Il était une Fois
Mis en scène par Kevin Lima, le réalisateur de Dingo et Max, Tarzan et 102 Dalmatiens, Il était une Fois (Enchanted) raconte l'histoire de Giselle (Amy Adams), héroïne de conte de fées, qui se prépare à épouser le galant prince Edward (James Marsden). Mais la belle-mère de ce-dernier, la perfide Reine Narissa (Susan Sarandon), qui gouverne d'une main de fer le royaume d'Andalasia, voit cette union d'un mauvais oeil. Craignant qu'elle lui vole son trône, elle décide alors d'envoyer Giselle loin du royaume. C'est ainsi que la belle princesse se retrouve projetée dans le monde réel, au coeur de New York. Complètement perdue, elle trouve l'aide auprès d'un avocat austaire, Robert (Patrick Dempsey), qui lui fait découvrir son univers, tout autant austaire... S'accomodant non sans mal à la dureté de la vie new yorkaise, Giselle va peu à peu apporter un peu de magie dans ce monde déprimant...
Aux Etats-Unis, Il était une fois sort le 21 novembre 2007, à l'occasion de Thanksgiving, quelques jours après son avant-première organisée le 17 novembre à Hollywood. Beaucoup d'affiches furent créées pour la promotion du film.
L'affiche principale met en avant les principaux personnages du film, sous leur forme humaine. Au centre, la belle princesse Giselle, dans sa superbe robe de mariage, rayonne de magie. A ses côtés, les deux hommes de sa vie : son prince, Edward, épée à la main, et Robert, l'avocat de New York, au costume plus austaire. Autour d'eux, les gratte-ciels plante le décor new yorkais du film, éclairé d'une lune lumineuse, devant laquelle se dresse le sinistre dragon, en fait la Reine Narissa transformée. En haut du document, l'ombre de la marâtre pèse sur l'ensemble de la scène. Le slogan est simple et très accrocheur : "The Real World and the Animated World collide", ce qui signifie que le "Monde réel et le Monde de l'animation entrent en collision".
Les deux affiches suivantes reprennent les personnages humains. Sortes de pré-affiches, elles semblent avoir été publiées avant l'affiche précédente. En effet, l'affiche de droite a une police d'écriture différente, et celle de gauche donne une date assez imprécise (2007). On y retrouvent les personnages principaux. Le visuel de gauche montre Giselle et Robert, qui symbolisent à eux deux l'union du monde réel et du monde de l'animation, l'union d'Andalasia et de New York, matérialisés par les décors. Le visuel de droite est plus sombre. On retrouve une Giselle rayonnante, et une Narissa menaçante. New York est à nouveau la toile de fond.
En France, après plusieurs années sans film à l'affiche à cette période de l'année, Il était une Fois marque le grand retour des Disney de Noël. Comme aux Etats-Unis, plusieurs affiches furent créées.
Elles reprennent les deux vedettes féminines du film, la princesse Giselle, avec un jeu de miroir entre son apparence réelle et son apparence de dessin animé, et la Reine Narissa, brandissant son arme : la pomme empoisonnée, et à nouveau Giselle, sortant de l'égout qui l'a mené au coeur de New York.
- Allemagne (20 décembre 2007) : Verwünscht :
- Australie (26 décembre 2007) :
- Canada (21 novembre 2007) :
- Espagne (23 novembre 2007) : Encatada :
- Italie (7 décembre 2007) : Come d'Incanto :
- Japon (14 mars 2008) :
- Pays-Bas (13 décembre 2007) :
- Pologne (18 janvier 2008) : Zaczarowana :
- Québec :
- Russie (22 novembre 2007) :
- Suède (21 décembre 2007) : Förtrollad :
- Suisse :
- Turquie (21 décembre 2007) : Manhattan'Da Sihir :
- Autres affiches :
- Images promotionnelles :
- Dossier de presse français :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
- Affiches pour la sortie en DVD et Blu-Ray Disc :
Benjamin Gates et le Trésor des Templiers
Réalisé par Jon Turteltaub, Benjamin Gates et le Trésor des Templiers (National Treasure) marque le grand retour des films d'aventure "à la Indiana Jones" au cinéma.
Le film raconte l'histoire de Benjamin Gates (Nicolas Cage), archéologue descendant d'une longue lignée de chercheurs et scientifiques. Aidé par son ami Riley Poole (Justin Bartha) et par l'aventurier anglais Ian Howe (Sean Bean), sa nouvelle aventure l'emmène sur les traces du mythique trésor des Templiers, qui se serait retrouvé entre les mains des Francs-Maçons, qui l'auraient caché pendant la Guerre d'Indépendance américaine dans un endroit resté secret. C'est au coeur du continent Antarctique que Gates découvre que le premier indice est dissimulé au dos de la Déclaration d'Indépendance. Dès lors, commence pour lui une course au trésor extraordinaire semée d'embuches, au cours de laquelle il devra voler la Déclaration, décoder la carte au trésor qui y est dessinée, tout en semant Howe, qui se révèle être un brigand notoire, et le FBI...
Benjamin Gates et le Trésor des Templiers sort dans les salles américaines le 19 novembre 2004.
L'affiche créée pour l'occasion reprend les codes des films d'aventure sortis avant, en particulier ceux de la série Indiana Jones de Steven Spielberg. En effet, on retrouve tout d'abord l'utilisation de couleurs chaudes, ainsi que d'objets typiques de ce genre de film (les torches, les cranes...). Au centre de la publicité, le personnage principal, Ben Gates, joué par Nicolas Cage, dont le nom, en tête d'affiche, est donné comme un gage de qualité aux spectateurs. A noter que les noms des autres acteurs sont complètement absents du document. Ainsi, aucune mention de Diane Kruger, de Sean Bean, de Jon Voigt, ou encore de Harvey Keitel, qui sont pourtant des valeurs incontournables d'Hollywood. A noter également que le film est vendu comme la nouvelle production de celui qui a produit Pirates des Caraïbes, à savoir Jerry Bruckheimer, associant ainsi de manière détournée Benjamin Gates à ce-dernier, comme un gage de qualité.
Sinon, l'affiche reste mystérieuse. Aucune information sur le sujet du film. On se doute que c'est un film d'aventure, mais le contenu semble encore assez flou. Seuls indices, la Déclaration d'indépendance, en toile de fond, et l'un des symboles de la franc-maçonnerie, l'oeil dans un triangle, qui surplombe le titre.
En France, le film sort le 22 décembre de la même année.
L'affiche est construite sur le même modèle que la publicité américaine, avec pour variante la disparition de la Déclaration d'indépendance (uniquement visible sur l'affiche préventive), qui est remplacée par un billet de un dollar.
Dans les autres pays, même chose. Le même visuel est souvent repris, avec parfois des variantes. En effet, des éléments supplémentaires apparaissent, notamment des images du Congrès, de l'actrice Diane Kruger, ainsi que des images d'explosion, qui renforcent le côté aventurier du film.
- affiches allemandes (25 novembre 2004) : Das Vermächtnis der Tempelritter :
- affiche italienne (1er décembre 2004) : Il Misterio Dei Templari :
- affiche espagnole (3 décembre 2004) : La Busqueda :
- affiche britannique (26 décembre 2004) :
- affiche brésilienne (31 décembre 2004) : A Lenda do Tesouro Perdido :
Ci-dessous, quelques visuels du dossier de presse français :
- Affiche et publicité, sortie vidéo :
La Belle au Bois Dormant
Après 4 ans d'absence sur les écrans depuis la sortie de La Belle et le Clochard, les studios Disney sortent La Belle au Bois Dormant (Sleeping Beauty en VO) en 1959, près de 10 ans après le début de la production de ce qui fut son 16ème classique de l'animation.
Réalisé par Clyde Geronimi,et inspiré du conte de Charles Perrault, La Belle au Bois Dormant raconte l'histoire de la belle princesse Aurore, la fille du bon Roi Stéphane, à qui tout le royaume est venu rendre hommage. Parmi les invités, le jeune prince Philippe, dont le père, le rondouillard Roi Hubert, prévoit déjà de la marier à la toute jeune princesse, mais également les trois bonnes fées, Pâquerette, Pimprenelle, et Flora. Mais au cours de la fête, une invité non désirée se présente à son tour, la sinistre sorcière Maléfique qui, vexée de ne pas avoir été conviée, jette un sort funeste sur l'avenir d'Aurore : le jour de ses seize ans, la jeune fille se piquera le doigt à la pointe d'une quenouille provoquant ainsi sa mort. Grâce à l'aide des fées, la malédiction est quelque peu atténuée. La jeune princesse se piquera bien le doigt à une quenouille, ce qui la plongera non pas dans une mort certaine, mais dans un sommeil profond, que seul un prince pourra briser. Le Roi Stéphane, soucieux de l'avenir de sa fille, décide finalement de la confier aux Fées, qui ont pour mission de l'élever au coeur de la forêt, loin du tumulte de la cour et surtout loin des sortilèges de Maléfique, et ce jusqu'à ses seize ans. Ce plan fonctionne pour le mieux, jusqu'à ce que la sorcière découvre enfin où se cache sa victime...
La Belle au Bois Dormant est sorti dans les salles américaines le 29 janvier 1959. La promotion du fim fut axée sur deux affiches différentes.
La première met en "vedette" la belle princesse Aurore, alors agée de seize ans, entourée des animaux qui, comme dans le film, l'écoute raconter son rêve dans lequel elle a rencontré son Prince charmant. Derrière elle, là encore, comme dans le film, le Prince Philippe, accompagné de son destrier Samson, écoute en secret la belle.
Cette affiche, d'une grande sobriété, ne révèle pas grand chose sur l'histoire du film. Par contre, là où elle est très intéressante, c'est qu'elle révèle parfaitement le style graphique du film. En effet, le spectateur voit ici clairement qu'on est loin du style très rond, très doux, des anciennes productions des studios Disney, en particulier la dernière, La Belle et le Clochard. A la place, on découvre le style très stylisé donné au film par le grand artiste Eyvind Earle, avec ses décors très recherchés, très détaillés, et ses personnages très rectilignes, s'inscrivant parfaitement dans le cadre du film. Sur cette affiche, pas de slogan accrocheur. A noter la mention du Technicolor, et surtout, du Technirama, utilisé pour la première fois pour ce film, et qui offre à cette production Disney un tout nouveau format d'écran, le 2,55, très étiré horizontalement, offrant ainsi une image plus grande, et dans laquelle les personnages peuvent davantage évoluer.
Le second visuel utilisé pour la promotion de 1959 révèle davantage d'éléments sur l'histoire. Déjà, on sait maintenant clairement qui est l'héroïne, Aurore, qui apparaît coiffée de sa couronne, et surtout, plongée dans un sommeil profond, comme le titre le suggère évidemment. Mais on découvre également l'ensemble des personnages du film : les trois bonnes Fées, l'affreuse sorcière Maléfique, entourée de ses goons et de son corbeau Diablo, le Dragon (qui est en fait Maléfique transformée), le Prince Philippe sur son cheval Samson, les deux souverains Stéphane et Hubert en train de trinquer, les animaux de la forêt, et le ménestrel amateur de bon vin, qui offre au film sa touche comique. A noter également la présence, à bas à droite, de "l'arme du crime", le rouet, sur lequel Aurore se pique le doigt... Le slogan utilisé est simple : le film est vendu comme un dessin animé qui est "merveilleux à voir" ("Wondrous to See"), mais également "superbe à écouter" ("Glorious ti hear"). Les promoteurs du film axe ainsi la campagne publicitaire sur le visuel du film, mais aussi sur sa bande sonore, inspirée du ballet du même titre composé par Piotr Tchaïkovski. A noter également que l'affiche précise bien que c'est LE nouveau film de Disney. Il faut dire qu'il s'est fait attendre, puisqu'après avoir enchaîné les films tous les deux ans depuis le début des années 1950, les studios Disney n'avait rien sorti depuis 4 ans.
Plusieurs affiches reprises ce visuel qui, au passage révèle les couleurs vives utilisées pour ce film, révélant chacune des informations supplémentaires sur le dessin animé en ajoutant des images des rouets embrasés, de Philippe réveillant Aurore, des trois bonnes fées, et de l'instant crucial au cours duquel la belle se pique le doigt à la quenouille, chacune étant identifiée à un argument de vente : le spectacle, la romance, la comédie, et le drame !
Walt Disney, toujours à la pointe de la technologie, décida de créer La Belle au Bois dormant avec un format d'image très large. Peu de cinéma avaient le matériel adéquate pour la diffusion. Ceux qui le possédaient se servaient, bien entendu, de cette prouesse technologique comme d'un argument publicitaire. Ce fut notamment le cas du Fox Wilshire de Beverly Hills, le seul cinéma à disposer du système à Los Angeles.
A l'instar des plus grands succès des studios Disney, La Belle au Bois dormant eut une longue carrière au cinéma, ponctuée de nombreuses ressorties.
La première eut lieu le 10 juin 1970.
La nouvelle affiche créée pour l'occasion reprend les deux scènes clés du film : tout d'abord la danse d'Aurore dans la forêt, avec les animaux, et le duel entre Philippe et Maléfique transformée en dragon. En arrière plan, le célèbre château du Roi Stéphane et les trois bonnes fées. A noter l'emploi de couleurs assez particulières, notamment pour le dragon, qui ne respectent pas celles du film...
A la même époque, La Belle au Bois Dormant fut également proposé accompagné du film L'Île au Trésor.
8 ans plus tard, Aurore revient sur les écrans, le 28 septembre 1978. Là-encore, un nouveau visuel fut créé. Loin de la blancheur de l'affiche précédente, celle-ci est beaucoup plus sombre. Elle met en vedette LA grande méchante du film, et l'une des plus grandes créées par les artistes de Disney, Maléfique, qui apparaît dans un flot de flammes de couleurs vives. Ce visuel de la sorcière, qui diffère par rapport au film, est en fait inspiré d'une des recherches graphiques de Marc Davis, le créateur du personnage. En bas à gauche, discrètement, on aperçoit Philippe, embrassant Aurore endormie.
Le 7 mars 1986, La Belle au Bois Dormant revient sur les écrans américains. Cette fois, encore, le visuel de l'affiche change complètement. Adieu le dessin sombre de Maléfique sortant des flammes. Cette fois, la romance est mise en avant avec Aurore et Philippe dansant dans les nuages, comme à la fin du film. En arrière plan, le château du Roi Stéphane brille de mille feux devant un soleil resplendissant. Une petite dose d'action est cependant ajoutée, avec Philippe (qui apparaît deux fois, du coup), se battant avec Maléfique, sous sa vraie apparence, ce qui n'apparaît jamais dans le dessin animé... La romance est encore accentuée avec le slogan, qui invite les spectateurs à "partager le film avec quelqu'un d'aimé".
La Belle au Bois Dormant revient au cinéma en 1995. Encore une nouvelle affiche, assez mystérieuse. On y découvre Philippe s'approchant de sa belle endormie, éclairée par un rayon de soleil. Au-dessus d'eux, l'ombre de Maléfique plane. Le slogan est encore très simple. Le film est vendu comme "La plus enchantée des histoires d'amour jamais créées".
La Belle au Bois Dormant sort en France le 16 décembre 1959.
L'affiche principale reprend le visuel de l'affiche américaine.
D'autres affiches furent créées pour la sortie de 1959, mais également pour les ressorties du film qui datent de Pâques 1971, du 25 mars 1981, du 19 mai 1982, du 24 juin 1987, et du 28 juin 1995.
- Allemagne (24 août 1995) : Dornröschen und der Prinz :
- Argentine (9 juillet 1959) : La Bella Durmiente :
- Australie (10 septembre 1959 ; 1980's) :
- Belgique (décembre 1959) : De Schöne Slaapster :
- Danemark : Tornerose
- Espagne (3 octobre 1960 ; 1970's ; 1995) : La Bella Durmiente :
- Grande-Bretagne (29 juillet 1959) :
- Italie :
- Japon (23 juillet 1960 ; 21 juillet 1984 (avec Peter Pan) ; 9 juillet 1988)
- Pologne (1962 ; 18 août 1995) : Spiaca Krolewna :
- Suède (19 décembre 1959) : Törnrosa :
- Ex-Yougoslavie (1959 ; 1979) : Uspavana Ljepotica :
- Photos d'exploitation : Etats-Unis, 1959 :
- Clichés : Etats-Unis, 1959, 1986 :
- Publicité, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France, 1959 :
- Photo d'exploitation : Mexique, 1959 (+ photo date inconnue) :
- Photos d'exploitation, Italie, 1969 :
- Photos d'exploitation : Etats-Unis, 1970
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :
- Photos d'exploitation : Etats-Unis, 1978
- Photo d'exploitation, France, 1982 :
- Photos d'exploitation : Allemagne, ? ; 1995 :
- Photo d'exploitation, Royaume-Uni, ? :
- Clichés : Etats-Unis, 1995 :
- Dossier de presse, Iceland, ? :
- Programme et photo d'exploitation, Ex-Yougoslavie, 1959 :
- Affiches sortie vidéo, France :
- Cliché pour la Presse, Disney Channel, Etats-Unis :
- Cartes de Noël et de nouvel an :
- Cartes de Saint-Valentin :
- Cartes pour Pâques :
- Publicités TV :
- Publicités Vidéos, DVD et Blu-Ray Disc :
Comics, Etats-Unis, 1959
Journal de Mickey N°384 du 4 octobre 1959 (couverture de Roger Beaubernard)
Journal de Mickey N°980 du 28 mars 1971 (couverture de René Guillaume)
Journal de Mickey N°1469 de 1980
Journal de Mickey N°1500 de 1980
Magazine La Collection des Grands Classiques N°2
Magazine Disney Princess
Magazine Empire N°231, novembre 2008
Les Années Laser N°148, décembre 2008
Pendant la production de La Belle au Bois Dormant, Walt Disney avait également en chantier deux projets qui lui tenait à coeur : la télévision, en premier lieu, mais surtout, la création d'un parc d'attraction exceptionnel, Disneyland, dont la construction commença à Anaheim, en Californie, dès le début des années 1950.
L'un des emblèmes choisis pour représenter le parc fut le château construit en son centre, et qui fut bientôt associé au château de la Belle au Bois Dormant. A l'intérieur, un parcours fut conçu, dans lequel les visiteurs pouvaient découvrir les grands moments du film, avant même que ce-dernier soit diffusé dans les salles. La conception de l'attraction fut notamment confiée à Eyvind Earle, le créateur du style si particulier du film.
Alors que les parcs de Floride et de Tokyo sont associés au château de Cendrillon, Disneyland Paris possède lui aussi sa version du château de la Belle au Bois dormant, dont l'architecture est plus fidèle au film que son homologue américain.
Ci-dessous, l'un des Disney Dollars en circulation dans les parcs américains. Le billet de 5 Disney Dollars est à l'image de la princesse Aurore :
Le Bossu de Notre-Dame
Réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, le duo qui signa La Belle et la Bête en 1991, Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre-Dame) est le 34ème grand classique des studios Disney.
Inspiré du célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, il prend place dans la capitale française, en l'an de grâce 1482. La vie des habitants tourne autour de la majestueuse cathédrale Notre-Dame, qui ponctue chaque instant de la journée par le tintement de ses cloches. Mais ce que les Parisiens ignorent, c'est que les cloches ne sonnent pas toutes seules. En effet, au sommet des tours, vit un mystérieur sonneur, Quasimodo, jeune garçon difforme qui vit reclus ici depuis 20 ans, sous les ordres de son maître, le juge Claude Frollo, qui a réussi à le convaincre que l'isolement est le seul moyen de le protéger des dangers de l'extérieur. Ses seules amies sont les cloches et les gargouilles, La Volière, La Muraille et La Rocaille. Mais Quasimodo rêve d'une autre vie, loin de la solitude. Profitant de la Fête des Fous, il décide de désobéir à son maître, et s'aventure hors de la cathédrale. Là, il découvre le bonheur de vivre au milieu des autres Parisiens, mais également la cruauté de la populace. Seule la belle gitane Esméralda, qui ne semble pas se soucier de son physique ingrat, lui vient alors en aide, provoquant ainsi la colère de Frollo, qui décide de la pourchasser. Réfugiée dans la cathédrale, Esméralda fait bientôt davantage connaissance avec le misérable bossu, qui décide de lui apporter son aide, aggravant la furie de son maître, qui décide alors de la traquer par tous les moyens en sa possession, semant chaos et misère au coeur de Paris...
Le Bossu de Notre-Dame est sorti dans les salles américaines le 21 juin 1996, quelques jours après une grande avant-première organisée dans le Superdome de la Nouvelle-Orléans, le 19 juin. Pour la distribution, plusieurs affiches furent créées, toutes plus belles les unes que les autres.
La première est une sortie de pré-affiche, invitant les spectateurs à "se joindre à la fête" ("Join the Party") à partir du 21 juin. D'une grande sobriété, elle ne révèle rien de l'intrigue, ni des personnages. Seul Clopin, le chef des gitans, est présent, arborant son large sourire et son masque rose. Gardant mystère et entretenant toute la curiosité du public, cette affiche, avec ses couleurs vives, promet déjà un film haut en couleur, d'une grande beauté.
La deuxième affiche, déjà, en apprend un peu plus sur l'histoire et les personnages. Clopin, à nouveau, ouvre la marche de ce défilé des personnages. Derrière lui, on découvre enfin le visage difforme du héros de l'histoire, Quasimodo, déjà coiffé de la couronne de Roi des Fous. A ses côtés, les trois gargouilles, ses seules amies, qu'il s'est créé pendant ces longues années passées dans la cathédrale. Apparaît également la belle gitane Esméralda, tambourin à la main. Derrière elle, le vaillant capitaine de la garde Phoebus, qui précède son "chef", le juge Claude Frollo, tout de noir vêtu, et qui semble être le seul à ne pas se joindre à la danse, préférant observer avec un regard qui ne laisse rien présager de bon... A noter que comme pour l'affiche précédente, celle-ci jouie d'une grande sobriété au niveau du décor, qui se limite à une série de losanges oranges et jaunes, reprenant ainsi des motifs médiévaux. La seule touche de fantaisie réside en les confettis, qui semblent tomber sur les personnages dansant.
La troisième affiche précise encore plus le cadre du film. On y retrouve les personnages principaux, toujours "emmenés" par Clopin, qui regarde le spectateur. Derrière lui, on assiste au Festival des Fous. Devant Esméralda, dansant aux côtés de sa chèvre Djali, Quasimodo, tout juste élu Roi des Fous, est porté en triomphe par la population. A gauche, le Capitaine Phoebus, assis sur son cheval Achille, épée à la main, regarde lui-aussi la scène. Au-dessus du titre, les Gargouilles, bienveillantes, regardent la scène. Au-dessus d'elle, le juge Frollo, qui regarde lui-aussi le spectateur, les mains serrées, avec son petit sourire crispé qui ne laisse rien présager de bon... Le cadre parisien est clairement mis en évidence, avec la cathédrale, en arrière-plan.
Enfin, la quatrième affiche est plus subtile que les autres, et plus poétique. Elle est l'oeuvre de l'illustrateur de talent John Alvin. Elle montre la tristesse et la solitude de Quasimodo, assis au milieu de ses cloches, et laissant s'envoler le petit oiseau, avec une certaine mélancolie. En contre-bas, la Fête des Fous illumine la capitale, contrastant avec l'obscurité de la tour...
Ci-dessous, le dossier de presse et les photos d'exploitation américaines :
En France, le film est sorti le 27 novembre 1996.
Deux affiches furent éditée. Une pré-affiche, sur laquelle Clopin "invite" les spectateurs à venir voir le film, qui doit sortir à Noël 96, sans date plus précise. L'affiche est construite sur le même modèle que l'américaine, à la différence près que la cathédrale Notre-Dame est largement mise en avant.
La seconde affiche française est presque semblable à la troisième publicité américaine présentée avant, sauf que des personnages ont disparu. En effet, Frollo, les Gargouilles et Phoebus ont tout bonnement disparu... Laissant la vedette à Quasimodo, Esméralda, et encore Clopin. A noter que d'ailleurs, le vide laissé par Phoebus a été très maladroitement bouché par un copier-coller de la foule acclamant le bossu... La cathédrale est à nouveau clairement mise en avant, plus encore que sur la publicité des Etats-Unis.
Ci-dessous, le dossier de presse français et le plan média :
- Photo d'exploitation, France :
- Grande-Bretagne (19 juillet 1996) :
- Japon (24 août 1996) :
- Espagne (30 octobre 1996) : El Jorobado de Notre-Dame :
- Suède (15 novembre 1996) : Ringaren i Notre-Dame :
- Pologne (15 novembre 1996) : Dzwinnik z Notre Dame :
- Allemagne (28 novembre 1996) : Der Glökner von Notre-Dame :
- Croatie (?) : Zvonar Crkve Notre Dame :
- Affiche en Catalan : El Geperut de Notre Dame :
Journal de Mickey N°2318, du 20 novembre 1996.
Journal de Mickey N°2319 du 27 novembre 1996
Journal de Mickey N°2322, du 18 décembre 1996.
Journal de Mickey N°2335, du 19 mars 1997
Journal de Mickey N°2356, du 13 août 1997.
Disney Adventures Hors-Série du 31 juillet 1996....
- Bannière, USA :
- Programme, Japon :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Affiche sortie VHS/DVD, Etats-Unis + Alemagne :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
De 1999 à 2002, l'Allemagne présenta une comédie musicale adaptée du film de Walt Disney par James Lapine, et produite par Walt Disney Theatrical Productions.
Une partie des celluloïds, des décors, et des statuettes créées pour le film furent vendues aux enchères à New York par la galerie Sotheby's, le 21 juin 1997 :
Frank and Ollie
Frank and Ollie est une production peu ordinaire dans la longue filmographie de Disney. En effet, pour la première fois, un documentaire parle de deux des meilleurs animateurs des studios de Walt Disney, Frank Thomas et Ollie Johnston. Membre du cercle très fermé des Nine Old Men, aux côtés de Marc Davis, Milt Kahl, Ward Kimball, Wolfgang Reitherman, Eric Larson, Les Clark et John Lounsbery, Frank Thomas et Ollie Johnston furent, pendant près de 50 ans, deux des meilleurs artisans employés par Disney, à l'origine de personnages mémorables.
Le film, réalisé par Theodore Thomas, le fils de Frank, prend soin de présenter ce duo exceptionnel, par son talent, bien sûr, mais également par cette amitié hors norme qui uni depuis 70 ans les deux artistes, à tel point parfois que certains pensent que Frank and Ollie ne forment qu'une seule et même personne. A travers des interviews de leur famille (notamment leurs femmes), de leurs collègues, mais également des nouveaux artistes des studios (Glen Keane, Andy Gaskill, ...), le documentaire propose de mieux connaître les deux hommes, leur travail, leur art, leurs techniques d'animation, leur vie quotidienne...
A noter que ce film a pris récemment une touche assez particulière, avec la disparition d'Ollie Johnston, le dernier Nine Old Men, survenue le 14 avril 2008, presque 4 ans après Frank Thomas, décédé le 8 septembre 2004.
Frank and Ollie est sorti dans les salles américaines le 20 octobre 1995, quelques jours après sa première projection, organisée au Festival du Film de Toronto, le 9 septembre de la même année.
L'affiche choisie pour illustrer le film est d'une grande beauté, mêlant personnages humains et personnages animés, et mélangeant crayonné et dessin colorié. Elle met évidemment en vedette les deux compères, Frank et Ollie, marchant au milieu des personnages qu'ils ont créés pendant les quelques 45 ans passés aux studios Disney. Parmi eux, des créations de Frank Thomas : le Capitaine Crochet, Pongo, Prof, La Reine de Coeur, Pinocchio, et le Clochard ; des créations d'Ollie Johnston : Perdita, Pan-Pan, Oncle Waldo, Monsieur Mouche, le Prince Jean, Alice, Jock et Cesar ; et puis des personnages qu'ils ont créé en commun : Mowgli, le Roi Louie, Baloo, et Pinocchio. D'une grande sobriété, malgré la présence de nombreux personnages, cette affiche possède quelque chose de spécial, renforcé par le mélange de personnages provenant de productions très différentes. Evidemment, Frank Thomas et Ollie Johnston sont des légendes de l'animation, mais l'affiche semble davantage insister sur leurs créations (mieux connues du public) que sur les deux hommes, joliment "perdus" au milieu de leurs créations. Le slogan est simple : "Their Friendship changed the face of animation", que l'on peut traduire par "Leur amitié changea la face de
l'animation". La phrase peut paraître pompeuse, mais il est vrai que les deux hommes participèrent à cette révolution du cinéma d'animation entâmée par les artistes de Disney. Seul bémol, le documentaire semble oublier les autres artistes de légende des studios, notamment Marc Davis et Ward Kimball, encore vivants à l'époque de sa réalisation...
Très peu de documents promotionnels furent créés pour la sortie du film. Ci-dessous, deux clichés réservés à la presse :
Aucune sortie de ce film n'ayant été organisée en France, les fans hexagonaux durent se contenter d'une édition vidéo, d'une qualité douteuse :
Frank Thomas, son fils Theodore, réalisateur du documentaire, et Ollie Johnston.
Noël chez les Muppets
Noël chez les Muppets (The Muppet Christmas Carrol) est le quatrième long-métrage des célèbres marionnettes créées par Jim Henson, les Muppets. Réalisé par Brian Henson, le fils de Jim Henson, il s'inspire du mythique conte de Charles Dickens, Un Chant de Noël, maintes fois adapté au cinéma. C'est la deuxième fois que les studios Disney adaptent cette histoire, après Le Noël de Mickey en 1983.
L'histoire, bien connue, est celle d'Ebenezzer Scrooge (superbement interprété par l'acteur Michael Caine), l'une des fortunes de Londres, réputé pour être quelqu'un de froid, méchant et sans coeur, brutal avec ses employés et sa famille. Le soir de Noël, seul dans son obscure demeure, il reçoit la visite de ses deux anciens associés, Jacob et Robert Marley (campés par les deux vieux Waldorf et Statler), qui le mettent en garde contre ses agissements méprisables. Ils expliquent à Scrooge qu'il recevra la visite de trois esprits, venus pour lui ouvrir les yeux sur la réalité de son monde, et surtout pour tenter de le convaincre de changer. Accompagné des esprits des Noël passés, présents et futurs, Scrooge redécouvre les joies du temps passé auprès de son maître (Sam Eagle) et de son premier employeur, Fozziewig (joué par l'ours Fozzie), les peines de son quotidien, notamment celles de son employé Bob Cratchit et de son épouse Emilie (joués par Kermit la Grenouille et Piggy la Cochonne), qui doivent faire face à la mauvaise santé de leur fils Tiny Tim, et enfin, l'avenir lugubre qui l'attend s'il ne change pas d'attitude...
Noël chez les Muppets est sorti dans les salles américaines le 11 décembre 1992. L'Europe du attendre un an pour voir le film, qui sort en Allemagne le 9 décembre 1993, et en France le 15 décembre 1993.
L'affiche créée pour l'occasion présente assez bien les personnages et le cadre du film. Au centre de l'image, Ebenezzer Scrooge (Michael Caine), marchant seul, dans le froid glacial de l'hiver. Vêtu d'un costume noir, so haut-de-forme sur la tête, on comprend tout de suite l'aspect lugubre du personnage. Au-dessus de lui, on retrouve d'autres personnages importants de l'histoire. Kermit, qui joue Bob Cratchit, porte sur son épaule le petit Tiny Tim. A sa droite, sa femme, Emily, jouée par Miss Piggy, ainsi que le petit lapin qui vient mendier chez Scrooge au début du film. A sa gauche, on retrouve Fozzy, dans le rôle de Fozzywig. Deux autres personnages emblématiques de la troupe des Muppets apparaissent également : Rizzo le Rat, qui joue son propre rôle (et qui apparaît curieusement deux fois sur l'affiche...), ainsi que le Grand Gonzo, qui interprète le rôle de Charles Dickens, et qui, du coup, raconte l'histoire aux spectateurs.
Le film revient sur les écrans du El Capitan Theatre le jeudi 13 décembre 2012, à l'occasion de ses dix ans.
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photo d'exploitation, France :
- Publicités sortie vidéo, Etats-Unis / France :
- Publicité, Disney Cinémagic :
Article du Journal de Mickey (décembre 1993)
Le Réalisateur du film, Brian Henson.
1001 Pattes
1001 Pattes (A Bug's Life) est le deuxième film d'animation des studios Pixar, après Toy Story. Réalisé par John Lasseter et Andrew Stanton, il raconte l'histoire de Tilt, une fourmi qui a bien du mal à supporter la vie de groupe et les règles strictes de sa fourmilière. Inventeur non reconnu, il aimerait bien, en effet, changer la vie de ses congénères, grâce à ses nombreuses trouvailles. Un jour, il anéanti par mégarde toute la réserve de graines amassée pendant des jours par les autres fourmis. Le problème, c'est que la récolte n'était pas destinée à la fourmilière, mais à une bande de sauterelles racketteuses, qui viennent chaque année chercher leur nourriture auprès des fourmis. Fou de colère, le chef des sauterelles, Le Borgne, met alors la Reine des Fourmis au pied du mur. Si à leur prochain passage, la nourriture n'est pas rassemblée comme prévu, il anéantira toute la fourmilière, en particulier les deux princesses, Atta et Couette... Afin de réparer sa faute, Tilt décide alors de partir chercher des mercenaires, afin de faire face aux infames sauterelles. Une fois en ville, il embauche alors ce qu'il croit être les meilleurs combattants... mais qui se révèle n'être en fait qu'une troupe de cirque minable...
Aux Etats-Unis, la Première de 1001 pattes fut organisée le 14 novembre 1998, quelques jours avant la sortie nationale, organisée le 27 novembre. Plusieurs affiches furent créées pour promouvoir le film. Les publicités ci-dessus sont des sortes de pré-affiches, montrent le personnage principal, la fourmi Tilt, qui observe le spectateur à travers une feuille trouée, comme mangée par l'insecte. D'une grande sobriété, les deux visuels n'indiquent rien de bien concret sur l'histoire du film, gardant ainsi intact la surprise. Sur la seconde affiche, la date de sortie est tout aussi floue. En effet, elle n'indique que la période de sortie, à savoir Thanksgiving, fête typique des Etats-Unis et du Canada, organisée à la fin du mois de novembre. A noter également que le film est vendu non pas pour ce qu'il est réellement, mais comme le nouveau film des créateurs de Toy Story. On peut alors remarquer que le nom même des studios Pixar n'est pas plus mis en valeur que cela, même s'il apparaît au dessus du titre. Cela s'explique par le fait qu'à cette époque, les studios de Steve Jobs, étaient encore assez méconnus. Seul moyen de garantir la qualité du film, mettre en avant son prédécesseur, Toy Story, premier long-métrage entièrement réalisé en images de synthèse, et dont le succès fut immense. Le slogan associe donc la qualité de Toy Story à celle de ce nouveau film. Une chose notable, enfin, sur les deux visuels : même si Tilt n'apparaît finalement presque pas, son corps est suggéré par son ombre, imprimée sur la feuille par un effet de lumière. Là-encore, cela paraît anodin, mais ça ne l'est pas. En montrant ainsi Tilt, on s'aperçoit que la fourmi, de couleur bleue, n'a que 4 membres, et que son aspect physique est finalement assez cartoonesque, et assez mignon pour un film destiné aux enfants. Tout le contraire, en fait, d'une autre fourmi, Z, héroïne du film Fourmi'z, sorti dans les salles américaines en septembre 1998, et qui raconte, lui-aussi, l'histoire d'une fourmi qui ne supporte pas le carcan pesant de sa fourmilière. Alors qu'ici, Tilt est très arrangé, afin de ciblé un public enfantin, Z, quant à lui, ressemblait davantage à une fourmi, avec ses 6 membres et sa couleur marron. En montrant ainsi le héros, l'affiche montre que le film est plus coloré, et plus cartoonesque que son "homologue" de chez Dreamworks...
Le visuel "officiel" du film est finalement assez identique aux autres affiches. A la différence près que Tilt n'est plus seul sur le document. En effet, il est désormais accompagné d'autres insectes vedettes du film : La Princesse Couette, petite fourmi violette, fille cadette de la Reine, qui aspire un jour à pouvoir voler, la Fourmi gourmande, à l'accent allemand, Heimlich, et la coccinelle Marcel.
D'autres visuels furent également créés, mettant en avant les différents personnages :
La première reprend l'une des scènes du film, au cours de laquelle les membres du cirque arrive dans la fourmilière par les airs. On peut y voir Tilt, ainsi que l'ensemble des insectes de la troupe : le papillon Gypsy, son mari Manny le Magnifique, une mante religieuse, la coccinelle Marcel, qui porte le phasme Fil, la chenille Heimlich, les deux pous Chivap et Chichi, et Cake, qui porte les insectes qui ne peuvent pas voler.
La deuxième montre la coccinelle Marcel. Se retournant, comme si quelqu'un l'avait apostrophé, l'insecte regarde le spectateur de manière assez méchante ! En effet, comme l'indique la petite phrase de l'affiche, Marcel est victime du fait que beaucoup pensent que les coccinelles sont des filles. Et Marcel déteste par-dessus tout qu'on le prenne pour quelqu'un du sexe opposé !
La troisième affiche montre la chenille Heimlich, tellement grassouillette, qu'elle est obligée de se tordre pour apparaître entièrement sur l'image !
Enfin, les deux dernières affiches montrent le méchant de l'histoire, Le Borgne, immonde sauterelle mutilée, comme son nom l'indique, au visage. On la voit tantôt en plein vol, tantôt de plein pied.
Ci-dessous, les autres documents publicitaires édités pour la sortie américaine : le dossier de presse, les clichés pour la presse, et les photos d'exploitation :
En France, 1001 Pattes sort le 10 février 1999. Il est distribué par Gaumont Buena Vista International.
Les visuels des deux affiches sont globalement identiques à ceux des publicités américaines. Le slogan, "Que le Monde est Petit", est simple, et renvoie au monde miniature dans lequel se passe l'histoire. A noter qu'en France, à cette époque, le nom des studios Pixar est encore méconnu, et le film est nettement vendu comme un film Walt Disney, dont le nom apparaît en plus gros au-dessus du titre.
Ci-dessous, les visuels du dossier de presse français et des photos d'exploitation :
Le film sort en vidéo le 20 avril 1999 aux Etats-Unis, et le 10 novembre 1999 en France :
- Dossier de presse, sortie DVD, Etats-Unis / Publicité Israël :
- Allemagne (11 février 1999) : Das Grosse Krabeln :
- Espagne (5 février 1999) : Bichos :
- Grande-Bretagne (5 février 1999) :
- Israël :
- Italie (12 février 1999) : Megaminimondo :
Ciné Live N°21, Février 1999
Journal de Mickey N°2434 du 10 février 1999
Journal de Mickey N°2435 du 17 février 1999
Disney Magazine, N° Hiver 1998-1999
Magazine Canal Satellite N°65, décembre 2002
DVD Magazine Hors Série, Automne 2003
La Ferme se Rebelle
La Ferme se Rebelle (Home on the Range) est le 45ème Grand Classique des studios Disney. Réalisé par Will Finn et John Sanford, l'histoire prend place au coeur de l'Ouest américain. Les héroïnes ne sont autres que trois vaches : Maggie, Miss Caloway, et Grace. Elles mènent une vie paisible dans "Le Petit Coin de Paradis", au milieu d'autres animaux. Mais les temps sont durs pour Pearl, la propriétaire de la ferme, que la banque menace de saisir... Afin de sauver leur maison, les trois vaches se mettent alors en tête de réunir l'argent nécessaire pour payer l'hypothèque. Pour cela, elles prévoient de capturer le plus grand brigand de la région, l'infâme Alameda Slim, et ainsi toucher l'argent de la récompense...
La Ferme se Rebelle est sortie dans les salles américaines le 2 avril 2004. A l'époque, les studios Disney le vendent comme leur dernier film en animation traditionnel, avant le passage à la 3-D. L'affiche, créée pour l'occasion, reprend l'ensemble des personnages du film, placés au centre d'un décor simple, d'un jaune éclatant, uniquement suggéré par les ombres des pitons rocheux typiques du désert américain, mises en avant par un soleil perçant. Le côté western est par ailleurs renforcé par la présence des deux cornes, qui semblent déchirer l'affiche. Au centre du visuel, évidemment, les trois héroïnes de l'histoire, Maggie, entourée de Grace à gauche et Miss Caloway à droite. Autour d'elles, les autres animaux du film : à gauche, se trouvent le cheval vantard Buck, le bouc bouguon Jeb, les trois petits cochons, et la poule hystérique Audrey, et à droite, le lapin malchanceux Lucky Jack, et le chien du shérif Rusty.
On peut remarquer que le film est vendu par deux slogans. Le premier, énorme, et plus gros que le titre lui-même, "Bust a Moo", joue sur les nombreux sens du mot "Bust", qui veut dire "casser", "éclater", mais également "pincer quelqu'un", "attraper", associé au mot "Moo", qui veut tout simplement dire "meuglement". La traduction en Français est difficile. Le slogan joue sur l'idée que ce sont des vaches (symboliser par le "Moo"), qui vont pincer/éclater (au sens battre) le voleur Alameda Slim pour sauver leur ferme...
Le deuxième argument de vente du film est son compositeur, Alan Menken. En effet, bien que son nom n'apparaisse pas sur le document, il est clairement fait référence au compositeur oscarisé de La Belle et la Bête , Aladdin, Pocahontas, et de La Petite Sirène. L'affiche tente donc d'attirer le public en lui disant que la bande originale de La Ferme se Rebelle est de la même qualité que celles des deux films cités, qui remportèrent un immense succès. Par ailleurs, cela faisait quelques années que les chansons étaient presque absentes des grands classiques de Disney, et que les héros ne chantaient plus. En effet, depuis la fin des années 1990, avec des film comme Tarzan ou Atlantide l'Empire Perdu, en passant par Dinosaure, Lilo et Stitch, La Planète au Trésor, ou Frère des Ours, les bandes originales ne comptaient presque plus de numéros chantés. La Ferme se Rebelle fut donc vendue comme un retour aux sources, avec de toutes nouvelles chansons du compositeur Alan Menken, l'auteur de tous les grands succès de la fin des années 1980 et de la première moitié des années 1990.
D'autres visuels furent créés pour la promotion du film, chacun reprenant les personnages principaux du film.
La publicité ci-dessus met en vedette le grand méchant du film, le voleur de bétail Alameda Slim - adepte du yoddling, qu'il utilise comme une arme pour hypnotiser les bestiaux - qui semble sortir de l'affiche déchirée. Le slogan de l'affiche est clair : Alameda Slim est un "voleur de boeufs" ("Beef Thief"), avec évidemment la rime, qui rend l'accroche amusante.
En France, La Ferme se Rebelle est distribuée par Buena Vista Pictures Distribution, et est sortie dans les salles le 28 juillet 2004.
L'affiche est identique à celle éditée aux Etats-Unis, à l'exception cependant du décor. Alors que le visuel américain, très jaune, ne reprenait pas clairement un décor, l'affiche française place clairement le cadre du film. Le désert, ainsi que les plateaux rocheux sont plus clairement identifiables, et le soleil semble moins perçant. Le slogan est bien entendu différent... Reprenant les cris des différents animaux, il tente de faire passer, par le semblant de traduction noté en-dessous, la colère qui les anime, coincidant ainsi avec le titre français du film, La Ferme se Rebelle, qui ne reprend pas, en fait l'idée du titre original. En effet, ici, on a l'impression que ce sont tous les animaux de la ferme qui vont réagir, ce qui n'est pas le cas du tout.
Ci-dessous, quelques visuels du dossier de presse français :
Ci-dessous, les affiches pour la sortie vidéo :
- Allemagne : Die Kühe Sind Los :
- Amérique du Sud : Vacas Vaqueras :
- Espagne : Zafarrancho en el Rancho :
- Grande-Bretagne :
- Italie : Mucche alla Riscossa :
- Pays-Bas : Panik op de Prairie :
- Portugal : O Paraiso da Barafunda :
Disney Magazine, Printemps 2004
Télé Magazine N°2544 du 7 août 2004
Journal de Mickey N°2719, du 28 juillet 2004
Journal de Mickey N°2745, janvier 2005.
Blanche Neige et les Sept Nains
Qui ne connaît pas Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage des studios Disney, et premier long-métrage d'animation sonore et en couleur de toute l'histoire du cinéma.
Il raconte l'histoire de Blanche Neige, une belle princesse, qui vit dans un château, aux côtés de sa marâtre, la Reine, qui la traite comme une simple domestique et la force à s'habiller en haillons. Il faut dire que la Reine n'a qu'une obsession, être encore et toujours la plus belle du royaume. Mais lorsque son Miroir Magique lui annonce que Blanche Neige est plus belle qu'elle, la Reine décide de se débarrasser de sa rivale, et demande à son chasseur le plus fidèle de l'emmener loin dans la forêt, afin de l'assassiner. Incapable d'accomplir un tel acte, le chasseur prévient la princesse de la menace qui pèse sur ses épaules. Blanche Neige est alors obligée de s'enfuir, et trouve refuge dans la chaumière de sept nains, qui l'accueillent parmis eux avec plaisir. Mais lorsque la Reine découvre que la princesse n'est pas morte, elle décide de se métamorphoser en vieille vendeuse de pommes, afin de tuer elle-même la belle avec un fruit empoisonné...
Voici la première affiche créée pour la promotion de Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage d'animation de Walt Disney, dont l'avant-première eut lieu au Carthay Circle Theater de Los Angeles le 21 décembre 1937. Sa sortie nationale, organisée par la société RKO Pictures, eut lieu quelques semaines après l'avant-première, le 4 février 1938.
Cette affiche entièrement dessinée à la main, fut créée par l'un des artistes d'origine européenne que Walt Disney avait engagé pour la production de son film : Gustaf Tenggren. Même si le style graphique ne ressemble pas vraiment à l'aspect qu'ont les différents personnages dans le film, on peut noter que l'illustrateur s'est efforcé de tous les représenter, y compris les seconds rôles, comme les animaux et le chasseur.
On peut remarquer que Walt Disney, sur cette affiche, met en avant sa célèbre caméra multiplane, dont l'utilisation est mentionnée en-dessous du titre du film. Les techniciens de Walt Disney, dont le talentueux William Garity, avait créé cet outil cinématographique dans le but de donner un effet de profondeur aux décors dans lesquels les personnages évoluent. Utilisée pour la première fois dans le Court-Métrage "Le Vieux Moulin", l'invention fut couronnée d'un Oscar. Disney met donc en avant sur son affiche l'avancée technologique que représente son film, sans parler du fait qu'il est écrit clairement qu'il s'agit de son premier long-métrage d'animation.
L'image de gauche semble être une première ébauche de l'affiche. Elle reprend les mêmes personnages, la même mise en scène, mais le logo du titre est différent. En effet, l'effet bois n'est pas présent sur l'affiche du milieu. L'image de gauche a notamment servi comme illustration de la couverture du livre illustré adapté du film, dont les dessins ont été réalisés par Tenggren, l'auteur de l'affiche.
D'autres affiches et bannières furent également créées pour la sortie américaine du film.
On peut remarquer que cette fois, l'aspect graphique des personnages est bien plus fidèle au film. Ces affiches ont peut-être été créées après la sortie du film, en complément, ou à l'occasion de la deuxième sortie du film, le 22 février 1944. Les nains sont les seuls personnages présents ici. Les studios Disney et leur distributeur ont sans doute voulu vendre le film en mettant sur les affiches les personnages préférés du public. A noter que le nain Joyeux semble mis en valeur. Il est au centre des nains sur l'affiche de gauche, et le seul visible entièrement sur celle de droite. Les prouesses technologiques, notamment la "marvelous" multiplane, sont toujours autant mises en valeur.
Encore des affiches originales de Blanche Neige et les Sept Nains de 1937. A nouveau, les personnages des nains sont mis en avant, et sont représentés comme dans le film. Ce n'est pas le cas de Blanche-Neige, qui apparaît ici à travers une des nombreuses recherches graphiques de Tenggren. Là, le message change. On ne joue plus sur l'humour des nains, mais sur le suspense et le côté sombre du film. En effet, on voit une Blanche Neige s'enfoncer dans la lugubre forêt, scène de tension renforcée par le noir utilisé pour le fond de l'affiche. Les mêmes slogans apparaissent, avec un point d'exclamation qui renforce encore le fait que ce film est le premier de Walt Disney. La Caméra multiplane est cette fois-ci non seulement "marvelous", mais sont côté nouveau (new) est également ajouté. A noter la présence de flocons de neige autout du titre. Ajout plutôt curieux, puisque le film ne se passe absolument pas en hiver et qu'aucune trace de neige n'y est présente... Certainement une allusion au fait que le film est sorti pour les fêtes de Noël...
D'autres documents promotionnels. La date est difficile à donner pour de telles affiches. Cependant, le fait que des recherches graphiques y soient présentent peut laisser supposer qu'elles datent elles-aussi des années 1940. De plus, la société RKO est mentionnée sur l'affiche de gauche. Cette-dernière, tout comme l'image du dessous possède les mêmes flocons que l'affiche précédente. L'image en haut à droite ne ressemble pas aux autres affiches. Elle reprend en effet de nombreux visuels différents et de nombreuses recherches graphiques. Cependant, elle possède le même logo que la première affiche postée. Elle date donc de la même époque...
Le film est distribué en France par la filliale hexagonale de RKO, le 4 mai 1938.
Le visuel de l'affiche reprend le visuel original. Sa taille est de 60 cm sur 80. D'autres affiches ont été réalisées par la RKO pour les ressorties du film le 3 janvier 1945, et le 19 septembre 1951. Le visuel de la deuxième ci-dessus, dessiné par Bernard Lancy est différent de l'affiche originale. En effet, toujours infidèle au style graphique du dessin animé, il ne reprend pas tous les personnages, mais seulement la princesse et les nains, ainsi que la sorcière, presque transparente, tant elle se confond avec le feuillage de l'arbre. On dirait presque qu'elle a des ailes et qu'elle vole au-dessus de l'héroïne. Volontaire ou pas, cet effet laisse un peu perplexe... L'affiche reprend la scène de la petite fête organisée par les nains dans leur chaumière. L'apparence des nains est elle-aussi étrange. Autant Simplet, assis dans l'arbre, Dormeur qui sommeille et Prof, avec ses lunettes, sont reconnaissables, autant les autres nains sont victimes de l'anonymat le plus total. Impossible pour le spectateur de savoir où sont Grincheux, Atchoum, Timide et Joyeux. A noter que les prouesses technologiques ne sont pas utilisées pour promouvoir le film en France. La troisième affiche rappelle l'action du film, en reprenant deux scènes : celle de la fuite de la princesse dans la forêt, et la course-poursuite des nains après la Sorcière. Cette quatrième affiche a été dessinée par Jacques Bonneaud ; elle mesure 160 cm sur 120.
Blanche Neige et les Sept Nains connaîtra de très nombreuses ressorties américaines, avec à chaque fois de nouvelles affiches.
Cette affiche a été réalisée pour la ressortie du film, le 13 février 1952. Beaucoup plus fidèle à l'aspect du film et de ses personnages, elle n'en respecte cependant pas les couleurs. A noter que le personnage de Simplet est largement mis en valeur, contrairement à la princesse qui donne son nom au film. Cela s'explique par le fait que le nain muet a connu un tel succès lors de la première sortie du film, aussi critique que public, que les studios Disney en ont fait un de leurs emblèmes, au même titre que Mickey ou Jiminy Cricket. La Caméra multiplane a disparu de la publicité, alors que le Technicolor a fait son apparition.
Les trois affiches suivantes datent de la ressortie du 11 juin 1967.
La belle princesse revient sur de devant de la scène, mais cependant, elle le partage avec Simplet, qui est le seul personnage à apparaître deux fois. Sa popularité est donc encore utilisée pour vendre le film. Le deuxième document est en quelque sorte une série de photos d'exploitation, qui relatent les grands moments du film, y compris sa fin heureuse. Le suspense est donc complètement enlevé, ce qui est une preuve que le film est tellement connu que chacun connaît déjà la fin ! A noter qu'à l'époque, le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par les studios Disney eux-mêmes. La société Buena Vista est d'ailleurs mentionnée sur le troisième document. A noter la présence toujours aussi étrange de flocons de neige sur les affiches...
Le film ressort sur les écrans américains le 20 décembre 1975.
A nouveau, une nouvelle affiche est créée. A l'instar de la première affiche créée en 1937, elle reprend un grand nombre de personnages, et ne se limite plus à Blanche Neige et aux nains, puisque la Reine (sous ses deux apparences : réelle et transformée en sorcière) apparaît. Simplet a été "remis à sa place", parmi les autres nains, même s'il est placé au milieu d'eux. A noter le positionnement assez étrange d'Atchoum, qui tourne le dos au spectateur, pour donner l'impression que les nains tournent autour de la princesse. Le slogan de l'affiche "Still the fairest of them all !", est directement repris de la campagne publicitaire de 1967. La seconde affiche, au format "pantalon", reprend le même visuel, auquel a été ajouté des images extraites du film. La troisième affiche montre le Prince ramenant Blanche Neige dans son château.
Qui d'autre que Blanche Neige et les Sept Nains, premier long-métrage de Wat Disney, pouvait sortir sur les écrans américains à l'occasion du 60ème anniversaire des studios, fondés le 16 octobre 1923 ? Organisée à partir du 15 juillet 1983, la ressortie du film célèbre donc cet anniversaire.
L'affiche n'a cependant rien d'extraordinaire. Elle ne fait que reprendre le visuel et le slogan de la campagne précédente. Le seul changement est le décor, plus complet, et plus sombre.
Le 17 juillet 1987, Blanche Neige fête dignement ses 50 ans, en ressortant à nouveau sur les écrans américains, deux jours après son avant-première organisée à New York.
Pour l'occasion, une nouvelle affiche voit le jour, et à l'instar des premières, elle ne reprend pas l'aspect visuel du film. Autant les nains sont fidèles à l'oeuvre, mais leurs couleurs choisies diffèrent. Le changement le plus étrange, et le plus désappointant, est le dessin de la princesse. Son visage ne ressemble pas vraiment à celui du film. Son noeud se confond avec le reste des cheveux noirs. Et ses vêtements changent eux-aussi de couleur. Ainsi, Blanche Neige se retrouve affublée d'une robe rose, ce qui peut laisser le fan perplexe. Pour un 50ème anniversaire, le moins que l'on puisse dire est que le visuel est très pauvre...
Le 2 juillet 1993, Blanche Neige et les Sept Nains ressort pour la dernière fois sur les écrans américains.
Elle célèbre ainsi les 70 ans des studios Disney, même si, à l'inverse de la campagne de 1983, aucune mention n'est présente sur l'affiche à propos de cet événement. Deux visuels furent créés pour l'occasion par l'illustrateur John Alvin, talentueux artistes, également auteur des affiches de Hook, Blade Runner ou encore Star Wars. Le premier reprend l'ensemble des personnages marquant du film : les nains, au premier plan, la princesse, au centre, et la Reine, en haut, dont la position insiste sur le danger qu'elle fait peser sur l'ensemble des héros du film. On remarque que pour la première fois, Simplet n'est plus le nain principal. Il semble en effet avoir laissé sa place au leader du groupe, Prof, qui prend la place centrale. Bon, là-encore, l'aspect graphique de la princesse laisse perplexe. Elle semble danser au milieu d'une prairie, ce qui n'arrive pas dans le film, et son visage n'est, à nouveau, pas forcément fidèle au film... Le second visuel est en quelques sortes une pré-affiche, qui annonce la sortie prochaine du grand classique. Pour la première fois, aucun personnage du film n'apparaît. Seul le Miroir magique est représenté. Le slogan reprend l'une des phrases mythique du film "Mirror, Mirror on the Wall...". Le côté mystérieux de cette affiche, superbe, lui donne une certaine poésie que ne possédait pas forcément les autres affiches dans campagnes antérieures. A noter que cette publicité reprend également l'idée que Blanche-Neige est la première princesse des studios, et surtout la plus féérique.
A l'occasion de sa sortie en Blu-Ray Disc, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans du El Capitan Theatre pour une durée limitée, du 18 septembre au 1er octobre 2009.
La France n'est pas en reste, et elle-aussi, a l'honneur de voir Blanche Neige ressortir régulièrement sur ses écrans.
La première ressortie française date du 12 décembre 1962. Cette fois-ci, à l'instar de la sortie américaine, RKO Pictures n'est plus le distributeur. Désormais, c'est la société Athos Films qui s'en charge. Plusieurs affiches furent créées. Une affiche préventive (la première image ci-dessus), qui reprend le visuel de la publicité de 1938. Viennent ensuite d'autres affiches différentes. La première, d'un format 240 cm sur 160, met en avant la romance entre le Prince et Blanche-Neige. C'est la première affiche à le faire. Auparavant, aucune affiche, y compris américaine, n'avait repris ce visuel. La deuxième, quant à elle, met en avant la princesse au milieu des nains. Comme les anciennes affiches, celle-ci possède ce côté "dessin" qui lui apporte tout son charme. Les personnages sont cependant très peu resemblant, surtout les nains, dont les visages, très anguleux, ne s'inspire pas véritablement du film. Cette affiche provient du publicitaire J. Fourastier, dont le nom apparaît à gauche. Le slogan insiste bien sur le fait que le film, maintenant un peu vieux, n'a pas pris une ride. A noter que le film est déjà qualifié de chef-d'oeuvre, titre que reprendront plus tard les éditeurs vidéos.
Le 5 décembre 1973, "rebelotte", Blanche Neige revient sur les écrans, à l'occasion du 50ème anniversaire des studios Disney, deux ans avant la troisième ressortie américaine.
L'anniversaire est d'ailleurs indiqué par un petit logo en bas à droite de la publicité. A nouveau, les Français ont le droit à un visuel différent, créé spécialement pour cette ressortie. Les personnages sont plus fidèles au film. A noter la présence de la Sorcière, à l'arrière plan, qui arrive en barque. La présence d'un peu de bleu pour représenter le cours d'eau aurait été la bienvenue, car on a l'impression que la barque est ancrée dans l'herbe !...
Comme aux Etats-Unis, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans français le 30 novembre 1983, pour célébrer les 60 ans des studios Disney.
Un logo est à nouveau créer spécialement pour l'occasion, avec un gros diamant, puisqu'il s'agit de "l'année diamant" des studios. Le dossier de presse reprend d'ailleurs ce visuel. C'est la dernière affiche française dont le visuel n'est pas une reprise de l'affiche américaine. Tous les personnages principaux sont présents. Sur la seconde affiche, au format "pantalon", sont mis en avant Blanche Neige et les Nains, dont "l'empilement" laisse un peu perplexe, puisque 4 nains sur 7 donnent l'impression de ne pas avoir de corps...
Blanche Neige revient une dernière fois sur les écrans français le 12 février 1992.
Le visuel est identique à l'affiche américaine de 1987, le décor en plus. A noter, en bas à droite, un logo mentionnant l'ouverture du tout nouveau parc Disney, EuroDisney, le 12 avril de la même année.
- La Grande-Bretagne (1951 ; 1967 ; 1975 ; 1981) :
- La Belgique (26 mai 1938) :
- Le Danemark (9 Septembre 1938) : Gnehvide :
- La Norvège (1951) : Snövit ach de 7 dvargarna :
- La Russie :
- L'Espagne (6 octobre 1941, 2 décembre 1983) : Blancanieves y los Siete Enanitos :
- L'Italie (19 décembre 1980 ; 27 mars 1992) : Biancaneve e i Sette Nani :
- Le Portugal : Branca de Neve e os Sete Anões :
- L'Allemagne de l'Ouest (24 février 1950) : Schneewittchen und die 7 Zwerge :
- L'Ex-Yougoslavie : Snezana i sedam Patuljaka :
- La Pologne (1992 ) : Krolewna Sniezka :
- La Tchécoslovaquie (1937) : Snehurka a sedin tipaslikis :
- L'Argentine : Blanca Nieves y los Siete Enanos :
- Le Japon (1980's) :
- L'Australie (1981) :
Du 16 Septembre 2006 au 15 janvier 2007, les Galeries nationales du Grand Palais de Paris, accueillirent une exposition consacrée à l'oeuvre de Walt et aux différentes influences européennes présentes dans son travail, intitulée Il était une Fois Walt Disney : Aux Sources de l'Art des studios Disney. Sur l'affiche de l'exposition, on pouvait voir Blanche Neige, dans la scène du puits aux souhaits.
Blanche Neige est également au centre de plusieurs attractions des parcs Disneyland à travers le monde. L'une d'entre elles, localisée à Fantasyland, fut baptisée Snow-White's Scary Adventure. Il s'agit d'un dark-ride, au cours duquel les visiteurs peuvent découvrir les scènes principales du film. Ce fut une des premières attractions du parc Disneyland U.S.A. ouverte dès l'inauguration, le 17 juillet 1955. Elle est présente dans tous les parcs Disney, y compris le parc français Disneyland Paris, où elle fut également présentée au public dès l'ouverture, le 12 avril 1992. De plus, la Reine est un des personnages récurents du parc pendant les festivités d'Halloween.
Qui dit sortie cinéma, dit dossier de presse, photo d'exploitation et autres publicités. Voici quelques exemples de documents publicitaires associés à la sortie de Blanche Neige et les Sept Nains.
Ce dossier de presse fut créé par Walt Disney Production France à l'occasion de la ressortie du film, en 1983. Il reprend, comme sur l'affiche, le logo "Année diamant" et la mention 60ème anniversaire des studios Disney. A l'intérieur, de nombreuses informations sur la création du film, de l'écriture du scénario, à la sortie américaine, en passant par l'écriture des chansons. Chose surprenant, une page entière est dédiée à... Wolfgang Reitherman, qui n'était, sur ce film "que" le chef-animateur du Miroir Magique. Depuis, il était devenu réalisateur sur des films comme Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la Jungle, Les Aristochats ou encore Les Aventures de Bernard et Bianca. A noter également que le dossier de presse fut également utilisé pour promouvoir le nouveau film des studios Disney, Le Noël de Mickey, réalisé par Burny Mattinson.
Ci-dessous, le dossier de presse américain créé pour la ressortie de 1993 :
Aux côtés des dossiers de presse, de nombreuses photos d'exploitation et clichés pour la presse furent éditées :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis, 1937 :
- Manuel d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :
- Papier à en-tête, 1937 :
- Publicités, Etats-Unis, 1937 ? :
- Cliché presse diffusion française au cinéma Marignan :
- Photo d'exploitation, Mexique, 1938 + ? :
- Photos d'exploitation, créée en Grande-Bretagne pour la sortie de 1938, qui reprennent des visuels créés par Gustaf Tenggren :
- Photo d'exploitation, Etats-Unis, 1943 :
- Publicité pour Thanksgiving de novembre 1951, annonçant la sortie de 1952 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1958 :
- Programme, Allemagne, 1950's :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1967 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni, 1960's :
- Programme, France, 1973 :
- Clichés pour la presse, France, 1973 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis,1975 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1983 :
- Photo créée pour la France (1983) :
- Article et cliché pour la presse, France, 1983 :
- Publicité, Disque, France, 1983 :
- Clichés pour la presse, France, 1992 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1937-1990's :
- Photos d'exploitation, Ex-Yougoslavie (?) :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Affiche sortie vidéo, France :
- Cartes de voeux, 1940 / 1959 :
- Images promotionnelles, ? :
- Publicité :
La promotion d'un film de Walt Disney passe aussi par la presse. Voici des exemples de magazines et journaux dans lesquels le dessin animé Blanche Neige et les Sept Nains est mis en avant.
Time Magazine Volume XXX N°26, daté du 27 décembre 1937, avec en couverture, le jeune Walt Disney, posant avec des figurines des sept nains.
Exemplaire du magazine Radio Guide de décembre 1938. On remarque que Blanche Neige, comme sur certaines affiches, s'est fait souffler la vedette par le nain Simplet.
5 pages extraites du magazine américain Popular Science Monthly, daté de janvier 1938. Dans son article, Andrew Boone revient sur les différentes innovations techniques franchies pendant la production de Blanche Neige et les Sept Nains. Parmi elles : la caméra multiplane, l'utilisation du son, l'enregistrement des voix, ... On y apprend par exemple, photo à l'appui que pour créer la voix "caverneuse" du Miroir Magique, l'acteur Moroni Olsen enregistrait avec la tête dans une sorte de boite, recouverte d'une peau de tambour !
Magazine Stage, daté de Février 1938. En couverture, non pas Simplet, mais Grincheux et son célèbre sourire !
Une du Movie Mirror Magazine, volume 9, numéro 6, daté de mai 1938, avec Blanche Neige, son Prince, et les sept Nains.
Blanche Neige et les Nains en une du magazine Hollywood de mai 1938. A côté, une planche de bande dessinée présentant une nouvelle aventure des sept nains, publiée dans le magazine anglais Mickey Mouse Weekly le 24 novembre 1951.
A gauche : Blanche Neige eut droit à son propre magazine (date inconnue). A droite : Magazine American History Illustrated daté de décembre 1987, avec en Une Blanche Neige, à l'occasion de ses 50 ans.
En 1952, les Sept Nains étaient les vedettes d'une nouvelle histoire en bande dessinée publiée dans Le Journal de Mickey. A droite : Blanche Neige en couverture d'un Journal de Mickey daté de novembre 1983, l'année de son cinquantenaire.
En 1992, Le Journal de Mickey fête la dernière sortie dans les salles de Blanche Neige.
Blanche Neige et la Sorcière font la couverture du Journal de Mickey, les 17 et 24 octobre 2001, juste avant Halloween, à l'occasion de la sortie du film en DVD collector.
Une du programme Télé Magazine N° 2400 du 3 novembre 2001, à l'occasion de la sortie du film en DVD.
A gauche : Publicité des restaurants Quick, qui célébraient la sortie du film en vidéo, en 1993. A droite : publicité du Journal de Mickey datant de la même époque.
A gauche : publicité Walt Disney's World on Ice publiée dans Le Journal de Mickey (16 février 1990). A Droite : Publicité Film Office (1977)
Affiches éditées par Walt Disney Home Entertainment en octobre 2001, pour la sortie en DVD Collector.
Merci à Chrisis pour ses informations complémentaires, et pour le visuel de l'affiche française de 1938, qui est de meilleure qualité que le mien.
Merci à Benoît Trotot et Michel Batini pour certaines des infos et certains des visuels présentés.
Le Prince et le Pauvre
Après Le Noël de Mickey, Mickey continue son grand retour sur les écrans de cinéma, avec une autre histoire intemporelle, adaptée du roman de Mark Twain : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper).
Et cette fois, ce n'est pas un, mais deux Mickey qui sont réunis à l'écran. En effet, le classique prend place dans la bonne ville de Londres, au XVIe siècle. Et la vie est difficile pour la population... L'hiver est très rude, la misère est partout, et surtout, le Roi est mourant, et son Capitaine de la garde (joué par Pat Hibulaire) en profite pour voler et piller la région... Un jour, un petit paysan (interprété par Mickey) ne peut empêcher son chien (Pluto) de pénétrer dans le château. En tentant de le récupérer, il fait une rencontre surprenante. En effet, il rencontre le Prince (également interprété par Mickey), qui n'est autre que sont parfait sosie ! Ce-dernier, qui rêve d'une autre vie, décide alors d'échanger leurs rôles. Le Prince se fait ainsi passer pour le Pauvre auprès des amis de ce-dernier (notamment Dingo), et le Pauvre se fait passer pour le Prince auprès des conseillers du palais (joués par Donald et Horace). Mais lorsque le Capitaine Pat se rend compte de la supercherie, il décide de se débarrasser du Pauvre et du Prince, et de monter sur le trône...
Réalisé par George Scribner, le réalisateur d'Oliver et Compagnie, Le Prince et le Pauvre est l'un des films avec Mickey les moins connus, et surtout les moins exploités... D'une durée limitée de seulement 24 minutes, il ne pouvait pas sortir de manière indépendante au cinéma. C'est ainsi qu'il sortit sur les écrans américains le 16 novembre 1990, en complément de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous.
L'affiche créée pour l'occasion, et qui fut finalement peu exploitée, aux dépends de celle de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, est pourtant une des plus belles de la décennie. D'un blanc magnifique, elle met clairement en vedette le personnage de Mickey, ou plutôt les personnages de Mickey, puisqu'il se dédouble dans ce dessin animé. Placés au centre de l'image, les deux Mickey procèdent à l'échange de leur couvre-chef, montrant ainsi leur changement de vie. L'affiche se divise en fait en deux parties : à gauche, les gentils, à savoir les amis du Pauvre, Dingo et Pluto, ainsi que Donald qui, malgré son caractère ronchon et vengeur (que l'on aperçoit sur l'affiche), est également du côté des gentils dans ce film. A droite, à l'inverse, on retrouve les méchants, les comploteurs, à savoir le Capitaine Pat, ainsi que ses sbires, les gardes, joués par les Fouines, tout droit sorties de la première partie du Crapaud et du Maître d'Ecole, La Mare aux Grenouilles. En guise de décors, l'immense château du Roi, où prend place une partie du film. A noter que le film est vendu comme le nouveau film de Mickey, absent des écrans depuis près d'une décennie.
Le visuel américain est le seul visuel existant pour ce dessin animé. En effet, le moyen-métrage est sorti partout dans le monde en complément de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, et nulle part il ne bénéficia de sa propre publicité...
Seuls deux visuels furent créés pour la sortie en vidéo du film, dans la collection des Mini-Classiques, dont le premier reprend l'image de l'affiche, n'en changeant que le décor, qui prend place désormais dans la salle du trône :