Bernard et Bianca au Pays des Kangourous
29ème Grand Classique des studios Disney, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est bien plus qu'une suite aux Aventures de Bernard et Bianca, sorti en 1977. Même si on y retrouve les protagonistes principaux, à savoir les deux souris justicières Bernard et Bianca, il s'agit d'une toute nouvelle aventure, totalement nouvelle, et surtout indépendante du premier film.
Le dessin animé commence au coeur de l'Australie sauvage, où un petit garçon, Cody, est enlevé par un dangereux braconnier, Persival MacLeach, qui souhaite que le gamin lui dise où se cache la grande aigle royale Marahute, qu'il convoite depuis des années. Prévenue du méfait, la S.O.S. Société de New York, décide d'envoyer ses deux meilleurs agents, Miss Bianca, accompagnée de Bernard, l'ancien concierge, promu au rang d'agent spécial. Aidée par l'albatros Wilbur, le frère d'Orville, les deux souris s'embarquent alors immédiatement en direction du continent austral, où elles sont accueillies par le rangers Jake, une gerbille. Commence alors pour le trio de rongeurs une aventure exaltante et pleine de danger dans les contrées sauvages de l'Australie...
Réalisé par Mike Gabriel et Hendel Butoy, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous sort dans les salles américaines le 16 novembre 1990, accompagné d'ailleurs d'un nouveau film avec Mickey, Le Prince et le Pauvre.
La conception de l'affiche américaine fut confiée à l'artiste John Alvin. Trop peu connu en France, cet artiste talentueux avait commencé sa carrière d'illustrateur en 1974, sur le film Le Shérif est en Prison de Mel Brooks. Au cours de sa carrière, longue de "quelques" 25 années, il réalisa d'autres nombreux visuels pour le cinéma, notamment ceux de Blade Runner de Ridley Scott, d'E.T., La Couleur Pourpre, Empire du Soleil, Always, Hook ou encore Jurassic Park de Steven Spielberg, de Gremlins et Jumanji de Joe Johnston, de Batman Returns de Tim Burton, ... On lui doit également les affiches créées à l'occasion du 10ème anniversaire de la saga Star Wars. Pour Disney, il créa de nombreuses autres affiches, en particulier celles de La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion, Le Bossu de Notre Dame, Pinocchio ou encore celle de la ressortie de Blanche-Neige et les Sept Nains en 1992.
Avec pour décor de fond l'immensité du désert australien, l'affiche principale du film montre parfaitement que Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est un "film" d'action. En effet, on peut y voir les héros Bernard et Bianca, Jake, ainsi que le petit garçon Cody, suspendus dans le vide, seulement retenus par une corde que tient la grande aigle royale Marahute. Le cadre australien est clairement mis en valeur, notamment avec cet énorme plateau rocheux, mais également avec le personnage de Jake, placé au milieu. On peut également noter que le visuel reprend parfaitement les couleurs dominantes du film, à savoir le orange et le rose, utilisées tout au long du film, notamment pendant le générique du début, au cours de laquelle la caméra s'enfonce dans les grandes plaines autralienne, avant d'arriver près de la maison de Cody. D'une grande simplicité, avec sa mise en scène assez dépouillée, l'affiche montre parfaitement l'esprit du film.
John Alvin réalisa également d'autres visuels pour ce film, chacun reprenant l'une des scènes majeures du film, à savoir celle de l'envol de Marahute, portant Cody sur son dos.
Un autre visuel fut également créé pour la sortie américaine :
Moins poétique, et moins mise en scène que celle d'Alvin, elle présente l'ensemble des personnages principaux du film, à l'exception de Cody. On aperçoit notamment le méchant, MacLeach, et son varan, Joanna, ainsi que certains animaux qu'il a capturé, en particulier l'iguane Frank, le koala Krebbs, et le kangourou Red.
En France, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous sort dans les salles le 27 novembre 1991, plus d'un an après la sortie américaine.
L'affiche, construite sur le même modèle que l'américaine, n'est pas de John Alvin. Elle en reprend cependant les principaux éléments. On y voit toujours les souris Bernard et Bianca suspendues dans le vide avec Cody, retenus par une corde tenue par Marahute. Mais alors que l'affiche d'Alvin mettait clairement en avant le cadre australien, grâce au décor, mais également à Jake, qui était au centre du visuel, l'affiche française semble moins claire. Evidemment, de par le titre français du film, chacun se doute qu'il se déroule en Australie, mais le continent n'est pas clairement reconnaissable sur l'affiche. En effet, alors que sur le visuel américain, le grand désert aride australien était perceptible, ici, les héros se retrouve dans une gorge profonde qui n'indique en rien le cadre géographique du film. D'ailleurs, si on y repense, jamais, dans le dessin animé, les héros ne sont suspendus de la sorte au coeur d'une vallée aussi profonde... A noter, sur cette affiche, un petit détail intéressant, à savoir le petit logo du futur parc EuroDisney, qui ouvrit ses portes près de Paris en avril 1992, soit quelques mois seulement après la sortie française du grand classique.
La sortie française, organisée par Warner Bros. Transatlantic, Inc., fut accompagnée, évidemment, d'un dossier de presse et de photos d'exploitation :
Les photos d'exploitation permettent de découvrir les nouveaux personnages du film. Evidemment, tout le monde connaît désormais les héros Bernard et Bianca, et les spectateurs ont pu découvrir Jake et Cody sur le visuel de l'affiche. Mais les photos révèlent d'autres acteurs du film. La grande aigle Marahute, brillamment animée par Glen Keane, est tout d'abord plus visible que sur la publicité. Ensuite, on peut découvrir l'un des éléments comiques du film, à savoir l'iguane hystérique Frank. Et surtout, on peut voir les deux méchants de l'histoire : le varan Joanna, immonde reptile qui ne pense qu'à manger des oeufs, et son maître, le braconnier Persival MacLeach, créé par l'animateur Duncan Marjoribanks. On peut également davantage découvrir l'immensité des décors australiens.
- Royaume-Uni : 11 octobre 1991 :
- Suède : 29 novembre 1991 : Bernard och Bianca i Australien :
- Espagne : 3 décembre 1991 : Los Rescatadores en Cangurolandia :
- Pays-Bas : 6 décembre 1991 :
- Allemagne : 12 décembre 1991 : Bernard & Bianca im Känguruhland :
- Japon : 19 avril 1996 :
- Dossier de presse, USA :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
Aux Etats-Unis, le film est sorti en vidéo-cassette le 20 septembre 1992, puis en DVD le 1er Août 2000.
Victoire dans les Airs
Lorsque les Etats-Unis entrent dans la Seconde Guerre Mondiale, après l'attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, toutes les forces vives de la nation sont réquisitionnées. Les studios Disney ne font pas exception à la règle. Alors que certains lots des studios sont réservés au stockage de matériel, le département animation est lui aussi sollicité. Sa mission est simple : crééer des films de propagande afin de remonter le moral de la population, lui dire quoi faire pour servir la guerre, ou encore former les soldats.
Victory Through Air Power, traduit en Français sous le titre Victoire dans les Airs, s'inscrit parfaitement dans la liste des nombreux films de propagande créés par Disney pour servir l'effort de guerre américain. Réalisé par Perce Pearce, Jack Kinney, Clyde Geronimi, James Algar et H.C. Potter, le film est l'adaptation pour le cinéma du livre du même titre écrit par le Major Alexander P. de Seversky. Mélange d'animation et de prises de vue réelles, le long-métrage revient tout d'abord sur l'historique de l'aviation, en retraçant son parcours, des premiers avions construits aux engins les plus modernes. Ensuite, le Major de Seversky explique le contexte de la Seconde Guerre mondiale, avant de vanter l'intérêt de l'aviation dans l'héradication de la menace nazie et japonaise...
Victoire dans les Airs sort en salle le 17 juillet 1943, aux Etats-Unis, tout d'abord, mais également dans tout le continent américain. Evidemment, aucune sortie n'est possible en Europe ou en Asie, qui sont à l'époque sous le joug des nazis d'une part, et des troupes japonaises de l'autre. Il est distribué par la société United Artists, et pas par la RKO Pictures, distributeur habituel des studios Disney.
La principale affiche du film (à gauche) profite d'un visuel très simple. Des centaines d'avions, de toutes sortes et de toutes tailles, volent dans un ciel bleu foncé, éclairés par des spots, dont le croisement des faisceaux forme le V du mot "Victory". Le slogan est lui aussi très simple : "There's a Thrill in the Air !", que l'on peut traduire par "Il y a un frisson dans les Airs", l'idée de frisson pouvant renvoyer à l'idée de mouvement, de sursaut, ou bien encore à l'idée de la peur de l'ennemi. A noter que les noms des deux principaux protagonistes du film sont en bonne place : Walt Disney, bien évidemment, mais également Alexander de Seversky, l'auteur du livre dont est issu le film.
Sur les autres affiches, d'autres visuels apparaissent, reprenant des images du film extraites des séquences animées, notamment la première, qui retrace l'histoire de l'aviation, mai également des séquences de bombardement. D'autres slogans apparaissent également, comme "The Most Fascinating Story Disney's Ever Told !" (L'histoire la plus fascinante jamais racontée par les studios Disney), ou bien encore "Every Vital Question you've asked since Pearl Harbor... Answered at last on the Screen !" (Toutes les questions que vous vous posiez depuis Pearl Harbor trouvent enfin une réponse sur l'écran !).
Les mêmes visuels furent utilisés pour la distribution en Amérique du Sud, notamment en Argentine : Victoria por el Dominio Aereo :
- dossier de presse :
- photos d'exploitations reprenant des visuels de différentes séquences animées du film :
- Images promotionnelles :
- Magazine Liberty du 31 juillet 1943 :
- bandes dessinées :
Au sein même des studios Disney, un magazine fut créé pendant la guerre, et distribué aux employés. Intitulé "Dispatch from Disney's", il fut créé en 1943, pendant la production de Victoire dans les Airs.
images extraites du site : http://www.animationarchive.org/2007/07/history-dispatch-from-disney-1943.html
Le 22 octobre 2003, alors que les dessins animés de propagande produits par Disney sont pour la première fois disponibles dans le DVD Walt Disney on the Front Lines, l'Academie des Arts et Techniques du cinéma américain consacre une rétrospective au Samuel Goldwyn Theater intitulée Animation At War.
Walt Disney et le Major de Seversky :
Le Noël de Mickey
Réalisé en 1983 par Burny Mattinson, Le Noël de Mickey (Mickey's Christmas Carol en VO) voit la célèbre souris des studios Disney revenir sur les écrans de cinéma, qu'elle avait quitté 30 ans auparavant, avec son dernier court-métrage Mickey à la plage... Cependant, Mickey ne tient pas la vedette de ce conte de Noël inspiré du chef-d'oeuvre de Charles Dickens, Un Chant de Noël (A Christmas Carrol).
En effet, le film raconte l'histoire d'Ebenezzer Scrooge (interprété par Picsou), homme (ou plutôt canard) richissime, avare et surtout acariatre, qui déteste par-dessus tout les festivités, en particulier celles de Noël, qui ne riment pour lui qu'avec perte de temps et surtout d'argent. La nuit de Noël, calfeutré dans sa lugubre demeure londonienne, il reçoit la visite de son ancien associé, Jacob Marley (joué par Dingo), qui tente de convaincre Scrooge de devenir un homme bon. Dans le cas contraire, le canard se retrouverait comme lui, après sa mort, enchaîné et condamné à errer solitairement... Afin de le persuader à changer de comportement, Scrooge reçoit la visite de trois esprits de Noël : le fantôme des Noël passés (Jiminy Cricket), le fantôme des Noël présents (Willie le Géant), et le fantôme des Noël futurs (Pat Hibulaire). Avec eux, il redécouvre les Noël d'antan, qu'il passait chez son ancien employeur Fizzywig (joué par Toad, tout droit sorti du Crapaud et du Maître d'école), et revoit son ancien amour, la jolie Isabelle (Daisy). Avec eux, il découvre dans quelle misère vit son employé Bob Cratchit (Mickey Mouse) et sa femme (Minnie), ainsi que leurs enfants, notamment le petit Tiny Tim, handicapé et destiné à une mort proche). Avec eux, il aperçoit son avenir, plus sombre qu'il ne l'avait imaginé...
Le Noël de Mickey sort pour la première fois au Royaume-Uni, le 20 octobre 1983. D'une durée limitée de 25 minutes, il est diffusé en complément du Livre de la Jungle, qui ressort outre-Manche à la même date. Le visuel créé pour l'occasion, reprend les principaux personnages de l'histoire.
Ebenezer Scrooge, joué par Picsou, qui occupe la place centrale. Il ne faut pas oublier que, comme le titre ne l'indique pas, c'est lui la vedette. Cependant, le visuel le montre en canard souriant, déposant un sac rempli de cadeaux au pied d'un sapin de Noël, et pas comme un personnage détestable, ce qu'il est pendant plus de la moitié du film. A ses côtés, Mickey et Minnie, ou plutôt Bob Cratchit et son épouse, dansent dans la neige (autre visuel qui n'apparaît pas dans le film...). A gauche, Donald (qui joue le rôle de Fred, le neveu de Scrooge), semble lui aussi danser avec... le fantôme de Jacob Marley... Là-encore, le visuel est étrange... Jamais les deux personnages ne se rencontrent, et Marley n'est que le fruit de l'imagination de Scrooge, finalement... A sommet de l'arbre que décore le petit Tiny Tim, se trouve l'un des emblèmes des studios Disney, Jiminy Cricket. En arrière plan, derrière les maison, Willie le Géant, tout droit sorti de Coquin de Printemps, et ici dans le rôle du fantôme des Noël passés, contemple la scène et aide Tim a accrocher une boule en haut du sapin. Le visuel de l'affiche, très joli, est assez étrange, finalement, et ne montre pas vraiment les personnages tels qu'ils apparaissent dans le film : Jiminy n'est en effet pas le petit grillon souriant, mais bien un fantôme moralisateur, Scrooge n'est pas ce personnage heureux, mais bien un canard désagrable, Mickey n'est pas cet employé souriant, mais un homme misérable et malheureux, Dingo n'est pas ce fantôme sautillant, mais plutôt un revenant assez sombre et assez sérieux...
Aux Etats-Unis, Le Noël de Mickey sort dans les salles le 16 décembre 1983. D'une durée de seulement 24 minutes, il est diffusé en complément des Aventures de Bernard et Bianca, qui ressort au même moment.
L'affiche reprent évidemment le visuel de la première publicité des aventures des deux souris justicières, avec en dessous, trois visuels extraits du Noël de Mickey. Le premier montre Bob Cratchit à son bureau, le deuxième Scrooge, lui-aussi affairé à son bureau, et enfin, le troisième montre la scène finale, au cours de laquelle Scrooge apporte chaleur et bonheur à la famille Cratchit. A noter qu'à l'inverse de l'autre affiche, la publicité américaine met l'accent sur le fait que le film marque le grand retour de Mickey Mouse au cinéma, après 30 ans d'absence.
Les photos d'exploitations et les clichés destinés à la presse permettent aux spectateurs de découvrir d'autres personnages du film, non présents sur l'affiche : les deux quêteurs, interprétés par Le Rat et La Taupe, tout droit issus du Crapaud et du Maître d'école, ou encore Le Fantôme des Noël futurs, vêtu de son grand capuchon qui ne laisse entrevoir que ses yeux menaçants... L'un des clichés de presse reprend également le carton d'ouverture du film, avec la tête de Mickey, rendant ainsi hommage aux anciens courts-métrages qui s'ouvraient sur le même genre d'image !
En France, le film sort également en 1983, en complément de Blanche-Neige et les Sept Nains.
Le visuel de l'affiche française est identique à celui des affiches britanniques. Le synopsis français, lui-aussi, insiste sur le fait que ce film marque le grand retour de Mickey sur les écrans.
D'autres visuels furent également créés, notamment pour les sorties du dessin animé en vidéo :
Le réalisateur Burny Mattinson, devant le storyboard du Noël de Mickey.
Glen Keane, l'animateur en chef des personnages de Jacob Marley (Dingo) et du Fantôme des Noël présents (Willie le Géant)
David Block, superviseur de l'animation Ebenezer Scrooge (Picsou)
Wayne Allwine (à droite), la voix originale de Mickey Mouse, en compagnie de James MacDonald. Jim MacDonald avait été la voix de Mickey de 1946 à 1983, ainsi que le responsable du département des effets sonores des studios Disney. Ici, il est en compagnie de Wayne Allwine, sont successeur, qui interprète Mickey pour la première fois dans Le Noël de Mickey.
L'acteur Clarence Nash. Nash fut la voix de Donald pendant plus de 50 ans. Le Noël de Mickey est le dernier film pour lequel il prêta sa voix au canard colérique.
Alan Young, acteur d'origine écossaise, qui interprète le rôle de Scrooge (Picsou).
Hal Smith, la voix de Maître Hibou dans Les Aventures de Winnie l'Ourson, qui joue ici le rôle de Jacob Marley (Dingo).
Will Ryan, la voix du Fantôme des Noël présents (Willie le géant).
Eddie Carroll, la voix de Jiminy Cricket / Fantôme des Noëls passés.
Mickey perd la Tête
C'est après plus de 40 ans que Mickey Mouse revient sur les écrans de cinéma dans un tout nouveau court-métrage, Mickey perd la Tête (Runaway Brain en version originale). En effet, son dernier cartoon, Mickey à la plage (The Simple Thing), remontait au 18 avril 1953. Bien sûr, entre temps, Mickey était apparut dans Le Noël de Mickey en 1983, et Le Prince et le Pauvre en 1990, mais il y partageait la vedette avec les autres personnages emblématiques des studios Disney comme Donald, Dingo, ou encore Picsou, le véritable premier rôle du film de 1983. On le voyait également dans Qui veut la Peau de Roger Rabbit et Dingo et Max, mais uniquement dans un rôle de figurant, plus que furtif...
Il fallut donc attendre le 11 août 1995 pour que la célèbre souris par laquelle tout avait commencé revienne en vedette sur les écrans américains, grâce aux talents de Chris Bailey, le réalisateur, et Andreas Deja, l'animateur en chef de Mickey.
Mickey perd la Tête met donc en scène un Mickey moderne, grand adepte de jeux vidéos, qui est tellement omnubilé par sa console, qu'il en oublie l'anniversaire de sa rencontre avec Minnie. Afin de se rattraper, il propose à celle-ci de l'emmener faire un mini-golf. Mais par erreur, Minnie comprend qu'il souhaite l'emmener à Hawaï... Problème... Mickey est fauché, et il ne peut pas payer ce voyage hors de prix. Afin de trouver l'argent nécessaire, il se rend alors chez le professeur Frankenollie, et accepte de participer comme cobaye à une expérience génétique. C'est ainsi que son cerveau est échangé avec celui d'un monstre, Julius, qui, après avoir vu une photo de Minnie, décide de la retrouver. Mickey est alors bien décidé à sauver sa fiancée... Mais il est désormais prisonnier dans le corps de Julius, et les choses ne seront pas simple pour convaincre la belle Minnie de sa véritable identité...
Le film est donc sorti sur les écrans américains le 11 août 1995. L'affiche, créée pour l'occasion, met évidemment clairement en vedette Mickey Mouse. Son nom apparaît en haut de l'affiche, et l'illustration se limite à son visage en gros plan. Le visuel de l'affiche, avec son fond jaune et orange, reprend un peu les cartons qui ouvraient les courts-métrages de la souris produits dans les années 1930-40-50. La tête de Mickey montre la tourmente qui secoue la souris, et surtout, dans ses oreilles, on peut voir les deux personnalités qui vont, le temps du court-métrage, partager son corps. Dans l'oreille de droite, se trouve le Mickey "normal", chaleureux, souriant, avec sa célèbre culotte rouge à bouton jaune. Et dans l'oreille de gauche, Julius, prisonnier du corps de la souris, dont le visage reprend les traits physiques du monstre : des oreilles qui ont perdu leur rondeur, un teint blaffard inquiétant, des dents pointues, des yeux jaunes, ainsi que la langue pendante, le tout agrémenté d'un bave dégoulinante !
Aux Etats-Unis, le court-métrage est sorti à deux reprises : tout d'abord en complément du film Le Kid et le Roi (A Kid in King's Arthur's Court), puis en complément du film George de la Jungle. Il fut également projeté, notamment à l'étranger, en complément de Dingo et Max.
Ci-dessous, le dossier de presse américain, ainsi que deux photos destinées à la presse :
En France, le film sort également en même temps que Dingo et Max. Il fut également présenté, quelques années plus tard, en complément de Lilo et Stitch. A noter qu'il fut aussi présenté hors compétition au Festival de Cannes de 1996.
Le visuel de l'affiche reprend de manière identique celui de l'affiche américaine, à la seule différence qu'il est inversé.
En Allemagne, Mickey perd la Tête, intitulée Micky Monster Maus, est également sorti dans les salles en 1995, en complément de Dingo et Max...
20 000 Lieues sous les Mers
7ème long-métrage en prises de vue réelles des studios Disney, après entre autres L'Île au Trésor, Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons, La Rose et l'Epée et Echec au Roi, et surtout premier de la firme tourné aux Etats-Unis (et pas en Angleterre), 20 000 Lieues sous les Mers est évidemment l'adaptation au cinéma du célèbre roman de Jules Verne.
Réalisé par Richard Fleischer, le film prend place en 1868, année au cours de laquelle un monstre marin mystérieux sème la terreur dans l'Océan Pacifique. Dans le but de le trouver, et surtout de le détruire, une expédition est lancée par le gouvernement américain. A bord de "l'Abraham Lincoln", embarquent notamment un harponneur hors-paire, Ned Land (joué par Kirk Douglas), le professeur Aronnax (Paul Lukas), ainsi que son assistant, le dévoué Conseil (Peter Lorre). Après quelques semaines, la frégate est à son tour attaquée et coulée par le monstre, qui s'avère finalement être un sous-marin, le Nautilus. Seuls rescapés, Land, Aronnax et Conseil sont recueillis à son bord par le Capitaine Némo (interprété par James Mason), un homme reclus sur lui-même, rongé par sa haine pour le monde terrestre. Commence alors pour les naufragés, prisonniers du Nautilus, une longue exploration du monde sous-marin et de ses merveilles, ainsi que la découverte de l'île secrète de Némo, Vulcania...
20 000 lieues sous les Mers est sorti sur les écrans américains pour la première fois le 23 décembre 1954. Distribué par la société Buena Vista, créée par Disney quelques mois auparavant, afin d'assurer lui-même la distribution de ses film, organisée jusque là par la société RKO Pictures, le film eut droit à de nombreuses affiches, dont la plupart sont difficile à dater, tant celles des ressorties y ressemblent. Les quatre affiches postées ci-dessus, d'après des recherches, semblent correspondre à la sortie de 1954.
Le principal visuel de cette campagne n'est pas une image extraite du film, mais plutôt un dessin, montrant l'exploration des fonds marins par des hommes vêtus de squaphandriers, avec au dernier plan le célèbre Nautilus, duquel d'autres hommes sortent. Reprenant une des scènes clés du film, l'affiche montre également des épaves échouées, qui renvoient à l'idée que le Nautilus est un "prédateur", coulant chaque navire qui croise sa route. On remarque que l'affiche ne reprend jamais l'image du calmar géant qui attaque le sous-marin. Pourtant, il s'agit d'une scène clé du film, et d'une image souvent reprise pour en faire la promotion. Les concepteurs n'ont pas joué sur cet événement marquant du film et du livre pour garder le suspense, ou tout simplement parce qu'ils ne pensaient pas que la scène aurait un tel impact sur les spectateurs.
A l'inverse d'autres affiches de l'époque, plus simple, on peut remarquer que la publicité de 20 000 Lieues sous les Mers est assez chargées en texte. Plusieurs choses furent en effet notées, afin de vendre le film. Tout d'abord, le nom de Walt Disney, il en va de soi ! Mais également le nom des prestigieux interprètes des différents rôles du film : Kirk Douglas, James Mason, Paul Lukas et Peter Lorre, qui sont déjà, à l'époque, d'immenses vedettes, et dont les portraits apparaissent sur l'un des documents. Enfin, apparaît clairement le nom de Jules Verne, inscrit dans un livre ouvert, montrant ainsi la renommée de l'auteur outre-Atlantique. Quant au slogan, il a le mérite d'être clair. Le film est en effet vendu comme étant le plus grand de tous (The Mightiest of them all) !
20 000 Lieues sous les Mers est ressorti deux fois dans les salles américaines, en 1963 et 1971. a chaque fois, de nouvelles affiches furent réalisées :
- En 1963 :
- en 1971 :
Ces affiches éditées pour les ressorties du film sont en tous points identiques aux premières. La police d'écriture du titre est la même, le visuel principal est le même, les noms qui apparaissent sont les mêmes. Seules quelques légères différentes permettent de dire qu'elles datent d'époque différente, notamment le logo Buena Vista qui n'apparaît plus, et le logo Cinemascope, qui est différent.
D'autres documents furent édités lors des différentes sorties américaines :
- Dossier de presse de 1971 :
- Photos d'exploitation de 1971 :
- Clichés pour la presse :
- En France (7 octobre 1955 ; 1968 ; 20 octobre 1976) : affiches, dossier de presse, synopsis, et manuel de publicité réservé aux cinémas :
- Belgique (1963 ; ?) : 20 000 Mijlen onder de Zee :
- Allemagne : 20 000 Meilen unter dem Meer :
- Argentine : 20 000 Leguas de Viaje Submarino :
- Australie :
- Espagne : 20 000 Leghe sotto i Mari
- Grande-Bretagne :
- Italie : 20 000 Sotto i Mari :
- Japon :
- Roumanie : 20 000 De Leghe sub Mari
- Asie :
- Ex-Yougoslavie :
- Dossier de presse, France :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- 20 000 Lieues sous les Mers est un des premiers films de Walt Disney a avoir été édité en vidéo. Il est également sorti en DVD le 20 mai 2003 :
Life Magazine du 22 février 1954
Journal de Mickey N° 175 du 2 octobre 1955 + N°721 20 mars 1966
Disney Channel Magazine, Août 1983
Journal de Mickey N°1702, février 1985 + quelques pages de la bande dessinée publiée dans les JDM de février et mars 1985.
Journal de Mickey N°2195 du 13 juillet 1994
Lorsqu'en 1955, Walt Disney ouvre son premier parc Disneyland, en Californie, la production de 20 000 Lieues sous les Mers vient tout juste de se terminer, quelques mois auparavant. Il a désormais sur les bras des tonnes de décors, qu'il ne peut pas stocker. Il décide alors de les intégrer dans une attraction inaugurée le 3 août 1955 dans la partie Tomorrowland du parc. Il s'agit en fait d'un parcours que les visiteurs font à pied, et dans lequel ils redécouvrent les décors du film, comme le grand salon de Némo, la salle des machines, ... et vivent certains des épisodes marquant, comme l'attaque du calmar géant.
Le succès de l'attraction est immédiat. Cependant, elle est finalement fermée le 28 août 1966, et remplacée par Adventure Thru Inner Space, elle-même remplacée par Star Tour en 1987. Conséquence de cette fermeture, certains décors que Walt Disney avait tenté de préserver furent détruits... Le même genre d'attraction fut intégré au parc Disneyland Paris en 1994. Baptisée Les Mystères du Nautilus, et créée sur le même modèle que celle de Disneyland U.S.A., elle ne comporte cependant que des décors reconstruits.
20 000 Lieues sous les Mers donna également naissance à une attraction de Walt Disney World, ouverte le 14 octobre 1971, non pas dans la partie Tomorrowland, mais dans la partie Fantasyland du parc.
Cette fois, pas de visite du sous-marin de Némo, mais une sorte d'exposition de 12 sous-marins, dont celui du film. Le même genre d'attraction avait également été conçue à Disneyland U.S.A., avec 8 engins nucléaires. Très populaire, l'attraction ferma ses portes en 1994. Elle fut détruite en 2004, et remplacée par Finding Nemo Submarine Voyage.
A noter que 20 000 Lieues sous les Mers donna également naissance à une attraction à Tokyo Disneyland, ouverte le 4 septembre 2001.
L'étrange Noël de Monsieur Jack
L'Etrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare Before Christmas) est un film à part dans la longue filmographie des studios Disney. A part, tout d'abord, par sa technique, à savoir l'utilisation de marionnettes en pâte à modeler, animées et photographiées image par image. A part, ensuite, de par son créateur, le réalisateur, et ici producteur, Tim Burton, à l'origine du projet, pour lequel il créa l'histoire, l'ensemble des personnages, et qui donna au film son style graphique si particulier.
Réalisé par Henry Sellick, L'Etrange Noël de Monsieur Jack raconte l'histoire de Jack Skellington, le Roi des Citrouilles, qui, chaque année, supervise l'organisation de la fête d'Halloween. Mais ce-dernier cache un secret : fêter Halloween est devenu pour lui une coutume monotone, lassante, pour laquelle il n'a plus aucun enthousiasme. Alors qu'il erre dans les bois avoisinant la cité d'Halloween, il va faire une découverte qui va changer sa vie. Il se retrouve en effet propulsé dans la ville de Noël. Emerveillé par ses couleurs, sa chaleur, et par toutes les autres nouveautés qu'ils découvrent, Jack décide bientôt de s'approprier la fête, et d'en organiser la prochaine "édition"...
L'Etrange Noël de Monsieur Jack est sorti dans les salles américaines le 29 octobre 1993, deux jours seulement avant la fête d'Halloween, l'une des festivités les plus connues et les plus populaires des Etats-Unis. L'affiche, créée pour la promotion du film d'animation, reprend l'une de ses images les plus célèbres, à savoir celle de Jack, perché en haut de la colline du cimetière de la ville d'Halloween, chantant, dans le film, sa complainte dans laquelle il explique à quel point sa vie est monotone. En contre-bas, les nombreuses citrouilles taillées, ainsi que les quelques pierres tombales mettent clairement le spectateur dans l'ambiance du film. En bas de l'affiche, on peut trouver quelques noms du générique, en particulier celui de Tim Burton, qui apparaît également au-dessus du titre. Ce choix de mettre clairement en évidence le nom de Burton a deux raisons. La première, comme dit précédemment, est qu'il est à l'origine du film, qu'il a entièrement créée. La seconde, c'est que les studios Disney comptent bien profité du succès récent mais retentissant du réalisateur. En effet, Burton, jeune animateur qui avait claqué la porte des studios Disney au milieu des années 1980, était depuis devenu l'un des jeunes réalisateurs les plus prometteurs d'Hollywood, et avait été l'artisan d'immenses succès au box-office international, avec ses premiers films, en particulier Beetlejuice, Batman et Batman le Défi, produits par les studios Warner, et Edward aux Mains d'Argent, produit par la Fox. Autre chose notable sur la publicité, est le fait que le film, à l'époque, n'est pas annoncé comme une production des studios Disney, mais comme un film des studios Touchtone Pictures. Evidemment, Touchtone est une des filliales de Disney, mais le fait que le nom même de Disney n'apparaissent pas clairement au générique du film laisse supposer les rétiscences des exécutifs des studios de le voir associé à un film sombre qui, finalement, n'est pas destiné au jeune public, à qui on attribue souvent les dessins animés de la société...
D'autres nombreuses affiches furent créées afin d'assurer la promotion du film d'animation.
A l'inverse de l'affiche principale, qui reprenait un visuel du film, les deux affiches présentées ici sont dessinées, et s'inspirent notamment des dessins de Tim Burton. On y retrouve le style graphique si particulier du film. Sur celle de gauche, le visuel de la colline tordue du cimetière est repris. Jack y est toujours perché, accompagné du chien fantôme Zéro. L'affiche de droite présente à nouveau Jack, mais cette fois-ci en costume de Père-Noël. Derrière-lui, deux personnages du film, Stram, la fillette déguisée en sorcière, et Gram, le gamin déguisé en petit diable. Manque à l'appel le troisième laron, Am, autre gamin, déguisé en squelette. On peut remarquer que sur ces deux affiches, tout comme sur la première, aucune information n'est réellement donnée sur l'histoire du film, même si le visuel de la seconde publicité laisse entendre que deux mondes vont entrer en collision : celui d'Halloween, et celui de Noël.
L'Etrange Noël de Monsieur Jack eut également droit à plusieurs affiches préliminaires, c'est-à-dire, des affiches annonçant la future sortie du film.
Ce genre d'affiche, parfois utilisé en France, a pour but d'annoncer la sortie d'un film événement plusieurs mois avant sa sortie, sans préciser de date précise. Ici, les spectateurs apprenaient que le film sortait dans les salles à l'automne. Ils pouvaient ainsi très longtemps avant de voir le film, découvrir les différents protagoniques. Les affiches ci-dessus présentent Jack, Le Maire, Sally, la poupée de chiffon créée par le docteur Finkelstein, et les trois pestes Am, Stram et Gram (Lock, Shock et Barrel dans la version originale). Comme sur les autres affiches, aucune information précise sur l'histoire n'est donnée. Seulement le titre, un crayonné de tel ou tel personnage, et évidemment, le nom de leur créateur, Tim Burton. D'autres affiches, dont les visuels seront présentés plus tard, mettaient en avant d'autres personnages, notamment Jack, et le Maire de la ville d'Halloween. Le nombre d'affiches différentes créées pour la distribution de L'Etrange Noël de Monsieur Jack, tout comme le fait qu'elles furent diffusées bien longtemps avant la sortie officielle, montre à quel point les studios Disney misèrent sur ce film, considéré comme un film évément.
Les spectateurs français durent attendre longtemps la sortie du film. En effet, il fut présenté sur les écrans de l'Hexagone le 7 décembre 1994, près de 14 mois après la sortie américaine.
Plusieurs affiches furent créées. La première, à gauche, utilise encore le visuel de la colline tordue, cependant moins visible, et met en valeur non pas uniquement le personnage de Jack, mais également celui de Sally. La publicité de droite, comme lors de la sortie américaine, ne reprend pas une image du film, mais un dessin de Jack Skellington, avec un slogan supplémentaire "Son plus beau rêve sera votre pire cauchemar". Comme aux Etats-Unis, rien ne permet de dire, sur les deux affiches, ce que raconte le film, ni les personnages, ni le slogan. On peut noter qu'à nouveau, le nom de Tim Burton est clairement mis en évidence. Une chose assez intéressante à remarquer est la période de sortie du film. En effet, alors que les Américains vendirent le film comme un film d'Halloween, Gaumont Buena Vista International, chargé de la sortie en France, le vendit comme un dessin animé de Noël. L'explication est simple. A l'époque, en France, peu de personnes connaissent cette fête d'Halloween, purement américaine, et surtout, personne ne la fête. Du coup, les publicitaires ne purent miser sur cet événement, et placèrent la sortie du film juste avant Noël, jouant ainsi non pas sur le côté "Halloween" du film, mais sur son côté "Noël" !
Le 20 octobre 2006, L'Etrange Noël de Monsieur Jack commence une seconde carrière. En effet, devenu culte en seulement quelques années, le film ressort dans les salles américaines dans une nouvelle version en 3-Dimensions. Pour l'occasion, une nouvelle affiche est créée :
Sur la nouvelle affiche, tous les personnages d'Halloween sont réunis au cinéma, des lunettes spéciales sur le nez, afin de visionner le film dans sa version inédite en Disney Digital 3-D, nouvelle technologie créée à l'époque de la sortie de Chicken Little. La publicité met à nouveau en avant le nom de Tim Burton, et surtout, elle mentionne clairement l'idée que le film est devenu un classique du cinéma, un film culte. Une chose importante à noter. En 1993, les studios avaient été frileux, et n'avaient pas souhaité associer L'Etrange Noël de Monsieur Jack au nom de Walt Disney, le sortant sous l'égide du studios Touchtone Pictures. Désormais, ce n'est plus le cas. L'Etrange Noël de Monsieur Jack n'est en effet plus un film Touchtone, mais clairement un film Walt Disney Pictures. Le générique du film a d'ailleurs, pour l'occasion, été refait, remplacement le logo de la maison de production. La nouvelle version 3-D fut également diffusée pendant une durée limitée dans le grand cinéma des studios Disney, le El Capitan Theater, situé sur Hollywood Boulevard.
L'Etrange Noël de Monsieur Jack ressort également en France dans sa version 3-D le 24 octobre 2007, ainsi qu'en octobre 2008.
Chose quelque peu amusante, concernant la France, c'est qu'enfin, le film est distribué pendant sa période de prédilection, les vacances de la Toussaint, qui correspondent à la période d'Halloween. Alors qu'à l'époque de la première sortie, le film avait été présenté comme un dessin animé de Noël, désormais, il est présenté comme un dessin animé d'Halloween. Cela montre à quel point cette fête, méconnue en 1993, a progressé en France depuis quelques années ! Le distributeur a aussi changé. Gaumont Buena Vista International, qui distribuait le film en France en 1993, est remplacé par Walt Disney Studios Motion Pictures France.
L'Etrange Noël de Monsieur Jack pour une durée limitée du 21 au 31 octobre 2010 sur les écrans du El Capitan Theatre dans une version 4-D, avec relief, effets sonores, véritable neige, etc...
Présentée par le producteur Don Hahn, la première 2010 du film fut l'occasion d'un concours de déguisement, et d'une interview du compositeur Danny Elfman.
Comme chaque année, le El Capitan Theatre accueille la version 4-D de L'Etrange Noël de M. Jack du 21 octobre au 3 novembre 2011, avec une soirée de présentation animée par Don Hahn et une exposition consacrée au film.
Source : La Page Facebook du El Capitan Theatre.
2012 n'échappe pas à la tradition et la version 4-D de L'Etrange Noël de Monsieur Jack revient sur les écrans du El Capitan Theatre entre le 26 octobre et le 1er novembre.
Le visuel de l'une des affiches américaines fut repris dans de nombreux autres pays, notamment en Espagne, où L'Etrange Noël de Monsieur Jack est sorti le 2 décembre 1994 (Pesadilia Antes de Navidad).
D'autres pays obtinrent également la version 3-D de L'Etrange Noël de Monsieur Jack. Parmi eux, l'Australie (31 octobre 2006) et l'Argentine (El Extrano Mundo de Jack - novembre 2006).
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- PLV, Etats-Unis :
- Dessins promotionnels, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Italie (5 décembre 1994) :
- Photos d'exploitation, Allemagne (8 décembre 1994) :
- Affiche sortie VHS, Etats-Unis (30 septembre 1994) :
- Affiche sortie Blu-Ray 3-D, France, 2011 :
Publicité presse sortie DVD et Bu-Ray
Magazine Empire N°235, janvier 2009
Mélodie Cocktail
10ème classique des studios Disney, Mélodie Cocktail (Melody Time en version originale), est un des films d'anthologie produit dans les années 1940. A l'instar de Fantasia et La Boîte à Musique, c'est une compilation de différentes histoires, qui ont comme trait commun d'être essentiellement basée sur la musique, et qui ne comporte pas de dialogue, uniquement des chansons.
Mélodie Cocktail est divisé en 7 parties distinctes, reliées entre elles par de très courts interludes.
La première, intitulée C'est un Souvenir de Décembre (Once Upon a Wintertime), met en image l'amour de deux humains et de deux lapins, qui se retrouvent bientôt confrontés aux caprices et aux dangers de l'hiver. Elle est mise en musique avec une ballade, chantée par Marie Myriam dans la version française restaurée.
La deuxième partie, Bumble Boogie, change totalement de registre. Elle raconte les péripéties d'un petit bourdon, dont le vol est perturbé par la musique endiablée de Freddy Martin et son orchestre.
Le morceau suivant, l'un des plus célèbres, met en scène l'une des plus célèbres légendes américaines, le pionnier John Chapman, surnommé Johnny Pépin de Pomme (Johnny Appleseed en VO), qui est resté dans les mémoires pour avoir parcourut les contrées sauvages de l'ouest américain en y plantant des pommiers, qui permirent notamment de nourrir les nombreux voyageurs embarqués dans la conquête de l'Ouest de se nourrir...
La quatrième partie, racontée par les Andrews Sisters, est elle-aussi restée célèbre en dehors du classique. Il s'agit de l'histoire d'un petit remorqueur, nommé Petit Toot, qui, en tentant de s'inscrire dans la lignée de son père, provoque des catastrophes très graves dans le port, provoquant ainsi son bannissement...
Dans la 5ème séquence, à nouveau, le film change de registre, en mettant en image un poème A la Gloire d'un Arbre (Trees)
L'avant-dernier morceau, intitulé C'est la Faute de la Samba (Blame It on the Samba), s'inscrit dans la ligne droite de Saludos Amigos et Les Trois Caballeros. A nouveau, le spectateur retrouve Donald et José Carioca en Amérique du Sud, embarqué par l'Aracuan et l'orgue d'Ethel Smith dans les rythmes endiablés de la Samba.
Enfin, un nouveau héros de l'ouest américain est à l'honneur dans la dernière partie du film : Pecos Bill, cow-boy légendaire, qui tomba désespérément amoureux de la belle Slue Foot Sue.
Mélodie Cocktail est sorti dans les salles américaines le 27 mai 1948. La distribution, organisée par la RKO Pictures, est centrée sur une affiche qui, par de nombreux traits, ressemble beaucoup à celle de La Boîte à Musique. En effet, elle met tout d'abord clairement en avant le côté musical du film, en utilisant le symbole de la partition. Autour du titre, gravitent de nombreux personnages du film : Petit Toot, le couple d'amoureux de C'est un Souvenir de Décembre, Johnny Pépin de Pomme et son Ange gardien, ainsi que Slue Foot Sue. Le personnage le plus mis en valeur reste celui de Pecos Bill, qui occupe le haut de l'affiche et qui est finalement présenté comme le personnage le plus important du film. Ceci est certainement dû au fait qu'il est un des plus connus. Sur le dos de son cheval, lancé à toute vitesse, il semble tirer dans tous les sens, comme il le fait dans le dessin animé. A noter que l'affiche met, comme celle de La Boîte à Musique, clairement en avant chacun des artistes qui a apporté son concours au film et qui, à l'époque, étaient de très grandes vedettes : Roy Rogers, qui chante la légende de Pecos Bill, ainsi que Dennis Day, l'interprète de Johnny Pépin de Pomme, les Andrews Sisters qui chantent l'histoire de Petit Toot, Frances Langford, qui chante C'est un Souvenir de Décembre, Freddy Martin et son orchestre, Ethel Smith, Buddy Clark, qui joue le rôle du maître de cérémonie, ainsi que Fred Waring et ses Pennsylvanians qui interprètent le poème A la Gloire d'un Arbre. Le nom des autres participants apparaissent aussi en plus petit, notamment les deux enfants acteurs Luana Patten et Bobby Driscoll, les vedettes de Mélodie du Sud, qui écoutent la légende de Pécos Bill.
On peut remarquer que sur cette affiche principale, le personnages de Donald, pourtant immense vedette des studios Disney depuis des années, n'apparaît pas. On peut supposer que cet oubli est volontaire, car en mettant Donald ainsi que José Carioca sur le visuel, le spectateur aurait pu penser que le film n'était qu'une suite aux Trois Caballeros, sorti seulement quelques années auparavant.
D'autres affiches et publicités furent évidemment créées. Chacune reprenait la même logique que l'affiche, mettant clairement en valeur Pecos Bill, ainsi que Johnny Pépin de Pomme et Petit Toot.
En France, le film est sortie sous l'égide de la RKO Pictures le 28 février 1951.
A l'instar de celles de Coquin de Printemps, de Mélodie du Sud ou encore de La Boîte à Musique, l'affiche est signée Boris Grinsson. Elle met clairement en évidence les personnages de Pécos Bill et Petit Toot, et dans une moindre mesure la bande sud-américaine de Donald. Chose intéressante à relever : alors que lors de sa sortie en DVD et VHS le titre du film fut francisé en "Mélodie Cocktail", lors de sa sortie en salle française, ce ne fut pas le cas. Le film est bien nommé Melody Cocktail, avec un "Y" et non une terminaison en "ie" !
Un autre document d'époque confirme ce titre :
- Argentine : Ritmo y Melodia
- Belgique : La Foire aux Chansons (1951) :
Sur la publicité belge du film, rebaptisé La Foire aux Chansons, on peut remarquer que les personnages choisis changent quelque peu. Bon, Pecos Bill et Slue Foot Sue occupent toujours une place de choix, tout comme Petit Toot. A l'inverse, Johnny Pépin de Pomme, que les Européens connaissent moins, disparaît, au profit de Donald, José Carioca, Ethel Smith et l'Aracuan. Par ailleurs, la liste des différents artistes est considérablement réduite. La majorité ont été évidemment redoublé par d'autres acteurs francophones, et n'ont plus aucune raison de figurer sur l'affiche, et les autres ne sont certainement pas assez connus. Les seuls noms restant sont ceux de Luana Patten et Bobby Driscoll, que les spectateurs ont découvert dans Mélodie du Sud, sorti en Belgique en décembre 1949, ainsi que ceux de Ethel Smith et des Andrews Sisters.
- Suède (16 avril 1951) :
On remarque que comme sur les affiches américaines, le personnage de Pecos Bill est largement mis en avant dans les pays nordiques.
- Publicités, Etats-Unis :
- Dossier de presse pour l'exploitation en salle, Etats-Unis :
Le document publié en 1948, permet tout d'abord de voir les nombreuses autres affiches créées pour la promotion du film, ainsi que les nombreux visuels mis à la disposition de la presse. Par ailleurs, on découvre aussi les visuels des différentes photos d'exploitation, ainsi que les différents livres pour enfants mettant en vedette les héros du film.
- Photo d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Mexique, 4 mai 1950 :
- Synopsis, Belgique :
Le document est intéressant, car on y découvre les titres francisés des différentes séquences créés à l'époque : La Chanson du Bel Hiver (C'est un Souvenir de Décembre), Boogie Bourdon (Bumble Boogie), L'Ange Gardien et Johnny Appleseed (Johnny Pépin de Pomme), ou encore Arbres (A la Gloire d'un Arbre).
Les slogans proposés sont eux-aussi notables. Parmi eux, le film est notamment vendu comme "Le plus amusant que tous les autres" films de Walt Disney. L'accent est aussi mis sur les "personnages favoris" du public, alors que la majorité d'entre eux sont inédits, ...
Enfin, le document met en avant la participation des vedettes de Mélodie du Sud Luana Patten et Bobby Driscoll, ainsi que celle de la vedette de western Roy Rogers, ainsi qu'Ethel Smith, qualifiée de virtuose de l'orgue.
Comme la plupart des films d'anthologie produits par Disney dans les années 1940, chacune des différentes séquences fut ressortie de manière indépendante ou alors dans de nouvelles compilations, diffusées au cinéma et à la télévision. L'une d'entre elle, Music Land, mélangeait des séquences de La Boîte à Musique avec d'autres de Mélodie Cocktail, dont Pecos Bill (en 1954) et C'est la Faute de la Samba.
Basil détective privé
26ème classique des studios Walt Disney, Basil Détective privé raconte l'histoire de Basil, excentrique détective, qui tente de combattre le crime dans le Londres victorien. Habitant à Baker Street, juste en dessous des appartements de son alter-égo humain, Sherlock Holmes, la souris reçoit un jour la visite d'une petite fille, Olivia Flaversham, accompagnée du Docteur David Quentin Dawson, tout juste rentré d'Afghanistan. Tous les deux sont venus lui demander ses services afin de retrouver le père de la fillette, enlevé par l'horrible chauve-souris Fidget, homme de main de l'infâme Professeur Ratigan, un rat comploteur, qui prévoit d'usurper la couronne, renverser la Reine et ainsi monter sur le trône du Royaume des souris...
Réalisé par Burny Mattinson, David Michener, Ron Clements et John Musker, d'après les histoires écrites par Eve Titus et Paul Galdone, Basil Détective Privé (The Great Mouse Detective dans la version originale), sort sur les écrans américains le 2 juillet 1986. A cette époque, les studios Disney ne sont plus l'ombre de ce qu'ils étaient par le passé. Depuis la mort du grand Walt, en décembre 1966, des productions ont continué à sortir dans les salles, la plupart, faute d'un manque de saveur évident, ne rencontrant plus le public. Après le désastreux Taram et le Chaudron magique, les exécutifs des studios, pensant un temps fermer le département animation de l'entreprise, misèrent alors sur un nouveau film sans prétention, produit avec peu de moyens, comparé à son prédécesseur. Basil Détective Privé trouva finalement son public, et permit de garder intact la branche animation de Disney, et ouvrit la voix à une ère nouvelle, couronnée de succès, avec des chefs-d'oeuvres tels que La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, et Le Roi Lion.
La première affiche éditée pour l'occasion de la première sortie américaine fut conçue avec une grande sobriété. A l'inverse de celle de Taram, très chargée, celle-ci ne présente aucun élément de décor, et ne met en avant que les personnages, des plus importants aux plus secondaires. Les héros, tout d'abord, notamment Basil s'apprêtant à bondir sur Ratigan, et le chien Toby, qui semble tenir le méchant sous une de ses pattes. Tous les deux sont nettement mis en valeur, surtout le chien, en fait, qui occupe presque toute l'affiche. En même temps, comment aurait-il pu en être autrement, vu la taille de l'animal. Bien que celle-ci ait été revue la baisse, elle dépasse évidemment nettement celle des souris. La manière dont Basil est placé, se balançant au bout d'une corde accrochée au titre, sous-entend que le dessin animé est plein d'action. On peut noter que son costume est ici bleu, ce qui n'est pas le cas dans la film. Les autres gentils, eux, se fondent beaucoup plus dans la masse des personnages. La petite Oliva, enlassant avec amour son père, la Reine Moustoria, ainsi que le docteur Dawson, sont en effet, relégués au second plan, mélangés à des personnages très secondaires du film, comme la gouvernant Madame Judson, ou encore certains des hommes de main de Ratigan. Ce-dernier occupe une place de choix sur cette affiche. De par sa position et surtout ses couleurs sombres, il ressort nettement. Bien qu'écrasé par la patte de Toby (ce qui n'arrive jamais dans le film, mais bon...), il s'apprête à saisir quelque chose dans sa veste. On ne sait pas vraiment quoi, mais là-encore, cela sous-entend que le méchant a des ressources et que malgré sa position quelque peu délicate, il a encore des réserves, renforçant ainsi le suspense. Le slogan du document est simple : "All New ! All Fun!". Il a le mérite d'être clair. Il annonce un film "tout neuf" et également "plein d'humour", c'est-à-dire tout l'inverse du sombre et surtout grave Taram...
Deux autres affiches furent également créées pour lancer le film.
La première, tout d'abord, met l'accent sur les héros. Toby occupe toujours une grande place. On peut d'ailleurs remarquer que sur ce second visuel, il est beaucoup plus ressemblant au film que sur la première affiche. Sous sa patte, le professeur Ratigan est toujours coincé, mais... comme un prolongement à la première publicité, on sait maintenant ce qu'il allait prendre dans sa poche, à savoir sa petite clochette, avec laquelle il appelle son arme la plus redoutable : la chatte Félicia ! Sur la tête de Toby, sont perchés les gentils de l'histoire : Basil, assisté de Dawson, et de la petite Olivia. Basil qui pointe d'ailleurs du doigt l'un des personnages principaux qui n'apparait pourtant pas sur l'affiche principale : le chauve-souris handicapée Fidget, terrorisée, dont la couleur, violette, est quelque peu différente de celle du film...
La deuxième affiche, quant à elle, met en exergue les méchants de l'histoire. Ratigan occupe une place de choix. C'est la vedette de cette publicité. Pour une fois, il est débarrassé de Toby, il est debout, droit comme un "i", arborant un large sourire, et fixant le spectateur avec un regard crual et démoniaque. Il faut dire qu'il a de quoi être heureux. Derrière lui, son arme suprême, son extermineur de souris arrive, en la personne de Félicia, une énorme chatte coiffée d'un noeud violet (rose dans le film...). A l'instar du basset, Félicia, de par sa taille, occupe une grande place sur l'affiche, comparé, évidemment, aux minuscules souris qui sont à ses pieds. A noter que Félicia regarde avec un oeil gourmand et méchant la chauve-souris Fidget, toujours aussi paniquée, mais qui cette fois-ci, n'est plus violette, mais verte, couleur qu'elle n'arborre, une fois encore, pas dans le film. De chaque côté du félin, les gentils : à gauche Madame Judson et Monsieur Flaversham (qui a perdu ses cheveux et sa moustache marron pour une pilosité blanche...), et à droite, Olivia, Dawson, et Basil, en pleine introspection.
Basil Détective Privé ressort dans les salles américaines le 14 février 1992, moins de 6 ans après sa première diffusion. Et qui dit nouvelle sortie, dit nouvelle affiche.
Celle-ci est totalement différente de la première. En effet, la sobriété est laissée de côté, et est remplacée par un visuel plus complexe. Le cadre londonien est tout d'abord tout de suite mis en évidence, avec l'image en contre-plongée de Big Ben, qui rappelle d'ailleurs la grande scène d'action finale du film. Toby occupe toujours le premier plan, mais sa taille a été revue à la baisse. Sur son dos, les souris Basil et Olivia paraissent d'un coup énormes. En arrière plan, le pauvre docteur Dawson est tiré par la laisse du chien, qui le fait décoller dans les airs, un peu comme dans une des scènes du dessin animé, dans laquelle on voit le chirurgien agrippé à la queue de l'animal. Tous les autres personnages ont quant à eux disparu. Même le professeur Ratigan n'apparaît pas de manière "physique" sur l'affiche. Seule son "ombre" semble planer sur la capitale britannique, laissant présager un grand danger. A noter que cette manière de représenter le méchant dans le ciel, entre les nuages, n'est pas sans rappeler l'affiche de La Belle et la Bête, sorti quelques mois auparavant, et dans laquelle la Bête était représentée avec la même logique. Enfin, on peut remarquer que le film ne s'intitule plus "The Great Mouse Detective" mais "The Adventures of the Great Mouse Detective" !
Le film sort en France le 26 novembre 1986.
La sobriété de l'affiche américaine est conservée. Pas de décor, pas d'éléments encombrant. Par contre, l'agencement des personnages est totalement changé. Basil est clairement mis en évidence comme le personnage principal. L'action est toujours sous-entendue par son arrivée fracassante accrochée à une corde. Face à lui, l'infâme professeur Ratigan semble déjà moins sûr de lui. Il est debout, et pas écrasé par la patte de Toby, mais il semble être terrifié par l'arrivée de Basil, tout comme Fidget (qui est déjà plus ressemblant au film du point de vue des couleurs), qui détalle à toute vitesse. Seuls les deux hommes de main font un peu défaut. Leur air enjoué, comme dans la chanson "Le Grand génie du Mal", dénote avec l'air crispé de leur patron. A l'arrière plan, on retrouve les principaux héros. Le chien Toby, grâce à un excellent effet de perspective, est enfin remis au second plan, place qu'il occupe dans le film. Devant lui, la souveraine Moustoria, Olivia et son père, et le docteur Dawson, l'air soucieux. Les autres personnages secondaires de l'affiche américaine, comme Madame Judson, ou la chanteuse de cabaret, ont tout simplement, et sans doute légitimement, été oubliés. A noter que le titre, à l'inverse de l'affiche américaine, est un peu plus recherché. En effet, il est noté comme sur une plaque dorée, identique à celles que l'on peut trouver dans les rues et qui indique l'adresse ou la profession de quelqu'un. Enfin, on peut préciser que le slogan est un des mieux trouvés pour un film de Disney : "Le seul film où même les rats sourient". Le jeu de mot est subtile, facile à comprendre et très drôle !
La sortie en Grande-Bretagne fut organisée le 17 octobre 1986.
Le visuel de l'affiche est identique au visuel français, ou plutôt c'est l'inverse, si on considère que le film est d'abord sorti outre-Manche !
L'Italie (Basil L'investigatopo), où le film fut diffusé à partir du 20 février 1987, et la Belgique (Basil de Speurneuzen), conservèrent elles-aussi la même affiche que les Anglais, alors que la Yougoslavie (Mis-Veliki Detektiv) utilisa le visuel américain.
En Allemagne (Basil der grosse Maüse Detektiv), où le film sortit le 4 décembre 1986, un nouveau visuel fut dessiné.
Basil y est clairement mis en évidence, et sa fonction de détective est montrée par son costume et sa loupe. Ensuite, l'affiche se divise en deux. A gauche, les méchants, avec Ratigan, Fidget et des hommes de main, et à droite, les gentils, avec Olivia, Flaversham et Dawson. A noter entre les deux cette espèce "d'herbe" verte fluo qui dénote un peu avec le style du film.
Voilà quelques exemples de photos d'exploitation utilisées dans les salles des différents pays, ainsi que les photos de presse :
- Aux Etats-Unis :
- En France :
- Au Mexique :
- Cliché et photos de presse (première sortie française et seconde sortie américaine) :
- Dossiers de presse américain et britannique :
- Programme pour la sortie autrichienne
- Dossier de presse français :
Une du magazine Newsreel (date inconnue)
Articles et publicités publiées dans Le Journal de Mickey N°1795 (novembre 1986)
Journal de Mickey N°1797 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1798 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1799 (décembre 1986)
Journal de Mickey N°1802 (janvier 1987)
Journal de Mickey N°1804 (janvier 1987)
Journal de Mickey N°1806 (février 1987)
A gauche : l'affiche américaine ; A droite : l'affiche britannique
Le Crapaud et le Maître d'Ecole
Le Crapaud et le Maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mister Toad), est lui-aussi un film composite, au même titre que Fantasia, Saludos Amigos, La Boîte à Musique, Coquin de Printemps et Mélodie Cocktail. Il s'agit en fait un dernier film de ce genre produit dans les années 1940.
11ème classique de Walt Disney, réalisé par James Algar, Clyde Geronimi et Jack Kinney, il met en scène deux personnages très connus du folklore anglais et américain. La première partie, inspirée du roman Du vent dans les Saules (The Wind and the Willows) de Kenneth Grahame, raconte l'histoire de Crapaud, baron Tétard, une grenouille frapadingue qui, un jour, échange son manoir contre une superbe automobile rouge. Mais lorsqu'il découvre que la voiture a en fait été volée, il est déjà trop tard, et il se retrouve en prison, dépossédé de tous ses biens, avec pour seul réconfort, le soutien de ses amis MacBlaireau, le Rat et la Taupe, qui vont tout tenter pour le sortir de là, et prouver son innocence...
La seconde partie, quand à elle, s'inspire d'une légende américaine créée par l'auteur Washington Irving et intitulée La Légende de la Vallée endormie (The Legend of Sleepy Hollow). Elle prend place dans la petite bourgade de Sleepy Hollow où, un jour, débarque un étrange inconnu, Ichabod Crane, le nouvel instituteur. Ichabod est un grand profiteur, pour ne pas dire un pique-assiette, et dès son arrivée en ville, il prévoit d'épouser la belle Katrina Van Tassel, non seulement pour sa beauté, mais surtout pour le pactole de son père. Mais il n'est pas le seul à lorgner sur la belle blonde. Brom Bones, le gros dur du village, est bien décidé à l'épouser lui-aussi, et décide de se débarrasser de son rival, très supersticieux, en lui racontant l'histoire d'un Cavalier sans Tête qui roderait dans les bois...
Le film sort dans les salles américaines le 5 octobre 1949. La distribution est organisée, comme l'ensemble des films Disney de l'époque, par la société RKO Pictures.
L'affiche, bien que mentionnant quand même dans le titre la présence de l'histoire du Baron Tétard, également notée par une unique image en bas à droite, est essentiellement axée sur la deuxième séquence, basée sur la légende de Sleepy Hollow, que les petits Américains connaissent certainement mieux. En effet, ce sont bien Ichabod Crane et le Cavalier sans tête, lancés dans une poursuite effreinée, qui sont au coeur de la promotion. Une seconde image, en bas à droite, présente quant à elle Ichabod en train de danser avec la belle et riche Katrina. Même le titre du film, inscrit sur la cape du Cavalier qui vole au vent, donne la part belle à l'instituteur. En effet, le nom d'Ichabod ressort nettement du titre, en particulier avec une sorte d'effet bois, alors que le nom de Toad reste très classique. Par ailleurs, l'affiche met en avant les chansons écrites pour la légende de Sleepy Hollow, alors que celles chantées dans la première partie du film sont totalement oubliées. Là-encore, tout semble indiquer que la seconde partie est privilégiée comme le temps fort du film...
Si on regarde les crédits mentionnés sur l'affiche, on peut faire le même constat. Comme d'habitude, le nom de Walt Disney est toujours en bonne place, en haut de l'affiche. C'est désormais un gage de qualité que le publicitaire n'oublie jamais. L'affiche mentionne également les noms des deux narrateurs choisis pour raconter les deux histoires.
Tout d'abord, l'acteur britannique Basil Rathbone qui raconte le récit de l'excentrique Crapaud. Rathbone était déjà, à l'époque une immense vedette de cinéma, et inoubliable Sherlock Holmes, dans les premiers films adaptés de l'oeuvre de Sir Acthur Conan Doyle par les studios Universal, ainsi qu'à la radio.
Mais le nom qui ressort le plus, et qui est présent à deux reprises sur le document, c'est celui de Bing Crosby, célèbre crooner américain, qui raconte l'histoire d'Ichabod Crane et qui chante toutes les chansons de la séquence.
La seconde affiche créée en 1949 reprend la même logique que la publicité précédente. Là-encore, Ichabod Crane et le Cavalier sans Tête sont mis en évidence, dans la même scène de course poursuite. La présence du personnage de Toad n'est mentionnée que par une petite image en bas à droite. Et cette-fois, un slogan vient encore appuyer l'importance donnée à la deuxième partie de l'histoire. En effet, en haut, dans un bandereau rouge-orangé bien visible, le publicitaire redonne pour la seconde fois le prénom de Walt Disney, et surtout pour la troisième fois le nom de Bing Crosby, dont il est dit qu'à eux-deux, ils vont "réveiller la Vallée endormie" ("wake up Sleepy Hollow").
Les photos d'exploitations elles-aussi mettent en avant la légende de la Vallée endormie, et l'interprétation de Bing Crosby, et laissent davantage dans l'ombre la partie sur Toad.
- Campaign Book :
- Image promotionnelle :
Comme pour l'ensemble de leurs productions, les studios Disney avaient l'habitude ce créer des cartes postales reprenant des visuels de leurs films, envoyées aux fans afin de les remercier pour leurs lettres. La carte ci-dessus s'inspire du Crapaud et du Maître d'école.
- Publicité, magazine, Etats-Unis + divers:
Le film est sorti au Mexique le 10 octobre 1951 sous le titre Dos Personajes Fabulosos (Des personnages fabuleux). Le visuel de l'affiche américaine fut repris pour l'ensemble de l'Amérique latine.
En Grande-Bretagne, en 1953, la première partie du film fut associée à la nouvelle production des studios Disney, Peter Pan :
Dans les années 1970, Le Vent dans les Saules revient en première partie du Trésor de Matacumba :
Après des éditions indépendantes de ses deux séquences, le film intégral fut édité en vidéo-casette aux Etats-Unis le 25 mai 1999, à l'occasion de ses 50 ans.
A noter que cette fois-ci, le visuel de la jaquette, repris sur l'affiche ci-dessus, place sur un pied d'égalité les deux héros principaux de l'histoire, que ce soit au niveau du titre que de l'image. Cependant, lors de la sortie dvd, le visuel choisi remettra au premier plan le personnage d'Ichabod Crane...
Dès l'ouverture du parc Disneyland U.S.A., une attraction s'inspira du Crapaud et du Maître d'école, ou pour être précis, de la première partie du film. Baptisée Mr. Toad Wild Ride, il s'agit de ce qu'on appelle un dark-ride (un parcours dans le noir), dans lequel les visiteurs, montés à bord d'une voiture semblable au bolide rouge de Toad dans le dessin animé, découvrent les scènes clés du film.
Coquin de Printemps
Coquin de Printemps (Fun and Fancy Free, dans la version originale) est le 9ème Classique des studios de Walt Disney. Après Fantasia, Saludos Amigos, Les Trois Caballeros, et La Boîte à Musique, ce dessin animé est le cinquième film d'anthologie produit par Walt Disney pendant les années 1940. Les films d'antholologie, parfois appelés films composites, sont en fait des longs-métrages, notamment produits pendant la Seconde Guerre mondiale, qui contiennent plusieurs séquences indépendantes les unes des autres, souvent reliées entre elles par de petits interludes.
Coquin de Printemps contient deux séquences. La première est racontée par Dinah Shore et s'inspire d'un récit original de Sinclair Lewis. Elle raconte l'histore de Bongo, petit ours de cirque qui, un jour, se retrouve au coeur de la forêt sauvage. Terrifié par cet univers qu'il ne connaît pas, c'est pourtant là qu'il va, pour la première fois, rencontrer l'amour, en la personnage de Lulubelle, une jolie ourse. C'est là, également, qu'il va devoir affronter un rival de taille, un gros et affreux grizzly, nommé Lumpjaw...
La seconde séquence, la plus connue des deux, est racontée par Edgar Bergen, accompagné de ses célèbres marionnettes Mortimer Snerd et Charlie McCarthy, ainsi que de la jeune actrice Luana Patten, vedette entre autres de Mélodie du Sud, sorti l'année précédente. Elle met en scène les trois vedettes phare des studios Disney, Mickey, Donald et Dingo, dans une nouvelle adaptation du conte Jack et le Haricot Géant, renommé pour l'occasion Mickey et le Haricot magique. Dans cette histoire, nos héros incarnent trois paysans misérables, vivant dans une vallée autrefois heureuse et prospère, mais qui, depuis la disparition de la Harpe magique, était devenue inhospitalière. Un jour, ils se retrouvent en possession de haricots magiques, qui donnent naissance, pendant la nuit, à un énorme plan, suffisamment haut pour mener dans le royaume du géant Willie, situé au coeur des nuages. C'est là que les trois compagnons tenteront de délivrer la Harpe d'or magique, retenue captive par le géant..
Le film est introduit par un des personnages les plus célèbres des studios de Walt Disney, Jiminy Cricket, tout droit sorti de Pinocchio. C'est lui qui fait le lien entre ces deux histoires.
Coquin de Printemps est sorti le 27 septembre 1947 aux Etats-Unis. Comme les films précédents, la société RKO Pictures s'occupe à l'époque de la promotion de ce nouveau long-métrage.
L'affiche du film reprend l'ensemble des personnages principaux, réunis autour du titre, comme inscrit au coeur d'une grosse caisse, sur laquelle Mickey semble frapper avec ses maillets. Autour du titre, sont inscrits les noms des trois principales vedettes ayant participé au projet, et dont la renommée est telle qu'elle est l'un des instruments privilégiés de la promotion du film. Walt Disney, évidemment, dont le nom est désormais une garantie de qualité indiscutable et qui ici prête sa voix à la célèbre souris pour une des dernière fois, mais également Dinah Shore, l'une des plus grande chanteuse américaine des années 1940-50, et Edgar Bergen, le célèbre ventriloque. A noter que ce-dernier apparaît sur l'affiche en train de siropter un verre avec ses deux marionnettes vedettes, Mortimer Snerd (à gauche) et Charlie McCarthy (à droite). On peut remarquer que le slogan du film insiste bien sur le fait que le dessin animé est un nouveau long-métrage (full-length feature), mais ne mentionne aucunement le fait qu'il s'agisse en fait de deux séquences complètement indépendantes.
D'autres visuels furent également créés, et publiés dans les plus grands magazines de l'époque.
Le visuel de gauche met également en scène les principaux personnages du film, répartis autour du titre, avec en-dessous d'eux, quelques lignes de présentation. Le slogan du film s'oriente d'ailleurs vers la multitude de personnages, réunis dans ce dessin animé qualifié de "long-métrage hilarant" ("one hilarious full-lengh picture"). A noter que les noms de Dinah Shore et Edgar Bergen sont encore en bonne place dans la promotion. Dernière chose, l'affiche met également en avant 4 chansons extraites de la bande originale.
Sur le visuel de droite, là-encore, les personnages principaux apparaissent, avec un agencement toujours aussi étrange autour du titre qui n'est plus, cette fois, noté devant une grosse caisse. L'agencement est étrange, en particulier pour Mickey, Donald et Mortimer Snerd, situés en bas à gauche. En effet, la publicité donne l'illusion que le canard hurle sur la marionnette, alors que Mickey semble lui faire signe de se calmer. Etrange, car les personnages ne se croisent jamais dans ce film et n'ont aucune relation de ce genre. A noter qu'Edgar Bergen et sa marionnette vedette Charlie McCarthy ont toujours une bonne place. Le personnage de Dingo apparait à haut à droite, en train de jouer de la contrebasse. Là-encore, c'est étrange, car le personnage ne joue pas d'instrument dans le film. Seulement une allusion un peu bancale au fait que Coquin de Printemps est un film musical rempli de chansons. Pour la première fois, le nom de la jeune actrice Luana Patten est inscrit sur l'affiche, en tout petits caractères, en-dessous du nom de la chanteuse Dinah Shore. Enfin, le film est encore vendu comme un long-métrage à part entière, et pas comme une combinaison de deux séquences.
Les affiches et publicités étaient accompagnées de photos d'exploitation pour les salles de cinéma, mais également pour les magazines :
Voilà trois photos d'exploitation publiées en 1947 et affichées dans les cinéma. Chacune d'elles reprend des visuels extraits de Mickey et le Haricot magique, la seconde séquence du film. D'autres ont certainement été réalisées avec des images de Bongo. On remarque que même si ce sont des images extraites du film, elles n'en reprennent cependant pas les couleurs. Cela est bien visible au niveau des costumes des personnages.
La première reprend une scène du début de la séquence, lorsque Mickey et Donald, animés par Fred Moore et Wolfgang Reitherman, qui tentent de maîtriser Donald, animé par Ward Kimball, qui, pris de folie, tente de tuer la vache qu'ils possèdent.
La deuxième, cette fois, montre une image extraite de la deuxième moitié de la séquence, lors Mickey est confronté pour la première fois au géant Willie, animé par John Lounsbery.
La troisième montre Donald et Dingo, dissimulés dans une salière et une poivrière, au moment où Mickey s'apprête à écraser Willie le géant, à qui il a demandé de se transformer en mouche.
A noter que sur chacune des photos d'exploitations, les noms des artistes figurent toujours en bonne place.
Le visuel ci-dessus reprend la même image que la deuxième photo d'exploitation, destinée à la presse.
Coquin de Printemps sort dans les salles françaises le 29 mars 1950, presque trois ans après la sortie américaine.
Comme pour les Etats-Unis, la filiale française de la RKO s'occupe de la distribution. Ce visuel, différent de celui publié outre-Atlantique, fut créé par Boris Grinsson, l'auteur de l'affiche française de La Boîte à Musique. Comme pour la publicité américaine, le document est assez "étrange", finalement. Les deux séquences, pourtant indépendantes, semblent liées, et il n'est nulle part mention du fait que le film est finalement une compilation. Alors que Bongo se prélasse en bas à droite, les trois héros de Mickey et le haricot magique, Mickey, Donald et Dingo, semblent lorgner la belle Lulubelle, placée au centre du document... On peut remarquer que le nom des deux conteurs sont là-aussi bien placée sur l'affiche. Tout d'abord, Edgar Bergen qui n'apparaît ici pas via une photo. Ensuite, Germaine Sablon, actrice et surtout chanteuse, qui raconte l'histoire de Bongo en Français, en lieu et place de Dinah Shore dans la version originale.
Le film sortit à la même époque en Belgique. Voilà quelques visuels du synopsis édité à cette occasion.
Le document est intéressant, notamment parce qu'il donne les titres des chansons en Français, qui sont différents des titres enregistrés lors du redoublage du film, en 1998. Par exemple, "Tiens, Voilà le Printemps" était à l'époque titré "Ciel, quel heureux jour", et la chanson de Willie, "Fe-Fi-Fo-Fum", était titrée "Comme vous voudrez...". A noter que le synopsis insiste sur le fait que c'est Walt Disney qui prête sa voix à Mickey.
- Italie : Bongo e i Tre Avventurieri (22 février 1952).
Cette fois, le titre, Bongo e I Tre Avventurieri, indique clairement qu'il s'agit de deux histoires indépendantes : celle de Bongo d'une côté, et celle du haricot magique de l'autre. Le visuel reprend les principaux héros des deux histoires, dont les noms italiens, Topolino (Mickey), Paperino (Donald), Pippo (Dingo) et Bongo apparaissent sous le titre.
Le film est également sorti au Mexique le 16 décembre 1948. Voilà une des photos d'exploitation de la campagne publicitaire organisée par la RKO dans ce pays, qui reprend un visuel de la séquence avec Bongo. On peut y lire les noms mexicains des principaux personnages : Raton Miguelito (Mickey Mouse), El Pato Donald (Donald), Tribilin (Dingo), El Grillito (Jiminy Cricket), Bongo, Lulubel (Lulubelle), et El Gigante Memo (Lumpjaw).
Coquin de Printemps fut édité en vidéo aux Etats-Unis pour une durée limitée à partir du 15 juillet 1997, année de son cinquantième anniversaire, dans une version entièrement restaurée. Les deux séquences du film avaient déjà été diffusées, mais séparément, dans la collection des Mini-Classiques. Cette fois, la nouvelle vidéo proposait de découvrir le film en entier.
Le visuel de la VHS, repris ici sur cette affiche, mettait l'accent sur la seconde séquence, la plus connue, laissant ainsi dans l'ombre le morceau avec l'ours Bongo. A noter que pour la sortie française, organisée au printemps 1998, un nouveau doublage fut effectué, dans lequel Roger Carel reprenait les rôles de Jiminy Cricket, d'Edgar Bergen et de ses marionnettes, Jean-François Kopf le rôle de Mickey, Sylvain Caruso le rôle de Donald, Gérard Rinaldi le rôle de Dingo, ou encore Bénédicte Lecroart le rôle de la Harpe Enchantée. L'histoire de Bongo était racontée par Marie Ruggieri...
Pour la sortie en DVD, un nouveau visuel fut créé, reprenant lui-aussi l'image du haricot magique géant, sur lequel évoluent Mickey, Jiminy Cricket, et plus surprenant, Bongo, qui semble descendre du haut du pied avec son monocycle.
- clichés presse, diffusion télévisée :
Plusieurs photos de production furent réalisées afin de promouvoir le film. En voici quelques exemples :
Les premières montraient les acteurs du film, Edgar Bergen et Luana Patten, ainsi que les deux marionnettes Mortimer Snerd et Charlie McCarthy, dans différents décors.
D'autres montraient les principaux acteurs prêtant leur voix aux personnages : Cliff Edwards, la voix de Jiminy Cricket, Dinah Shore, la narratrice de la séquence de Bongo, mais également Walt Disney, qui joue Mickey, et Clarence Nash, qui interprête Donald.
D'autres montraient les artistes au travail. Ci-dessus, l'animateur Wolfgang Reitherman, l'animateur en chef de Dingo qui dessine ici le personnage de Mickey, ainsi que John Lounsbery, animateur de Willie.
Enfin, des montages spéciaux furent créés afin de réunir, comme dans le film, les personnages animés et les acteurs. Certains de ces montages apparaissent d'ailleurs notamment sur le synopsis belge, dont des photos sont présentées plus haut.
Pour terminer, quelques images de devantures de cinéma, aménagées spécialement pour la sortie du film :
Magazine Club Disney Vidéo N°4, juillet-Août 1998
Télé Magazine N°2274, du 5 juin 1999