Hercule
Hercule est le 35ème Grand Classique de Walt Disney. Réalisé par le duo John Musker et Ron Clements, les auteurs de La Petite Sirène, Aladdin, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, il sort dans les salles américaines le 27 juin 1997, quelques jours après son avant-première, organisée à New York le 14 juin. Il raconte l'histoire d'Hercule, fils de Zeus et d'Héra, qui est kidnappé par Hadès, le Dieu des Enfers, qui lorgne depuis toujours sur le Mont Olympe. Déposé sur Terre par accident, le gamin n'est plus un Dieu, mais il conserve cependant une force surhumaine. Lorsqu'il découvre ses véritables origines, Hercule n'a plus qu'une idée en tête, redevenir un Dieu. Pour cela, il reçoit l'entraînement de Philoctète, dans le but de devenir un vrai héros. Mais ses projets sont compromis lorsqu'il tombe amoureux de la pétillante Mégara, qui se trouve être une des "esclaves" d'Hadès...
La campagne publicitaire d'Hercule commença des mois avant la sortie du film, par une série d'affiches plutôt nombreuses.
La première est comme percée par un éclair en relief. Elle annonce le titre du futur projet, sa date (1997), avec un petit "gag" qui consiste à rayer la date écrite en chiffres romains, afin de la transcrire en chiffres arabes, plus compréhensibles ! Les affiches suivantes sont presque identiques, à trois exceptions près. L'éclair a perdu son effet 3-D, le fond blanc a laissé place à des couleurs plutôt vives. Et surtout, la sortie du film semble se préciser, puisque désormais, il est indiqué que le film "débarque" sur les écrans à l'été 1997. La même idée d'écrire la date en chiffres romains, puis de les rayer pour les remplacer par des chiffres arabes a été gardée. Sur toutes ces affiches, le mystère est total. L'éclair laisse déjà entrevoir le style du film, très rectiligne. Mais hormis cela, rien ne filtre sur ce que sera ce film qui succède au Bossu de Notre Dame pour les vacances d'été des petits Américains. Aucun personnage, aucun lieu, aucune info. Rien. Ces affiches ne montrent rien, et ne font qu'annoncer la sortie prochaine, dans quelques mois, du nouveau dessin animé des studios Walt Disney Pictures.
La France, elle-aussi, eut le droit à son affiche préventive.
Cette fois, le mystère est moins grand, mais le côté "on ne vous rien" est quand même gardé. Pas d'éclair perçant l'affiche. A la place, le document donne l'impression que le héros soulève l'affiche bleue, pour révéler quelques images. Le spectateur français n'en apprend cependant pas beaucoup plus. Seules les jambes du héros sont visibles, révélant le style graphique du film de manière plus prononcée que les publicités américaines. On aperçoit un morceau de décor, à savoir celui du marché où se rendent Hercule adolescent et son père, Amphytrion, au début du film. Le mystère est encore total, même s'il est moins grand que celui entretenu par la campagne américaine. Cela s'explique notamment par le fait que lorsque cette affiche est placardée sur les murs français, le dessin animé est déjà sorti outre-Atlantique, et que quiconque souhaite voir à quoi il ressemble peut le faire, désormais, ce qui n'était pas le cas avant la sortie américaine. A noter que là-encore, la date est floue. la seule indication est Noël 1997, soit la période de sortie habituelle des grands dessins animés de Walt Disney depuis la fin des années 1980...
Quelques semaines avant la sortie américaine du film, Hercule s'affiche enfin.
Les affiches préventines étaient "vides". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'affiche "réelle" du film, de son côté, est très remplie. 20 personnages sont en effet mis en avant. L'affiche est divisée en trois parties bien distinctes. Tout d'abord, au centre, le monde des mortels, avec au milieu, le héros de l'histoire, le beau Hercule, qui porte à lui seul le film (ou du moins son titre !), entouré de Mégara et Philoctète à gauche, et de Pégase à droite. La ville de Thèbes, où se déroule une bonne partie de l'histoire, apparaît en arrière plan. La partie supérieure de l'affiche, quant à elle, nous montre l'Olympe des Dieux, avec à droite la scène d'ouverture du film, dans laquelle on aperçoit Zeus et Héra, heureux parents du bébé Hercule, à qui ils ont offert un petit cheval volant, Pégase. D'autres dieux complètent l'affiche, à savoir Hermès, le messager, et les cinq Muses. Enfin, la partie inférieure nous montre les profondeurs de l'Enfer. Là, on peut voir Hadès, le seigneur des lieux, dans une humeur disons "fumante". Il est entouré de certains de ses serviteurs : les Moires, à droite, l'Hydre, au centre, et Nessus, le centaure, à droite. Seuls Peine et Panique, les deux sbires d'Hadès, sont perdus entre les mondes. En effet, ils pendent bêtement du titre, avec une certaine frayeur. De quoi ont-ils peur ? Du héros fort et courageux ou de leur maître qui est de très mauvaise humeur. Certainement les deux ! Les crédits, très discrets, complètent le bas document.
Hercule a également eut l'honneur d'être en tête d'affiche au El Capitan Theatre du 25 juin au 17 août 1997. Propriété de la société Pacific Theatres Circuit depuis les années 1980, ce cinéma était devenu en 1989 l'une des salles choisies par les studios Disney pour la promotion de ses films au cours d'avant premières extraordinaires et de séances spéciales.
Cette affiche du El Capitan Theatre reprend le visuel de l'affiche nationale, avec quelques petites modifications. Le titre, tout d'abord, et son logo, ont changé, pour laisser place au nom de la salle mythique dans laquelle le film s'est joué pendant un "été spectaculaire" ("summer spectacular"). Du coup, le personnage d'Hercule prend moins de place, alors que Philoctète, au départ à gauche, se retrouve à droite.
Hercule sort en France le 26 novembre 1997. A l'instar de l'Allemagne, et à l'inverse de nombreux autres pays du monde, l'Hexagone eut droit à une affiche inédite.
Le découpage de l'affiche originale disparaît totalement. En effet, sur l'affiche française, pas d'Olympe des Dieux... Par ailleurs, seuls six personnages furent maintenus sur la publicité. Hercule, évidemment, est au centre. Il ne porte plus le titre, et semble un peu plus dynamique, en brandissant son épée, cape au vent. A sa droite, Philoctète, son entraîneur, qui semble explosé de bonheur, une coupe à la main. A sa gauche, on retrouve Mégara. Alors que l'affiche originale la présentait, comme dans le film, comme une jeune femme sûre d'elle, pointant le héros, une main sur la hanche, l'affiche française semble la montrer comme une espèce de groupie, fan du héros, qu'elle regarde, serrant ses mains. Le choix du dessin est des plus étranges quand on sait que dans le dessin animé, son comportement n'est pas celui d'une hystérique fanatique, mais plutôt celui d'une femme froide et quelque peu méprisante (du moins au départ) envers le héros. Hadès et ses sbires complètent le document. Peine et Panique sont toujours autant appeurés par leur maitre qui, de son côté, arbore un grand sourire, semble même heureux, alors que les flammes surgissent de toute part. Là-encore, étrange présentation. Dans le film, les flammes surgissent quand Hadès est en colère, et pas l'inverse... A noter que les flammes semblent plus vives du côté de Mégara que du côté de Phil et Hercule. Est-ce volontaire, pour montrer que Meg est sous les ordres du Dieu des Enfers, ou est-ce un hasard ?... Mystère... Sur la publicité, en bas à droite, apparaît le logo du distributeur français des films de Walt Disney de l'époque, Gaumont Buena Vista International.
Le film est évidemment sorti dans le monde entier. La plupart des pays ont utilisé le visuel américain. Rares sont les pays qui ont eu, comme la France et l'Allemagne, leur propre affiche.
Cette affiche, Allemande, donc, montre un Hercule qui semble briser le document. De la faille, sortent donc le héros, qui porte le titre d'une main (il s'agit en fait du Hercule de l'affiche originale, sauf qu'étant donné qu'une de ses mains n'est pas visible, il porte le titre avec celle apparente), Hadès, qui étrangle Panique, l'Hydre, Pégase, Phil et Mégara. Plusieurs choses font que cette affiche, somme toute très jolie, semble étrange. Tout d'abord, les personnages sont agencés d'une manière confuse. Le plus étrange se trouve au niveau de Hadès... Seule une partie du personnage apparaît. De sa main gauche, il attrape Panique... Où se trouve donc Peine ?... Certainement dans l'autre main du Seigneur des Enfers, invisible ici... De plus, Mégara semble presque allongée, et on a l'impression qu'elle pose ses pieds sur le dos de Phil... La présentation de l'Hydre est elle-aussi maladroite... Et que dire de ces félures. Qu'est-ce qui est cassé, sur cette affiche, théoriquement en papier ?... A moins de coller l'affiche sur un mur bleu, afin de donner l'impression qu'Hercule le détruit, tout ceci semble confus...
Les affiches des autres pays :
- Grande-Bretagne (10 octobre 1997) :
- Danemark (14 novembre 1997) :
- Grèce :
- Israël :
- Australie et Nouvelle Zélande (11 septembre 1997) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Bannières, Etats-Unis :
- Dossiers de presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France :
- Synopsis, Espagne :
- Dossier de presse bande originale, Etats-Unis :
- Programme, Japon :
- Publicités sorties vidéo, Etats-Unis, France, Israël :
Depuis quelques années, chaque sortie de Grands Classiques de Walt Disney s'accompagne d'une vente aux enchères de celluloids et de statues créés pendant la production. Organisée chez Sotheby's, à New York, la vente "The Art of Disney's Hercules", qui comportait 125 oeuvres d'art extraites du film, eut lieu le 20 juin 1998, à 10h15 précises.
A gauche : Une du Journal de Mickey N° 2371 daté du 26 novembre 1997. Créée pour la sortie française du film, elle reprend une partie du visuel de l'affiche américaine. A droite : Le Journal de Mickey N°2410 du 26 août 1998 offre lui-aussi sa Une à Hercule, mais cette fois pour sa sortie en VHS.
Hercule fit également la Une du magazine CineFantastique Volume 28 N°12, daté de juin 1997. A l'intérieur, un article d'une dizaine de pages, rédigé par Mike Lyons, revenant sur les différentes étapes de création du film.
Hercule profita également d'une immense campagne publicitaire, mettant le film "à toutes les sauces". Ci-dessous, quelques exemples de publicités :
L'acteur Tate Donovan, qui prête sa voix à Hercule dans la version originale, posant avec l'un des modèles 3-D du personne.
L'acteur James Woods, la voix originale du seigneur des Enfers, Hadès, en séance d'enregistrement.
L'animateur en chef du personnage d'Hercule, Andreas Deja.
A gauche : L'animateur en chef de Hadès, Nik Ranieri. A droite : L'animateur en chef de Philoctète, Eric Goldberg.
La productrice Alice Dewey.
La Boîte à Musique
La Boîte à Musique est le 8ème classique de Walt Disney. Souvent méconnu, ce film est une compilation de séquences d'animation associées à différents morceaux musicaux, sur le même modèle que Fantasia. Composé de 10 pièces d'animation, le film est sorti sur les écrans américains le 15 août 1946, quelques semaines après son avant-première organisée à New York le 20 avril de la même année.
Voici l'affiche originale du film, créée en 1946 par la société de distribution RKO Pictures. Finalement très pauvre, comparée au contenu même du film, elle met plus l'accent sur les vedettes de l'époque qui ont participé à sa réalisation qu'aux personnages eux-mêmes. En effet, aucun des personnages vedettes du film n'apparaît ici.
D'autres affiches ont également été éditées à l'époque, qui cette fois, mettent davantage en valeur les personnages de chacune des séquences. Il est étonnant de contater qu'un film si peu populaire ait profité d'une telle campagne marketting. A croire que les studios Disney, conscient de la faiblesse du film, comparé à leurs autres oeuvres précédentes, ont tout misé sur un martellement publicitaire...
Disney misa également sur un grand nombre de photos d'exploitation, reprenant certaines des meilleures séquences du film.
La première photo reprend une image de la première séquence du film, The Martins and the Coys (Les Martin et les Blaise, dans la version française). Cette histoire, chantée par les King's Men, raconte la rivalité mortelle entre deux familles de paysans américains, qui s'entretuent. Les deux seuls survivants sont Grace Martin et Henry Coys, qui tombent désespérément amoureux l'un de l'autre, pour le grand damne de leurs parents, qui les regardent du ciel. Mais la rivalité reprend rapidement le dessus, et les deux époux reprennent les échaufourrées de leurs ancêtres... A noter que cette séquence, à l'époque utilisée pour la promotion du film, a depuis subit les blâmes des puristes. Elle a tout bonnement été censurée de la version dvd du film...
La deuxième photo s'inspire de la troisième séquence du film, intitulée All the Cats Join it. A noter que la deuxième séquence, Blue Bayou, a été "zappée" de la campagne publicitaire. All the Cats join it raconte l'histoire d'adolescents américains qui se retrouvent dans un bar pour danser frénétiquement au rythme de la musique endiablée de Benny Goodman et son orchestre.
La quatrième séquence du film, A Ballad in Blue, chantée par Andy Russell, ne fait pas non plus partie de la campagne publicitaire du film. Par contre, le personnage de la séquence suivante, Casey, fut très utilisé. Vedette du morceau Casey at the Bat, conté par Jerry Colonna, Casey est un joueur de baseball très célèbre et très redouté de ses adversaires, pédant et menaçant, qui finalement, se voit infligé la pire défaire de sa carrière désormais brisée. Casey at the Bat fut une des séquences les plus populaires du film, car elle s'inscrit bien dans la lignée des courts-métrages de Disney, à l'inverse des autres séquences déjà citées. Le personnage de Casey fut donc mis au centre des affiches, à l'exception cependant de la première postée ici.
Two Silhouettes, morceau suivant, n'apparaît pas non plus sur les affiches. Il faut dire qu'à l'instar des deux autres séquences omises, la séquence ne se prête pas à une campagne marketting. Par contre, tout comme Casey, la séquence suivante fut elle-aussi au centre des publicités. Il s'agit de Pierre et le Loup, d'après l'oeuvre de Sergueï Prokofiev. L'Histoire, racontée par Sterling Holloway, est celle d'un petit garçon qui, défiant les ordres de son grand-père, part à la recherche du loup. Cette séquence, tout comme Casey at the Bat, connut après la sortie du film un immense succès, au point de ressortir de manière indépendante sur les écrans américains de cinéma et de télévision. C'est une, si ce n'est la seule, séquence bien connue, encore aujourd'hui, en France.
After you've Gone raconte l'histoire d'instruments de musique qui prennent vie, et qui se poursuivent les uns les autres, au rythme de la musique entrainant de Benny Goodman et de son orchestre. Cette séquence servit de point centrale à la promotion de tout le film. En effet, les touches de piano apparaissent sur toutes les affiches, tout comme la clarinette.
La séquence suivante est une ballade racontant l'histoire de deux chapeaux amoureux, Johnny Fedora & Alice Bluebonnet. Interprétée par les Andrews Sisters, la chanson titre est la petite touche d'amour et d'humour du film. A noter que l'image utilisée pour la promotion du film révèle immédiatement la fin de l'histoire. C'est la seule image de toute la campagne qui donne l'air d'être une peinture, et non pas un cartoon.
La dernière séquence, sorte d'apothéose du film, raconte l'histoire de Willie, La Baleine qui voulait chanter au MET. Dans ce morceau, le chanteur lyrique Nelson Eddy interprète tous les rôles, notamment le rôle titre, à savoir celui de la baleine qui, dôté d'un don extraordinaire qui lui permet de chanter de l'opéra, rêve de se produire un jour sur les planches d'une salle de concert. Mais, de manière tragique, à cause d'un malentendu dramatique, elle est tuée par l'impressario Tetti Tatti, qui pensait que le cétacé avait avalé des chanteurs humains. Pour une séquence aussi réussi, et tant apprécié du public, on peut se demander pourquoi elle ne fut pas plus utilisée dans les campagnes publicitaires. En effet, la baleine n'apparaît sur presque aucune affiche...
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1946 :
- Publicité, Etats-Unis :
- Programme, Yougoslavie, 1952 :
- Rapport annuel Walt Disney Productions, année 1945 :
- Livret de musique, 1946 :
Présenté au premier Festival de Cannes en septembre 1946, où il remporta le premier Grand Prix du Dessin Animé, La Boîte à Musique est sortie sur les écrans français le 14 septembre 1949, en exclusivité dans quatre cinémas parisiens : Le Blazac, L'Heider, la Scala et la Vivienne. L'affiche, comme l'atteste la signature partiellement visible à droite de la tête du jeune garçon, fut créée par Boris Grinsson, célèbre pour avoir illustré les sorties de nombreux films prestigieux, parmis lesquels Les Oiseaux et Psychose d'Alfred Hitchcock, Le facteur sonne toujours deux fois, ou encore Gilda. A noter que pour Disney, il réalisa également le visuel des premières affiches de Cendrillon et Alice au Pays des Merveilles. La publicité qu'il a créé pour la sortie français de La Boîte à Musique reprend les visuels de la sortie américaine, avec cependant quelques petites différences. Tout d'abord, Willie la baleine est davantage mis en valeur, tout comme Pierre et le Loup. A noter que les noms des célébrités américaines ont évidemment disparu, à l'exception de Nelson Eddy et Benny Goodman. A la place des autres noms, apparaissent les participants célèbres du film, dont Edith Piaf et les Compagnons de la chanson, qui sont déjà, à l'époque, des vedettes internationales.
La campagne publicitaire belge, également lancée par la RKO Pictures, a pris un ton totalement différent de la campagne américaine et française. En effet, alors que les Américains ont axé leurs affiches sur le côté prestigieux du casting, "oubliant" quelque peu les personnages, en Belgique ce ne fut pas vraiment le cas, bien que les noms de Nelson Eddy ou encore de Benny Goodman y apparaissent cependant. La Belgique a davantage misé sur les personnages et le côté ecclectique du film. Willie, la baleine presque oubliée des campagnes américaines, est désormais l'élément central de l'affiche, aux côtés de la clarinette de Benny Goodman et des ados de All the Cats join it. Chose surprenante, l'affiche belge ne mentionne aucunement les chanteurs français qui ont contribué au film.
La RKO accompagna la sortie belge d'un synopsis.
Ce document de 4 pages, d'une grande rareté aujourd'hui, donne notamment des conseils aux exploitants. Il insiste notamment sur la mise en avant de la technique du Technicolor. Par ailleurs, chose plutôt étrange, le fascicule fait la promotion de Pierre et le loup, non pas en mettant en avant le petit garçon, mais la canne Sonia, assimilée à un "lointain parent de Donald" !... Il ajoute que la canne a d'ailleurs un brillant avenir dans l'animation... Etrange...
- Ex-Yougoslavie :
- Suède :Spil for Mig !
- Portugal : Musica Maestro !
- Italie :Musica Maestro
Lors de sa sortie américaine, en plus des affiches et des photos d'exploitations, des photos des artistes ont également été proposées, en particulier dans les magazines.
Sterling Holloway, déguisé en Russe, et lisant un exemplaire de Pierre et le Loup.
Jerry Colonna, Nelson Eddy et Walt Disney, devant (et derrière !) le storyboard de La Baleine qui voulait chanter au MET.
Andy Russell, Walt Disney et Dinah Shore.
Magazine Disneyland, 1972
L'insuccès de La Boîte à Musique incita les studios Disney à ne jamais ressortir le film sous son format initial. Cependant, les différents morceaux connurent cependant une petite carrière. Certains furent regroupés avec des séquences de Mélodie Cocktail, dans un nouveau film composite, intitulé Music Land.
Dans Music Land, on retrouvait en effet les séquences All the Cats Join it, After You've Gone, Johnny Fedora & Alice Bluebonnet, et Casey at the Bat, mêlés à des extraits de Mélodie Cocktail.
La séquence inspirée de Pierre et le Loup connut également une autre carrière, en particulier une carrière vidéo, pour laquelle un nouveau visuel fut créé.
Et pour finir, une photographie de la devanture d'un cinéma distribuant le film en 1946.
PS : Merci à Chrisis pour l'affiche française du film ! Merci !
PS 2 : Merci à Cobain pour les clichés presse !
La génèse du blog
Beaucoup se diront... encore un blog sur Disney... Un au milieu de centaines d'autres... Qui ne propose rien de nouveau.
Et bien, détrompez-vous. En effet, le contenu ne sera pas inédit du tout. Ce qui est "nouveau", c'est l'approche du site. Je propose en effet de référencer les différents documents publicitaires édités à chaque sortie d'un Film de Walt Disney. Il s'agit de donner une liste des affiches provenant du monde entier, ainsi que des autres matériels publicitaires édités afin de faire la promotion des dessins animés et des films live de Walt Disney. J'y rajouterai également les couvertures des magazines publiées au moment de la sortie de telle ou telle production.
Ce site n'a aucune prétention. Il ne prétend pas être exhaustif, mais seulement de donner un aperçu des différentes campagnes de publicité lancées par Disney pour ses dessins animés et ses films.
Ce blog est dédié à l'ensemble des forumeurs de Disney Central Plaza, qui m'ont convaincu de créer un site référençant les affiches des films de Walt Disney, alors qu'à l'origine, je ne souhaitais que les lister dans un des nombreux sujets du forum. Je pense particulièrement à Dash, que je connais peu, mais avec qui j'ai grand plaisir à discuter. Je pense également aux grands fans, dont la qualité des sites n'est plus à démontrer : Cobain, Zuzu, Timon Timauvais, Lucky, Tibo, Olikos, et tous ceux que j'oublie. Merci aussi à Chrisis2001, qui m'a donné envie d'explorer le monde des affiches des films de Walt Disney.
J'espère que ce travail plaira aux fans de Disney.