Des Arbres et des Fleurs
Dans nombre de ses courts-métrages, Walt Disney eut à coeur de représenter la nature et les animaux dans tous leurs états, notamment dans Springtime, Playful Pan, Le Vieux Moulin ou encore Le Vilain Petit Canard. Des Arbres et des Fleurs (Flowers and Trees) s'inscrit dans cette logique. Le film raconte en effet l'éveil de la forêt, dont les "habitants", fleurs, champignons et autres arbres s'animent et dansent au fil de la musique. Commence alors une belle romance entre deux arbres amoureux... Mais cela n'est pas du goût d'un vieil arbre acariâtre et jaloux, qui décide de mettre un terme à ces batifolages en embrasant la forêt...
29ème Silly Symphony, réalisée par Burt Gillett, Des Arbres et des Fleurs occupe une place privilégiée dans la longue filmographie de Walt Disney. Au départ produit comme les autres Silly Symphonies en noir et blanc, le film fut finalement réalisé en couleurs, grâce au procédé Technicolor. Et c'est une révolution, car c'est la première fois qu'un dessin animé est projeté en couleur !
Des Arbres et des Fleurs est sorti dans les salles américaines le 30 juillet 1932. Il est alors distribué par le partenaire des studios Disney de l'époque, la société United Artists Pictures.
L'affiche du film est l'une des plus connues. Elle présente les deux principaux protagonistes, à savoir ces deux arbres anthropomorphiques qui roucoulent au milieu des fleurs dansantes et des papillons. On remarque que le film est présenté par Mickey Mouse, véritable vedette de l'époque, et que son appartenance à la série des Silly Symphonies est bien plus visible que son titre même. Chose étrange, aucune mention du procédé Technicolor, à croire que l'affiche a été réalisée avant que la décision soit prise de reprendre la production initialement en noir et blanc, afin de créer un dessin animé en couleurs...
En France, Des Arbres et des Fleurs est sorti plusieurs fois dans les salles de cinéma, à l'intérieur de compilations regroupant 11, puis 9 Chefs-d'Oeuvres de Walt Disney couronnés aux Oscars, dont les courts-métrages animés Le Cousin de Campagne, Ferdinand le Taureau, Les Trois Petits Cochons, Le Vieux Moulin ou encore Le Lièvre et la Tortue, ainsi que deux documentaires de la série True-Life Adventures, L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques.
La première compilation est sortie dans les salles françaises le 27 juin 1967 (affiche rose), la seconde, amputée des deux documentaires L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques, a été distribuée le 18 août 1976 (affiche noire), puis le 21 août 1985 (affiche bleue).
Le même genre de compilation est également sorti en Argentine (1941) ou encore en Belgique...
... Ainsi qu'au Mexique.
Stan Laurel, Walt Disney, Hal Roach et Oliver Hardy, au cours de la soirée de remise des Oscars du 18 novembre 1932.
Pendant cette soirée, Walt Disney fut honoré de deux Oscars : un pour la création de Mickey Mouse (dans les mains de Lillian Disney, la femme de Walt) et celui du Meilleur court-métrage d'animation attribué à Des Arbres et des Fleurs (le certificat dans les mains de Walt).
Donald joue au Golf
Donald est un grand joueur de golf. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est jouer dans le calme et la sérénité. Mais c'est sans compter sur ses neveux, Riri, Fifi et Loulou, qui sont bien décidés, une fois de plus, à faire tourner leur oncle en bourrique...
Réalisé par Jack King, Donald joue au Golf (Donald's Golf Game) est sorti dans les salles américaines le 4 novembre 1938. Le film est distribué par la RKO.
L'affiche du film est dans la veine des affiches créées à l'époque, et qui présente chaque film en mettant en valeur non pas le titre, mais le nom de Walt Disney et du personnage principal de la série à laquelle appartient le court-métrage, à savoir ici, Donald Duck. A l'inverse, le titre du dessin animé est presque invisible, écrit en petites lettres dans un coin. On retrouve notre golfeur Donald, et ses trois neveux qui lui servent de caddie. L'esprit du film semble cependant faussé. En effet, l'un des neveux a "bidouillé" des club et un parapluie, afin d'abriter de la pluie un Donald qui semble enchanté. Pourtant, dans le court-métrage, on a plutôt un Donald râleur, et des gamins moqueurs qui "bidouilles" les clubs et les balles, mais aux dépends de leur oncle, et pas pour le protéger d'une quelconque pluie... Etrange donc que ce visuel pour illustrer ce film.
Une autre affiche fut publiée au moment de la ressortie du film, toujours sous l'égide de la RKO. Le visuel est identique, mais les couleurs sont moins nombreuses et moins vives. Exit le vert et le bleu. On se retrouve avec une pelouse jaune, et un costume de Donald noir, pour ne citer que ces deux exemples-là. Autre chose très étrange, est la mention de la série des Silly Symphonies, qui n'est pourtant pas la série dans laquelle le court-métrage se range... Bizarre donc que cette mention, qui pourrait laisser croire que l'affiche est une fausse (peut-être l'est-elle ?...)...
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
Super Noël Méga Givré - Super Noël 3
Noël approche et le Père Noël, Scott Calvin (Tim Allen), est débordé. En plus de l'organisation complexe de la fête, il doit veiller sur sa chère Mère Noël (Elizabeth Mitchell) qui est enceinte, et également s'assurer que ses beaux-parents (Alan Arkin et Ann-Margret), invités par cette-dernière, ne decouvrent pas sa réelle identité. Et par-dessus tout, il se retrouve confronté à son éternel assistant, Jack Frost (Martin Short), bien décidé à prendre sa place et à s'accaparer la fête de Noël...
Réalisé par Michael Lembeck, Super Noël Méga Givré - Super Noël 3 (The Santa Clause 3 : Espace Clause) est la suite de Super Noël et d'Hyper Noël. Il est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 2006.
L'affiche du film est finalement assez classique. Reprenant le décor du Pôle Nord en bas, elle présente les deux personnages principaux interprétés par Tim Allen et Martin Short. A gauche, avec son rouge éternel, le mythique Père-Noël avec sa barbe blanche bien ronde, reconnaissable au premier coup d'oeil. A droite, son ennemi dans le film, le glacial Jack Frost, qui contraste avec le Père-Noël avec sa couleur bleue claire, ses cheveux hirsutes et pointus. Bien entendu, aux Etats-Unis, les deux personnages sont des mythes de Noël bien connus. Le Père-Noël, Santa Claus, évidemment, mais également Jack Frost, qui est pour sa part assez méconnu chez nous. Il s'agit, selon la mythologie anglo-saxonne, d'une sorte d'elfe incarnant le gel et le froid. A noter le jeu de mot du slogan, qui annonce non pas la "Night Before Christmas" (La nuit avant Noël) mais le "Fight Before Christmas" (Le Combat avant Noël), jouant ainsi sur le changement de la première lettre du mot "Night".
Une autre affiche, sorte de pré-affiche en fait, conserve le suspense quant au fond de l'histoire. En effet, elle présente Tim Allen dans le rôle du Père-Noël, elle présente le décor du Pôle Nord. Mais aucune trace de Jack Frost. Le Spectateur ne sait donc pas encore qui ou quoi va poser problème pour l'organisation de la fête de Noël.
A noter que le film fut également diffusé au El Capitan Theatre de Los Angeles, propriété de Disney, du 3 novembre 2006 au 4 janvier 2007.
Super Noël Méga Givré - Super Noël 3 n'est jamais sorti en France, ou du moins pas dans les salles de cinéma. Il fut édité directement en DVD le 21 novembre 2007...
- Allemagne :
- Italie :
- Québec :
- Vénézuela :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos de l'avant-première hollywoodienne du 29 octobre 2006 :
Tim Allen et sa femme, Elizabeth Mitchell et Chris Soldevilla, Wendy Crewson, Sammi Hanratty, Liliana Mumy, Spencer Breslin, Aisha Tyler, Judge Reynolds, Q'Orianka Kilcher, Ryan Shelker, Art LaFleur, Jay Thomas, Eric Lloyd, Michael Dorn, Cameron Monaghan, Charlie Stewart, Daryl Sabara, Michael Urie, Le réalisateur Michael Lembeck, Ali et AJ Michalka, Mitchell Musso, Zane Huett, Ed Begley Jr et Jon Voight ; Tim Allen avec Spencer Breslin, Wendy Crewson, Bob Iger et Dick Cook...
La Gnome-Mobile
Dans une majestueuse forêt du Nord de la Californie, un vieux millionnaire excentrique, D.J. Mulrooney (Walter Brennan), et ses deux petits enfants Elizabeth et Rodney (Karen Dotrice et Matthew Garber) croise un jour le chemin de Jasper (Tom Lowell) et Knobby (Walter Brennan), deux gnomes persuadés d'être les derniers de leur espèce. A bord de la Rolls-Royce de Mulrooney, ils partent à la recherche des autres petits êtres. Commence alors pour les humains comme pour les gnomes une aventures pleine de rebondissements...
Réalisé par Robert Stevenson, le metteur en scène de Darby O'Gill et les Farfadets, Mary Poppins, Un Amour de Coccinelle, Les Enfants du Capitaine Grant ou encore de L'Apprentie Sorcière, La Gnome-Mobile (The Gnome-Mobile) est l'un des derniers films produits du vivant de Walt Disney. Il rassemble l'acteur Walter Brennan, ainsi que les deux enfants vedettes de Mary Poppins, Karen Dotrice et Matthew Garber, pour lequel c'est le troisième et dernier film. A noter que la bande originale est l'oeuvre des frères Sherman, également crédités au générique de Mary Poppins.
La Gnome-Mobile est sorti dans les salles américaines le 12 juillet 1967.
Plusieurs affiches furent créées pour la promotion du film, chacune avec un aspect crayonné. Le premier visuel reprend l'image devenue emblématique de la Rolls-Royce jaune, lancée à toute allure au coeur de la forêt, avec à son bord Mulrooney, ses enfants, et les gnomes. La Seconde affiche reprend ce même visuel en petit, donnant la part belle à un autre dessin, cette fois représentant les personnages joués par Walter Brennan, à savoir Mulrooney et le gnome Knobby, l'un, amusé, pointant l'autre, énervé, sous le regard souriant des enfants. On retrouve la voiture de luxe sur la troisième affiche, avec l'ajout d'images du film. A noter les slogans. Le film est vendu comme le plus drôle de l'année, provoquant un rire toutes les minutes, et narrant la "grande" histoire de très "petits" personnages !
La Gnome-Mobile est ressorti aux Etats-Unis en 1976.
Les visuels des affiches sont identiques à ceux de la première sortie. Les seules indications permettant de dire qu'il s'agit d'une nouvelle sortie est la mention "re-released by Buena Vista Distribution", ainsi que le slogan, qui est différent.
- Affiche espagnole :
- Argentine :
- Grande-Bretagne :
- Japon (8 mars 1969) :
- Ex-Yougoslavie :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Synopsis, Japon :
- Programme, Ex-Yougoslavie :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
Tarzan
Créé en 1912 par Edgar Rice Burroughs, le personnage de Tarzan est devenu avec le temps l'une des légendes du cinéma, avec plus de 30 films reprenant ses aventures dans la jungle. Et au milieu des années 1990, les studios Disney mettent en chantier leur propre version de l'histoire de "l'homme singe" dans ce qui est leur 37ème grand classique.
Réalisé par Kevin Lima et Chris Buck, le film s'ouvre sur le naufrage d'un voilier au large des côtes africaines. Seule une famille parvient à survivre à la catastrophe... Mais une fois sur la terre ferme, le danger est partout... Et seul le bébé échappe aux griffes de la panthère Sabor, sauvé in-extremis par une maman gorille, Kala, qui décide de l'adopter et de lui donner le nom de Tarzan. Intégré au sein du clan dirigé par Kerchak, l'enfant apprend auprès de ses amis, la gorille Tok et l'éléphant Tantor, les rudiments de la jungle. Mais sa vie est bouleversée lorsque des explorateurs européens, menés par le chasseur Clayton, débarquent dans la région. Il découvre alors qu'il n'est pas un gorille, mais un humain, et qu'il existe d'autres représentants de son espèce. Tombé sous le charme de la belle Jane, il doit alors choisir à quelle famille il appartient : celle des gorilles ou celle des humains...
Tarzan est sorti dans les salles américaines le 18 juin 1999.
La première affiche du film fut publiée plusieurs mois avant la sortie du film. Clairement, elle annonce le film pour une sortie en 1999, sans préciser pour autant une date précise. Elle plonge le spectateur au coeur de la jungle profonde, où on découvre, au loin le personnage central, Tarzan, une lance à la main. Rien ne filtre de l'histoire... Mais en même temps, qui ne connait pas l'histoire de l'homme-singe, élevé par des gorilles ? Inutile alors de s'apesantir sur ces éléments de scénario. L'affiche ne donne que l'atmosphère du film, connue et pourtant très mystérieuse. C'est typiquement le genre d'affiche pleine de poésie et de mystère que les studios Disney affectionnaient à l'époque. En effet, on retrouve cette même envie de ne pas trop en montrer sur certaines affiches de Dinosaure, Atlantide l'empire perdu ou La Planète au Trésor. Chacune reprend en effet une image très vague, avec seulement un personnage ou un symbole, assez vague ou éloigné, qui pose l'ambiance de ces films.
Une autre préaffiche fut également créée. Elle aussi place le film en 1999, sans donner une date plus précise. Et à nouveau, un visuel plein de mystère et de poésie. Une image superbe, en somme. Un crayonné de l'animateur en chef du personnage, Glen Keane, représentant le héros de l'histoire, Tarzan, fixant le spectateur. Un slogan apparaît : "An immortal Legend, as you've only imagined", indiquant clairement que le personnage est cette "légende immortelle" que chacun connaît. A noter cette effet de vieux papier, plié, décoloré, usé, qui semble placer l'histoire dans des temps assez éloignés de nous. Le même effet de papier abimé était aussi rendu sur l'affiche précédente.
L'affiche principale du film est beaucoup moins obscures que ses prédécesseurs. Son visuel fut également utilisé sur trois affiches différentes, indiquant (ou pas) la date de sortie. En effet, cette fois, les personnages principaux sont plus nombreux. Tarzan, bien sûr, qui semble traverser le dessin, comme s'il passait d'une liane à une autre. Mais également Jane Porter, sa célèbre Jane, dont le simple nom qui donna au cinéma l'une de ses répliques les plus célèbres ! Et puis Tantor et Tok, les deux amis de l'homme-singe. Enfin, la scène de la destruction maladroite du camp par les gorilles complète ce visuel. A noter, encore une fois, un effet vieilli donné par cet aspect de vieux papier, et cet aspect de crayonné, comme coloré avec de la véritable peinture, et patiné par le temps.
Distribué par Gaumont Buena Vista International, Tarzan est sorti dans les salles françaises le 24 novembre 1999.
Le visuel est celui d'une des préaffiches américaines, qui place Tarzan au coeur de la jungle.
Deux autres affiches furent également utilisées. L'une reprenait un visuel de Sabor, la panthère, et l'autre un visuel de Tantor et Tok.
Toujours en France, le film fut également présenté pendant tout l'été 2000.
- Affiche "internationale" :
- Pays d'Amérique du Sud (juillet 1999) :
- Australie (9 septembre 1999) :
- Grande-Bretagne (22 octobre 1999) :
- Hong Kong (10 juillet 1999) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis + France :
- PLV, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Dossier de presse, Japon :
- Photo d'exploitation, Allemagne :
- Publicités, Etats-Unis, France, Argentine :
- PLV Sortie vidéo, France, 2005 :
- Catalogue Sotheby's, Etats-Unis :
- Rapport annuel de la Walt Disney Company, Etats-Unis, 1999 :
Les réalisateurs Kevin Lima et Chris Buck
Les superviseurs de l'animation : Glen Keane (Tarzan), Ken Duncan (Jane), Bruce Smith (Kerchak), Mike Surrey (Tok), Randy Haycock (Clayton) et Dave Burgess (Porter)
Le casting du film : Tony Goldwyn (Tarzan), Minnie Driver (Jane), Glen Close (Kala), Lance Henriksen (Kerchark), Rosie O'Donnel (Tok), Wayne Knight (Tantor), Brian Blessed (Clayton), Nigel Hawthorne (Archimède Porter).
Phil Collins, parolier et interprète des chansons du film.
Hiawatha le Petit Indien
Court-métrage de la série des Silly Symphonies réalisé par Dave Hand, le superviseur de Blanche Neige et les Sept Nains, Hiawatha le Petit Indien (Little Hiawaha) s'inspire d'un poème d'Henry Wadsworth Longfellow, intitulé Le Chant de Hiawatha (The Song of Hiawatha) et publié en 1855.
Le film met en scène Hiawatha, un petit garçon indien qui se veut rempli de courage et qui se lance dans une partie de chasse. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enfant est loin d'être doué. Il ne parvient pas, en effet, à chasser une sauterelle trop "bondissante", pas plus qu'un petit lapin, trop mignon pour que le gamin trouve le courage de lui décocher une flèche... Finalement, il se lance à la poursuite d'un petit ourson, mais se retrouve bien vite confronté à sa mère, une ourse gigantesque et terrifiante...
Hiawatha le Petit Indien est sorti dans les salles américaines le 15 mai 1937.
Une affiche simple, qui reprend les images du petit indien, avec derrière lui, le fameux ourson qu'il cherche à attraper. L'esprit du film est assez bien cerné sur ce visuel. En effet, la personnalité du petit peau rouge ressort bien : sa petite taille renforcée par une culotte et une plume bien trop grandes, son arc, qui semble trembler, montre la maladresse du chasseur, et son petit regard surpris à la vue de l'ours. Chose "amusante", l'ourson ressemble quelque peu à Mickey, avec sa tête et ses oreilles bien rondes. A noter que le film est présenté par Mickey Mouse, devenu une véritable vedette et un gage de qualité. A noter aussi que le titre sur l'affiche originale est "Hiawatha". Il n'est donc pas encore "question" de "Little" dans l'intitulé. Enfin, on remarque que le film est distribué par la société United Artists Picture. En effet, à l'époque c'est la société créée en 1919 par D.W. Griffith, Mary Pickford, Douglas Fairbanks et Charles Chaplin et à laquelle Disney était l'un des "producing partners", c'est-à-dire un associé. A l'époque de la sortie de Hiawatha le Petit Indien, le partenariat entre Disney et la United Artists touchait à sa fin, le créateur de Mickey se tournant alors vers la RKO.
Hiawatha le Petit Indien est à plusieurs reprises, et partout dans le monde, ressorti au sein de compilations.
L'affiche ci-dessus présente une compilation sortie en Argentine dans les années 1940. Hiawatha y est présenté aux côtés des Trois Petits Cochons, Vacances Hawaiennes, Les Alpinistes, Cabaret de Nuit, Nettoyeurs de Pendules et semble-t-il le grand classique Saludos Amigos.
Magazine Good Housekeeping, mars 1937
Comics de décembre 1952
Comics de 1955.
Les Revenants solitaires
A l'instar de Nettoyeurs de Pendules, sorti la même année, Les Revenants Solitaires (Lonesome Ghosts) rassemble le trio formé par Mickey, Donald et Dingo. Cette fois, les trois compères sont des chasseurs de fantômes. Ils sont un jour appelés par une bande de spectres désireux de s'amuser un peu. Mickey, Donald et Dingo se retrouvent alors au coeur d'une demeure hantée, aux prises avec les revenants solitaires...
Réalisé par Burt Gillett, Les Revenants solitaires est sorti dans les salles américaines le 24 décembre 1937, sous l'égide de la RKO Pictures.
L'affiche de la première sortie reprend bien l'esprit du film. On découvre en effet les trois héros, Mickey, Donald et Dingo, cherchant les fameux revenants solitaires, sans s'apercevoir que ces-derniers se jouent d'eux. On remarque que le film est vendu comme un court-métrage de Mickey Mouse, dont le nom apparaît avec des lettres plus grosses que le titre même. Cela s'explique par le fait que Dingo ne possède pas encore sa propre série de dessins animés. Quant à Donald, même s'il possède sa propre série depuis 1936, sa célébrité n'égale pas encore celle de la souris.
Les Revenants Solitaires est ressorti dans les salles américaines en 1949.
Une affiche totalement différente cette fois. On retrouve nos trois héros, qui ont l'air bien plus sûr d'eux, et l'un des fantômes, au centre, qui semble moins moqueur que sur le premier visuel. Du coup, l'esprit du film s'en trouve déformé. Dommage... A noter que cette fois, le nom de Mickey n'est plus le seul à apparaître. Il est associé à ceux de Dingo et Donald, désormais de véritables vedettes, au même titre (voir même plus) que la souris.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
La photo d'exploitation ci-dessus appartient à une compilation italienne intitulée "Buon Compleanno Topolino", et sortie dans les salles de cinéma en 1978, l'occasion des 50 ans de Mickey.
Steamboat Willie
Lorsqu'en février 1928, Walt Disney perd les droits de son personnage d'Oswald, ainsi que la majorité de ses animateurs, partis rejoindre Charles Mintz et Universal pour poursuivre leur travail sur la série du lapin chanceux, il imagine avec son complice de travail Ub Iwerks un nouveau personnage finalement, à qui il donne les traits d'une souris : Mortimer Mouse. Sur une idée de sa femme Lillian, Mortimer devient bien vite Mickey Mouse.
Avec ce nouveau petit héros, Disney lance alors la production d'une nouvelle série, sensée commencer avec les sorties successives de The Plane Crazy et The Gallopin' Gaucho. Refoulé par les distributeurs, qui refusent de commercialiser les courts-métrages, Disney lance alors la production d'un nouveau film, Willie le Bateau à Vapeur (Steamboat Willie). Le film raconte les aventures d'un marin joué par Mickey et qui transporte des animaux à bord d'un navire commandé par Pat Hibulaire. Il embarque également la belle Minnie, dont les charmes ne laissent pas la souris indifférente. Il improvise alors un concert avec la belle, rythmé par la musique et les cris des animaux...
Steamboat Willie est encore un court-métrage en noir et blanc avec Mickey, bien entendu, mais celui-ci est différent : pour la première fois, un dessin animé possède une bande sonore intégrée. La "Révolution" Disney est en marche, et le film remporte un immense succès !
Steamboat Willie est joué pour la première fois le 18 novembre 1928, au Colony Theater de New York. La date est aujourd'hui retenue comme celle de la naissance de Mickey Mouse.
L'affiche du film reprend l'une des images les plus connues et les plus utilisées de Mickey Mouse. Devenue aujourd'hui l'emblème du département animation des studios Disney, elle représente la souris manoeuvrant la barre du navire de Pat, avec ses célèbres culottes à bouton et sa casquette de marin.
Une chose à noter, cette affiche n'est probablement pas un visuel de 1928, mais bien une affiche créée bien plus tard. Déjà, elle est en couleur. Et surtout, il n'est pas certain que des affiches étaient alors créées pour des courts-métrages indépendants, noyés dans une programmation comptant plusieurs films.
Une autre affiche existe, elle non plus certainement pas d'époque. Le visuel est identique. Seules changent quelques couleurs : le jaune du fond, les boutons passant du jaune au blanc et la casquette qui passe de bleu à vert.
- Portugal :
Journal de Mickey N°1388, 1979
Magazine Cartoon Quaterly N°1, 1988
Ub Iwerks, l'un des créateurs, avec Walt Disney, de Mickey Mouse, et surtout son premier animateur.
Walt Disney et Ub Iwerks.
Debout : Les Clark et Ben Sharpsteen ; à genoux : Merle Gilson, Ub Iwerks et Johnny Cannon.
Debout : Jack King, Ub Iwerks, Walt Disney, Carl Stalling, Burt Gillett ; A genoux : Ben Sharpsteen, Dick Lundy, Merle Gibson et Norman Ferguson.
Debout : Johnny Cannon, Wilfred Jackson, Les Clark et Jack Cutting ; A genoux : Ub Iwerks, Walt Disney et Carl Stalling
Carl Stalling et Ub Iwerks (assis), ainsi que Wilfred Jackson, Ben Sharpsteen, Burt Gillett, Les Clark, Walt Disney, Johnny Cannon, et Jack King.
Carl Stalling, au piano, entouré de Johnny Cannon, Walt Disney, Burt Gillett, Ub Iwerks, Wilfred Jackson, Les Clark, Jack King (assis) et Ben Sharpsteen (assis).
Walt Disney, Carl Stalling, Ben Sharpsteen, Ub Iwerks, Les Clark, Burt Gillett, Johnny Cannon, Wilfred Jackson et Jack King (debout)
Dick Lundy, Norman Ferguson, Jack King, Burt Gillett, Merle Gibson et Ben Sharpsteen.
Debout : Burt Gillett, ? , ? , ? , ? , ? , Hazel Sewell, ? , Constance Berry, ? , ? , Chuck Couch, Norman Ferguson, Bill Cottrell
A genoux : Les Clark, Carl Stalling, Jack Cutting, Dick Lundy, Floyd Gottfredson, Carlos Manriquez, Walt Disney, Charles Byrne, Ben Sharpsteen, Win Smith, Ub Iwerks, Johnny Cannon et Wilfred Jackson.
Debout : Les Clark, Jack King, Ben Sharpsteen, Jack Cutting, Burt Gillett, Ub Iwerks, Win Smith, Wilfred Jackson, Bill Cottrell, Floyd Gottfredson.
A genoux : Dick Lundy, Charles Byrne, Carlos Manriquez, Norman Ferguson, Merle Gilson, Chuck Couch, Carl Stalling, Johnny Cannon et Walt Disney.
Walt Disney et son frère Roy, posant devant l'Oscar décerné pour la création de Mickey Mouse.
Une photo plus récente, datant des années 50, où Walt prend la pose en dessinateur de Steamboat Willie.
Le Petit Oiseau va Sortir
Blasé, Dingo décide de se choisir un nouvel hobby. Et quoi de mieux que la photograhie, pratiquée au coeur de la vie sauvage ?! Et quoi de mieux à photographier qu'un ours ?! Mais le problème, c'est qu'il fait encore que l'ours accepte d'être pris... Et lorsque le flash de l'appareil de Dingo, qui fonctionne avec de la poudre, se met à exploser, le plantigrade s'énerve rapidement, et prend en chasse notre vedette...
Réalisé par Jack Kinney, Le Petit Oiseau va Sortir (Hold that Pose) est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 1950. La distribution est assurée par la RKO Pictures.
Une belle affiche, construite un peu sur le même modèle que celles de la série des "How to", comme Dingo Détective ou How to Sleep, avec son absence de décor, sa toile de fond composée d'une couleur bien voyante, et un visuel simple, avec une image présente dans une sorte de "bulle". Ici, on retrouve bien entendu Dingo, avec son vieil appareil photo, dont le flash, puissant, éclaire le sujet phoographié. Et dans sa main gauche, on retrouve le fameux petit oiseau, qui donne son titre au film en Français. A noter que l'affiche reprend clairement un des gags du film. Celui se situe au moment où Dingo se trouve dans la grotte de l'ours. Dans l'obscurité totale, il continue à prendre des photos et le flash éclaire ponctuellement l'endroit. Et pendant un très court laps de temps, le flash éclaire la famille des trois ours mangeant de la soupe, tout droit empruntés au conte Boucle d'or et les trois ours ! Bien évidemment, ces ours n'ont rien à faire là, mais le gag fonctionne très bien sur cette incohérence et ce petit clin d'oeil très amusant.
Le Petit Oiseau va Sortir est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.
Ferdinand le Taureau
Réalisé par Dick Richard et Ford Beebe, Ferdinand le Taureau (Ferdinand the Bull) est le premier court-métrage "spécial" des studios Disney, c'est-à-dire un film "indépendant" n'appartenant à aucune série particulière.
Inspiré de l'oeuvre de Munro Leaf publiée en 1936, il raconte l'histoire de Ferdinand, énorme taureau de trois ans qui, depuis sa plus tendre enfance, passe sont temps à se laisser vivre et à respirer le doux parfum des fleurs. Repéré par des sélectionneurs de taureau pour la corrida, il se retrouve un jour au coeur de l'arène, et doit faire face au plus acclamé des toréadors...
Ferdinand le Taureau est sorti dans les salles américaines le 25 novembre 1938. Il est alors distribué par la RKO Pictures. Il fut couronné de l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation.
Une affiche sans grande surprise, diront certains. Il est vrai que l'illustration est loin d'être originale. Elle reprend "simplement" une image du personnage principal, le taureau Ferdinand, sans aucun décor. Le fond est seulement une sorte de tapisserie rouge/rose fleurie. Mais là où l'affiche est bien inspirée, c'est qu'en fait, ce design qui paraît simpliste est tout simplement le design de la couverture du livre écrit par Munro Leaf, et qui inspira les artistes de Disney. En effet, avec sensiblement les mêmes couleurs, on retrouve le taureau Ferdinand en train de respirer le doux parfum d'une fleur, et on retrouve pour toile de fond rouge orné de fleurs blanches. A noter que la police d'écriture du titre de l'affiche est une reprise de celle du livre. Une énorme différence cependant, le design du taureau. Les dessinateurs des studios Disney s'éloignèrent quelque peu, et c'est le moins que l'on puisse dire, des illustrations originales de Robert Lawson. On passe ainsi d'un style épuré, à l'encre, au style rondouillard typique des premiers films de Disney.
En France, Ferdinand le Taureau est sorti plusieurs fois dans les salles de cinéma, à l'intérieur de compilations regroupant 11, puis 9 Chefs-d'Oeuvres de Walt Disney couronnés aux Oscars, dont les courts-métrages animés Des Arbres et des Fleurs, Le Cousin de Campagne, Les Trois Petits Cochons, Le Vieux Moulin ou encore Le Lièvre et la Tortue, ainsi que deux documentaires de la série True-Life Adventures, L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques.
La première compilation est sortie dans les salles françaises le 27 juin 1967 (affiche rose), la seconde, amputée des deux documentaires L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques, a été distribuée le 18 août 1976 (affiche noire), puis le 21 août 1985 (affiche bleue).
Le même genre de compilation est également sorti en Argentine (1941) ou encore en Belgique...
... Ainsi qu'au Mexique.