Aladdin et le Roi des Voleurs
Définitivement débarrassés de Jafar, Aladdin et Jasmine s'apprêtent à célébrer leur union. Mais la fête est de courte durée, lorsque les 40 voleurs font irruption afin de s'emparer de l'un des cadeaux de mariage, un oracle capable de révéler toute vérité à qui lui pose une question. Intrigué par cet objet magique que le Roi des voleurs n'a pu emporter, Aladdin décide de l'interroger sur son passé. Il découvre ainsi que son père, qu'il n'a jamais connu, est bien vivant, et qu'il est retenu par les 40 voleurs. Il se lance alors à sa recherche, ignorant encore que celui qu'il tente de retrouver n'est autre que le Roi des voleurs...
4 ans après l'original, Aladdin et le Roi des Voleurs (Aladdin and the King of Thieves) est la seconde suite des aventures d'Aladdin, après le calamiteux Retour de Jafar. Et la surprise est de taille. En effet, le spectateur peut être surpris de constater que cette fois, on est bien loin de l'affreuse animation du dernier opus, dont la qualité valait au moins autant que son histoire bancale ennuyeuse à mourir. Cette fois, en plus d'une technique plus soignée, on a enfin une histoire inédite, originale et rythmée, mise en musique avec une partition qui l'est autant. Bien entendu, il ne s'agit pas du chef-d'oeuvre de la décennie, mais les studios Disney ont fait et feront après des suites tellements mauvaises que celle-ci sort du lot.
Réalisé par Tad Stones, comme Le Retour de Jafar, Aladdin et le Roi des Voleurs se destine au marché de la vidéo, et est proposé dans les bacs américains le 13 août 1996.
Il ressort en DVD en même temps que le grand classique original, en octobre 2004.
Aladdin et le Roi des Voleurs sort en vidéo sur le marché français le 7 novembre 1996, ...
... puis en DVD en octobre 2004.
- Images promotionnelles :
- Affiche / publicité sortie vidéo, Etats-Unis + France :
Le Retour de Jafar
Le royaume d'Agrabah pensait vivre en paix après que le sombre vizir Jafar, piégé, ait été envoyé au fin fond du désert... Mais le répis est de courte durée. Il a en effet été libéré par Abis Mal, petit voleur stupide, qui a malgré lui frotté sa lampe... Il prépare maintenant sa vengeance contre Aladdin, Jasmine, le Sultan, ainsi que contre Iago, son ancien acolyte, qui a choisi de s'allier au héros...
Dès la fin des années 1980, les studios Disney enchaînent les succès au box-office avec des chefs-d'oeuvres tels que La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Le Roi Lion, et bien sûr Aladdin. Et chose inédite pour l'entreprise, l'idée germe de donner une suite à ces grands classiques, histoire de surfer sur la popularité de leurs personnages, et au passage, faire marcher le tiroir-caisse. Une nouvelle division est alors créée, et pleinement occupée à accoucher des ces nouveaux projets. Le premier d'entre eux est Le Retour de Jafar, dont la réalisation est confiée à Toby Shelton, Tad Stones, et Alan Zaslove, déjà responsables de la série télévisée Aladdin. Pari audacieux, un temps prometteur... et pari râté (euphémisme !). Cette suite proposée directement sur la marché de la vidéo est une horreur d'animation... Au point même de porter un grave coup au chef-d'oeuvre original...
Le Retour de Jafar sort dans les bacs américains le 20 mai 1994. Comble de l'infâmie, la VHS est la plus vendue de l'année... La brèche est ouverte, les caisses sont pleines, et des suites aux autres chefs-d'oeuvres, y compris ceux produits par Walt Disney lui-même, seront mises en chantier par dizaines...
Le film ressort en DVD en octobre 2004, en même que l'édition Platinum d'Aladdin.
Le public français découvre Le Retour de Jafar dès le 4 mai 1995 en VHS...
... puis en octobre 2004 en DVD.
Aladdin
Après avoir adapté l'oeuvre de Hans Christian Andersen avec La Petite Sirène, et le conte de Madame Le Prince de Beaumont avec La Belle et la Bête, les studios Disney adaptent en 1992 l'une des plus vieilles histoires du monde, Aladdin et la Lampe Merveilleuse, extraite des mythiques Contes des 1001 Nuits.
Au coeur du désert brulant d'Arabie, dans le royaume imaginaire d'Agrabah, vit Aladdin, jeune orphelin obligé de chaparder sa nourriture pour survivre. Sans cesse poursuivit par les gardes du sultan, bien décidés à arrêter celui qui les fait tourner en bourriques depuis des années, sa vie se trouve totalement bouleversée lorsqu'il fait la rencontre de la charmante princesse Jasmine, jeune femme désireuse d'aventure et qui refuse de se marier comme la loi l'y oblige. Les deux jeunes êtres tombent immédiatement sous le charme l'un de l'autre, mais leur idylle tourne court. En effet, le grand vizir Jafar, adepte de la magie noire et de l'hypnose, et qui lorgne depuis toujours sur le trône d'Agrabah, fait enfermer Aladdin. Il a en effet besoin du garçon pour récupérer une mystérieuse lampe magique renfermant un génie, capable d'offrir à celui qui la possède de réaliser trois voeux...
Réalisé par le duo John Musker et Ron Clements, les réalisateurs de Basil Détective Privé, de La Petite Sirène, et des futurs Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, Aladdin fait partie, au même titre que La Petite Sirène, La Belle et la Bête et du Roi Lion, de ces films des années 1990 qui ont permis aux studios Disney de renouer avec le succès. Misant à nouveau sur un "conte un fée", le succès du film prolongea en effet celui des réalisations précédentes, à tel point que beaucoup parlèrent du nouvel âge d'or des studios de Mickey.
Aladdin est sorti dans les salles américaines le 25 novembre 1992, deux semaines après les premières organisées à New York et Los Angeles le 11 novembre. Nombreuses sont les affiches qui furent créées pour la promotion du film.
Les premières affiches ci-dessus sont l'oeuvre de l'artiste John Alvin, créateur de nombreux visuels de cinéma, parmi lesquels les affiches de Hook, Lawrence d'Arabie, Star Trek, Star Wars, Alien, Cocoon, E.T., Always et bien d'autres. Sa collaboration avec Disney n'est pas récente, puisqu'à l'époque de la sortie d'Aladdin, il a déjà signé les affiches de La Belle et la Bête, Arachnophobie, Les News Boys, Bernard et Bianca au pays des Kangourous, La Petite Sirène, Pinocchio ou encore Blanche Neige et les Sept Nains. Et cette collaboration continua après, avec les visuels du Roi Lion, du Bossu de Notre-Dame, Hercule et Mulan.
L'affiche fait partie de ces visuels remplis de mystère, qui garde secret toute l'intrigue, en ne révélant que ce que le spectateur connaît déjà, à savoir ici une histoire de lampe merveilleuse et de génie. Rien d'autre ne semble filtrer. On ne sait pas à quoi ressemble les personnages. On ne sait pas par qui, quand, où ni comment la lampe a été trouvée. Le slogan, loin de décrire le film, interpelle "seulement" le spectateur, en lui demandant d'imaginer sa vie s'ils pouvaient réaliser trois voeux, trois rêves...
Les affiches suivantes, également signées par John Alvin, en disent déjà beaucoup plus sur l'intrigue et les personnages.
Gardant un peu le mystère sur le scénario, le visuel ci-dessus présente cependant les deux personnages principaux, assis sur leur tapis volant, devant un croissant de lune illuminant le désert, et la Caverne aux Merveilles. Bien sûr, on ne voit pas les personnages, mais le visuel donne déjà une bonne idée de l'atmosphère du film, en reprenant des images si typique de ce genre d'histoire : le désert, le tapis magique, ...
Même auteur sur cette affiche, et même atmosphère. Un pas est franchi. Les personnages principaux ont un visage, tout comme le génie, dont le visage apparaît de manière assez furtive au milieu des étoiles.
Cette fois un visuel "collégial", à l'instar des affiches de La Belle et la Bête, ou d'Hercule. Tous les personnages du film, ou presque, apparaissent sur le visuel. Entourant Aladdin et Jasmine, toujours sur leur tapis volant, et comme sortant de la lampe magique, on découvre en effet le génie, et devant lui, les autres acteurs marquants du film : le souriant Sultan, le placide capitaine des gardes Razoul, le perroquet braillard Iago, le petit singe Abu, le tigre Rajah, et l'infame Jafar, assemblant les deux moitiés de scarabée d'or permettant de faire sortir la Caverne aux Merveilles des sables. Sont également présentes les "créations" magiques du Génie, des éléphants dansant aux danseuses du ventres, en passant par les montagnes d'or et les dromadaires affublées d'un voile !
Une dernière affiche cette-fois d'une simplicité déconcertante, montrant la tête du génie, grand sourire !
En France, Aladdin est sorti dans les salles le 24 novembre 1993, presque un an jour pour jour après la sortie américaine.
Les deux affiches ci-dessus reprennent des visuels américains à quelques différences près. Iago a par exemple changé de côté. Le slogan a changé. Le spectateur n'est plus invité à croire en ses rêves. Le film est "seulement" vendu comme "Le plus magique de tous les temps", rien que ça ! A noter, autre changement, la mention, encore très petite, du tout nouveau parc Disney, EuroDisney Resort Paris (qui ne s'appelle déjà plus "EuroDisney"), ouvert un an et demi avant la sortie du film.
La principale affiche française est celle présentée ci-dessus. Exit le côté mystérieux des affiches américaines. Les Français ont droit à un dessin plus explicite. Aladdin et Jasmine sont assis sur leur tapis volant, avec derrière eux, le Génie, avec sa couleur bleue, son large sourire, et son menton en galoche (emprunté à son interprête Robin Williams), et qui semble tout droit sorti de sa lampe, encore ensevelie dans les sables du désert. A noter ce décor, ou plutôt ce conglomérat de décors, qui reprend les principaux lieux du film, du rutilant palais du Sultan à la mystérieuse Caverne aux Merveilles, en passant par le luxuriant oasis dans lequel Aladdin devient le Prince Ali. Le logo EuroDisney Resort Paris est bien entendu présent, comme le logo du distributeur du film, Gaumont Buena Vista International.
- Allemagne :
- Australie :
- Grande-Bretagne :
- Italie :
- Japon :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Publicités sorties Vidéo et DVD :
- PLV sortie DVD :
- Affiche Disneyland Paris :
Nintendo Mag, décembre 1992
Journaux de Mickey (5 octobre 1993 ; 12 octobre 1993, 15 décembre 1993... )
Journal de Mickey, 6 octobre 2004
DVD Live, 2004
Anima, 2004
Picsou Magazine N°442, novembre 2008
Magazines Disney Advendures (juillet 1993 ; octobre 1993 ; janvier 1994, mars 1997)
Magazines Disney Princesses
Magazine Les Années Laser, octobre 2004