Les Aventures de Tigrou
23 ans après Les Aventures de Winnie l'Ourson, le petit ourson de "peu de cervelle" revient sur les écrans. Mais cette fois, il n'est pas la vedette. En effet, le rôle titre est cette-fois offert à l'un de ses compagnons les plus appréciés du public : Tigrou.
Réalisé par Jun Falkenstein, Les Aventures de Tigrou... et de Winnie l'Ourson (The Tigger Movie) met donc en scène le tigre fou qui, comme à l'accoutumée, a le don d'exaspérer ses voisins par ses bonds incessants. Jusqu'au jour où il se met en tête de trouver les autres membres de sa famille. Mais ce que Tigrou ignore, c'est qu'il est le seul et unique tigre bondissant. Ses amis tentent alors de l'aider à réaliser son rêve en lui écrivant une lettre et en lui faisant croire qu'elle a été rédigée sa sa famille. Mais Tigrou interprète mal le document et se persuade que ses semblables vont bientôt lui rendre visite...
Les Aventures de Tigrou est sorti aux Etats-Unis le 11 février 2000.
L'affiche créée pour la promotion du film met clairement en évidence son héros, Tigrou, la tête à l'envers, comme s'il était en train de bondir. En bas, on retrouve d'autres personnages de la Forêt des Rêves bleus, déguisés en Tigrou, et avec des ressorts aux pieds : Bourriquet, Porcinet, Petit gourou et évidemment Winnie. Pas de décor, et pas plus de détail sur la nature du film et sur son histoire.
En France, le film est sorti le 18 octobre 2000.
Le visuel américain est repris, à trois différences près. Tout d'abord, exit Porcinet, qui disparaît de la circulation sans réel motif. En effet, l'espace qu'il laisse reste blanc et vide... Et surtout, le titre. Alors qu'aux Etats-Unis, il s'agit du film de Tigrou, en France, il s'agit des aventures de Tigrou ET de Winnie l'Ourson, qui, soit dit en passant, ne porte plus le costume de Tigrou qu'il avait sur l'affiche américaine. On remarque clairement la volonté de ne pas mettre dans l'ombre le petit ourson et de clairement le mettre en avant...
L'affiche allemande, pays dans lequel le film est sorti le 5 juin 2000, quant à elle va encore plus loin.
Cette fois, Winnie est la vedette. Il s'agit bien d'un film avec Tigrou (Tiggers Grosses Aventeuer), et même d'une grande aventure de Tigrou, mais le personnage est mélé aux autres habitants de la Forêt des Rêves Bleus. Et qui est la vedette de l'affiche, Winnie l'ourson, inscrit dans un coeur, et en train de bercer les abeilles, comme dans une scène du film. A croire que le personnage de Winnie est plus populaire en Europe que celui de Tigrou, et que d'effacer l'ourson ne permettrait pas de vendre le film aux enfants...
- Danemark (6 octobre 2000) : Tigerdyrets familiefest
- Argentine (13 avril 2000) / Espagne (30 juin 2000) : La Película de Tigger
- Italie (20 avril 2000) : T come Tigro... e tutti gli amici di Winnie the Pooh
- Royaume-Uni :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis (cinéma et presse) :
- Photos d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Affiches de la sortie vidéo, Etats-Unis :
- Magazine Winnie hors-série :
La réalisatrice, Jun Falkenstein.
Les compositeurs Richard et Robert Sherman.
Bobo Bidon
Après le succès de Qui veut la Peau de Roger Rabbit, les studios Disney, associés à Amblin Entertainement produisirent une série de trois courts-métrages mettant en vedette le lapin cinglé. Le premier d'entre eux, Bobo Bidon (Tummy Troubles), fut réalisé par Rob Minkoff, futur réalisateur du Roi Lion et du Manoir Hanté et les 999 fantômes.
Ce court-métrage met donc en scène Roger Rabbit, à qui il revient la mission de garder Baby Herman. Afin de le calmer, il lui offre un hochet, que le gamin avale aussitôt. Roger emmène alors le bébé aux urgences, où ils provoquent toute une série de catastrophes !
Bobo Bidon fut présenté le 23 juin 1989 aux Etats-Unis, et le 7 février 1990 en France, en avant-programme de Chérie, j'ai rétréci les Gosses.
L'affiche, qui n'est pas sans rappeler les meilleurs dessins animés de Tex Avery, met en scène les trois personnages vedettes du film : Roger, évidemment, dans une position plus que délicate, Baby Herman, cigare à la main, et Jessica Rabbit, en infirmière canon ! A noter que le film est vendu comme un Maroon Cartoon, le studio de production qui emploie Roger dans Qui veut la Peau de Roger Rabbit.
Bobo Bidon est sorti en France le 7 février 1990.
- Suède : Ont I Magen !
- Cliché pour la presse, Etats-unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Espagne :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis :
Les Enfants du Capitaine Grant
8 ans après 20 000 Lieues sous les Mers, les studios Disney renouent avec l'imaginaire de Jules Verne, en adaptant l'un de ses plus grands succès, Les Enfants du Capitaine Grant (In Search of the Castaways). Au générique de ce film, réalisé par Robert Stevenson, le metteur en scène de Darby O'Gill et les Farfadets, Mary Poppins, L'Apprentie Sorcière ou encore d'Un Amour de Coccinelle, on retrouve la jeune Hayley Mills, vedette de Pollyana, George Sanders, voix originale de Shere Khan dans Le Livre de la Jungle, et le Français Maurice Chevalier !
Le film raconte l'histoire de Mary Grant (Hayley Mills) et de son frère Robert (Keith Hamshere) qui, aidés du professeur Paganel (Maurice Chevalier), se lancent à la recherche de leur père (Jack Gwillim), mystérieusement disparu, avec pour seul indice un message trouvé dans une bouteille. Ils embarquent alors à bord du navire de Lord Glenarvan (Wilfrid Hyde-White) à travers les océans, sans savoir que leur périple sera semé d'embuches. En effet, ils devront braver un tremblement de terre, un incendie redoutable, un peuple de sauvages, et les malverstions d'un escroc notoire, Thomas Ayerton (George Sanders), ...
Les Enfants du Capitaine Grant est sorti dans les salles américaines le 21 décembre 1962, quelques jours après sa première, organisée le 19 décembre.
Les affiches créées pour la promotion du film reprirent les grands moments de cette histoire, dont il est dit que "seul Walt Disney était capable" de la raconter ! Parmi ces moments forts, on retrouve la scène de l'avalanche, de l'enlèvement de Robert Grant par un condor, ou encore de l'évasion du village des indiens Maori. L'affiche présente également les héros de l'histoire : les deux enfants Grant, ainsi que le Professeur Paganel.
Le film est ressorti à deux reprises aux Etats-Unis, en 1970 et en mai 1978 :
Les affiches furent à peu près construites sur le même modèle, mettant davantage encore sur la scène de l'avalanche.
En France, Les Enfants du Capitaine Grant est sorti le 27 novembre 1963.
Une autre sortie fut organisée le 20 août 1980.
L'affiche ci-dessus date de la diffusion des années 1980. Conçue avec un aspect dessiné, comme la plupart des affiches de l'époque, elle reprend elle-aussi plusieurs scènes d'action du film, mais les emboitent les unes dans les autres plutôt que de les disposer les unes à côté des autres, comme c'est le cas sur la publicité américaine. On retrouve ainsi à nouveau les scènes de l'avalanche, du condor géant ou de l'évasion du village Maori.
- Belgique :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1962 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1970/8 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1970 :
- Publicité, 26 mai 1978 :
- Synopsis, France (1980's) :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Programme / Livre, Allemagne :
- Publicité, sortie vidéo, France :
- Programme / Livre, Espagne :
Music Land
Totalement méconnu en France et, sous la volonté même des studios Disney, tombé dans les oubliettes, Music Land est un pot-pourri de séquences empruntées à deux films plus anciens : La Boîte à Musique et Mélodie Cocktail, sortis respectivement en 1946 et 1948. Parmi ces séquences, le public put redécouvrir A la Gloire d'un Arbre, All the Cats Join It, After you've gone, C'est un Souvenir de décembre, Pecos Bill, Johnny Panama et Alice Bonnetbleu, Bumble Boogie, Casey à la batte, et C'est la Faute de la Samba.
Réalisé par Jack Kinney, Clyde Geronimi et Hamilton Luske, Music Land est sorti dans les salles américaines le 5 octobre 1955. L'affiche créé pour l'occasion, il faut l'avouer, est loin des chefs-d'oeuvres créés à la même époque. En effet, telle une affiche de concert, elle ne fait "que" reprendre le nom des nombreux artistes qui ont participé au film, ou plutôt qui ont participé à La Boîte à Musique et Mélodie Cocktail presque 10 ans auparavant. Tout autour de ce générique, on retrouve des visuels des différents personnages présents dans cette compilation. Que dire hormis le fait que, comme le film finalement, l'affiche manque totalement de charme, de nouveauté et de chaleur... Dommage...
D'autres visuels furent utilisés pour promouvoir le film...
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
Le Dragon Récalcitrant
Le Dragon Récalcitrant, réalisé par Alfred L. Werker, est un long-métrage à part dans la longue filmographie des studios Disney. Par son titre tout d'abord, ou plutôt ses titres. En France, le film est connu sous au moins trois noms différents : Les secrets de Walt Disney, qui fut le titre utilisé lors de sa sortie dans l'Hexagone, le 7 juillet 1947, Le Dragon récalcitrant (son nom le plus usité aujourd'hui), et Le Dragon hésitant (titre utilisé lors de la sortie du film en vidéo à la fin des années 1990). Même en version originale, le titre du film est confut, tantôt intitulé Behind the Scenes at the Walt Disney Studios, tantôt appelé The Reluctant Dragon.
Le film est particulier, également, de par son contenu. En effet, il ne s'agit pas d'un long-métrage d'animation à proprement parler. Le film est en fait une visite des studios de Walt Disney, que le spectateur accompli aux côtés de l'acteur Robert Benchley, et au cours de laquelle il découvre les secrets de fabrications des dessins animés de Walt Disney, des extraits des derniers films, parmi lesquels How to Ride a Horse avec Dingo, ainsi que des projets en chantier, comme le court-métrage Baby Weems.
Le long-métrage commence en fait "chez" l'acteur Robert Benchley qui décide de se rendre aux studios Disney, afin d'y proposer l'idée d'un nouveau film, inspiré du livre qu'il est en train de lire : Le Dragon Récalcitrant. Essayant d'échapper à son guide, il s'aventure au hasard dans les coulisses des studios, se retrouvant tour à tour dans les différents départements, et rencontrant de nombreux artistes, qui lui expliquent la conception de telle ou telle partie d'un dessin animé, de la conception des personnages à leur animation, en passant par la création de la bande sonore, et l'utilisation de la caméra multiplane.
Le Dragon Récalcitrant est sorti dans les salles américaines le 20 juin 1941.
L'affiche créée pour la publicité du film fut essentiellement basée sur la séquence finale du film : le dessin animé avec le fameux dragon récalcitrant en vedette. Sur le document, on découvre donc, clairement mis en évidence le Dragon, qui semble écouter les leçons du petit Baby Weems. Choix étrange, car les deux personnages ne se croisent jamais dans le film, et les deux séquences n'ont aucun rapport entre elles. Tout autour d'eux, en "crayonné", on retrouve d'autres personnages du film, parmi lesquels le petit garçon qui rencontre le Dragon, Sir Gil, qui est sensé le combattre, ainsi que les médecins qui examinent le petit Baby Weems. Le slogan vend le film comme un grand spectacle avec un milier de surprises ! A noter également le nom de l'humoriste Robert Benchley, clairement mis en évidence, et qui était à l'époque une grande vedette américaine.
D'autres visuels furent également conçus, comme celui-ci :
L'une des séquences du film fait partie de la longue liste de courts-métrages mettant en scène Dingo essayant différents sports ou différentes situations en fonction des commentaires d'un narrateur omniscient. Certains appellent cette série les "How to", renvoyant ainsi à la question que pose chacun des titres des films. Ici, il s'agit du dessin animé intitulé "How to Ride a Horse", traduit en Français par L'Art de l'Equitation. Le film eut une petite carrière indépendante, et sortit sur les écrans américains le 24 février 1950. Une affiche fut créée pour l'occasion :
Elle montre Dingo, essayant de monter sur sa monture (elle-aussi récalcitrante !) à l'aide d'une échelle, comme au début du film.
- Suède (1er mars 1943) : Den Fredliga draken
- Cliché pour la presse : Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Etats-Unis :
- Article publié dans le magazine Le Film Français N° 143 du 5 septembre 1947 :
P.S. : Merci à Chrisis2001 pour l'article du Film français.
James et la Pêche Géante
Trois ans après L'Etrange Noël de Monsieur Jack, le duo Tim Burton / Henri Sellick revint au cinéma, avec un nouveau film mettant en scène des personnages en pâte à modeler. Burton était alors à la production, et Sellick à la réalisation. Pour ce deuxième projet, ils s'inspirèrent du livre de Roald Dahl, James et la Pêche géante (James and the Giant Peach).
Le film raconte l'histoire de James Henry Trotter (Paul Terry / Donald Reignoux) qui, après la disparition tragique de ses parents, vit aux côtés de ses tantes, Eponges (Myriam Margolyes) et Piquette (Joanna Lumley), deux grosses mégères vulgaires et méchante, qui lui mènent la vie dure. Un soir, un homme mystérieux (Pete Postlethwait / Pierre Hatet) lui offre des langues de crocodile magiques, capables de réaliser ses voeux les plus chers. Mais dans son élan, James fait tomber les apendices enchantés, et leur magie fait pousser une pêche géante. Dévoré par la faim, le garçon va, contre les ordres de ses tantes bien décidées à faire de l'argent avec le fruit, croquer un morceau de la pêche. A force de manger, il va se retrouver au coeur du fruit, où vivent des insectes humanisés : Monsieur la Sauterelle (Simon Callow / Bernard Alane), Monsieur le Mille-Patte (Richard Dreyfuss / Michel Mella), Madame la Coccinelle (Jane Leeves / Evelyne Grandjean), Madame l'Araignée (Susan Sarandon / Frédéric Tirmont), Monsieur le Ver de Terre (David Thewlis / Gérard Surugue), et Madame la Luciole (Myriam Margolyes). Parvenant à décrocher le fruit de sa branche, la nouvelle bande d'amis se retrouve alors au coeur de l'océan. Commence pour eux une aventure extraordinaire en direction de New York...
James et la Pêche géante est sorti aux Etats-Unis le 12 avril 1996.
Deux affiches furent éditées. La première, une pré-affiche, ne révèle rien de l'histoire ni des personnages. Elle ne montre, avec une certaine poésie, que la pêche géante et le petit héros de l'histoire, James. Elle révèle cependant la technique utilisée : des marionnettes en pâte à modeler animées.
La seconde affiche est un peu plus explicite. Très stylisée, elle montre chacun des personnages principaux, chacun des insectes embarqués dans l'aventure du petit James.
En France, le film est sorti le 18 juin 1997. Une nouvelle affiche fut conçue.
Elle reprend elle-aussi une image de James et des insectes (du moins certains d'entre eux). A noter que la mise en scène est quelque peu étrange... En effet, les insectes et James sont tellement grands que la pêche paraît bien moins géante que dans le film. On peut remarquer que comme L'Etrange Noël de Monsieur Jack, le film est largement vendu par l'intermédiaire du nom de Tim Burton, qui n'apparaissait pas de manière si évidente sur les visuels américains.
- Allemagne (25 juin 1996) : James und der Riesenpfirsich
- Espagne (26 novembre 1996) : James y el melocotón gigante
- Grande-Bretagne (2 août 1996) :
- Italie : James e la pesca gigante
- Japon (14 décembre 1996) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Catalogue Sotheby's :
- Dossier de presse, France :
- Publicité vidéo, France :
- Livret offert dans Le Journal de Mickey (France) :
- Magazine Disney Adventures 1996 :
Volt, Star Malgré lui
Chien vedette d'une série télévisée, Volt (John Travolta / Richard Anconina) se retrouve un jour perdu dans le monde réel. Le problème c'est qu'il est persuadé que toutes ses aventures télévisuelles sont la réalité, et il qu'il possède vraiment des supers-pouvoirs. Se retrouvant à New York, il n'a qu'une seule idée en tête : retrouver sa maîtresse, Penny (Miley Cyrus / Camille Donda), qui, dans la série télévisée, a été enlevée par le Docteur Calico (Malcolm McDowell dans la VO)... Commence alors pour lui une aventure extraordinaire, un road-movie hors-normes à travers les Etats-Unis, qu'il va mener aux côtés d'une chatte maigrichonne, Mitaine (Susie Essman / Marie Vincent), qu'il croit être la complice de Calico, et de Rhino (Mark Walton / Gilles Lellouche), un hamster grassouillet, qui est son plus grand fan...
Volt, Star Magré Lui (Bolt en version originale) est le troisième film d'animation en 3-D produit par les studios Disney, après Chicken Little et Bienvenue chez les Robinson. Réalisé par Byron Howard et Chris Williams, et produit par John Lasseter, il sort dans les salles américaines le 21 novembre 2008.
Deux vagues de campagne publicitaires successives furent mises au point.
La première, organisée dès les premiers mois de 2008, ne laissait rien transparaître de ce nouveau film, hormis le nom du héros, inscrit sur la médaille du chien, et l'éclair, qui le caractérise. Aucune date bien précise, hormis la mention indiquant que le film sortirait à l'occasion de Thanksgiving.
La seconde fut plus récente, et surtout plus claire sur le contenu du film.
Apparaissent pour la première fois les héros de l'histoire, le chien Volt, la chatte Mitaine et le hamster Rhino. Apparaissent également les noms des deux vedettes prêtant leur voix pour ce film : John Travolta, dans le rôle de Volt, et Miley Cyrus, l'interprète d'Hannah Montana, dans le rôle de Penny. Une chose peut paraître troublante, c'est que le nom de Miley Cyrus serait facilement associée au personnage de la chatte, ce qui n'est pas le cas. Choix étrange de placer le nom de l'actrice sans pour autant placer son personnage sur l'affiche. A la décharge de Disney, Mitaine et Rhino ne rencontrent pas Penny pendant le film, ce qui semble expliquer l'absence de la fillette sur le visuel, donnant la part belle aux héros animaux de l'histoire. A noter également la mention du Disney Digital 3-D, utilisée pour ce film, et disponible dans certaines salles.
En France, Volt, Star Malgré lui est sortie dans les salles en avant-première le 4 janvier, un mois avant la sortie officielle, prévue le 4 février 2009.
Le premier visuel, identique à celui utilisé dans de nombreux autres pays, et surtout visible dans la presse, montre les trois héros, en pleine action, avec Rhino aux premières loges, indiquant, petit drapeau à la main, être le fan N°1 de Volt.
Le second visuel, placardé dans les cinéma, est à peu près identique, à la différence près que la couleur rouge, dominante sur la majorité des publicités du film, laisse place à un décor de campagne. A noter l'utilisation du slogan "A la croquette de l'Ouest", qui fera sourire les plus jeunes, et hurler au scandale les plus vieux tant il est assez stupide... Le logo précicant que le film est disponible en 3-D semble par ailleurs en retrait, en bas à gauche, et moins visible que sur les affiches américaines... Il faut dire que peu de salles française proposent le film dans ce format.
- Allemagne (22 janvier 2009) : Bolt - Ein Hund für alle Fälle
- Belgique :
- Brésil (2 janvier 2009) : Bolt - Supercão
- Espagne (5 décembre 2008) :
- Israel (5 décembre 2008) :
- Italie (28 novembre 2008) : Bolt - Un Eroe A Quattro Zampe
- Japon :
- Québec (21 novembre 2008) :
- Russie (26 décembre 2008) :
- Turquie (26 décembre 2008) :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Publicités sortie Blu-Ray Disc, 2011 :
- Photos de production :
Les réalisateurs Chris Williams et Byron Howard.
Le producteur Clark Spencer
Le Producteur exécutif, John Lasseter.
- photos de l'avant-première hollywoodienne (17 novembre 2008) :
- Photo des coulisses du doublage français :
- Photos de l'avant-première française, organisée le 17 janvier 2009, au cinéma Gaumont du Disney Village, à Disneyland Resort Paris, en présence de John Lasseter, des réalisateurs Byron Howard et Chris Williams, du producteur Clark Spencer, de Mark Walton (VO Rhino), Gilles Lellouche et Richard Anconina (VF Rhino et Volt), Omar Sy et Fred Testot (VF Pigeons), Christophe Wilhem, Mélanie Doutey, Florence Foresti, Helène Ségara, Emma Daumas, Antoine Dulery, Amanda Sthers, Pierre-François Martin Laval, Frédéric Beigbeder, Isabelle Bres, Eric Jean-Jean...
C'est pas Drôle d'être un oiseau
C'est pas Drôle d'être un Oiseau (It's Tough to be a Bird) fait partie de la courte mais superbe liste des réalisations de l'animateur déjanté Ward Kimball, à qui l'on doit notamment des personnages aussi mémorables que Jiminy Cricket dans Pinocchio, Jim Crow et les corbeaux de Dumbo, José Carioca et Panchito dans Les Trois Caballeros, Lucifer dans Cendrillon, Tweedle Dee et Dum, le Chat du Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles, ou encore les émissions télévisées parlant de l'espace et diffusée dans la série Disneyland.
Cette énième farce de Kimball met en scène un oiseau, M.C. Bird, qui raconte, avec humour, les difficultés que connaissent les individus de son espèce. Mélange d'animation et d'images en prises de vue réelles, C'est pas Drôle d'être un Oiseau est un film très étrange, avant-gardiste, qui ne ressemble à rien d'autre, et dont l'aspect original est tout à fait propre à l'univers de Ward Kimball.
Ce film est sorti aux Etats-Unis le 10 décembre 1969, avant de connaître une petite carrière à la télévision et d'être couronné d'un Oscar. En France, il apparaît en complément des Boatniks, le 30 octobre 1970.
L'affiche reprend le caractère déjanté du film. On y retrouve le héros, dans la gueule d'un chat souriant, montrant ainsi les difficultés que connaissent les oiseaux. Tout autour, de nombreuses images, déconnectées les unes des autres, viennent compléter le visuel. On y retrouve, sur fond de drapeau américain, des expressions reprenant des noms d'oiseaux, ainsi que des visuels les illustrant, comme cela est fait dans le début du film.
A noter qu'une seconde affiche fut également créée, avec pour seul ajout la mention de l'Oscar du Meilleur court-métrage d'animation remporté par le film.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
La Bande à Picsou - Le Film
Après une longue carrière en bande-dessinée ponctuée d'aventures aux quatre coins du monde et au-delà, le canard le plus riche fit enfin son arrivée au cinéma dans son premier long-métrage, La Bande à Picsou, le Film : Le Trésor de la Lampe Perdue (Ducktales, the Movie : Treasure of the Lost Lamp), réalisé par Bob Hathcock, Paul et Gaetan Brizzi, et en partie produit dans les studios Disney de Montreuil, prêt de Paris.
On y retrouve notre héros, Picsou, à la recherche du fabuleux trésor de Cali Baba. Accompagné de ses neveux, Riri, Fifi et Loulou, de la petite Zaza et du maladroit Flagada Jones, c'est au coeur du désert qu'il retrouve enfin la trâce du magot. Mais il a sur ses traces le terrible magicien Merlock, et son serviteur Dijon, qui compte bien lui-aussi mettre la main sur le trésor, et en particulier sur une mystérieuse lampe, contenant un génie capable d'exaucer ses voeux les plus diaboliques...
La Bande à Picsou, le Film est sorti sur les écrans américains le 3 août 1990. Film d'aventure par excellence, son affiche reprend les caractéristiques du genre.
On y retrouve tout d'abord les couleurs chaudes si propres aux films d'aventure, en particulier ceux de la série Indiana Jones de Steven Spielberg. Ironie, Spielberg avouait s'être en partie inspiré des aventures en bandes dessinées de Picsou pour la création de son héros et de ses aventures. Et maintenant, comme une sorte de retour, les aventures de Picsou s'inspiraient de celles d'Indiana Jones, au moins pour le visuel de l'affiche !
Au premier plan, évidemment, le héros de toute cette histoire, le milliardaire Balthazar Picsou, vêtu en aventurier, torche à la main, et tenant également la fameuse lampe qui fait tant d'envieux. Etrangement, Picsou n'apparaît jamais vraiment de la sortie dans le film, et notamment, il ne porte pas ce genre de chapeau, qui est un clin d'oeil évident à celui d'Indiana Jones ! Autour de lui, ses compagnons de routes, neveux et amis. En arrière plan, telle une menace pesante et dangeureuse, l'ombre de Merlock, le magicien démoniaque, plane sur nos canards, sans pour autant dévoiler son visage, renforçant ainsi le suspense de ce méchant qui s'annonce comme un grand danger. Le titre du film, et notamment sa police, est lui-aussi inspiré de la série Indiana Jones.
Ce visuel fut repris pour l'ensemble de la distribution du film à l'étranger, en particulier en France, où le film est distribué par Warner Bros. Transatlantic.
- En France (14 août 1991) :
- En Espagne : Pato Adventuras - La Pelicula : El Tesoro de la Lampara Perdida
- Royaume-Uni :
- Suède :
- Ex-Yougoslavie :
- clichés pour la presse, Etat-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Italie :
- Photos d'exploitation, France :
- Synopsis, France :
- Dossier de presse, France :
- Publicité, sortie vidéo :
Histoires enchantées
Réalisé par Adam Shankman, Histoires Enchantées (Bedtime Stories) met en scène Adam Sandler, dans le rôle de Skeeter Bronson, un employé d'hôtel râté, homme à tout faire exploité par son patron (Richard Griffiths) et méprisé par ses collègues (Guy Pearce et Lucy Lawless). Un jour, sa soeur (Courteney Cox) lui demande de garder ses deux enfants pendant toute une semaine. Afin de les aider à s'endormir, Skeeter, comme le faisait avec brio son père (Jonathan Pryce), leur raconte des histoires merveilleuses, pleines d'action, de romance, et de fantaisie... Sa vie change lorsqu'il se rend compte que ces histoires se répercutent dans la vie réelle...
Histoires enchantées est le grand film des vacances de Noël des studios Disney, sorti le jour même de Noël aux Etats-Unis. La même date (24 ou 25 décembre) fut également celle de nombreux autres pays, notamment la France.
L'affiche principale, dont le visuel sera repris dans les autres pays, montre les deux univers (le monde réel, et les histoires de Skeeter), qui entrent en collision. En effet, au premier plan, on découvre Sandler et ses deux neveux/nièces dans la chambre, dont la tapisserie, déchirée, laisse apparaître certains passages et personnages des histoires, qui semblent jaillir vers le spectateur. Ainsi, le public peut découvrir les différents univers des histoires racontées par le personnage de Skeeter Bronson, dont il est le héros, et qui prennent place dans la Rome antique, dans le far-west américain, dans le Moyen Âge ou dans l'infini de l'espace ! A noter la mise en avant, sur la publicité, du petit cochon d'Inde aux yeux globuleux, présent sur le lit de gauche, et du personnage joué par Kerri Russell, que les enfants imaginent en sirène dans leurs histoires.
On peut quand même remarquer le côté ambigu de cette affiche, qui semble davantage montrer le monde fantastique des histoires, qui semble prendre le pas sur le monde réel. Le film n'est pas, il faut l'avouer, à l'image de l'affiche, et surtout, il n'en assure absolument pas les promesses. Ces histoires qui paraissent magnifiques sur l'affiche, ne sont que trop peu présentes dans le film, et finalement, le spectateur évolue davantage dans le monde réel que dans ces mondes imaginaires si bien mis en valeur sur le document...
L'affiche française et les affiches étrangères possèdent le même visuel :
- Allemagne (25 décembre 2008) :
- Argentine (5 février 2009) : Cuentos que no son cuentos
- France (24 décembre 2008) :
- Grande-Bretagne :
- Québec :
- Suisse :
- Taïwan :
- Turquie (6 février 2009) : Gerçek Masallar
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos de production :
- Avant-Première de Los Angeles :
- Avant-Première de Londres :
P.S. : Merci à Cobain pour les photos de l'avant-première londonienne !
P.S. : Merci Hercule pour l'affiche québecoise.