La Petite Sirène
28ème Grand Classique de Disney, La Petite Sirène (The Little Mermaid) est sans aucun doute aujourd'hui le dessin animé qui a sorti les studios de Mickey du marasme dans lequel ils s'étaient enfermés après la mort de Walt ! Cette renaissance avait déjà commencé, il faut dire, dès le milieu des années 1980, avec des films comme Basil, Détective privé et Oliver et Compagnie, assurant à La Petite Sirène de marquer le début du nouvel âge d'or des studios de Burbank.
Librement adapté du conte de Hans Christian Andersen, le film raconte l'histoire d'Ariel, la plus jeune fille du Roi Triton, le Maître de tous les océans, dont la vie se résume en escapades clandestines aux quatre de la mer, à la recherche d'objets appartenant aux humains... Lorsqu'un jour, elle fait une rencontre qui bouleverse sa vie. Remontée contre l'avis de son père à la surface, elle sauve un humain de la noyade... Et pas n'importe quel humain : le beau Prince Eric, dont elle tombe désespérément amoureuse. S'en est assez pour que l'infâme sorcière des mers, Ursula, chassée du royaume il y a des lustres, puisse enfin assouvir sa vengeance contre Triton. Elle offre à Ariel des jambes en échange de sa voix, et trois jours à la surface de la Terre pour faire succomber son doux Prince. Si à la fin du délais Ariel n'est pas parvenue à embrasser Eric, elle deviendra à jamais la prisonnière d'Ursula... provoquant avec elle la chûte inexorable du Roi...
Réalisé par John Musker et Ron Clements, le duo à l'origine de Basil, Détective Privé, et des futurs Aladdin, Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, La Petite Sirène marque le retour des contes de fées Disney, 30 ans après La Belle au Bois Dormant. Il est sorti dans les salles américaines le 17 novembre 1989, deux jours après la première, organisée le 15.
Une superbe affiche "chorale", à l'instar de ce qui se fait depuis le milieu des années 1980 comme Taram et le Chaudron Magique, Basil, Détective Privé et Oliver et Compagnie, et de ce qui se fera jusqu'au milieu des années 1990, avec les sorties du Trésor de la Lampe Perdue, de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion, Le Bossu de Notre Dame ou encore Hercule. On y retrouve les principaux personnages du film, de la princesse Ariel et son prince Eric, au Roi Triton, en passant par la sorcière des mers Ursula, ainsi que les amis de la sirène, le crabe Sébastien, le poisson lune Polochon et le goéland Euréka, sans oublier les deux sbires d'Ursula, les anguilles Flotsam et Jetman. A noter le pari assez maladroit de vouloir placer le magnifique palais de Triton en arrière plan, cassant ainsi l'idée des deux mondes (marin et terrien) qui semblaient coexister avec logique sur l'affiche. Pari maladroit, car on pourrait croire que le palais est en dehors de l'eau, ce qu'il n'est évidemment pas. Et surtout, pari maladroit, car aujourd'hui encore, la rumeur qu'une des tours du château ait une forme douteuse prime souvent, confondant la beauté de la publicité avec une pseudo pornographie pourtant inexistante !...
Une seconde affiche, cette fois beaucoup plus intimiste, fut également diffusée. Oeuvre de l'artiste John Alvin, qui créa le même type de publicité pour tous les grands chefs-d'oeuvres de Disney, de Blanche Neige et les Sept Nains à Pocahontas, en passant par La Belle et la Bête, Pinocchio, ou encore Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. On y retrouve "seulement" Ariel, rêveuse, assise sur son rocher, à la surface de la mer, uniquement éclairée par la pleine lune.
Chose rare pour un film de cette période, La Petite Sirène ressort dans les salles américaines le 14 novembre 1997.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche, moins subtile que la première. On y retrouve le personnage d'Ursula, qui semble lorgner, par l'intermédiaire de sa "boule magique", sur Ariel, toujours rêveuse, qui enlève les pétales d'une fleur sous-marine, sous le regard complice de Polochon et le regard tendre du Roi Triton. En fond, toujours le palais d'Atlantica, moins mis en avant (surprenant !) que sur l'affiche de 1989. A noter la place particulière de Sébastien, comme déconnecté de la scène.
Comme en 1989, une autre affiche, plus subtile et plus poétique fut créée. On y retrouve Ariel, nageant, éclairée par la lumière du soleil qui transperce la surface de l'eau.
Trois autres affiches pour cette ressortie américaine.
Continuant à occuper les écrans pour le plus grand bonheur des fans de Los Angeles, le El Capitan Theatre reprogramme La Petite Sirène pour une durée limitée, le 21 janvier et le 10 février 2011.
En France, La Petite Sirène est sorti sur les écrans le 28 novembre 1990.
Comme aux Etats-Unis, une seconde sortie eut lieu le 1er juillet 1998.
- Allemagne : Arielle, die Meerjungerau
- Australie :
- Belgique :
- Espagne : La Sirenita
- Grande-Bretagne :
- Italie : La Sirenetta
- Japon :
- Yougoslavie : Mala Sirena
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse :
- Photos d'exploitation, ?
- Dossiers de presse, Etats-Unis :
- Photo d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France, 1990 :
- Dossier de presse, France, 1998 :
- Photos d'exploitation, Allemagne :
- Photo d'exploitation, Espagne :
- Affiches sorties vidéos, Etats-Unis, Argentine :
- Dossier de presse sortie vidéo, France :
- Affiche Disneyland Paris, 2012 :
The Little Mermaid Magazine
Disney Adventures, décembre 1991 / décembre 1997
Catalogue Sotheby's
Le Drôle de Noël de Scrooge
Après Le Noël de Mickey et Noël chez les Muppets, les studios Disney adaptent pour la 3ème fois sur grand écran le célèbre Conte de Noël de Charles Dickens.
L'histoire bien connue prend place dans le Londres victorien, où Ebenezer Scrooge (Jim Carrey) assiste à la mise en bière de feu son fidèle associé Jacob Marley (Gary Oldman). Le vieil homme est désormais seul, et plus avare et antipathique que jamais, pour le plus grand dam de ses voisins, de sa famille et son employé Bob Cratchit (Gary Oldman). Mais la nuit de Noël, la visite du fantôme de Marley va changer sa vie. Il lui annonce en effet la venue de trois esprits, bien décidés à mettre Scrooge face aux déceptions de son passé, à la misère de son présent, et au destin tragique de son futur...
Réalisé par Robert Zemeckis, qui recollabore avec Disney presque 20 ans après Qui veut la Peau de Roger Rabbit, Le Drôle de Noël de Scrooge (A Christmas Carol) renoue avec la tradition du Disney de Noël, avec l'histoire la plus connue de la période, traitée cependant avec la nouvelle technologie du Motion Capture, qui consiste à recréer le jeu des acteurs, les décors et autres accessoires sur ordinateur, en animation 3-D. Le film est sorti dans les salles américaines le 6 novembre 2009.
La campagne publicitaire du film commença dès le Printemps 2009 aux Etats-Unis, avec la diffusion de deux premières "affiches". Rien de bien transcendant sur chacune d'elles. Seul le cadre est posé, et le personnage identifié. On y découvre en effet le côté sombre des ruelles de Londres, et le visage du héros, interprêté par un Jim Carrey méconnaissable. De quoi faire patienter les fans les plus dubitatifs par cette énième adaptation de l'histoire de Scrooge.
L'affiche principale arriva au milieu de l'été. Moins noire, moins glauque que les deux autres, elle présente le personnage principal, toujours dans cette même position courbée, une chandelle à la main... Ou plutôt l'esprit des Noëls passés à la main, puisque si on regarde bien la flamme, c'est bien de lui qu'il s'agit ! En bas de l'affiche, le Londres victorien, avec ses clichés, de la neige recouvrant les trottoirs encombrés, aux vitrines illuminées et décorées de couronnes de houx, en passant par les chanteurs qui quémandent pour les pauvres.
Trois autres affiches furent placardées quelques semaines avant la sortie du film. Les deux premières centrent davantage l'esprit comédie du film, montrant le vieux Scrooge terrifié, alors même qu'il est embarqué dans le ciel de Londres par le fantôme des Noëls passés. La troisième, quant à elle, reprend le cliché du vieil homme ténébreux, dont le visage tortueux est éclairé par cette flamme représentant le même fantôme du passé.
En attendant la sortie du film en DVD, Blu-Ray et Blu-Ray 3-D, le cinéma El Capitan Theatre propose aux spectateurs de redécouvrir ce classique de Noël pendant une durée limitée, du 5 au 21 novembre 2010.
Le Drôle de Noël de Scrooge est sorti en France le 25 novembre 2009.
L'affiche reprend le visuel américain. Le gros changement, et pas des moindres, c'est le titre. On passe du mystérieux conte de Noël au "Drôle" de Noël de Scrooge. Ridicule et mensonger, ce titre peut / veut faire passer le film pour une gentille comédie, ce qu'il n'est pas. Et veut faire passer l'histoire pour un beau conte, ce qu'il n'est, pour la majeure partie, pas du tout. Le titre québéquois, Un Conte de Noël, aurait sans nul doute été de meilleur goût !...
- Allemagne :
- Argentine :
- Brésil :
- Finlande :
- Japon :
- Pologne :
- Portugal :
- Québec :
- Roumanie :
- Russie :
- Suède :
- Turquie :
- Clichés pour la presse :
- Publicité :
- Plan média, France :
- Publicité sortie Blu-Ray 3-D, France, 2011 :
- Photos de tournage :
- Conférence de presse, Comicon :
- Présentation du film lors du Festival de Cannes, le 20 mai 2009 :
- Le "Christmas Carol - Train Tour", exposition présentant décors, accessoires et costumes ayant été utilisés dans le film. Elle a été inaugurée en présence de Jim Carrey, Robert Zemeckis et Dick Cook le 21 mai 2009, à Los Angeles (photos de Jason Merritt / Getty Images).
- Avant-première londonienne du film, le 3 novembre 2009 :
- Façade du El Capitan Theatre :
Merlin l'Enchanteur
Depuis des années, l'Angleterre se cherche un Roi. La légende raconte que le trône reviendra à celui qui parviendra à retirer l'épée scellée dans une enclume. Mais après de multiples tentatives, l'espoir de trouver le nouveau monarque a disparu, et le royaume a sombré peu à peu dans l'obscurantisme et la violence. C'est dans ce Moyen Âge rétrograde que le jeune Arthur, surnommé "Le Moustique", fait son apprentissage auprès de Sir Hector... Enfin apprentissage... Il sert surtout de faire-valoir et de larbin à son fils Kay. C'est au cours d'une partie de chasse, alors qu'il doit récupérer l'une des flèches de son maître perdue au coeur de la forêt, que Moustique fait la connaissance de Merlin. Enchanteur farfelu, adepte de la magie, le vieil homme décide de prendre le jeune orphelin sous sa protection, lui promettant un jour d'accomplir un destin exceptionnel...
18ème Grand Classique des studios Disney après La Belle au Bois Dormant et Les 101 Dalmatiens, Merlin l'Enchanteur (The Sword in the Stone) fait partie de ces films aujourd'hui accclamés par le public, mais qui connurent une génèse plus qu'hasardeuse. Mis en chantier à la fin des années 1950, sous la houlette du scénariste Bill Peet, d'après l'oeuvre de T.H. White, le film a souffert dès ses débuts d'un désintérêt de Walt Disney pour l'histoire, d'un budget gangréné par la recherche incessante d'économies de bouts de chandelle et de séquences oscillant entre moments d'anthologie et moments faiblards, sans parler d'un fin certe acquise dès les premières minutes. Cependant, il garde aujourd'hui l'estime du public, et les marques de son époque, qui en font une pièce d'animation mémorable.
Réalisé par Wolfgang Reitherman, Merlin l'Enchanteur est sorti dans les salles américaines le 25 décembre 1953, devenant l'événement de Noël de l'année.
Une affiche dans la vogue de ce qui se fait à l'époque chez Disney : une absence totale de décors, des personnages dont le style ne reflète pas réellement celui du film, et les rôles secondaires représentés ça et là, parfois par leur seule tête. On retrouve les héros Moustique et Merlin, lequel semble faire sortir l'ensemble de la galerie de sa baguette magique. Au milieu des objets enchantés, dont le petit sucrier colérique, on retrouve ainsi les autres personnages marquants, de Madame Mim au loup affamé, en passant par Hector et Kay. A noter que chose rare, le nom du scénariste Bill Peet apparaît sur la publicité. A noter également les quelques lignes du texte, qui informe le spectateur sur la fin du film avant même qu'il n'ai pu le voir...
Le film ressort dans les salles 10 ans plus tard, en janvier 1973...
... Avec la même campagne d'affichage.
10 ans passent, et à nouveau, en 1983, Merlin l'Enchanteur revient sur les écrans américains, avec en première partie le moyen-métrage Winnie l'Ourson et une sacrée journée pour Bourriquet.
Comme toutes les affiches des années 1980, le style est épuré, avec des couleurs pastelles. Au centre, l'image la plus emblématique du film, le jeune Arthur qui ôte l'épée de l'enclume devant l'oeil attentif et le regard amusé de Mim (qui n'a rien à faire là, mais qui s'en inquiète !).
Merlin l'Enchanteur est sorti en France en décembre 1964.
On y retrouve les héros dans un tourbillon de magie. A noter qu'à l'instar du titre traduit en Français, Merlin devient le personnage central du film, ce qui n'était pas nécessairement le cas aux Etats-Unis.
Le film ressort pour la première fois le 17 mars 1976...
... puis le 21 mars 1984.
En mars 1990, Merlin l'Enchanteur revient sur les écrans français, distribué par Warner Bros. Transatlantic.
- Allemagne : Merlin und Mim / Die Hexe und der Zauberer
- Argentine : La Espada en la Piedra
- Australie :
- Belgique :
- Espagne : La Espada en la Piedra
- Grande-Bretagne :
- Italie : La Spada nella Roccia
- Pologne :
- Portugal, Brésil : A Espada era a Lei
- Yougoslavie : Mac U Kamenu
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1963, 1973 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1983 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1963 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1963-1973 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1983 :
- Photos d'exploitation, France, 1976 :
- Photos d'exploitation, France, 1984 :
- Photo d'exploitation, France, 1990 :
- Dossier de presse, France, 1983 :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Publicités sortie vidéo, Etats-Unis, France :
- Dossier de presse, sortie vidéo, France :
- Publicités diverses :
This Week Magazine, 15 décembre1963
Journaux de Mickey N°652 et 654, des 22 novembre et 6 décembre 1964
Magazine Disneyland, octobre 1973 / 1973
La Petite Maison
Construite dans une campagne tranquille, une petite maison se retrouve bien vite prise d'assaut par l'urbanisation débordante. Bientôt encerclée d'immeubles qui la méprisent ouvertement, et victime des aléas de la ville, la demeure semble vivre ses derniers instants... Elle est rachetée, entièrement détruite... Mais finalement transférée dans la campagne paisible, loin du vacarme de la métropole, où elle est entièrement reconstruite !
Réalisé par Wilfred Jackson, La Petite Maison (The Little House) fait partie de ces courts-métrages des studios Disney qui mettent en scène des objets humanisés, à l'instar de Petit Toot, Susie le Petit Coupé Bleu, l'avion Pedro ou encore Johnny Panama et Alice Bonnet Bleu. Inspiré d'une histoire de Virginia Lee Burton, il est sorti dans les salles américaines le 8 août 1952.
Pluto et l'Armadillo
Embarqués dans un voyage à travers l'Amérique du Sud, Mickey et Pluto font une escale au Brésil. Afin de dégourdir les jambes de son chien, Mickey décide de le laisser jouer avec sa balle. Lorsque celle-ci se retrouve dans la jungle, Pluto part à sa recherche et tombe nez-à-nez avec un petit armadillo roulé en boule, qu'il confond avec son jouet...
Réalisé par Clyde Geronimi, Pluto et l'Armadillo (Pluto and the Armadillo) fait partie des courts-métrages créés par Walt Disney après son voyage en Amérique du Sud, organisé en 1941 sous l'égide du gouvernement américain. La Seconde Guerre mondiale faisant déjà rage en Europe, le président Roosevelt souhaitait réaffirmer les liens d'amitié avec l'Amérique du Sud, de plus en plus sous influence de l'Allemagne nazie. C'est ainsi qu'il envoya plusieurs artistes, dont Walt Disney, à travers le sud du continent. De ce voyage, Walt Disney rapporta des idées qui donnèrent naissance à deux longs-métrages, Saludos Amigos et Les Trois Caballeros. Un troisième long-métrage devait également voir le jour, mais finalement le projet avorta. Pluto et l'Armadillo, qui devait faire partie de ce troisième film fut donc présenté de manière indépendante, le 19 février 1943.
Johnny Fedora and Alice Bluebonnet
Johnnie Panama et Alice Bonnet Bleu sont deux chapeaux qui vivent une romance dans la vitrine d'un grand magasin. Mais lorsque Alice est achetée, le coeur de Johnnie est brisé. Lorsqu'à son tour il sort de la boutique, il n'a plus qu'une ambition, retrouver sa chère et tendre... Mais le monde extérieur est dangereux, et les péripéties seront nombreuses avant que le chapeau ne retrouve enfin sa dulcinée.
Réalisé par Jack Kinney, Johnnie Panama et Alice Bonnet Bleu (Johnny Fedora and Alice Blue Bonnet) est en fait l'une des séquences du film d'anthologie La Boîte à Musique, sorti en 1946. Et à l'instar des autres morceaux du film, il fut ensuite diffusé de manière indépendante. Il est sorti comme tel dans les salles américaines le 21 mai 1954.
Une affiche qui résume bien la romance entre les deux chapeaux. Elle ressemble au style de Mary Blair, qui travailla sur ce film, et qui est reconnaissable à ses couleurs pastelles et à l'utilisation de formes simples.
- Photos et clichés pour la presse du film La Boîte à Musique :
Fidèle Vagabond
Texas, dans les années 1860. Après le départ de son père, le jeune Travis Coates (Tommy Kirk) a la lourde mission de s'occuper de sa famille. Lorsque son frère cadet Arliss (Kevin Corcoran) s'éprend d'un chien errant qui traine autour de la maison, il refuse tout net de le garder. Mais l'animal s'avère être fidèle et protecteur, et bien vite, Travis l'adopte à son tour. Commence alors entre le garçon et le chien une très belle histoire d'amitié...
Deuxième collaboration des studios Disney avec Robert Stevenson, le metteur en scène de Mary Poppins, de L'Apprentie Sorcière, de Darby O'Gill et les Farfadets, de L'Espion aux pattes de velour ou encore de La Gnome-Mobile, Fidèle Vagabond (Old Yeller) est sorti dans les salles américaines le 25 décembre 1957.
Distribué par Buena Vista, la société de distribution des studios Disney, Fidèle Vagabond est vendu comme le film le plus dramatique de Walt Disney. Il faut dire qu'à l'instar de Bambi, l'histoire, sa fin tout au moins, est absolument poignante. A noter que les têtes d'affiches sont des habitués des productions Disney : Fess Parker est l'éternel Davy Crockett ; Dorothy McGuire apparaît dans Les Robinson des Mers du Sud ou Summer Magic ; Kevin Corcoran et Tommy Kirk, outre leur participation au Mickey Mouse Club, jouèrent entre autres dans Bon Voyage !, Babes in Toyland, Les Robinson des Mers du Sud, Mont' Là-d'ssus, ou encore Savage Sam.
Le film ressort dans les salles américaines en 1965.
Nouvelle sortie, nouvelle affiche, même si elle est sensiblement identique à la précédente. Toujours le même aspect crayonné. Toujours les mêmes personnages. Le côté dramatique est cependant altéré. Le film est plus vendu comme un film d'aventure que comme un drame.
Fidèle Vagabond ressort en 1974.
- Italie :Zanna Gialla
- Pologne :Zolte Psisko
- Ex-Yougoslavie : Stari Zuca
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1957 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1957 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1957 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1965 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1974 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, ressorties :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1974 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Programme, Ex-Yougoslavie :
- affiches sorties vidéo, Etats-Unis :
Les Indestructibles
Bob Parr était autrefois M. Indestructible, un héros à la force colossale protégeant les citoyens en détresse. Mais les temps ont changé... Et les super héros, victimes de procès en série pour atteinte aux libertés et dégradation de biens publics, ont tous été mis à la retraite forcée par le gouvernement. Désormais reclus dans une petite banlieue tranquille avec sa femme Helen, ancienne Elastigirl, et ses trois enfants Flèche, Violette et Jack-Jack, il n'est plus qu'un simple expert en assurance écoeuré par la conduite indigne de son patron à l'égard de ses clients. Mais cette vie monotone est un jour chamboulée lorsqu'une mystérieuse organisation le contacte pour une mission sur une île déserte. Bob Parr revêt alors son nouveau costume de super-héros, trop heureux de reprendre du service. Ce qu'il ignore, c'est qu'il se dirige tout droit dans le piège tendu par Syndrome, un magna des technologies modernes qui compte bien éliminer un à un tous les supers. Malgré elle, c'est toute la famille Parr qui se trouve plongée dans cette nouvelle aventure. Chacun devra alors faire preuve de courage et user de ses supers pouvoirs pour sauver la population d'un danger encore plus grand que ce qu'elle a connu jadis...
Après les jouets dans Toy Story, les insectes dans 1001 Pattes, les monstres dans Monstres et Cie et les animaux sous-marins dans Le Monde de Némo, c'est au tour des super héros de tenir le haut de l'affiche de ce qui est le 6ème long-métrage d'animation produit par les studios Pixar.
Réalisé par Brad Bird, Les Indestructibles (The Incredibles) est sorti dans les salles américaines le 5 novembre 2004.
Pléthore d'affiches pour la promotion du film aux Etats-Unis, de la plus mystérieuse, qui ne révèle que le logo du film, aux affiches présentant chacun des personnages majeurs du dessin animé, de M. Indestructibles à Frozone, en passant par la couturière Edna Mode ou le méchant Syndrome.
Les Indestructibles se retrouve dans la course aux Golden Globes :
En France, Les Indestructibles est sorti le 10 novembre 2004.
A nouveau, les affiches sont légion, présentant la famille Parr au complet. Des affiches individuelles (comme ici celle avec M. Indestructibles), présentent également les membres un à un.
- Allemagne :
- Brésil :
- Espagne :
- Grande-Bretagne :
- Israël :
- Italie :
- Japon :
- Norvège :
- Pologne :
- Russie :
- Suède :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Dossier de presse, France :
- Clichés pour la presse :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis / France :
- Publicités diverses :
Donald et les Grands Espaces
Réalisé par Jack King, Donald et les Grands Espace (Wide Open Spaces) met en scène Donald dans une de ses aventures rocambolesques. Fatigué de sa journée passée au volant de sa décapotable, celui-ci espère trouver pouvoir poser ses valises au "Hold Up Motel". Mais rebuté à l'idée de payer 16 dollars pour un modeste lit de camp, il décide d'aller s'installer au coeur même des bois. Mais entre sa pompe récalcitrante à gonfler son matelas, les chutes de pierre de la montagne voisine, et le vent qui s'engouffre entre les branches, la nuit ne sera pas forcément de tout repos...
Donald et les Grands Espaces est sorti dans les salles américaines le 12 septembre 1947.
Une affiche bien mystérieuse à qui n'a pas vu le film. En effet, le speach n'est pas du tout perceptible. En fait, le visuel reprend l'un des gags du film. Poursuivis par un énorme rocher, Donald se réfugie dans sa luxueuse berline décapotable qui, en percutant un arbre, se "tranforme" en tacot...
Les Aventures de Perri
Les Aventures de Perri (The Story of Perri) relate la vie d'une petite écureuil qui vit seule dans la forêt. Ayant perdu ses parents tragiquement, elle doit lutter contre de nombreux dangers, en particulier les nombreux prédateurs que sont la martre, l'aigle ou le lynx, trouver sa nourriture, ou encore se protéger d'un incendie qui fait rage. Et au milieu de tout cela, le petit rongeur trouve également le temps de chercher l'amour...
Réalisé par Paul Kenworthy et Ralph Wright, Les Aventures de Perri s'inspire de l'oeuvre de Felix Salten, l'auteur de Bambi. Inclus dans la liste des True-Life Adventures, ces documentaires animaliers produits par Walt Disney à partir de la fin des années 1940, il est le seul de la série à avoir eut l'honneur d'une sortie sur grand écran, programmée le 28 août 1957.
Bien que réalisé en prises de vue réelles, l'affiche du film prend le parti du dessin pour présenter l'oeuvre au public. Sur le document, le spectateur retrouve surtout un élément du film, le danger, tout d'abord, représenté par le feu, mais également par la martre, le lynx ou encore l'aigle. Exit, en effet, toute question de romance ou de comédie. Une chose assez intéressante, c'est la ressemblance de l'affiche avec l'une de celles créées pour la sortie de Bambi, 15 ans plus tôt (voir ci-contre). En effet, les couleurs y sont sensiblement les mêmes, et le thème du feu destructeur de cette nature sauvage y est repris.
Les Aventures de Perri est ressorti dans les salles américaines en 1972, toujours sous l'égide de Buena Vista Distribution, la société de distribution des studios Disney.
Une affiche bien plus intimiste et simple, pour cette ressortie, puisqu'une unique photographie de l'écureuil illustre le document.
- Allemagne :
- Pologne (1958)
- Photo d'exploitation, Etats-Unis, 1957 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1972 :
- Pressbook, Etats-Unis, 1972 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Dossier de presse, France :
Journal de Mickey N°302, 9 mars 1958