personnages principaux sont présents. Sur la seconde affiche, au format "pantalon", sont mis en avant Blanche Neige et les Nains, dont "l'empilement" laisse un peu perplexe, puisque 4 nains sur 7 donnent l'impression de ne pas avoir de corps...
Blanche Neige revient une dernière fois sur les écrans français le 12 février 1992.
Le visuel est identique à l'affiche américaine de 1987, le décor en plus. A noter, en bas à droite, un logo mentionnant l'ouverture du tout nouveau parc Disney, EuroDisney, le 12 avril de la même année.
- La Grande-Bretagne (1951 ; 1967 ; 1975 ; 1981) :
- La Belgique (26 mai 1938) :
- Le Danemark (9 Septembre 1938) : Gnehvide :
- La Norvège (1951) : Snövit ach de 7 dvargarna :
- La Russie :
- L'Espagne (6 octobre 1941, 2 décembre 1983) : Blancanieves y los Siete Enanitos :
- L'Italie (19 décembre 1980 ; 27 mars 1992) : Biancaneve e i Sette Nani :
- Le Portugal : Branca de Neve e os Sete Anões :
- L'Allemagne de l'Ouest (24 février 1950) : Schneewittchen und die 7 Zwerge :
- L'Ex-Yougoslavie : Snezana i sedam Patuljaka :
- La Pologne (1992 ) : Krolewna Sniezka :
- La Tchécoslovaquie (1937) : Snehurka a sedin tipaslikis :
- L'Argentine : Blanca Nieves y los Siete Enanos :
- Le Japon (1980's) :
- L'Australie (1981) :
Du 16 Septembre 2006 au 15 janvier 2007, les Galeries nationales du Grand Palais de Paris, accueillirent une exposition consacrée à l'oeuvre de Walt et aux différentes influences européennes présentes dans son travail, intitulée Il était une Fois Walt Disney : Aux Sources de l'Art des studios Disney. Sur l'affiche de l'exposition, on pouvait voir Blanche Neige, dans la scène du puits aux souhaits.
Blanche Neige est également au centre de plusieurs attractions des parcs Disneyland à travers le monde. L'une d'entre elles, localisée à Fantasyland, fut baptisée Snow-White's Scary Adventure. Il s'agit d'un dark-ride, au cours duquel les visiteurs peuvent découvrir les scènes principales du film. Ce fut une des premières attractions du parc Disneyland U.S.A. ouverte dès l'inauguration, le 17 juillet 1955. Elle est présente dans tous les parcs Disney, y compris le parc français Disneyland Paris, où elle fut également présentée au public dès l'ouverture, le 12 avril 1992. De plus, la Reine est un des personnages récurents du parc pendant les festivités d'Halloween.
Qui dit sortie cinéma, dit dossier de presse, photo d'exploitation et autres publicités. Voici quelques exemples de documents publicitaires associés à la sortie de Blanche Neige et les Sept Nains.
Ce dossier de presse fut créé par Walt Disney Production France à l'occasion de la ressortie du film, en 1983. Il reprend, comme sur l'affiche, le logo "Année diamant" et la mention 60ème anniversaire des studios Disney. A l'intérieur, de nombreuses informations sur la création du film, de l'écriture du scénario, à la sortie américaine, en passant par l'écriture des chansons. Chose surprenant, une page entière est dédiée à... Wolfgang Reitherman, qui n'était, sur ce film "que" le chef-animateur du Miroir Magique. Depuis, il était devenu réalisateur sur des films comme Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la Jungle, Les Aristochats ou encore Les Aventures de Bernard et Bianca. A noter également que le dossier de presse fut également utilisé pour promouvoir le nouveau film des studios Disney, Le Noël de Mickey, réalisé par Burny Mattinson.
Ci-dessous, le dossier de presse américain créé pour la ressortie de 1993 :
Aux côtés des dossiers de presse, de nombreuses photos d'exploitation et clichés pour la presse furent éditées :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis, 1937 :
- Manuel d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :
- Papier à en-tête, 1937 :
- Publicités, Etats-Unis, 1937 ? :
- Cliché presse diffusion française au cinéma Marignan :
- Photo d'exploitation, Mexique, 1938 + ? :
- Photos d'exploitation, créée en Grande-Bretagne pour la sortie de 1938, qui reprennent des visuels créés par Gustaf Tenggren :
- Photo d'exploitation, Etats-Unis, 1943 :
- Publicité pour Thanksgiving de novembre 1951, annonçant la sortie de 1952 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1958 :
- Programme, Allemagne, 1950's :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1967 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni, 1960's :
- Programme, France, 1973 :
- Clichés pour la presse, France, 1973 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis,1975 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1983 :
- Photo créée pour la France (1983) :
- Article et cliché pour la presse, France, 1983 :
- Publicité, Disque, France, 1983 :
- Clichés pour la presse, France, 1992 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1937-1990's :
- Photos d'exploitation, Ex-Yougoslavie (?) :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Affiche sortie vidéo, France :
- Cartes de voeux, 1940 / 1959 :
- Images promotionnelles, ? :
- Publicité :
La promotion d'un film de Walt Disney passe aussi par la presse. Voici des exemples de magazines et journaux dans lesquels le dessin animé Blanche Neige et les Sept Nains est mis en avant.
Time Magazine Volume XXX N°26, daté du 27 décembre 1937, avec en couverture, le jeune Walt Disney, posant avec des figurines des sept nains.
Exemplaire du magazine Radio Guide de décembre 1938. On remarque que Blanche Neige, comme sur certaines affiches, s'est fait souffler la vedette par le nain Simplet.
5 pages extraites du magazine américain Popular Science Monthly, daté de janvier 1938. Dans son article, Andrew Boone revient sur les différentes innovations techniques franchies pendant la production de Blanche Neige et les Sept Nains. Parmi elles : la caméra multiplane, l'utilisation du son, l'enregistrement des voix, ... On y apprend par exemple, photo à l'appui que pour créer la voix "caverneuse" du Miroir Magique, l'acteur Moroni Olsen enregistrait avec la tête dans une sorte de boite, recouverte d'une peau de tambour !
Magazine Stage, daté de Février 1938. En couverture, non pas Simplet, mais Grincheux et son célèbre sourire !
Une du Movie Mirror Magazine, volume 9, numéro 6, daté de mai 1938, avec Blanche Neige, son Prince, et les sept Nains.
Blanche Neige et les Nains en une du magazine Hollywood de mai 1938. A côté, une planche de bande dessinée présentant une nouvelle aventure des sept nains, publiée dans le magazine anglais Mickey Mouse Weekly le 24 novembre 1951.
A gauche : Blanche Neige eut droit à son propre magazine (date inconnue). A droite : Magazine American History Illustrated daté de décembre 1987, avec en Une Blanche Neige, à l'occasion de ses 50 ans.
En 1952, les Sept Nains étaient les vedettes d'une nouvelle histoire en bande dessinée publiée dans Le Journal de Mickey. A droite : Blanche Neige en couverture d'un Journal de Mickey daté de novembre 1983, l'année de son cinquantenaire.
En 1992, Le Journal de Mickey fête la dernière sortie dans les salles de Blanche Neige.
Blanche Neige et la Sorcière font la couverture du Journal de Mickey, les 17 et 24 octobre 2001, juste avant Halloween, à l'occasion de la sortie du film en DVD collector.
Une du programme Télé Magazine N° 2400 du 3 novembre 2001, à l'occasion de la sortie du film en DVD.
A gauche : Publicité des restaurants Quick, qui célébraient la sortie du film en vidéo, en 1993. A droite : publicité du Journal de Mickey datant de la même époque.
A gauche : publicité Walt Disney's World on Ice publiée dans Le Journal de Mickey (16 février 1990). A Droite : Publicité Film Office (1977)
Affiches éditées par Walt Disney Home Entertainment en octobre 2001, pour la sortie en DVD Collector.
Merci à Chrisis pour ses informations complémentaires, et pour le visuel de l'affiche française de 1938, qui est de meilleure qualité que le mien.
Merci à Benoît Trotot et Michel Batini pour certaines des infos et certains des visuels présentés.