Atlantide l'Empire perdu
40ème grand classique des studios Disney, Atlantide l'Empire perdu (Atlantis, the lost empire) est le troisième film du duo Kirk Wise et Gary Trousdale, les réalisateurs de La Belle et la Bête et du Bossu de Notre Dame. Il s'inspire de la légende rapportée par Platon, selon laquelle une île, l'Atlantide, aurait disparu sous les eaux, enfouissant ainsi dans le fond des océans une civilation toute entière.
L'Histoire est celle de Milo James Thatch, jeune cartographe au Museum de Washington, méprisé par ses supérieurs, qui refusent de financer ses recherches sur l'Atlantide. Désespéré, il fait la connaissance du richissime Preston Whitmore, un ami de son grand-père, qui lui confie un vieux livre, le Manuscrit du Berger, qui indique la route à suivre pour découvrir la cité engloutie. Whitmore propose alors à Milo de superviser une grandiose expédition, afin de mettre à jour l'Atlantide et ses secrets. C'est ainsi que le jeune homme se retrouve embarqué au milieu une équipe dirigée par le Capitaine Rourke et composée d'explorateurs tous plus loufoques les uns que les autres...
Dans la veine des aventures fantastiques de Jules Verne, Atlantide l'empire perdu est sorti dans les salles américaines le 15 juin 2001, quelques jours après ses avants-premières organisées à Los Angeles et New York.
Commencée très tôt, la promotion du film fut organisée en deux temps. Tout d'abord, Atlantide l'Empire perdu fut présenté par toute une série d'affiches, toutes plus mystérieuses les unes des autres. Rien ne filtrait sur l'histoire, ni sur les personnages. Seuls quelques indices, comme le Manuscrit du Berger, l'ombre de Milo, ou encore l'initiale A sortant des flots, illustraient les premiers visuels. Le slogan était simple "L'Atlantide vous attend".
Les affiches suivantes montraient d'avantage d'éléments. Le public découvrit tout d'abord certains membres de l'équipe montée par Whitmore, ainsi que la jolie Princesse Kida. Il découvrit aussi l'ambiance mystérieuse du film. Enfin, il découvrit le style graphique du film, si particulier, emprunté à l'auteur de la bande dessinée Hellboy, Mike Mignola.
En France, Atlantide l'Empire perdu fut distribué par Gaumont Buena Vista International à partir du 28 novembre 2001, deux semaines après une première diffusion au Grand Rex de Paris.
L'affiche reprend les mêmes visuels que les publicités américaines, avec la même logique de mystère, ne montrant tout d'abord que la cité engloutie, puis l'équipe d'explorateurs entourant Milo.
- Allemagne (6 décembre 2001) : Atlantis - Das Geheimnis der verlorenen Stadt
- Espagne (23 novembre 2001) : Atlantis: El imperio perdido
- Grande-Bretagne (19 octobre 2001) :
- Italie (6 décembre 2001) : Atlantis: L'impero perduto
- Japon (4 novembre 2001) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photo d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Publicités vidéo, Etats-Unis et France :
- Publicités, France :
Disney Magazine, été 2001
Journal de Mickey N°2579 du 21 novembre 2001
Journal de Mickey N°2580 du 28 novembre 2001
Picsou Magazine N°359
Guide "Atlantide" offert dans le Journal de Mickey
Magazine Ciné Explore, novembre 2001
Télé Magazine du 8 décembre 2001
Journal de Mickey N°2604 du 15 mai 2002
Magazine Multimedia, mai 2002
Les Années Laser N°81, mai 2002
Avant-première de Los Angeles du 8 juin 2001 :
Michael J. Fox (VO Milo Thatch), Cree Summer (VO Kida), Claudia Christian (VO Helga Sinclair), David Ogden Stiers (VO M. Harcourt), Don Novello (VO Enzo Santorini), Florence Stanley (VO Madame Placard), Jacqueline Obradors (VO Audrey Ramirez), Michael Eisner (PDG Disney de l'époque), James Newton Howard (Compositeur, Carla Gugino, David Hasselhoff, Hunter Tylo, Janes Seymour, Jesse James, Mae Whitman, Melissa Joan Hart, Mimi Rogers, Paula Abdul, Rachel Leigh Cook, Rick Baker, Sean Astin, Spencer Breslin, Virginia Madsen, Wilmer Valderrama.
Les réalisateurs Gary Trousdale et Kirk Wise et le production Don Hahn.
Le Compositeur James Newton Howard et les chanteuses et parolières Mya et Diane Warren.
Popeye
A la recherche de son père, Popeye le marin (Robin Williams) débarque un jour dans la petite bourgade de Sweetheaven, où il fait la connaissance de ses étranges habitants. Il s'installe chez la famille Oyl, et rencontre Olive (Shelley Duvall), la fiancée de Brutus (Paul L. Smith), l'homme de main du Commodore, qui dirige la ville d'une main de fer. Mais le jour de son mariage, la belle décide de s'enfuir. Elle retrouve par hasard Popeye, et découvre dans ses affaires, un petit bébé, Mimosa (Wesley Ivan Hurt). Le trio part alors à l'aventure, pourchassé par Brutus, bien décidé à récupérer sa fiancée...
Réalisé par Robert Altman, Popeye est un film à part dans la filmographie des studios Disney. En effet, vendu comme une comédie musicale, il met en vedette le célèbre personnage de cartoon créé pendant en 1929 par l'un des concurrents même de Walt Disney, Elzie Crisler Segar. Pour la peine, Disney s'associa aux studios Paramount... Ou plutôt, c'est l'inverse. Le film fut en effet produit par la Paramount, et "seulement" distribué par les studios Disney.
Popeye est sorti dans les salles américaines le 12 décembre 1980.
Le visuel de l'affiche reprend les trois principaux héros du film, Popeye, évidemment, sa douce Olive et le petit Mimosa. Bien entendu, la célèbre boîte d'épinards est elle-aussi présente. Ce qui est plus surprenant, c'est l'existence d'une affiche avec en en-tête le nom même des studios Disney. Finalement, cette affiche semble avoir été délaissée pour une seconde, qui zappe la mention "Walt Disney Production", pour laisser place à un slogan. Même dans les crédits, écrits en bas du document, le nom de Disney, en premier sur la première affiche, est relégué après celui de la Paramount, qui semble désormais porter la responsabilité du film sur ses épaules. Il faut dire que les exécutifs de Disney furent quelque peu circonspects en voyant le film fini, qu'ils emputèrent de près de 20 minutes. Et du coup, même si les deux affiches ne sont pas clairement datées, on a l'impression qu'ils décidèrent de refaire la présentation, en évitant de noter leur nom de manière trop évidente...
En France, Popeye est sorti le 17 décembre 1981, presque un an jour pour jour après la sortie américaine.
L'affiche est plus cartoonesque encore que le visuel américain. On y retrouve les principaux personnages, mais cette fois, qui ne posent pas et qui sont clairement mis en action. Cette fois, le nom de Disney est placé avant celui de la Paramount. En même temps, la distribution étrangère fut intégralement organisée par les studios de Mickey. Il est donc normal que leur nom apparaissent de manière plus évidente qu'outre-Atlantique.
- Japon (25 juillet 1981) :
- Photos d'exploitation :
- Clichés pour la presse :
- Photos d'exploitation, France :
- Photo d'exploitation, Allemagne :
- Photos d'exploitation, Suède :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
Le Réalisateur Robert Altman, Robin Williams et Shelley Duvall.
(Photographies prises lors de la première du film Bandit, Bandit de Terry Gilliam.
Magazine American Film, Etats-Unis, décembre 1980
Magazine Cinema Programm, Allemagne
Magazine MAD N°56, Argentine
Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons
Pour son deuxième long-métrage en prises de vue réelles, après L'Île au Trésor sorti en 1950, les studios Disney s'attaquèrent à un autre monument de la littérature anglaise, Robin des Bois. L'histoire est évidemment celle du bon Roi Richard Coeur de Lion (Patrick Barr) qui, alors qu'il est parti combattre dans le cadre des Croisades, voit son trône usurpé par le perfide Prince Jean (Hubert Gregg), aidé par le fourbe Shérif de Nottingham (Peter Finch). Un homme se dresse contre lui : Robin des Bois (Richard Todd), dont le père avait été assassiné par les hommes du Prince, alors même qu'il n'était qu'un enfant. Réfugié dans la forêt de Sherwood avec ses joyeux compagnons, notamment Petit Jean (James Robertson Justice), son ami fidèle, il déjoue les plans des conspirateurs, et redonne espoir à la population en volant les riches pour aider les plus pauvres... Sa route croise bien entendu celle de la Belle Marianne (Joan Rice), dont Robin est amoureux.
Réalisé par Ken Annakin, Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons (The Story of Robin Hood and his Merrie Men) est sorti dans les salles américaines le 26 juin 1952.
Typique de l'époque, l'affiche fut conçue par le distributeur, la RKO, comme celle de nombreux autres grands classiques de l'époque, avec non pas une photographie, mais les acteurs principaux dessinés. L'affiche prend soin de reprendre chacun des personnages majeurs du film, de Robin, évidemment, au Shériff, en passant par Frère Tuck et le ménestrel Allan-A-Dale.
En France, le film est distribué à partir du 13 août 1952 par la filiale hexagonale de la RKO. L'affiche fut conçue par l'illustrateur Roger Soubie, dont la signature apparaît en haut à gauche. Sur un fond bleu, elle reprend l'image de Robin, avec en arrière plan, une scène de bataille entre ses compagnons et les hommes du Shérif.
- Australie :
- Danemark (3 novembre 1952) : Robin Hood og hans lystige svende
- Espagne : Los Arqueros del Rey
- Grande-Bretagne :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Papier à en-tête, Etats-Unis :
- Illustration publicitaire :
- Publicités, Etats-Unis :
(La 3ème publicité, en couleurs, provient du magazine Colliers du 5 juillet 1952)
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Photo d'exploitation, Allemagne :
- Photo d'exploitation, ? :
Article sur l'actrice Joan Rice, publié dans le magazine Picture Goer du 7 avril 1951.
Illustrated London News du 15 mars 1952
New York Times du 27 juin 1952
Comic publié en 1965.
Walt Disney et les acteurs Richard Todd et Joan Rice.
Walt Disney et le réalisateur, Ken Annakin.
Danny le Petit Mouton Noir
En 1949, sort dans les salles américaines l'un des films qui tenaient le plus à Walt Disney, Danny le Petit Mouton noir (So Dear to My Heart), sorte d'hommage rempli de nostalgie à son enfance passée à la campagne, près de Marceline, dans le Missouri. A l'instar du Dragon Récalcitrant, de Victoire dans les Airs ou de Mélodie du Sud, le film mêle prises de vue réelles et animation.
Le film, réalisé par Harold D. Schuster, raconte l'histoire de Jeremiah (Bobby Driscoll), jeune garçon qui vit auprès de sa grand-mère, Grandma Kincaid (Beulah Bondi), de son oncle, Hiram (Burl Ives), et de son amie, Tildy (Luana Patten). Un jour, il décide d'adopter Danny, un mouton noir rejeté de tous. Le jeune garçon a un rêve, participer au championnat local avec son animal et remporter un prix...
Danny le Petit Mouton noir est sorti dans les salles américaines le 19 janvier 1948, quelques semaines après son avant-première, organisée à Chicago le 28 novembre 1948.
Une très jolie affiche fut créée pour la sortie du film. Autour d'un gros coeur blanc, au centre duquel est noté le titre, on retrouve certaines images du film, montrant les principales valeurs véhiculées qu'il véhicule : l'amitié et l'esprit de famille, avec les deux enfants écoutant la musique et les chansons de l'oncle Hiram, l'amour de Jeremiah pour les animaux, et l'espièglerie de Danny. En haut du document, on peut découvrir les animaux animés qui apparaissent dans une courte séquence au milieu du film. L'aspect crayonné, déjà utilisé pour de nombreuses affiches de l'époque, donne au document un aspect mélancolique, nostalgique très agréable.
Le film est ressorti aux Etats-Unis, en 1964.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Moins charmante que la précédente, elle reprend presque les mêmes visuels, des deux gamins avec l'oncle Hiram, à Jeremiah et son cheval, sans oublier les animaux animés et Danny qui continue à faire des dégats. A noter que le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par Buena Vista Distribution Co.
- Belgique :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1949 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1949 :
- Publicités, Etats-Unis, 1949 :
- Image promotionnelle :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1964 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1964 :
- Cliché promotionnel :
The Pixar Story
Il est rare qu'un film de cinéma revienne sur les fondements mêmes de l'Empire Disney. Frank & Ollie racontait l'histoire et le parcours de deux animateurs de légende, Frank Thomas et Ollie Johnston, The Hand Behind the Mouse narrait la vie et la carrière d'Ub Iwerks, et le documentaire Walt, l'Homme au-delà du Mythe, revenait sur la vie de Walt Disney. The Pixar Story s'inscrit complètement dans cette liste de film consacrés à l'histoire de Disney, enfin ici, des studios Pixar, aujourd'hui propriété des studios aux grandes oreilles.
Réalisé par Leslie Iwerks, la petite-fille de l'animateur Ub Iwerks, le film retrace l'histoire de Pixar, de ses premiers temps, comme petit département d'I.L.M. (Industrial Light & Magic), la société d'effets spéciaux de George Lucas, jusqu'à sa consécration avec les longs-métrages, de Toy Story à Wall.E, en passant par 1001 Pattes, Monstres et Cie ou encore Cars. Rien n'est oublié dans ce documentaire, des moments forts, aux moments de doute, des moments de gloire, aux tensions avec Disney. Les intervenants sont les artisans même de cet empire, John Lasseter, Steve Jobbs et Ed Catmull en tête.
La sortie de The Pixar Story est assez particulière. En effet, le film n'est pas sorti en salle comme les autres films. Il a été présenté au public au cours d'une tournée dans tous les Etats-Unis, organisée à partir du 23 octobre 2007, s'arrêtant dans les plus grandes villes du pays, de Chicago à San Francisco, en passant par Dallas, Washington, La Nouvelle-Orléans, Seattle ou encore Atlanta. A noter que le film fut également présenté à la télévision le 6 octobre 2007, sur la chaîne ABC, dans le cadre de l'émission "The Wonderful World of Disney".
L'affiche est on ne peut plus simple. En effet, au-dessus du titre, l'un des emblêmes des studios Pixar, Buzz l'Eclair, est en plein envol. Le côté crayonné du personnage renforce, évidemment, l'idée qu'il s'agit d'un documentaire, et pas d'un dessin animé.
Deux autres affiches furent conçues sur le même modèle, indiquant seulement les distinctions du film, à savoir deux nominations, l'une aux Emmy Awards, dans la catégorie Meilleure émission spéciale de télévision, et l'une aux Eddie Awards, dans la catégorie meilleur documentaire.
Comme ce fut le cas pour Frank & Ollie, la France ne profita pas d'une sortie en salle... Mais uniquement d'une sortie dans un coffret regroupant les films des studios Pixar, mais également comme bonus sur le Blu-Ray Disc et l'Edition collector de Wall.E.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Maxi Papa
Joe Kingman (Dwayne "the Rock" Johnson) est un joueur de football américain renommé. Fier de sa carrière qui l'a conduit au sommet de la gloire, sa vie va pourtant prendre un nouveau tournant quand une gamine de huit ans, Peyton (Madison Pettis), se présente en lui annonçant qu'elle est sa fille... Joe devra alors mêler sa carrière sportive à sa nouvelle vie de père...
Les studios Disney sont passés maîtres, depuis des décennies, dans la création de comédies familiales. Maxi Papa (The Game Plan), réalisé par Andy Fickman, en est un nouvel exemple.
Le film est sorti dans les salles américaines le 28 septembre 2007, le lendemain de son avant-première hollywoodienne.
Les affiches créées pour sa promotion montrent les personnages principaux (ici, le père et sa fille), sur un fond blanc, complètement dépouillé, avec uniquement quelques lignes présentant leur situation rocambolesque. Elle ressemble de manière déconcertante à une autre affiche du moment, celle de Baby-Sittor, autre comédie du même genre, dans laquelle un autre héros bodybuildé se retrouve confronté à une bande de mioches pénibles.
Maxi Papa est sorti en France le 9 avril 2008.
L'affiche est identique à l'une de celle publiée aux Etats-Unis.
- Allemagne (27 mars 2008) : Daddy ohne Plan
- Argentine (14 février 2008) : Entrenando a papa
- Brésil (11 avril 2008) : Treinando o Papai
- Canada (28 septembre 2007) : Plan de Match
- Espagne (28 mars 2008) : Papa por Sorpresa
- Italie (4 juillet 2008) : Cambio di Gioco
- Russie (17 juillet 2008 - DVD Première) :
- Singapour (1er novembre 2007) :
- Taïwan (9 novembre 2007) :
- Turquie (29 février 2008) : Oyun Bozan
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation et clichés pour la presse :
Photographies de l'avant première Hollywoodienne
(23 septembre 2007)
Le Secret de Terabithi
Surfant sur le succès grandissant des films d'héroïc-fantasy, à la sauce Seigneur des Anneaux, les studios Disney, qui ont pénétré tardivement la place avec le Chapitre 1 et le Chapitre 2 du Monde de Narnia, mettent en chantier en 2006 Le Secret de Terabithia, d'après le livre de Katherine Paterson.
Le film raconte l'histoire de Jess (Josh Hutcherson), jeune garçon pauvre, mal dans sa peau, délaissé par son père (Robert Patrick), raillé par ses soeurs, et ridiculé par ses camarades d'école. Sa vie change quand il recontre Leslie (Annasophia Robb), fille unique d'une famille de riches écrivains. Tous les deux exclus, ils vont se rapprocher et s'imaginer un monde imaginaire, Terabithia, dans lequel ils vivent des aventures extraordinaires, souvent liées à leur propre vie quotidienne...
Réalisé par Gabor Csupo, et produit en association avec les studios Walden Media, Le Secret de Terabithia (Bridge to Terabithia) sort dans les salles américaines le 16 février 2007 et en France le 28 mars 2007. Véritable poésie, il aborde avec une grande profondeur les thèmes de la solitude, de la vie et de la mort, et du rêve. D'une grande beauté, le film a un énorme défaut : une campagne marketting scandaleuse et mensongère.
En effet, aussi bien les bandes annonces que les affiches vendent le film comme un nouveau Monde de Narnia, avec un nouveau monde imaginaire, peuplé de créatures fantastiques, emmenant les jeunes héros dans une aventures formidable. Et bien... Rien de tout cela dans le film. Pas de monde imaginaire comme ceux du Seigneur des Anneaux, du Monde de Narnia ou de La Boussole d'Or. Pas de créatures fantastiques nombreuses, comme dans la trilogie de Peter Jackson... Finalement, d'ailleurs, on ne sort jamais de la forêt, on ne découvre pas un monde à part, et les créatures sont des prétextes pour illustrer l'imagination débordante des enfants. Le film est magnifique, mais la conception de la promotion a laissé plus d'un spectateur sur sa fin...
L'affiche, reprise dans presque tous les pays dans lesquels le film a été distribué, montre les deux jeunes héros, Jess et Leslie, dans une atmosphère magique. L'obscurité de la scène, illuminée par la lampe, et quelques insectes lumineux, rend le lieu énigmatique, effet encore renforcé par le côté tortueux des arbres, la cabane, et la carcasse de voiture abandonnée. La seconde affiche américaine accentue encore ce côté magique, avec la présence d'êtres fabuleux en arrière plan. On peut alors penser à un monde imaginaire, spectaculaire, curieux, que l'on désire découvrir. Le film est une grande désillusion pour celui qui souhaite faire la connaissance d'un monde fantastique, peuplé de trolls et de gobelins et d'autres êtres fabuleux. Il est étrange d'avoir choisi une campagne aussi axée sur le côté heroïc-fantasy. L'appat du gain est évident, ici. Le film veut surfer sur le succès du Monde de Narnia, clairement mentionné d'ailleurs, alors qu'il n'a rien à voir avec lui...
- Allemagne (1er mars 2007) : Die Brücke nach Terabithia
- Argentine et Amérique du Sud (janvier 2007) : El Mundo magico de Terabithia
- Brésil (16 mars 2007) : Ponte para Terabithia
- Danemark (8 juin 2007) : Terabithia - Et Hemmeligt land
- Espagne (2 mars 2007) : Un Puente hacia Terabithia
- Italie (30 mars 2007) : Un Ponte per Terabithia
- Pologne (2 mars 2007) : Most do Terabithii
- Québec : Le Pont de Terabithia
- Russie (22 février 2007) :
- Slovaquie : Most do Krajiny Terabithia
- Suède (août 2007) : Bron Till Terabitia
- Taïwan (4 avril 2007) :
- Turquie (16 mars 2007) : Terabithia köprüsü
- Affiches vidéo, Allemagne, Etats-Unis, France :
Pinocchio
Fort du succès de Blanche Neige et les Sept Nains, et dans l'optique de sortir un grand dessin animé chaque année, Walt Disney entreprit dès le milieu des années 1930 de lancer de nouveaux projets. Parmi eux, Bambi, Fantasia, Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan, et bien entendu Pinocchio.
Adapté du célèbre roman éponyme de Carlo Collodi, publié en 1881, le film raconte l'histoire de Geppetto, vieux fabricant de jouet, qui vit seul avec son chat Figaro et son poisson rouge Cléo, et qui n'a qu'un rêve, avoir un jour un vrai petit garçon. La Fée Bleue réalise son souhait en donnant la vie à l'une de ses marionnettes, Pinocchio, qui doit découvrir le monde avec l'aide de sa nouvelle conscience attitrée, Jiminy Cricket. Mais cette vie n'est pas simple, et le petit pantin de bois devra faire face à de nombreuses tentations, pour réaliser à son tour son rêve, devenir un vrai garçon.
Réalisé par Hamilton Luske et Ben Sharpsteen, Pinocchio est sorti dans les salles américaines le 9 février 1940, deux jours après son avant-première.
L'affiche principale du film, qui fait partie d'une large campagne de promotion, reprend le petit héros, Pinocchio, mis en avant aux côtés de deux autres personnages, le chaton Figaro et le grillon Jiminy. Il est intéressant de voir que les petits animaux, qui ont fait le succès de Disney, sont mis en avant alors que leur importance dans le film, notamment celle du petit chat, est finalement assez secondaire. Les autres personnages sont également présents, ou du moins leur tête, de la Fée Bleue à Geppetto, en passant par Cléo, et la longue liste de méchants, le Cocher, Grand Coquin et Gédéon, Stromboli, Crapule et Monstro. A noter que toutes les prouesses de l'époque, déjà vendues au moment de la sortie de Blanche Neige et les Sept Nains sont encore clairement annoncée, du fait que le film est un long-métrage d'animation, à l'utilisation de la Multiplane et du procédé Technicolor. Enfin, le film est distribué, comme les autres, par la société RKO Pictures.
D'autres affiches furent également créées :
Véritable four à sa sortie, Pinocchio ressort dans les salles américaines dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le 17 octobre 1945, avec la même campagne de marketting, puis revient sur les écrans le 18 février 1954.
La nouvelle affiche est construite sur le même modèle que la précédente, à la différence que les personnages ne sont pas agencés de la même manière, et surtout, que ceux-ci possèdent un aspect dessiné très appuyé, souvent, d'ailleurs, très détaché de l'aspect du film (notamment la Fée bleue). Seuls quelques personnages disparaissent de la publicité, notamment le Cocher, Stromboli et Monstro, tout comme Cléo, d'ailleurs. Une chose intéressante, c'est le titre du film. Il ne s'agit plus de Pinocchio, mais des Merveilleuses aventures de Pinocchio (Wonderful Adventures of Pinocchio). Outil marketting ou redéfinition du titre du film. La question est posée. Autre chose, cette fois assez étrange... Le petit pantin ne ressemble plus à une marionnette. En effet, Pinocchio ne semble plus avoir de rouages au niveau de ses articulations, notamment ce genou, que l'on voit à gauche. Même si le public connaît la fin de l'histoire, ce choix paraît assez étrange. Ceci est encore renforcé sur le second visuel.
Le 18 janvier 1962, "rebelotte". Pinocchio revient encore sur les écrans américains.
L'affiche est encore nouvelle, et elle reprend encore un aspect dessiné et colorié pour les personnages. Pinocchio semble déjà plus effacé. A l'inverse, les méchants recallés de l'affiche de 1954 reviennent sur le devant de la scène, que ce soit Stromboli ou le Cocher. Même Cléo revient devant le public. Jiminy Cricket, devenu un véritable emblème pour la compagnie Disney, surtout depuis que la télévision lui ait donné une nouvelle place de choix, est clairement mis en avant sur la publicité. Les chansons du film sont bien mises en avant, comme gage de qualité et de joie. A noter que le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par la société des studios Disney, Buena Vista Distribution Co.
Le même genre d'image est utilisé pour la ressortie du 7 juillet 1971, avec une différence vraiment notable, la disparition de cette trainée bleue turquoise qui parcourait l'affiche de haut en bas.
Le 16 décembre 1978, Pinocchio a presque 40 ans, et le revoilà pour la quatrième fois sur les écrans américains.
Style très dépouillé pour cette nouvelle affiche. Au revoir les dessin. Cette fois, il s'agit plus d'un visuel extrait du film que d'un dessin au crayon. Et toutes ces têtes sont remplacées par Pinocchio, accompagné de Jiminy, sa conscience, et des deux escrocs Grand Coquin et Gédéon, qui l'emmène joyeusement à sa perte. A noter qu'auparavant, c'était la chanson "Hi Deedle Dee Dee" qui était vendue avec le film. Cette fois, elle laisse place à la mythique "Quand on pris la Bonne étoile" ("When you Wish upon a star"), dont certaines paroles apparaissent en haut de la publicité.
Le 21 décembre 1984, Pinocchio est à nouveau présenté aux Etats-Unis.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche. Pinocchio est encore la vedette, avec Jiminy. Et encore, on revient à une multitude de tête et de personnages tout autour de lui. Cette nouvelle sortie coïncide avec l'année du 30ème anniversaire de Disneyland U.S.A., ouvert en 1955. Un logo rappel l'événement.
Enfin, le 26 juin 1992, le petit pantin a passé les 50 ans, et revient pour la dernière fois au cinéma, avec deux affiches exceptionnelles.
Sur la première, bon... C'est une habitude maintenant, cela fait 50 ans que ça dure. Pinocchio est au centre, et atout autour, on retrouve encore cette armada de personnages, de La Fée Bleue à Stromboli, en passant par Figaro et Cléo, ou encore Grand Coquin et Gédéon. La grande scène d'action avec Stromboli est également représentée. Cette affiche rentre totalement dans ce qui se faisait à l'époque, pour les ressorties des grands classiques de Disney, comme Blanche Neige et les Sept Nains, Bambi, La Belle et le Clochard, La Belle au Bois dormant, ou encore Le Livre de la Jungle. Les personnages sont redessinés, avec des couleurs vives et des effets d'ombres, et la mention "Walt Disney's Classic" en haut.
Et comme pour de nombreuses sorties de l'époque, comme Blanche Neige et les Sept Nains, La Belle au Bois Dormant, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, La Belle et la Bête, Aladdin, ou encore Mulan une affiche fut créée par John Alvin. Et comme d'habitude, c'est une véritable merveille. Elle nous montre un Pinocchio, timide et mignon, les mains derrière le dos, triturant ses pieds, recevant la magie de la Fée Bleue, magnifique dans le ciel, et éclairant le pantin avec sa baguette magique. Simple, mais pourtant très complète, cette affiche représente bien le film. A noter qu'elle fut parodiée au moment de la sortie de Scott, le film (Teacher's Pet), dont l'affiche reprenait le même modèle.
A noter que le film fut représenté au El Capitan Theatre lors de sa sortie en DVD et Blu-Ray Disc en 2010.
La France découvre enfin le petit pantin de bois après la guerre, le 22 mai 1946.
Bernard Lancy, l'auteur de l'affiche de Blanche Neige et les Sept Nains, signe le visuel français. Il nous montre Pinocchio, dont le côté jouet est renforcé, aux côtés d'un coucou de Geppetto, et en compagnie de Jiminy, sur son nez, et de Grand Coquin, qui semble le tenir par une chaine accrochée à son poignet. On peut remarquer que le titre du film n'est pas Pinocchio, mais La Meveilleuse Histoire de Pinocchio. Comme ce fut le cas pour Peter Pan, le film fut plus tard limité au seul nom du héros. Le film fut distribué en France par la filiale de la RKO Radio Films de Paris.
Deux autres affiches françaises, à gauche signée Jean Léger.
Le film est ressorti plusieurs fois en France, notamment le 10 décembre 1975 (affiche de gauche) et le 23 mars 1983 (affiche de droite).
Les nouvelles affiches, sur le modèle de ce qui s'est fait aux Etats-Unis, tout en gardant un côté inédit, sont centrées sur Pinocchio, avec tout autour de lui, les personnages principaux, notamment un Monstro qui ressemble... Hum... Pas au film en tout cas... Dommage.
- Allemagne :
- Argentine (ressortie de 1971) : Pinocho
- Australie (24 octobre 1940) :
- Danemark (25 mai 1950) :
- Espagne (7 février 1944 ; ?) : Pinocho :
- Grande-Bretagne (ressortie du 18 juillet 1986) :
- Italie (5 novembre 1947 ; 13 décembre 1963) :
- Japon (ressortie du 13 mars 1971) :
- Pologne (ressortie de 1962) : Pinokio
- Dossier de presse et photos du press kit, Etats-Unis, 1940 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1940 :
- Bannière, Etats-Unis, 1940 :
- Carte de voeux, 1939 :
- Publicité, 1945 :
- Publicités de la RKO, France, 16 février 1940 / juillet 1945 :
- Dossier de presse, France :
- Photo d'exploitation, GB, 1940 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1945 :
- Plaquette publicitaire, France, années 50 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1954 :
- Photos d'exploitation, Amérique du Sud, 1940-50's :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1962 :
- Dossier de presse et "Campaign Book", Etats-Unis, 1971 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1971 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1971 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1978 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1978 :
- Publicités, Etats-Unis, 1978 :
- Photos d'exploitation, France, 1975 :
- 4ème de couverture du dossier de presse du "Livre de la jungle", 1978 :
- Photo d'exploitation, Mexique, années 80 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1992 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1992 :
- Publicités presse, Etats-Unis, toutes périodes :
- Publicités sorties vidéo, DVD et Blu-Ray Disc, Etats-Unis et France :
- Publicité, jeu vidéo, France, 1990's :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Catalogue Sotheby's :
- Affiche Disneyland :
Magazine Theatre Arts de janvier 1940
Magazine America's interesting people, 1940
Liberty Magazine N°9, vol. 17, 2 mars 1940, MacFadden Publications
RKO Newsette, 4 avril 1940
Journal de Mickey N°367 du 7 juin 1959
Journal de Mickey N°600 du 24 novembre 1963 (couverture de René Guillaume)
Magazines Jiminy Cricket du 1er mai 1956 et 2 mai 1957
Mary Poppins
Quinze ans après Danny le Petit Mouton noir, et près de vingt ans après Mélodie du Sud, Walt Disney met en chantier un nouveau long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles, inspiré de l'oeuvre de P.L. Travers, Mary Poppins.
Réalisé par Robert Stevenson, le film raconte l'histoire des Banks, famille de la bourgeoisie anglaise, formée de Monsieur Banks (David Tomlinson), un banquier respecté, de Madame Banks (Glynis Jones), militante féministe, et des deux enfants, Jane (Karen Dotrice) et Michael (Matthew Garber), qui aimeraient être moins délaissés par leurs parents. Lorsque Katie Nounou (Elsa Lanchester) quitte brutalement la maison, les Banks sont alors contraints de trouver une nouvelle nurse. C'est ainsi qu'ils recrutent Mary Poppins (Julie Andrews), nounou mystérieuse, venue par les airs. Avec l'aide de Bert (Dick Van Dyke), la jeune femme va changer leur vie...
Mary Poppins est sorti dans les salles américaines le 29 août 1964, deux jours après une avant première extraordinaire, organisée au Chinese Theater de Los Angeles, en présence des acteurs et de Walt Disney.
L'affiche américaine du film fut conçue telle une devanture de Broadway. En effet, comme les comédies musicales se jouant à New York, le titre du film est inscrit avec de nombreux points jaunes, rappelant des ampoules des enseignes des théâtres. Le nom même de Walt Disney semble écrit comme si c'était un néon. Les illustrations sont "simples", représentant tantôt les têtes de Mary Poppins et de Bert, tantôt les mêmes acteurs en train de danser. A noter que le film est vendu comme le film le plus drôle et le plus enchanté de Walt Disney, et même comme son oeuvre la plus aboutie.
Une autre série d'affiches fut publiée après la cérémonie des Oscars au cours de laquelle le film remporta pas moins de 5 prix : Meilleure Actrice pour Julie Andrews, Meilleurs effets visuels, Meilleur Montage, Meilleure musique et Meilleure chanson pour "Chim Chim Cher-ee". A noter que le film était également nommé dans les catégories Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure direction artistique, Meilleure photo, Meilleur costume, Meilleur son, et Meilleur scénario. Il remporta également d'autres prix nombreux, des Golden Globes au Grammy Awards.
Le film est ressorti dans les salles américaines à plusieurs reprises, la première fois en 1973.
La campagne de publicité est sensiblement la même. Les visuels des affiches sont identiques. Seuls quelques changements minimes indiquent que la sortie est différente. En effet, le bas de l'affiche change quelque peu. La mention "Re-released" remplace le "Released". Et surtout, changement notable tout de même, le nom des Frères Sherman apparaît enfin. Curieusement, il n'était pas mentionné sur l'affiche de 1964... Depuis, plusieurs Oscars à la clef, et des chansons qui ont rencontré un succès énorme, que ce soit celles de Mary Poppins, du Livre de la Jungle, des Aventures de Winnie l'ourson ou des Aristochats, ont assis leur célébrité et placardé leur nom sur les nouvelles affiches. Le nom d'Irwin Kostal, le directeur musical, est également ajouté.
Mary Poppins fête ses 30 ans sur grand écran, avec une ressortie en 1994.
Cette fois, nouvelle campagne publicitaire. Le visuel utilise les souvenirs du public, en suggérant les personnages par leurs ombres : Mary, descendant des airs avec son parapluie, et Bert et ses amis ramoneurs, dansant sur les toits de Londres.
Mary Poppins sort dans les salles françaises le 15 septembre 1965, plus d'un an après la sortie américaine.
L'affiche française est inédite, et ne reprend pas le visuel américain. Il faut dire que le côté Broadway aurait été complètement hors-sujet dans l'hexagone. Ainsi, on retrouve les principaux personnages du film, de la belle Mary, au tonitruant Bert. A noter que les personnages animés, qui n'apparaissent que quelques secondes à l'écran, sont clairement mis en avant. Les 5 Oscars sont encore mentionnés comme un gage de qualité.
- Argentine (3 décembre 1964) :
- Australie (1973) :
- Belgique :
- Espagne (2 décembre 1965 ; ?) :
- Grande-Bretagne (23 août 1965) :
- Ex-Yougoslavie :
- Dossier de presse, Synopsis et Cahier de chansons, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Carte postale, Etats-Unis (1964) :
- Programme, Etats-Unis, 1964:
- Publicités presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité, France :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Programme, Yougoslavie :
- Publicité sortie VHS, Etats-Unis :
- Publicité sortie DVD, Etats-Unis :
Journaux de Mickey des 3 et 17 octobre 1965 (couvertures de René Guillaume)
13 juillet 2005
- Photos de l'avant-première de Los Angeles
- Cérémonie des Oscars, 1965 :
- Mary Poppins, la comédie musicale
- Karen Dotrice, Walt Disney Archives, 13 février 2009 :
La Belle et la Bête
30ème grand classique de Disney, réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) occupe une place très particulière dans la longue liste des productions des studios de Mickey. En effet, élevé dès sa sortie au rang de chef-d'oeuvre, aussi bien par les fans que par les professionnels d'Hollywood, le film est le seul long-métrage d'animation a avoir reçu une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur film. Même s'il se fit coiffer au poteau par Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme, le simple fait de le considérer comme un film à part entière, et pas seulement comme un "vulgaire" dessin animé souligna à quel point les studios Disney, notamment depuis Basil, Détective Privé, Oliver et Compagnie et La Petite Sirène, étaient parvenus à remonter la pente, après une période de marasme longue de plus de 10 ans...
Librement adapté du célèbre conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête raconte l'histoire de Belle, une jeune femme, qui vit avec son père au coeur d'un paisible village de campagne, et qui rêve depuis toujours de connaître l'aventure et la romance. Préférant se plonger dans ses livres, plutôt que de se contenter de cette vie monotone, elle est une curiosité pour tous ses voisins, qui la regardent comme une rêveuse déconnectée de la réalité. Seul Gaston, le belâtre du coin, se soucie peu de l'attitude de la belle, qu'il rêve d'épouser. Le jour où Maurice, le père de Belle, disparaît, alors même qu'il se rendait à la foire, la jeune femme décide de se lancer à sa recherche, et retrouve sa trace au coeur de la forêt, dans un lugubre château, occupé par un Prince acariâtre tranformé en une bête monstrueuse et une miriade d'objets enchantés. Retenue captive par le monstre, commence pour elle une aventure extraordinaire, où elle découvrira que la vraie beauté n'est pas celle que l'on voit, mais celle du coeur...
La Belle et la Bête est sorti aux Etats-Unis le 22 novembre 1991, près de 10 jours après l'avant-première, organisée le 13 du même mois.
L'affiche, elle-aussi d'une grande beauté, prend le parti de montrer aux spectateurs les principaux personnages de l'histoire. Belle, l'héroïne, tout d'abord, semble danser au milieu d'une roseraie, rappelant au passage l'importance de cette fleur dans le film. On peut remarquer que, comme c'est le cas dans l'une des scènes du dessin animé, la manière de représenter Belle n'est pas sans rappeler l'une des images utilisées pour la promotion de La Mélodie du Bonheur, avec Julie Andrews dans le rôle principal. En effet, comme cette-dernière, Belle semble danser, les bras écartés, et la robe flottant dans le vent (voir ci-contre). On peut noter que la robe de Belle porte des couleurs quelques peu étranges, et surtout complètement différentes de celles du film...
Devant Belle, on retrouve également les principaux serviteurs du château : Big-Ben, le régisseur transformé en pendule, Madame Samovar et son fils Zip, changés en pièces de porcelaine, Babette, la bonne métamorphosée en plumeau, et Lumière, le maître d'hôtel changé en chandelier.
Et puis, en arrière plan, on découvre le magnifique château de la Bête. Cette-dernière apparaît d'ailleurs comme un spectre dans les nuages, menaçant.
Seuls personnages manquant sur le visuel, les habitants du village, que ce soit Maurice, le père de Belle, ou Le Fou, le complice de Gaston. La publicité est uniquement centrée sur le monde féérique et enchanté que renferme le château, et absolument pas sur le monde réel des humains...
Le même visuel fut également utilisé en France, où le film est sorti le 21 octobre 1992, presque un an après les Etats-Unis.
On peut noter, comme sur les toutes les affiches Disney de l'époque, la présence du petit logo annonçant l'ouverture d'Euro Disney, le 12 avril 1992.
Une autre série d'affiches fut également éditée aux Etats-Unis.
Créée par John Alvin, qui avait déjà conçu plusieurs affiches pour les studios Disney, notamment celles de La Petite Sirène, ou encore Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, elle montre, avec une simplicité, et surtout une poésie superbe, les deux héros, la Belle et la Bête, ou plutôt leur ombre, dansant. Sur ce fond rose-violet splendide, Alvin parvint à transmettre la magie d'une des scènes les plus belles du film, celle du bal, au cours de laquelle les deux êtres tombent amoureux. Le slogan est lui-aussi simple. Le film est vendu comme "La plus belle histoire d'amour jamais racontée".
Chose rare pour des films aussi récents, La Belle et la Bête eut l'honneur d'une seconde sortie dans les salles du monde entier, organisée à partir du 1er janvier 2002. Et excusez du peu, une sortie dans les salles IMAX, c'est-à-dire dans les salles disposant des meilleurs systèmes de projection, sur des écrans gigantesques. Une nouvelle campagne d'affichage fut alors organisée.
La première de ces affiches, splendide encore une fois, est centrée sur cette rose, qui changea le destin de la Bête, et qui est le symbole de cet amour entre ces deux êtres. On peut remarquer, dans le pli de deux pétales, les visages des deux héros. Le slogan est sensiblement le même : "la plus belle histoire d'amour jamais contée, et cette fois, telle qu'elle n'a encore jamais été vue".
La deuxième affiche, plus complète, montre les ombres des personnages principaux, devant une série d'images extraites du film, et rappelant aux spectateurs les grands moments de cette histoire intemporelle, de l'enchantement du château, à la grande scène du bal, en passant par les manigances de Gaston, ou encore le grand buffet organisé par Lumière. Une image semble alors inconnue. Celle montrant Big-Ben et Madame Samovar, dehors, sur un fond de montagne. Elle est extraite de la toute nouvelle séquence ajoutée au film, centrée autour de la chanson "Humains à Nouveau"...
En attendant sa sortie en Blu-Ray Disc en octobre 2010, La Belle et la Bête revient sur les écrans du El Capitan pour une durée limitée à partir du 24 octobre et dans une version "Sing Along".
2 Septembre 2011. La Belle et la Bête revient sur les écrans du El Capitan Theatre pour une durée limitée dans sa version 3-D inédite.
Décembre 2011. Le décompte est lancé, en attendant la sortie de La Belle et la Bête dans la version 3-D sur les écrans du El Capitan Theatre à nouveau, mais également dans les cinémas américains à partir du 13 janvier 2012 avec en avant-programme le court-métrage Tangled Ever After.
La version 3-D est également présentée en France au Publicis des Champs Elysées.
- Australie (2010) :
- Espagne (27 novembre 1992) : La Bella y la bestia
- Grande-Bretagne (4 janvier 2002) :
- Japon (12 septembre 1992) :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Synopsis, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Espagne :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Dossier de presse, Japon :
- Affiche sortie VHS, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Sortie VHS, Etats-Unis :
- Affiche sortie DVD, Etats-Unis :
- Affiche sortie jeu vidéo, Etats-Unis :
- Affiches sortie DVD, France :
- Publicités, France :
- Dossier de presse sortie DVD 2002 :
- Publicité, sortie DVD et Blu-Ray, 6 octobre 2010 :
- Affiche sortie Blu-Ray 3-D, France, 2011 :
Article du Parisien, 19 décembre 2011, à l'occasion de la diffusion du film sur M6.
- Projection du film à l'occasion de la sortie en DVD et Blu-Ray Disc, octobre 2010.
- Le El Capitan Theatre accueille la version 3-D du film (2011) :