Colleurs d'Affiches
Spécialistes des petits boulots, Donald et Dingo exercent cette fois la profession de colleurs d'affiches. Et il faut dire que c'est un métier à hauts risques, surtout quand, au beau milieu de la campagne, l'un se retrouve confronté à un vieux bélier grincheux, et l'autre aux prises avec un moulin à vent capricieux !
Réalisé par Clyde Geronimi, Colleurs d'Affiches (Billposters) fait partie de la longue liste de courts-métrages mettant en vedette non pas un, mais plusieurs des héros mythiques des studios Disney, à savoir ici Donald et Dingo. Il est sorti dans les salles américaines le 17 mai 1940.
Une affiche bien simple, finalement, qui décrit bien le contenu du film. Elle nous donne quand même deux informations importantes. La première, c'est le film est distribué, comme l'ensemble des productions de l'époque, par la RKO Radio Pictures. La seconde, c'est que même si Dingo est présent, le court-métrage est uniquement classé parmi les dessins animés de Donald.
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
C'est un Souvenir de Décembre
Réalisé par Hamilton Luske et raconté, ou plutôt chanté, par Frances Langford, C'est un Souvenir de Décembre (Once Upon a Wintertime) raconte l'histoire de deux couples, l'un d'humains, l'autres de lapins, qui vivent leur amour sur l'étendue d'un lac gelé. Tout se complique cependant pour eux lorsque leur amour et la glace commencent à se fissurer...
Comme bon nombre de courts-métrages de l'époque, C'est un Souvenir de Décembre est en fait un segment extrait d'un film d'anthologie, à savoir ici Mélodie Cocktail, sorti dans les salles américaines en 1949. Il fut présenté de manière indépendante aux spectateurs américains à partir du 17 septembre 1954.
L'affiche du film pourrait paraître d'une simplicité déconcertante, tant son style est dépouillé. Mais ce qui fait la force du document, c'est qu'il restitue de manière remarquable le style graphique de l'illustratrice Mary Blair, à qui Disney avait confié la direction artistique du film au milieu des années 1940. On retrouve en effet parfaitement les formes simples, les lignes légères, les couleurs pastelles qui sont si caractéristiques de l'oeuvre de l'artiste. Il est plaisant de découvrir son travail, tant celui-ci a été inévitablement modifié (les puristes diront malmené) pour s'adapter aux contraintes d'un film d'animation. En effet, dans le dessin animé, hormis certaines couleurs pastelles, tout avait dû être révisé, afin de donner aux décors de la profondeur, et aux personnages le moyen d'être animés plus facilement. On retrouve enfin ici l'âme de Mary Blair, cette âme qui apporte à son travail une certaine poésie parfois (souvent) absente des dessins animés auxquels elle avait participé au cours de sa carrière chez Disney.
Automaboule
Monsieur Piéton (Dingo) est un citoyen ordinaire, honnête et respectueux des autres, qui vit dans le calme au coeur d'un quartier paisible où le silence n'est rompu que par le chant des oiseaux. Mais lorsqu'il prend le volant de son bolide, il devient alors Monsieur Duvolant, être sournois et diabolique, véritable danger urbain, pour le malheur de ses congénères, et finalement pour son propre malheur, et celui de son automobile...
Réalisé par Jack Kinney, Automaboule (Motor Mania) est sorti dans les salles américaines le 30 juin 1950. Véritable réquisitoire contre la folie des automobilistes, il s'inscrit dans la longue liste de courts-métrages dans lesquels Dingo devient, au fil des explications d'un narrateur omniscient, le cobaye de diverses expériences de la vie de tous les jours.
L'affiche du film transmet clairement le message du film. On y retrouve ainsi non pas un, mais plusieurs "Dingo", sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde, qui est tantôt un piéton en danger, tantôt un fou du volant. L'affiche du film reprend le modèle de l'époque, avec son aspect colorié aux crayons.
Dans les années 1960, puis en 1981, Automaboule est sorti dans les salles d'Argentine et d'Espagne, au sein d'une compilation intitulée Fiesta Magica. On y retrouvait ainsi Dingo, mais également les autres vedettes du studio dans une série de courts-métrages parmi lesquels Les Alpinistes, Vacances Hawaïennes, ou encore Ohé Donald.
Hannah Montana - Le Film
Qui ne connaît pas Hannah Montana, la grande vedette de la chanson ?... Mais ce que beaucoup ignorent, c'est que derrière la star à paillettes, se cache une adolescente, Miley Stewart (Miley Cyrus), qui doit jongler entre sa vie de scène et sa vie "normale". Voyant que cette vie difficile pèse de plus en plus sur elle, Robbie Ray, son père (Billy Ray Cyrus), décide alors de la ramener chez lui, à Crowley Corners, petite bourgade du Tennessee, afin qu'elle reprenne pied dans la réalité et surtout afin qu'elle décide quelle vie elle veut vivre...
Après Lizzie McGuire en 2003, c'est au tour de la nouvelle égérie féminine de Disney de voir ses aventures télévisuelles transférées sur grand écran. Il faut dire que le marché est juteux. Dès sa création en 2006, la série Hannah Montana a connu des records d'audience spectaculaire. Pas étonnant alors que Disney décide de passer un cran au-dessus, en adaptant ses aventures au cinéma, comme cela avait déjà été fait avec le téléfilm High School Musical.
Réalisé par Peter Chelsom, Hannah Montana - le Film (Hannah Montana - the Movie) est sorti dans les salles américaines le 10 avril 2009, presque 1 an et demi après Hannah Montana et Miley Cyrus - Le Film Concert Evénement 3-D, qui mettait déjà en scène la chanteuse.
Une affiche assez simple, finalement mais qui reflète bien l'origine du film, à savoir la double vie de l'adolescente. D'un côté, en haut, Hannah Montana, chevelure blonde, de l'autre, en bas, Miley Stewart, chevelure brune. Derrière elle, en arrière plan, leur vie, tantôt de fête, tantôt de calme à la campagne, au coeur du Tennessee. Le slogan du film est simple et reprend le titre d'un des tubes de la chanteuse, "Best of Both World", traduit par "Le Meilleur de chacun des mondes". Il est cependant ajouté que dorénavant, la jeune fille doit cependant faire son choix entre les deux.
A noter que le film fut diffusé en exclusivité au El Capitan Theatre de Los Angeles, le cinéma propriété des studios Disney, pour une durée limitée, du 10 au 21 avril 2009.
En France, le film est sorti le 17 juin 2009.
Même visuel. Seul le slogan a été traduit, de manière assez maladroite, d'ailleurs.
- Allemagne (1er juin 2009) : Hannah Montana - Der Film
- Argentine, Pérou, Vénézuela (13 août 2009 ; 7 mai 2009 ; 28 août 2009) : Hannah Montana - La Pelicula
- Canada :
- Grande-Bretagne (1er mai 2009) :
- Québec :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Le Film Français, 10 avril 2009
Journal de Mickey, 17 juin 2009
Picsou Magazine, juin 2009
- Première hollywoodienne du film, au El Capitan Theater de Los Angeles, le 2 avril 2009 :
Miley Cyrus, Billy Ray Cyrus, Emily Osment, Demi Lovato, Debby Ryan, Anna Maria Perez de Tagle, Brenda Song, Teri Hatcher, Vanessa Williams, Adam Gregory, Me Push Play, Antonion Sabata Jr., Melora Hardin, Taylor Swift, Natalia Dyer, Lucas Till, Meaghan Martin, Madison Pettis, ?
- Photocall à l'hôtel De Russie, Rome, 20 avril 2009 :
- Première romaine du film, le 20 avril 2009 :
- Première du film au Kineopolis de Madrid, le 21 avril 2009 :
- Première londonienne au Odeon Leicester Square, 23 avril 2009 :
- Première berlinoise, 25 avril 2009 :
- Avant-Première parisienne, 27 avril 2009 :
Mission-G
Le gouvernement américain crée chaque jour de nouvelles équipes d'espions, formées aux dernières technologies et aux dernières techniques de combat. Parmi elles, une bande un peu spéciale, c'est le moins que l'on puisse dire, puisqu'elle est formée de... rongeurs. Connue sous le nom de G-Force, celle-ci est composée de Darwin, le chef du groupe, Blaster, l'expert en armement, Juarez, femelle hamster spécialiste des arts martiaux aidée par sa mouche de reconnaissance Mooch, et Speckles, la taupe experte en informatique. Ensemble, ils devront sauver le monde des plans diaboliques du milliardaire Leonard Saber. Mais le temps leur est compté, leur unité étant sur le point d'être mise au placard...
Premier film de Hoyt Yeatman, produit par Jerry Bruckheimer, sur une histoire de Ted Elliott et Terry Rossio, le duo de scénaristes d'Aladdin, Tarzan et de la trilogie Pirates des Caraïbes, Mission G (G-Force) est sorti dans les salles américaines le 24 juillet 2009.
L'affiche principale est aussi loufoque que l'idée même du film. On y retrouve en effet les rongeurs, héros de ce film d'aventure, armés jusqu'aux dents et équipés des dernières technologies de pointe, avec en toile de fond un ciel percé par le soleil et le vol de trois hélicoptères. Le slogan joue sur la taille de ces héros si particulier, expliquant aux spectateurs que le monde a besoin de héros plus "grands", évidemment pa forcément au niveau du gabarit !
D'autres affiches furent également créées. La première, avec sa dominance de bleu, renforce le côté film d'espionnage. On y retrouve nos rongeurs, en pleine mission, suspendus à leur parachute, plongeant au coeur des buildings, éclairés par les spots des hélicopères. La seconde est une sorte de rappel avec un autre film d'agents secrets, Men In Black. On retrouve en effet les héros en costumes noirs et lunettes de soleil. Le slogan joue une nouvelle fois sur les mots, confondant le mot "hair" (poils en Anglais) avec le "Air" de "Air Force One", qui est le nom de l'avion présidentiel américain. A noter que le film est vendu comme le nouveau long-métrage du producteur de Pirates des Caraïbes, sorte de gage de qualité cinématographique.
Une autre série d'affiches fut également éditée, avec chacun des héros en vedette.
En France, G-Force est sorti le 14 octobre 2009.
La première affiche du film est identique à celle américaine. Une grosse différence est cependant notable : les rongeurs ne portent pas d'armes. Aucun fusil, aucun flingue. Les héros ne portent aucun objet "mortel", seulement des harpons et autres gadgets. Il faut croire, et cela peut paraître tout à fait logique, que le port d'armes ne choque pas les Américains, à l'inverse des Français, frileux sur le objets pouvant apporter de la confusion dans l'esprit des jeunes spectateurs, à l'instar des cigarettes, effacées les unes après les autres de toutes les affiches récentes.
La seconde affiche française met l'équipe de hamsters, toujours dépourvus d'armes, dans le vif de l'action. Et encore une fois, un slogan "douteux" est ajouté, jouant ici sur le remplacement de "Power Rangers" (qui est, comme chacun sait, le titre d'une série japonaise à succès...) par l'expression "Power Rongeurs"... Certains trouveront cela drôle... D'autres complètement pathétique. A chacun de se faire son idée...
- Allemagne :
- Argentine :
- Brésil :
- Grande-Bretagne :
- Japon :
- Lettonie :
- Norvège :
- Pérou / Vénézuela :
- Pologne :
- Portugal :
- Québec :
- Roumanie :
- Russie :
- Photos d'exploitation et clichés pour la presse, Etats-Unis :
- PLV, France :
- Publicité, sortie vidéo, France :
Journal de Mickey du 7 octobre 2009
Picsou Magazine, octobre 2009
- Première du film à Hollywood, le 19 juillet 2009 :
Reason and Emotion
Après l'attaque japonaise sur la base navale de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans la Seconde Guerre Mondiale. Et dès le 8 décembre, les studios Disney sont réquisitionnés afin de stocker du matériel anti-aérien. Mais l'effort de guerre de Disney ne s'arrête pas là. En effet, pendant toute la période du conflit, les studios se lancent dans la production de films de propagande permettant de faire passer différents messages à la population, notamment la nécessité de financer la contre-offensive américaine en achetant des "bons", ou encore de faire des économies de carburant, en passant également par le long-métrage La Victoire dans les Airs, qui expliquent à la population les méthodes possibles pour réussir l'attaque et l'anéantissement des forces japonaises.
Reason and Emotion (que l'on peut traduire par Raison et Emotion) fait partie intégrante de ces films de propagande, au même titre que Der Fuehrer's Face ou encore The New Spirit.
Réalisé par Bill Roberts, Reason and Emotion est une leçon donnée aux Américains, et une mise en garde sur le comportement à adopter en temps de crise. L'histoire prend place dans l'esprit même d'un Homme et d'une Femme, dans leur cerveau, où cohabitent deux sentiments très opposés : la Raison et l'Emotion. La Raison est cette petite voix raisonnable, qui conduit notre cerveau dans le droit chemin, et qui agit avec réflexion, avec jugement et intelligence. Mais lorsque l'Emotion décide de prendre sa place, de conduire elle-même le corps humain, tout dérape et les ennuis arrivent. Le film met alors en garde le public contre ces émotions fortes qui, lorsqu'elles prennent le dessus, peuvent le conduire à faire n'importe quoi... Quel rapport avec le contexte historique, me direz-vous ? La réponse du film est simple. Le public doit se méfier de ces obscures personnes, comme Adolf Hitler (qui est clairement représenté dans le film), qui utilisent les émotions de l'Homme pour les manipuler et les conduire vers le chaos...
Véritable film de propagande, Reason and Emotion est sorti dans les salles américaines le 27 août 1943. Il est distribué par la RKO Pictures.
L'affiche du film est claire sur son époque et claire sur son message. L'histoire se situe bien dans la tête d'un Homme. Les lignes floues du visage laisse augurer qu'il peut représenter tout le monde en particulier. Et à l'intérieur de cette tête, dans la zone du cerveau, une image étonnante qui résume bien le message du film. On y retrouve la Raison, avec son costume ceintré et ses petites lunettes, aux prises de l'Emotion, dépeinte comme un homme des cavernes méchant et brutal. Le contexte de la Seconde Guerre mondiale est clairement mis en avant avec cette Raison, prisonnière d'un camp de concentration, et gardée par une Emotion, dont le casque à pointe ne laisse aucun doute sur sa nationalité. A noter également les polices utilisées pour le titre, avec des lettres bien rondes pour la Raison (Reason) et des lettres diverses, parfois mal écrites, et surtout tremblantes pour l'émotion.
Doug - Le Film
Doug Frippon est un jeune garçon sans histoire, qui passe son temps avec son ami Moustique. Alors qu'ils jouent dans la forêt, il font une découverte inattendue : un monstre, né de la pollution rejetée dans le lac Dakodac. Au départ terrifiés par leur découverte, les deux jeunes découvrent bien vite que la créature, loin d'être un être redoutable, déborde de gentillesse. Décidés à le préserver d'un tas de dangers, Doug et Moustique décident alors de prendre soin du monstre qu'il surnomme désormais Herman Melville. Mais en parallèle, Doug a d'autres problèmes à régler. En effet, la Saint-Valentin approche, et il est bien décidé à emmener Patti Mayonnaise danser. Mais celle-ci est déjà courtisée par Guy Graham...
Avant d'être un film, Doug est une série télévisée créée par Jim Jinkins et Joe Aaron. Au départ produite par le studio Jumbo pour le compte de Nickelodeon, elle est rachetée par les studios Disney en 1996. La série compte 7 saisons, dont les trois dernières furent produites par Walt Disney Television. A l'instar d'autres séries, comme Les Aventures de Buzz l'Eclair, La Cour de Récré, ou encore Scott premier de la classe, la série fut clôturée par un film.
Réalisé par Maurice Joyce, Doug - Le Film (Doug's 1rst Movie) est sorti dans les salles américaines le 19 mars 1999.
L'affiche du film, assez simple, finalement, reprend l'image qui reste la plus associée au film, à savoir celle de cette porte qui s'ouvre au début de chaque épisode de la série télévisée. Sur le visuel, sortent par cette ouverture les quatre personnages principaux du film : Patti, Moustique, Doug, et le chien Fino. L'affiche montre bien le côté décalé des personnages, et surtout, l'aspect si particulier de la série. En effet, comme de nombreuses séries animées de l'époque, des Simpson à Eh ! Arnold !, en passant par Scott premier de la classe, on retrouve un style très marqué, avec ici des personnages dont la couleur de peau peut aussi bien être bleue, violette, ou jaune. Le détail supplémentaire, qui est à la base même de l'histoire du film, réside dans l'ombre éclairée par la porte ouverte, à savoir celle d'un monstre qui semble redoutable, et qui semble impressionner les personnages.
En France, Doug - Le Film est sorti le 2 juillet 1999. Presque totalement passé inaperçu, le film est distribué par Gaumont Buena Vista International.
Affiche totalement différente cette fois. Exit les codes de la série. Doug et ses amis sont assis dans une salle de cinéma, renforçant ainsi l'idée que la série passe sur grand écran.
- Allemagne :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis :
Le créateur de Doug, Jim Jinkins.
Bienvenue chez les Robinson
Lewis est un jeune orphelin qui passe son temps libre à inventer tout un tas d'inventions toutes plus farfelues et inutilisables les unes que les autres. Sa dernière création : un scanner de mémoire, avec lequel il compte découvrir le visage de sa mère, qui l'avait abandonné alors même qu'il n'était qu'un bébé. Malheureusement pour lui, une autre personne lorgne sur sa machine, un mystérieux Homme coiffé d'un chapeau melon, qui parvient à la lui voler. Devant cette nouvelle désillusion, Lewis décide alors de tout plaquer et d'abandonner ses recherches. C'est à ce moment qu'entre dans sa vie un certain Wilbur Robinson, jeune garçon étrange, qui emmène Lewis avec lui tout droit dans le futur. Là, il découvre un monde enjoué, rempli de couleurs et de bonne humeur, et fait la connaissance de la famille de Wilbur... Mais l'Homme au chapeau melon rôde, et ses plans risquent bien de menacer cet avenir merveilleux...
Bienvenue chez les Robinson (Meets the Robinsons) est la deuxième production Disney réalisée entièrement en 3-D, après Chicken Little, sorti en novembre 2005, à une époque où les studios Disney avaient décidé d'abandonner l'animation en 2-D. Véritable poésie animée, ce film est réalisé par Stephen J. Anderson, d'après l'oeuvre de William Joyce Une Journée avec Martin Robinson.
Bienvenue chez les Robinson est sorti dans les salles américaines le 30 mars 2007.
Une bien belle affiche, une bien belle photo de famille pour illustrer la sortie américaine du film. Pourtant, à l'instar même du dessin animé, l'affiche souffre d'un énorme problème : une quantité de personnes très importante, trop importante... et qui restent sous-exploités et trop peu mis en avant. Du coup, qui est le héros de cette histoire ? On comprend bien que les deux enfants du milieu sont importants, mais ces gens derrière... Qui sont-ils ? Que font-ils ? Le spectateur peu rapidement être perdu, d'autant que personnages du présent et personnages du futur se côtoient, que personnages importants et figurants se mêlent... Cependant, l'affiche reste très chaleureuse, avec son fond orangé, et ses personnalités si diverses...
Une autre affiche fut également créée. Elle perd le côté enjoué du premier document, mais permet en même temps de replacer les choses plus clairement dans l'esprit du spectateur. Le héros est donc ce gamin blond aux larges lunettes. Autour de lui, encore une quirielle de personnages divers. Là-encore, le problème reste le côté fouilli de l'affiche. Aucun lien logique entre ces personnages, qui vont du héros de premier plan à l'obscure personnage de seconde plan... Et la logique dans tout cela ? Que fait par exemple le chien de la famille sur ce visuel, alors même qu'un personnage aussi important que l'Homme au chapeau melon est toujours absent ? Et que dire du T-Rex, avec son collier ridicule... Bien entendu, cela met en avant l'humour du film... Mais au prix de sacrifices logiques indéniables. A noter que l'affiche mentionne la sortie du film en Disney Digital 3-D, technique de vision du film en relief, grâce à des lunettes, qui revient à la mode chez Disney, mais également au sein d'autres studios, depuis quelques années.
En France, Bienvenue chez les Robinson est sortie dans le salles le 17 octobre 2007.
La logique est totalement différente de l'américaine. Et du coup, elle représente bien plus le film. En effet, le héros de l'histoire est clairement mis en exergue. Représentant le présent, Lewis se tient droit debout près du logo du film, regardant en coin vers le futur, et cette fameuse famille Robinson au grand complet. Et le slogan, qui laisse suggérer, tout en masquant l'histoire véritable, que Wilbur doit avoir un lien avec la "création" de cette famille si spéciale. A noter que le film fait partie des productions Disney distribuée par la nouvelle structure Walt Disney Pictures Motion Studios France.
- Allemagne : Triff die Robinsons (29 mars 2007)
- Argentine / Mexique / Colombie / Vénézuela : La familia del futuro (29 mars 2007 / 30 mars 2007 / 30 mars 2007 / 30 mars 2007)
- Brésil : A Família do Futuro (6 avril 2007)
- Espagne : Descubriendo a los Robinsons (30 mars 2007)
- Grande-Bretagne (30 mars 2007)
- Italie : I Robinson - Una famiglia spaziale (8 juin 2007)
- Japon (22 décembre 2007)
- Québec :
- Suède : Familjen Robinson (10 août 2007)
- Turquie : Robinson ailesi (30 mars 2007)
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Dossier de presse, France :
- Affiche sortie dvd, Etats-Unis :
- Disneyland :
- Avant première américaine du film :
Steve Anderson, Tom Selleck, Angela Bassett, Laurie Metcalf, Rob Thomas, Rufus Wainwright, Jodie Foster, les Jonas Brothers, Adrien Baylon, All American Rejects, Bailee Madison, Bridget Fonda, Cameron Monaghan, Courtney B. Vance, Courtney Taylor Burness, Eric Estrada, Ethan Sandler, Grace Rolek, Harold Perrineau, Jordan Fry, Jordan Orr, Marisol Maldonado, Mark Wilkerson et Melissa Joan Hart, Matthew Josten, Michael Peterson, Michelle Spitz, Mikaila Baumal, Mitchell Musso, Milly Rosso, Nicole Sullivan, Noah Gray Cabey, Paul Butcher, Rachel Fox, Shaun Robinson, Slade Pierce, Tessa Ludwick, Wesley Singerman.
Peter Pan 2 - Retour au Pays Imaginaire
A l'instar de Bambi, La Belle et le Clochard, des 101 Dalmatiens ou encore du Livre de la Jungle, Peter Pan a eut droit, lui-aussi, à une suite affligeante, indigne des studios Disney, intitulée Peter Pan 2, Retour au Pays Imaginaire (Return to Neverland).
Le film prend place plusieurs années après l'original. Dans un Londres ravagé par la Seconde Guerre mondiale, la petite Wendy a bien grandit, et est devenue une mère de famille fière de ses deux enfants, Danny et Jane. Le premier est le plus grand fan de Peter Pan, dont les histoires le rendent toujours très heureux. Jane, quant à elle, a appris à vivre dans la réalité de son monde, abandonnant ses rêves d'enfants et les histoires de Pays Imaginaire. Pourtant, lorsqu'elle se retrouve captive à bord du navire du Capitaine Crochet, elle doit se rendre à l'évidence... Peter Pan, les Enfants perdus et la Fée Clochette ne sont pas un mythe et les histoires de sa mère doivent bien contenir une part de vérité. Mais Jane n'est pas totalement convaincue. Commence alors pour elle un voyage initiatique au pays des Rêves, au cours duquel elle apprendra les valeurs de courage, loyauté et de confiance, et surtout au cours duquel elle retrouvera son âme d'enfant...
Peter Pan 2, Retour au Pays Imaginaire est sorti dans les salles américaines le 15 février 2002, 5 jours après sa première.
La première affiche du film est d'une beauté éblouissante. On y découvre en effet l'ombre de Peter Pan, celle-la même qui lui jouait des tours dans le film original de 1953. On retrouve également l'ombre de la tendre Fée Clochette qui semble éclairé le titre du film, comme au bon vieux temps des émissions Disneyland. Le spectateur est invité à une toute nouvelle aventure dans les cinéma à partir de février.
Les deux affiches suivantes sont davantages explicites. Au centre, Peter et Jane, emportés dans les airs grâce à la poussière de fée. A gauche, le Capitaine Crochet et ses pirates. A droite, les Garçons perdus et leurs costumes animaliers. La Fée Clochette éclaire toujours le titre. Le film semble à première vue très alléchant. Mais en y regardant de plus prêt... On ne retrouve pas vraiment la magie du pays imaginaire... Sont-ce les grimaces des enfants perdus qui enlèvent tout le charme de l'affiche ? Ou bien ce Capitaine Crochet au visage trop lisse et aux paupières violettes ? Ou bien ces couleurs "informatiques" qui dénaturent avec les pastelles du film original ? Ou bien est-ce seulement la sensation de se dire "Pourquoi une suite à un film qui n'en a pas besoin" ? Toujours est-il qu'aussi jolie soit-elle, cette affiche a un air de réchauffé, un air d'inutile, un air de déjà vu, un air d'hérésie pour tous les fans Disney...
En France, le film est sorti le 14 août 2002. La distribution est assurée par Gaumont Buena Vista International.
- Allemagne : Neue Abenteuer in Nimmerland (19 septembre 2002) :
- Brésil : Peter Pan - De Volta à Terra do Nunca (29 mars 2002) :
- Croatie : Nigdjezemskoj
- Espagne : Peter Pan en regreso al país de Nunca Jamás (15 mars 2002)
- Italie : Ritorno all'isola che non c'è (6 septembre 2002) :
On peut remarquer en bas de cette affiche, la mention des Walt Disney Studios, second parc parisien, qui a ouvert ses portes en mars 2002, quelques semaines avant la sortie du film.
- Norvège : Peter Pan - Tilbake til Drømmeland (22 mars 2002) :
- Pérou / Argentine : El regreso al país de Nunca Jamás (21 février 2002) :
- Taiwan :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Affiches sorties vidéo :
Bambi 2
Dans la grande "tradition" Disney des années 1990-2000, et au plus grand dam des fans, Bambi 2 est une énième suite d'un chef-d'oeuvre de l'animation, à savoir ici Bambi, sorti en 1942.
Réalisé par Brian Pimental, Bambi 2 n'est pas vraiment une suite au film original, mais plutôt un épisode oublié. En effet, l'histoire commence après la mort de la maman de Bambi, alors que l'hiver a endormi la forêt. Bambi est désormais élevé par son père, le Grand Prince de la Forêt, qui a le plus grand mal à apprendre à l'enfant les règles strictes de la vie sauvage. Heureusement pour Bambi, ses amis Pan-Pan et Fleur sont là pour le sortir de la rigueur dans laquelle son père aimerait l'enfermer. C'est ainsi que Bambi continue son apprentissage de la vie, confronté notamment à son amour d'enfance Féline, ainsi qu'à son rival, le jeune faon effronté Ronno...
Même s'il existe bien une affiche en Anglais, Bambi 2 n'eut pas le privilège de sortir dans les salles américaines. En effet, il fut directement proposé sur le marché de la vidéo, alors même que des suites bien plus médiocres, comme Peter Pan 2 ou Le Livre de la Jungle 2, avaient quant à elles l'honneur d'une toile ! Stratégie honteuse et idiote, car il est indéniable que même si son statut de suite en fait un film de seconde zone, Bambi 2 est l'une des suites (voire la suite) les plus réussies.
Et une fois n'est pas coutume, l'Europe, l'Amérique du Sud et une partie de l'Asie, eurent droit, elles, à une sortie dans les salles. Le film est ainsi sorti en France le 1er février 2006, 6 jours avant la sortie vidéo américaine.
L'affiche du film, bien qu'assez simple, est, comme le film lui-même, remplie d'une grande nostalgie. En effet, cette image où le petit Bambi, encore bébé, parcourt cette luxueuse forêt d'un vert intense aux côtés de son père est d'une beauté bouleversante. Immédiatement, des souvenirs du film original, qualifié ici de "plus beau dessin animé de tous les temps" (rien que ça), reviennent et donnent envie de voir cette nouvelle histoire...
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