Tron
Tron est l'un des rares films de science fiction des studios Disney, au même titre que Le Trou Noir, produit dans les années 1980 par Ron Miller, le gendre de Walt Disney, et réalisé par Steven Lisberger. Devenu mythique, le film fut un four retentissant pour Disney, qui ne retenta d'ailleurs jamais l'expérience de plonger le spectateur dans un film aussi avant-gardiste.
Il raconte l'histoire de Kevin Flynn (Jeff Bridges), l'un des meilleurs programmateurs de l'entreprise informatique Encom, qui se voit un jour débarquer par Ed Dillinger (David Warner), son ancien collègue qui lui a volé ses créations, et qui est devenu le président de la société. En essayant de pénétrer dans le système informatique, afin d'y trouver les preuves de vol, il est surpris par le Maître Control Principal, le programme de sécurité, qui le désintègre. Il se retrouve alors projeté dans un monde électronique où il est contraint de se battre contre un programme ennemi, l'alter-égo informatique de Dillinger...
Tron est sorti aux Etats-Unis le 9 juillet 1982.
L'affiche principale, d'une grande sobriété, ne laisse rien transparaître de l'atmosphère du film, hormis sont côté futuriste, laissant déjà prévaloir les codes des films de science-fiction plus récents, comme la trilogie Matrix. Seuls quelques personnages sont présents, sur un fond noir renforcé encore par les couleurs vives du rayon de lumière qui perce l'obscurité.
Tron est sorti en France le 15 décembre 1982.
Cette fois, davantage de détails sont montrés aux spectateurs. On découvre notamment le méchant de l'histoire, Dillinger, ou plutôt son homologue informatique, Sark, ainsi que la désormais culte course de voitures.
- Australie (2 décembre 1982) :
- Belgique :
- Espagne :
- Grande-Bretagne (21 octobre 1982) :
- Italie (24 décembre 1982) :
- Suède (17 décembre 1982) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Invitation Oscars :
- Publicité, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité sorties vidéo et DVD, Etats-Unis :
- Publicité sortie vidéo, France :
Alice au Pays des Merveilles
Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland) reste aujourd'hui le film le plus atypique de la longue filmographie de Walt Disney. Réalisé par Wilfred Jackson, Hamilton Luske et Clyde Geronimi, et adapté de l'oeuvre de Lewis Carroll, c'est l'un des projets qui tenait le plus à coeur à Walt Disney, qui l'avait d'ailleurs lancé dès la fin des années 1930. Finalement, à cause de la Seconde Guerre Mondiale, et surtout, hésitant encore entre prises de vue réelles et animation, la réalisation fut décallée dans le temps, pour ressortir des tiroirs des studios à la fin des années 1940.
Le film raconte l'histoire d'Alice, jeune fille de bonne famille, qui vit dans le cadre strict et contraignant de l'Angleterre victorienne. Un jour, alors qu'elle est en train d'écouter une leçon d'Histoire que lui raconte sa soeur, elle se met à divaguer et commence alors pour elle un rêve extraordinaire, à la poursuite du Lapin Blanc, qui la conduit malgré elle au coeur du Pays des Merveilles. Là, elle fera la connaissance d'êtres tous plus farfelus les uns que les autres : Tweedle Dee et Tweedle Dum, les jumeaux amateurs de bonnes histoires, le Chapelier Tocqué et le Lièvre de Mars qui fêtent leur énième "non-anniversaire", le Chat du Cheshire, et enfin, l'imposante Reine de Coeur. Mais ce qui semble être un rêve merveilleux se transforme bien vite en cauchemar, et Alice se retrouve au coeur d'un conflit ouvert avec la souveraine, bien décidée à lui couper la tête !
Alice au Pays des Merveilles est sorti aux Etats-Unis le 28 juillet 1951, deux jours après la première, organisée en Angleterre.
Haute en couleurs, l'affiche principale reprend les principaux, et nombreux personnages, du film, de la fillette, Alice, à la Reine de Coeur, en passant par le Chapelier Tocqué, le Lièvre de Mars, Dodo, le Roi de Coeur, le Loir, Monsieur Morse et le Charpentier, la Chenille, ainsi que Tweedle Dee et Tweedle Dum. Le Chat du Cheshire était, semble-t-il présent aussi en haut du visuel, mais l'image a été recadrée, certainement, ne laissant apparaître que ses pattes... Sur la seconde affiche, cette fois, il apparait en entier. Et là où cette affiche aurait pu être superbe, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle peut laisser le spectateur d'aujourd'hui perplexe, tant le design des personnages semble brouillon, et infidèle au film. La tête du Loir, par exemple, est quelque peu déconcertante... A noter que le film est vendu comme la nouvelle comédie musicale animée des studios Disney, que la deuxième affiche compare à Blanche Neige et les Sept Nains et Cendrillon.
D'autres visuels furent également créés pour cette première sortie organisée en grandes pompes.
Ils reprennent les principaux personnages du film, donnant surtout la part belle à Alice, au Chapelier Tocqué et le Lièvre de Mars. On peut également noter que le casting, exceptionnel, du film, est clairement mis en avant. En effet, les noms de grandes vedettes de l'époque, comme Ed Wynn (Le Chapelier Tocqué), Jerry Colonna (Le Lièvre de Mars), Sterling Holloway (Le Chat du Cheshire), et Richard Haydn (La Chenille) sont clairement inscrit sur les affiches, précédant même la voix de l'héroïne, Kathryn Beaumont.
Malgré une promotion très importante, sur les affiches, mais également à la télévision, avec une émission exceptionnelles, One Hour in Wonderland, et au cinéma, avec le reportage Operation Wonderland, Alice au Pays des Merveilles ne trouva pas son public, et fut un four à sa sortie, engloutissant tous les bénéfices engendrés un an avant, par Cendrillon. En conséquence, le film n'eut pas le privilège de nombreuses ressorties dans les années 50 et 60, comme ce fut le cas pour Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio et Cendrillon.
Il fallut attendre le 15 mars 1974 pour que les Américains redécouvrent ce film, devenu, dès cette époque, mythique.
Et à époque particulière, affiche particulière. Alice au Pays des Merveilles eut le même traitement que Fantasia, avec la création d'un visuel très psychédélique, très vif, avec des couleurs fluos et des formes étranges. Les principaux personnages, ou du moins les plus appréciés du public, au fils des ans, sont mis en vedette, laissant dans l'ombre les autres, qui étaient présents sur les documents de 1951. A noter que le même visuel fut réutilisé lors de la sortie du 3 avril 1981.
Après le succès des deux dernières ressorties, Alice au Pays des Merveilles fut à nouveau diffusé à la fin des années 1980.
Les mêmes personnages furent réutilisés, encore, dans une scène devenue mythique, celle de la fête de "non-anniversaire".
Les Français découvrirent ce nouveau grand classique le 21 décembre 1951.
Distribué par la RKO, le film fut vendu avec trois nouvelles affiches, dont les deux dernières ont été créées par Boris Grinsson. Très jolies (pour ne pas dire plus jolies que l'affiche américaine principale), elles rendent parfaitement l'atmosphère du film.
La première affiche, collégiale, reprend les principaux personnages du film, qui semblent venir à la rencontre de la jeune Alice. Le design de certains d'entre eux n'est pas parfait, mais il reste meilleur que celui de l'affiche américaine.
La deuxième est centrée sur la course d'Alice, qui cherche, pendant une bonne partie du film, à rattraper le Lapin Blanc. Sur son chemin, comme sur le visuel, elle rencontre Le Chat du Cheshire, Tweedle Dee et Tweedle Dum, ainsi que la Chenille. A noter aussi la présence de Monsieur Morse et du Charpentier, personnages imaginaires sortis de l'esprit des deux frères Tweedle. On peut juste se demander ce qu'est exactement l'animal qui semble courrir aux côtés d'Alice. Il ne s'agit pas de Dina, sa chatte, qui est resté dans le "monde réel"... Mystère, donc, sur cet intrus...
La troisième affiche prend place pendant la fête de "non-anniversaire", autour de la table du Chapelier Tocqué et du Lièvre de Mars. Les deux personnages sont parfaitement fidèle au film, notamment de par leurs expressions, copies fidèles de deux passages du film extrêmement drôles. On peut voir que l'auteur a rajouter la Reine et le Roi de Coeur autour de la table, allant ainsi à l'encontre du film. Mais on peut juger que cette transgression est nécessaire pour présenter ces deux personnages formidables. Enfin, à noter la présence, sur la table, de Dina, la chatte d'Alice... qui ne vient pas, pourtant, dans le Pays des Merveilles... Elle est cependant présente... Finalement, c'est peut-être elle qui se précipite, avec Alice, à la poursuite du Lapin Blanc, sur le premier visuel...
Le film est ressorti dans les salles françaises le 19 mars 1975 et le 24 mars 1982.
Sur la nouvelle affiche, qui fut reprie quasiment à l'identique lors de la ressortie du 24 mars 1982, on redécouvre les principaux personnages du fim dans un décor de végétation luxuriante. A noter que comme aux Etats-Unis, l'emploi de couleurs vives, fluos est très important.
- Allemagne : Alice im Wunderland (17 décembre 1952 ; 9 mars 1984)
- Argentine : Alicia en el Pais Las Maravillas (17 août 1951 ; 1980's)
- Australie (1974) :
- Belgique (1981)
- Brésil : Alice no pais das Maravilhas
- Espagne : Alicia en el Pais Las Maravillas (17 avril 1954 ; ? ; ? ; 3 octobre 1980 ; ?)
- Italie : Alice nel Paese delle Meravigile (6 décembre 1951 ; 13 mars 1970)
- Japon (ressortie du 18 juillet 1987) :
- Suède : Alice i Underlandet (26 décembre 1951)
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1951 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1951 :
- Livre de Musique, Etats-Unis, 1951 :
- Alice's Magic Wonderbook, livret offert lors de la ressortie anglaise de 1969 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1974 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1974 :
- Photos d'exploitation, Australie, 1974 :
- Photo d'exploitation, Mexique, ? :
- Photo d'exploitation, France, 1976 :
- Synopsis, France, 1976 + verso synopsis:
- Affiche sortie vidéo, Suède :
- Publicité sortie vidéo française (1980's)
- Affiche sortie DVD Edition exclusive, Etats-Unis + France
- Image promotionnelle :
- Publicité Disneyland, France, 2011 :
Life Magazine, 1951
Paris Match N° 144 du 22 décembre 1951
Ciné Revue, 1951
The Wonderful World of Disney Annual - 1977
Disney News, 1984
Comics américain.
Journal de Mickey, 1975.
The E-Ticket, printemps 1999
Alice au Pays des Merveilles dans les parcs Disneyland.
Walt Disney et le réalisateur Wilfred Jackson.
Walt Disney et l'animateur Ward Kimball.
Walt et le compositeur Oliver Wallace.
Walt Disney assiste à la capture de prises de vue réelles avec les acteurs Kathryn Beaumont (VO Alice), Jerry Colonna (VO Lièvre de Mars) et Ed Wynn (VO Chapelier Tocqué).
La jeune actrice Kathryn Beaumont, l'interprète du personnage d'Alice.
P.S. : Merci à Cobain pour les visuels de magazine Life de 1951.
La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers
42ème Grand Classique des studios Disney, et cinquième réalisation du duo John Musker / Ron Clements après Basil, Détective privé, La Petite Sirène, Aladdin et Hercule, La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers (Treasure Planet) est l'adaptation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, L'Île au Trésor (Treasure Island), à la différence que le film se déroule non pas au XIXe siècle, comme le livre, mais dans une époque future, au coeur de l'univers.
Le film raconte l'histoire de Jim Hawkins, jeune homme de quinze ans marginal, qui vit avec sa mère dans une petite auberge perdue au fin fond de l'univers, sur la planète Mondragor. Lassé de cette vie monotone et routinière, le garçon rêve d'évasion et d'aventure. Un jour, il rencontre un certain Billy Bones, dont la navette est venue s'écraser près de chez lui. Mourant, le vieux pirate lui confie ce qu'il a de plus précieux au monde, un globe qui renferme une carte dévoilant l'emplacement du fabuleux "trésor des mille univers", amassé pendant des années par le légendaire flibustier Nathaniel Flynt. Bien décidé à trouver le magot, Jim, accompagné du Docteur Doppler, embarque à bord du RLS Héritage, superbe galion intergalactique commandé par la piquante Capitaine Amélia, secondée par le robuste Monsieur Arrow. C'est dans les cuisines du navire qu'il fait la connaissance du maître coq, John Silver, un cyborg avec lequel il lie une relation particulière, entre amitié et amour paternel. Mais Silver se révèle en fait être le chef d'une bande de pirates, embarquée avec lui sur le vaisseau, et qui est bien décidée à mettre la main sur le trésor de Flynt...
Chose suffisamment rare pour la souligner, la première de La Planète au Trésor fut organisée en France, le 5 novembre 2002, 12 jours avant la première américaine, organisée le 17. La sortie nationale, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis, eut lieu le 27 novembre 2002.
Pour promouvoir le film, comme cela avait déjà été le cas pour Dinosaure et Atlantide, l'Empire perdu, les studios Disney misèrent sur des affiches très dépouillées, simples, mais d'une très grande poésie, ne révélant ni plus ni moins que l'atmosphère du film, sans en montrer trop de détails.
On se retrouve ainsi tantôt au coeur de l'univers, accroché au hauban avec Jim Hawkins tenant la carte de Flynt, avec la Planète au Trésor en arrière plan, tantôt avec lui sur son surf solaire, tantôt à bord du RLS Heritage, avec les personnages principaux. Ces affiches, simples et compliquées en même temps, montre clairement l'ambiance du film, dont l'action se situe au coeur de l'univers, avec pourtant un design ancien, notamment pour les vaisseaux spatiaux. Mais elle laisse libre cours à l'imagination du spectateur qui n'a pas encore vu le film, et qui peut commencer à rêver de cet univers turquoise.
Les affiches françaises furent construites sur le même modèle, avec le même genre d'image.
La première affiche française reprend le visuel de Jim regardant l'univers, accroché aux cordages du navire. Le rajout du terme "Voyagez" renforce encore le côté poétique de l'image et invite clairement le spectateur à imaginez l'univers du film. A noter que ce n'est pas la première fois qu'une affiche française s'adresse directement au public. En effet, sur l'affiche de Dinosaure déjà, le spectateur était invité à imaginer cette terre maintenant disparue.
La seconde affiche reprend un visuel inédit. Le public est clairement plongé au coeur de l'espace, où navigue le RLS Héritage, au milieu de créatures célestes imaginaires. Jim Hawkins, le jeune héros, est toujours présent à l'avant du navire, se tenant, comme sur l'affiche précédente, au hauban. En arrière plan, on découvre l'une des planètes les plus jolies et les plus originales du film, qui fut d'ailleurs mise en avant dans les bandes annonces : le Spatioport, dont la forme rappelle un magnifique croissant de lune.
A noter que le film est proposé en exclusivité mondiale au Grand Rex de Paris dès le 6 novembre 2002.
- Allemagne (5 décembre 2002) : Der Schatzplanet
- Argentine (12 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Espagne (5 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Finlande (20 décembre 2002) : Aarreplaneetta
- Grande-Bretagne (14 février 2003) :
- Hongrie : A Kincses Bolygo
- Italie (20 décembre 2002) : Il Pianeta del Tesoro
- Suède (25 décembre 2002) : Skattkammar Planeten
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Cd Press Kitt, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Publicité presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité McDonald's, France :
Les réalisateur John Musker et Ron Clements.
Le producteur Roy Conli
Glen Keane, superviseur de l'animation de John Silver.
Le casting du film. A noter la présence d'Emma Thompson (Capitaine Amélia), Martin Short (B.E.N.), et Patrick McGoohan (Billy Bones).
Disney Magazine, hiver 2002-2003
Disney Adventures, Novembre 2002
Magazine spécial
Magazine Grand Ecran N°92, novembre 2002
Journal de Mickey 2623 du 25 septembre 2002
Journal de Mickey 2630, du 13 novembre 2002
Journal de Mickey 2631, du 20 novembre 2002
Journal de Mickey 2632, du 27 novembre 2002
Magazine Multi Media, mai-juin 2003
Fantasia 2000
En 2000, les studios Disney réalisaient l'un des rêves de Walt : faire évoluer son oeuvre la plus osée, l'une des plus belles et des plus originales, Fantasia. Composé de 8 séquences, dont 7 totalement inédites, Fantasia 2000 est un nouveau concert filmé, mis en image par les meilleurs artistes du studio de Burbank.
Le film s'ouvre sur l'une des oeuvres classiques les plus populaires et les plus connues, La Cinquième Symphonie de Ludwig Van Beethoven, dans une séquence abstraite réalisée par Pixote Hunt, et montrant la dualité du bien contre le mal.
Steve Martin et le violoniste Itzhak Perlman présentent la séquence suivante, réalisée par Hendel Butoy. Mise en musique grâce à la partition des Pins de Rome d'Ottorino Respighi, elle raconte le voyage surréaliste d'une famille de baleines qui parcourt l'océan glacial, avant de s'envoler dans les airs, entourées par d'autres congénères.
La séquence suivante change totalement de ton. Le classique laisse place au jazz avec le Rhapsody in Blue de George Gershwin, et le surréalisme est remplacé par un New York stylisé, inspiré de l'oeuvre du caricaturiste Al Hirshfeld. Réalisé par l'animateur de talent Eric Goldberg, ce nouveau morceau, introduit par Quincy Jones, relate les destins croisés de différents personnages qui évoluent tous ensembles dans la Grosse Pomme, du chômeur désespéré de ne pas trouver de travail, à la fillette peinée par l'absence de ses parents, en passant par le mari soumis à une femme tyranique et le musicien frustré obligé de travaillé dans le bâtiment...
Retour au classique. Bette Midler présente une adaptation du Petit Soldat de Plomb de Hans Christian Andersen, mise en musique par le Concerto pour Piano N°2, Allegro, Opus 102 de Dimitri Shostakovich. Réalisée par Hendel Butoy, elle met en scène un petit soldat de plomb ne possédant qu'une jambe, qui tombe amoureux d'une ballerine de porcelaine. Le problème, c'est que celle-ci est déjà convoitée par un Jack-in-the-Box, qui envoie le soldat dans le monde réel. Commence alors pour lui une épopée époustouflante, qui doit l'amener à retrouver sa belle, et la libérer de l'emprise du bouffon tyrannique.
Changement radical, encore une fois, avec la seconde séquence réalisée par Eric Goldberg, et présentée par James Earl Jones. Adaptation du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saens, elle met en scène un flamant rose, adepte du yoyo, qui doit faire face à la colère de ses congénères snobinards, qui ne supportent pas de voir l'un d'entre eux sortir du droit chemin.
Penn et Teller, duo de magiciens connu aux Etats-Unis, présentent le morceau suivant. Cette fois, il s'agit de la séquence mythique avec Mickey, L'Apprenti Sorcier, inspirée de l'oeuvre de Paul Dukas, et mise en scène par James Algar, et qui faisait partie du premier Fantasia, en 1940.
L'avant dernière séquence, introduite par le maestro James Levine, met cette fois en scène une autre vedette des studios Disney, Donald Duck, dans le rôle, excusez du peu... de l'assistant du patriarche Noé, et qui doit gérer la montée de chaque animal de chaque espèce dans l'arche destinée à les sauver du déluge. Mêlant humour et amour, elle est réalisée par Francis Glebas, et mise en musique avec l'oeuvre de Sir Edward Elgar, Pomp and Circumstances.
Enfin, le film se termine par une note d'espoir réalisée par les frères Paul et Gaetan Brizzi. Angela Lansbury présente une mise en image de L'Oiseau de Feu d'Igor Stravinsky, symbolisant la cycle de la nature, de la destruction à la renaissance...
Fantasia 2000 est sorti dans les salles de cinéma en deux étapes. Tout d'abord, dès le 1er janvier 2000, le film fut diffusé au format IMAX, dans les cinémas équipés, notamment aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, en Thaïlande ou encore au Mexique.
Une seconde sortie fut ensuite organisée dans les cinémas non équipés pour le format IMAX. Aux Etats-Unis, cette sortie nationale date du 16 juin 2000. En France, le film, distribué par Gaumont Buena Vista International, est sorti le 24 mai 2000.
Toutes les affiches publiées dans chacun des pays où Fantasia 2000 est sorti furent conçues exactement sur le même modèle. Reprenant une photographie de l'orchestre de Chicago, dirigé par le maestro James Levine, tel qu'il apparaît au début du programme, elle montre sous la forme de huit tableaux des images représentant chacune des séquences du film, dont les couleurs sont encore renforcées par le fond noir. Sobre, claire, l'affiche renvoie clairement le film à l'idée de concert qui est à la base même de son concept.
- Grande-Bretagne (IMAX : 1er janvier 2000 / 26 mai 2000) :
- Italie (8 septembre 2000) :
- Suède (30 juin 2000) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Catalogue Sotheby's, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Synopsis, France :
- Dossier de presse de la bande originale, France :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis :
- Affiche sortie vidéo, Brésil :
Les réalisateurs Francis Glebas, Eric Goldberg, Paul et Gaëtan Brizzi, Hendel Butoy, Pixote Hunt et James Algar.
Le Producteur et initiateur du projet Roy E. Disney, fils de Roy O. et neveu de Walt.
Le Producteur exécutif Donald W. Ernst
Le Maestro James Levine.
L'Ecole Fantastique
Will Stronghold (Michael Anganaro) aurait pu être un garçon comme les autres... Sauf que ses parents ne sont autres que The Commander (Kurt Russell) et Jetstream (Kelly Preston), les super-héros les plus célèbres du monde. Afin de devenir lui-aussi, un jour, un super-héros, il est envoyé à Sky High, lycée réservé aux ados comme lui... Le problème, c'est que Will ne semble pas avoir de supers pouvoirs... Et pire encore, il est recallé de la classe des supers-héros et envoyé dans celle des assistants. C'est là qu'il fera la connaissance de Layla (Danielle Panabaker), qui va devenir sa meilleure amie, ainsi que de Warren Peace (Steven Strait), le fils d'un super-méchant, que The Commander et Jetstream ont fait jeté en prison... Will devra affronter le mépris des autres, le regard de ses parents, ainsi que les problèmes de l'amour...
Réalisé par Mike Mitchell, L'Ecole Fantastique - Sky High, est sorti dans les salles américaines le 29 juillet 2005. Mélant comédie et film de supers-héros, il marque notamment le retour à l'écran de Kurt Russell dans un film des studios Disney, où il avait commencé sa carrière, près de 30 ans auparavant. Autour de lui, une miriade d'acteurs talentueux, Kelly Preston ou encore Michael Anganaro, ainsi que des seconds rôles tout droit sortis d'autres productions Disney, comme Bruce Campbell (Un Nouveau Départ pour la Coccinelle), Dave Foley (l'interprète de Tilt dans 1001 Pattes) ou encore Kevin McDonald (interprète de Plikly dans Lilo et Stitch).
L'affiche du film reprend les standards des films de supers-héros, avec un petit côté rétro qui n'est pas sans rappeler les séries télévisées comme Superman ou Wonder Woman. Au-dessus d'un globe terrestre, les premiers rôles du film sont présentés : The Commander, sorte de Superman, fort et courageux, Jetstream, la femme volante, Will, leur fils, qui ne semble pas avoir de pouvoirs, ainsi que certains de ses camarades de classe, Layla, qui contrôle la nature, Warren, qui contrôle le feu, et Gwen, qui est capable de maitriser les technologies.
D'autres affiches, présentant chacun des héros, furent également éditées :
A l'instar d'Underdog, autre film de super-héros (avec un chien dans le rôle du héros), L'Ecole Fantastique n'eut pas les honneurs d'une sortie en salle en France... Seule une sortie en DVD, le 19 juillet 2006, permettra au film de se faire connaître dans l'Hexagone...
Le film bénéficia cependant d'une sortie dans près d'une quarantaine de pays, dont :
- L'Allemagne (6 octobre 2005) : Sky high - Diese Highschool hebt ab !
- L'Argentine (29 septembre 2005) : Súper escuela de héroes
- L'Espagne (14 octobre 2005) : Sky high - Una escuela de altos vuelos
- Le Québec :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Affiche sortie DVD, Brésil :
Mélodie du Sud
Mélodie du Sud (Song of the South) est un film à part dans la longue filmographie de Walt Disney, ou du moins, il l'est devenu avec le temps. En effet, longtemps considéré comme l'un des meilleurs films de la firme aux grandes oreilles, dont les personnages ont souvent été mis sur le devant de la scène, notamment dans de nombreuses bandes dessinées, il est aujourd'hui dissimulé dans les fonds de cave des studios, avec le prétexte (ridicule) qu'il fait l'apologie de l'esclavagisme... En conséquence, et au grand désespoir des Disneyphiles, il est boudé et interdit de toute sortie en DVD immédiate...
Mélodie du Sud raconte l'histoire de Jeannot (Bobby Driscoll), jeune garçon envoyé vivre chez sa grand-mère. Là, il fait la connaissance de l'Oncle Rémus (James Baskett), qui lui fait découvrir les aventures de Messieurs Lapin, Renard et Ours. Il rencontre également la petite Ginette (Luana Patten), avec laquelle il devient ami. Mais tout ceci ne lui fait pas oublier l'absence pesante de son père...
Mélodie du Sud, réalisé par Harve Foster pour les prises de vue réelles, et Wilfred Jackson pour les parties animées, et inspiré des histoires de Joel Chandler Harris, est sorti dans les salles américaines le 12 novembre 1946. Alors qu'aujourd'hui, il est boudé, il connut par la suite de nombreuses sorties, jusqu'au milieu des années 1980.
L'affiche principale créée pour la sortie de 1946 est assez étrange. En effet, centrée sur une image de la plantation, elle place le décor, mais ne renseigne en rien sur le véritable contenu du film, en particulier la partie animée, seulement suggérée par la présence des trois personnages en bas du document et une mention dans le slogan.
D'autres affiches furent également créées en 1946, notamment celle ci-dessous, pas plus explicite sur l'histoire et sur la partie animée :
Le film ressort dans les salles en 1956 :
Plus explicite (qui a dit plus jolie ?!!) que l'ancienne campagne, elle met en avant les personnages animés, et elle montre également l'Oncle Remus, absent des affiches précédentes, ainsi que l'amitié qui le lie aux deux enfants, Jeannot et Ginette. Elle met également en exergue la chanson titre "Zip-A-Dee-Doo-Dah", devenue un énorme succès aux USA.
Le film ressort dans les salles américaines en 1972, 1973 et 1980. Ces trois ressorties eurent droit à la même campagne publicitaire (à quelques différences minimes).
Sur ces affiches, exit les deux gamins. L'Oncle Rémus est maintenu, autour de ses personnages animés. On aurait presque l'impression qu'il s'agisse d'un dessin animé avec un humain, que l'inverse.
Le film ressort enfin aux Etats-Unis le 21 novembre 1986.
Cette fois, les personnages humains sont presque exclus de la promo, tout comme le Renard et l'Ours, dissimulés derrière deux arbres. Bibi Lapin devient presque l'emblème de cette "franchise" destinée à tomber dans les oubliettes...
Mélodie du Sud est distribué par la RKO dans les salles françaises le 14 décembre 1949 :
Créée par Grinsson, elle représente de manière superbe l'esprit du film : Remus et les enfants, écoutant ses histoires de lapin, de renard et d'ours, qui semble jaillir de l'esprit du vieil homme.
Le film est ressorti en France le 20 mars 1974 :
Elle reprend la même campagne que celle organisée aux USA, avec le même visuel.
- Allemagne (12 mars 1982) : Unkel Remus Wunderland
- Argentine (19 décembre 1946) : Cancion Del Sur
- Australie (1972) :
- Belgiques :
- Espagne (1946) : Cancion del Sur
- Grande-Bretagne (1974) :
- Italie (1974) :
- Japon (1951) :
- Suède (1948) :
- Photos d'exploitation, Angleterre (1946) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis (1946) :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1946) :
- Carte postale et papier à en-tête, Etats-Unis (1946) :
- Brochure et Programmes souvenir de la Première, Etats-Unis (1946) :
- Photo de production, Etats-Unis (1946) :
- Publicité, Etats-Unis (1946) :
- Programme, Japon (1951) :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1956) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis (1956) :
- Publicité cinéma, Etats-Unis (1956) :
- Synopsis, France (1972) :
- Livret d'exploitation, Etats-Unis (1972) :
- Dossiers de presse et d'exploitation, Etats-Unis (1972) :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis (1972) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis (1972) :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1973) :
- Dossier de presse, Grande-Bretagne (1974) :
- Photos d'exploitation, Grande-Bretagne (1974) :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1980) :
- Publicité, Etats-Unis (1980) :
- Dossier de presse, Allemagne (1982) :
- Photos d'exploitation et enveloppes, Allemagne (1982) :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1986) :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis (1986) :
- PLV cinéma, Etats-Unis (1986) :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis (?)
P.S. : Plusieurs visuels ont été trouvés sur le site http://www.songofthesouth.net/ que je vous recommande.
L'Ile au Trésor des Muppets
4 ans après Noël chez les Muppets, L'Ile au Trésor des Muppets (Muppet Treasure Island) marque le retour des célèbres marionnettes créées par Jim Henson sur grand écran sous le label Disney. Alors que le premier s'inspirait de l'oeuvre de Charles Dickens, ce second film, également réalisé par Brian Henson, est l'adaptation du roman le plus célèbre de Robert Louis Stevenson, L'Ile au Trésor, mais, bien entendu, à la "sauce Muppets".
Le film raconte l'histoire de Jim Hawkins (Kevin Bishop), jeune garçon de cuisine dans l'auberge de Mrs. Bluberidge (Jennifer Saunders), qui rêve depuis toujours d'exotisme et d'aventure. Sa vie change le jour où il récupère la carte au trésor du Capitaine Flynt, jusque-là détenue par un vieux flibustier ivrogne, Billy Bones (Billy Connoly). Accompagné de ses deux amis, Gonzo et Rizzo le Rat, il décide de se rendre en ville, afin de trouver un armateur qui accepterait d'équiper un navire pour se lancer à la recherche du butin. Il tombe alors sur Trelawney (Fozzie Bear), le fils simple d'esprit d'un armateur, qui accepte de financer l'expédition. Nos héros se retrouvent alors embarqués à bord de l'Hispaniola, commandée par le Capitaine Smolett (Kermit la Grenouille) et son second, M. Arrow (Sam Eagle). Mais le voyage ne sera pas de tout repos. En effet, Jim et ses amis devront tour à tour faire face aux pirates, commandés par le fourbe Long John Silver (Tim Curry), et à une tribu de cochons cannibales, qui ont élu pour chef la très explosive Benjamina Gunn (Miss Piggy), l'ex du Capitaine Smolett...
L'Ile au Trésor des Muppets est sorti aux Etats-Unis le 16 février 1996, et la même année en France.
L'affiche, très complète, s'inspire clairement des canons des films d'action et d'aventure. On y retrouve les principaux personnages du film, en particulier Kermit, dont la couleur verte tranche franchement avec les jaune, orange et marron dominant sur la publicité. Tout autour de lui, on retrouve Benjamina Gunn, Rizzo et Gonzo, ainsi que le jeune Trelawney, en train de parler à son doigt. On retrouve également quelques rats invités sur le navire par Rizzo, grand organisateur de croisières devant l'éternel ! A l'écart, en haut à gauche, la bande de pirates dirigée par Long John Silver, qui porte sur son épaule son animal domestique, le homard prénommé Mayonnaise, ainsi que quelques cochons de la tribu de sauvages de Benjamina ! Et puis, évidemment, que serait une film de pirates sans l'immense voilier dépassant des flots, et surtout, la montagne de pièces d'or et de bijoux. A noter la position "entre les deux" du jeune Hawkins, dont le portrait est placé entre le groupe de pirates et l'équipage de gentils. Il faut dire que dans le film, le gamin est en effet torturé entre l'affection que semble lui porter Silver, et l'honnêteté qui le pousse vers le Capitaine Smolett.
- Grande-Bretagne (24 mai 1996) :
- Allemagne (11 juillet 1996) : Muppets - Die Schatzinsel
- affiche "vierge", sans titre :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
Le réalisateur Brian Henson.
Scott - Le Film
Scott - Le Film (Teacher's Pet) est avant tout une série télévisée produite au début des années 2000 et diffusée sur Disney Channel. Intitulé Scott, Premier de la Classe en France, le programme reste presque méconnu en France, où il n'a jamais profité d'une exposition suffisante pour rencontrer le public. Le même sort lui fut d'ailleurs réservé aux Etats-Unis, où, malgré un Emmy Award, la série disparut des grilles de Disney Channel très rapidement. Il faut dire que la série, tout comme le film, est assez "bizarre", comparé aux autres productions Disney. Cet OVNI est en effet tout droit tiré de l'univers de Gary Baseman, dont le style graphique, simpliste et pourtant compliqué quand on y regarde de plus près, est conjugué à
une critique parfois très incisive de la société américaine.
Malgré cette faible exposition, et à l'instar d'autres séries, comme Doug ou La Cour de Récré par exemple, Scott eut cependant l'honneur du grand écran dans un film inédit, réalisé par Timothy Bjorklund, où se retrouvent l'ensemble des personnages, du chien Spot à son maître Léonard, en passant par l'oiseau râleur Joli Bec et le gros chat paresseux Monsieur Matou. L'histoire reprend directement la suite de la série. Spot, le chien de Léonard, rêve encore et toujours de devenir un vrai petit garçon. Contraint de mener une double vie, il se déguise chaque jour en un petit garçon, Scott, pour pouvoir aller à l'école avec son maître. Un jour, son rêve de devenir humain semble pouvoir se réaliser lorsqu'il découvre, à la télévision, une émission présentant un scientifique de Floride, le Docteur Krank, qui prétend pouvoir rendre humain n'importe quel animal. Immédiatement, Spot tente de convaincre Léonard de trouver le savant afin de réaliser son rêve. Pure coïncidence, c'est justement en Floride que Madame Helpermann, la mère du garçon, a décidé d'emmener sa petite famille en vacances. Cependant, elle décide de ne pas emmener Spot. Ce-dernier décide alors de se grimer à nouveau en Scott, afin d'être du voyage. Commence alors pour Scott et Léonard une formidable aventure sur les routes des Etats-Unis, jusqu'en Floride, où leur amitié sera mise à rude
épreuve...
Scott - Le Film est sorti dans les salles américaines le 16 janvier 2004.
L'affiche du film réalisée pour cette sortie est l'une des plus drôles de la décennie. Reprenant clairement une affiche de Pinocchio (ci-contre), elle met en scène le chien Spot, ici avec son déguisement de Scott, sur lequel la Fée Bleue est en train d'exercer sa magie. Rappelant la première scène du film, cette affiche est franchement drôle, et surtout, elle résume bien l'idée principale de la série et du film : un animal qui souhaite, à l'instar du petit pantin de bois, devenir un vrai petit garçon.
Cependant, le slogan change quelque peu de l'affiche copiée. En effet, alors que la publicité de Pinocchio incitait les spectateurs à prier la Bonne Etoile, ici, il est mis en garde et prévenu de faire attention à ce dont il souhaite. Il faut dire, sans révéler l'intrigue du film, que le souhait de Spott va en effet lui attirer les pires ennuis !...
Il faut être honnête. Scott - Le Film est une perle, un petit bijou d'animation, mais malgré ses qualités, sa sortie au cinéma fut un four mémorable. Du coup, pas de sortie internationale en grande pompe... Le film ne franchit pas l'Atlantique jusqu'en Europe, hormis pour quelques diffusions à la télévision dans les pays scandinaves. Scott - Le Film ne fut jamais présenté en France, ni au cinéma, ni en vidéo, ni à la télévision...
- Dossier de presse, Etats-Unis :
Le réalisateur Timothy Bjorklund
Le casting original du film.
Le Justicier aux Deux Visages
Angleterre, 1736. La population de Dymchurch croule sous les taxes et doit faire face aux brigands et à la contrebande. Heureusement, un Homme s'est donné pour mission d'aider les pauvres gens. Pasteur le jour, Christopher Syn (Patrick McGoohan) devient, la nuit tombée, le mystérieux Epouvantail (Scarecrow). Aidé de ses hommes de mains, surnommés les "Gentils Hommes", il doit notamment faire face au tyrannique Général Pugh (Geoffrey Keen), envoyé sur place par le Roi George III (Eric Pohlmann)...
Le Justicier aux Deux Visages (Dr. Syn, alias The Scarecrow of Romney Marsch), réalisé par James Neilson, est à l'origine un téléfilm en trois parties produit spécialement pour l'émission mythique Disneyland et diffusé pendant la 10ème saison, en 1963. Rapidement devenu aussi mythique que Zorro ou Davy Crockett, le célèbre Scarecrow fut finalement présenté pour la première fois au cinéma le 21 novembre 1975, dans un film regroupant les trois épisodes télévisés.
Plusieurs affiches marquent ces sorties au cinéma.
Celle présentée ci-dessus, construite sur un fond orange perçant, met en vedette le héros de cette histoire sous son déguisement d'Epouvantail. D'une grande sobriété, elle conserve le secret sur l'intrigue du film, ne mettant en avant que l'époque (la fin du XVIIIe siècle), et le personnage principal.
La seconde met davantage en avant la double personnalité du héros.
En France, le film fut présenté le 11 août 1965. La même année, il sortait en Belgique.
L'affiche montre elle-aussi la double personnalité du pasteur anglais.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Mexique :
- Dossier de presse, Etats-Unis (1975) : A noter que ce DP nous informe sur le fait que le film fut présenté en même temps qu'une ressortie de L'Île au Trésor.
- Publicité presse, Royaume-Unis :
- Synopsis, France :
- Clichés pour la presse, France :
Oliver et Compagnie
27ème grand classique des studios Disney, Oliver et Compagnie (Oliver & Company) est la libre adaptation du célèbre roman de Charles Dickens, Oliver Twist. Réalisé par Georbe Scribner, le réalisateur du Prince et le Pauvre, le film prend place au coeur du New York des années 1980. Dans cette jungle urbaine, un petit chaton abandonné, Oliver, tente de survivre. Il est recueilli par Roublard et sa bande de chiens des rues. Mais les temps sont durs, et le maître de Roublard, Fagin, est dans la panade la plus totale. En effet, il doit rembourser l'argent que lui a prêté l'un des parrains locaux, l'impitoyable Sykes. Pour honorer ses dettes, Fagin envoie alors ses chiens et le petit Oliver en ville, afin qu'ils fassent les poches des passants. C'est en tentant de voler un auto-radio que le petit Oliver reste coincé dans une magnifique berline, dans laquelle il fait la connaissance de Jenny, petite fille riche, délaissée par ses parents partis en voyage d'affaire, qui décide immédiatement de l'adopter... Persuader qu'il a été enlevé, ses amis canins s'empressent de retrouver Oliver et de le ramener au repère de Fagin. Lorsque ce-dernier s'aperçoit qu'Oliver appartient à une famille riche, il décide de demander une rançon... Mais tout se complique lorsque Sykes entre dans la partie, et kidnappe la petite fille...
Oliver et Compagnie est sorti dans les salles américaines le 18 novembre 1988.
L'affiche, l'une des plus belles de la période, et qui fut reproduite pour la promotion du film à l'étranger, s'applique à donner le ton du film, et à présenter ses principaux personnages. Tout d'abord, le cadre new yorkais est clairement montré, par cette vue plongeante sur les rues de la ville et sur les gratte-ciels. Les principaux personnages sont présentés : le chaton Oliver, évidemment, accompagné de Roublard, mais également Tito, le chihuahua bavard, et Georgette, la caniche bourgeoise, ainsi que Rita, Einstein et Francis, les cabots de Fagin. Pas de personnages humains sur cette affiche, uniquement des animaux, afin de montrer qu'ils sont les héros de cette histoire. Pas de méchant, non plus, uniquement des héros. Et puis, le piano, malgré le côté improbable de la scène, révèle l'aspect très musical du film, qui est ponctué de nombreuses chansons ben rythmées, interprétées par, excusez du peu, Billy Joel (Roublard) ou encore Bette Midler (Georgette) !
Devant le succès du film, à une époque où les studios Disney était dans une mauvaise passe, Oliver et Compagnie eut l'honneur d'une seconde sortie, le 29 mars 1996 :
Une nouvelle affiche fut créée pour l'occasion, reprenant les mêmes personnages, dans une situation toujours aussi incongrue, à savoir dans et sur un taxi new-yorkais, qui permet, par la même occasion, de bien situer le film dans la jungle de New York.
A noter que le film fut projeté au El Capitan Theatre à l'occasion de sa sortie en DVD, du 9 au 22 janvier 2010.
En France, le film est sorti le 29 novembre 1989, plus d'un an après la sortie américaine.
- Espagne (28 novembre 1989) : Oliver y su pandilla
- Grande-Bretagne (13 octobre 1989) :
- Suède (1er décembre 1989) : Oliver och gänget
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Publicité 45 tours, France :
- Affiche sortie Vidéo / DVD, France, Etats-Unis :
- PLV sortie vidéo, France :
- Animation Magazine N°4, Volume 2, avec Roy Disney et Peter Schneider posant devant les storyboards du film :
- Journal de Mickey N°1953 du 24 novembre 1989 :
- Journal de Mickey N°1954 du 1er décembre 1989 :
- Journal de Mickey (1996) :