Dingo Cow Boy
Pistol Pete est le plus grand hors-la-loi de tout l'ouest américain. Pilleur de diligence et braqueur de banque, il sème la terreur dans de nombreuses bourgades. Nul ne semble capable de l'arrêter, jusqu'à ce qu'il tombe sur Dingo, cow-boy solitaire qui, hypnotisé par les charmes d'une charmante demoiselle, parvient malgré lui à le mettre à terre. Bien décidé à se venger, Pat arrive en ville, à la recherche de son assaillant... Mais comment faire face à la maladresse déconcertante de Dingo, qui se retourne sans cesse contre lui !...
Réalisé par Jack Kinney, Dingo Cow-Boy (Two Gun Goofy) est sorti dans les salles américaines le 16 mai 1952.
Les 101 Dalmatiens - Le Film
Pongo est un charmant dalmatien. Alors qu'il traverse, comme chaque jour, Londres avec son maître Roger (Jeff Daniels), un concepteur de jeux vidéos à la recherche du succès, il tombe amoureux de Perdita, la chienne d'Anita (Joely Richardson). Les deux chiens parviennent alors à provoquer la rencontre entre leur deux maîtres, qui tombent à leur tour sous le charme l'un de l'autre. C'est ainsi qu'une nouvelle petite famille se crée au coeur de la capitale anglaise, famille bientôt agrandie avec la naissance de 15 bébés dalmatiens... Mais ce bonheur est rapidement terni par la diabolique Cruella d'Enfer (Glenn Close). En effet, Celle-ci charge ses deux sbires, Jasper et Horace (Hugh Laurie et Mark Williams), de s'emparer de la portée, qu'elle envisage déjà de transformer en un superbe manteau de fourrure...
Réalisé par Stephen Herek, Les 101 Dalmatiens - Le Film (101 Dalmatians) est évidemment le remake en prises de vue réelles du célèbre grand classique de Walt Disney, sorti dans les salles en 1961, et qui s'inspirait de l'oeuvre de Dodie Smith. Il est sorti dans les salles américaines le 27 novembre 1996, quelques jours après les premières new-yorkaise (18 novembre) et hollywoodienne (24 novembre).
Une belle série d'affiches, publiées entre le premier semestre 1996 et la Toussaint de la même année. Reprenant l'image de la multitude de Dalmatiens, elle se concentre également sur le personnage de Cruella d'Enfer, brillamment interprété par Glenn Close. Il faut dire que la méchante est sûrement le personnage le plus mémorable du dessin animé de 1961, ce qui en fait un argument de vente remarquable. A noter que les renvois au grand classique sont nombreux, de la berline de Cruella au Castle d'Enfer. A noter également, sur l'affiche présentant les chiens au cinéma, que l'un des chiens porte le célèbre chapeau du Mickey Mouse Club, petit hommage aux studios Disney et aux années 1950-60, décennies pendant lesquelles fut réalisé et diffusé le premier film.
Les 101 Dalmatiens - Le Film est sorti dans les salles françaises le 26 mars 1997.
On retrouve le même type d'affiche que celles sorties aux Etats-Unis.
- Espagne :
- Grande-Bretagne :
- Italie :
- Photos d'exploitation :
- Clichés pour la presse :
- Dossier de presse, Promoguide :
- Dossier de presse, France :
- PLV :
- Publicité sortie vidéo, France :
Attention Fragile
Dingo a trouvé un emploi de bagagiste dans une petite gare de campagne. Quoi de plus simple comme métier... Mais lorsque Dingo doit prendre en charge la malle d'un magicien, les choses semblent se compliquer quelque peu !
Réalisé par Jack Kinney, Attention Fragile (Baggage Buster) est sorti dans les salles américaines le 28 mars 1941. Il s'agit du 3ème court-métrage de la série des Dingo.
Bon pour le Modèle réduit
Grand amateur de modèles réduits, Donald a installé dans son jardin tout un paysage traversé par un chemin de fer et son train miniature. Seul problème, un énorme chêne, qui n'est pas à l'échelle ! Rien de bien grave, Donald entreprend de déplacer l'arbre. Mais ce qu'il ignore, c'est qu'il est habité par Tic et Tac, qui décident alors de remplacer leur niche en s'installant dans l'une des petites maisons de la maquette. Au départ intrigué, Donald se rend vite compte que les deux rongeurs sont plus gênants qu'amusants...
Réalisé par Jack Hannah, Bon pour le Modèle réduit (Out of Scale) est le 102ème court-métrage de la série des Donald Duck. Il rend hommage à l'une des passions de Walt Disney : les trains miniatures. Il est sorti dans les salles américaines le 2 novembre 1951.
Une affiche dans l'air du temps, comme coloriée au crayon. Un étrange Tic (Tac ?), avec les yeux cerclés de noir fait face à un Donald en colère. En bas, un train miniature, copie de celui que Walt Disney, à l'instar du canard dans le film, avait installé dans son propre jardin !
Les Yeux de la Forêt
La famille Curtis s'installe dans un mystérieux manoir plongé au coeur de la campagne anglaise, et dans lequel vit une mystérieuse vieille dame, Miss Aylwood (Bette Davis). Mais bien vite, la lugubre demeure devient le théâtre d'événements mystérieux et inquiétants. Et si la clé du mystère se trouvait dans la sinistre forêt qui jouxte la maison ?...
Réalisé par John Hough, Les Yeux de la Forêt (The Watcher in the Woods) est un OVNI dans la filmographie des studios Disney. Il est, en effet, l'unique film d'horreur produit directement par les studios de Mickey à une époque où aucune filière n'a encore été créée pour ce genre de long-métrage. Présenté à la critique lors de la première new-yorkaise organisée le 17 avril 1980, alors même que le montage n'est pas terminé et que la fin est absente de la bobine, Les Yeux de la Forêt sort dans les salles américaines plusieurs mois plus tard, le 7 octobre 1981, le temps de le terminer en catastrophe, avec une fin différente de celle prévue à l'origine dans le scénario.
La campagne publicitaire semble aussi incompréhensible et incohérente que la sortie même du film. En effet, il existe deux séries d'affiches. L'une centrée sur les personnages, et la seconde, sur la forêt, objet de toute les interrogations.
Les Yeux de la Forêt est sorti dans les salles françaises le 15 septembre 1982.
- Belgique :
- Espagne : Los Ojos del Bosque
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Dossier de presse, programme, Etats-Unis :
Le Pélican et la Bécasse
Au large de l'Uruguay, au sommet d'un phare éclairant la nuit, vivent un pélican, Monti, et une bécasse, nommée Vidi. Et il faut dire que le petit oiseau à fort à faire avec son ami pélican, car ce-dernier est somnanbule, et chaque nuit, il rêve qu'il est un bombardier !... Alors comment faire pour que ce-dernier ne décolle pas pendant son sommeil, au risque de s'écraser sur les récifs, voire même de finir dans le ventre des requins ?!...
Réalisé par Hamilton Luske, Le Pélican et la Bécasse (The Pelican and the Snipe) s'inscrit dans la liste des films créés par les studios Disney après le retour de l'expédition envoyée en Amérique du Sud en 1941, au même titre que Saludos Amigos, Les Trois Caballeros ou encore Pluto et l'Armadillo. Il est sorti dans les salles américaines le 7 janvier 1944, dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale.
L'affiche ci-dessus n'est pas la publicité originale de 1944. On peut même ce demander si affiche il y avait pour ce court-métrage sorti au coeur de la guerre. Il s'agit en fait de l'illustration d'une ressortie du film, dans les années 1950, ce qui fait du Pélican et la Bécasse l'un des rares films de guerre a avoir bénéficié d'une nouvelle diffusion dans les salles américaines.
Rox et Rouky
24ème Grand Classique des studios Disney, Rox et Rouky (The Fox and the Hound) est l'histoire d'un petit renard, Rox, abandonné dès son plus jeune âge par sa mère, poursuivie par des chasseurs. Recueilli par la Veuve Tartine, une gentille vieille fermière, le renardeau commence une nouvelle vie, découvrant les abords de la ferme, à la recherche de nouveaux amis. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Rouky, le jeune chien de chasse du voisin, l'irrascible Amos Slade. Ensembles, ils profitent de leur jeunesse et de leur insouciance pour s'amuser... Mais l'hiver passé, le jeune renard est devenu adulte, tout comme son meilleur ami, qui est maintenant un fin limier. Et bien vite, leur instinct prend le dessus sur leur amitié, faisant des anciens compagnons des ennemis mortels...
Réalisé par Ted Berman, Richard Rich et Art Stevens, Rox et Rouky est un film à part dans la longue filmographie des studios Disney. Inspiré de l'oeuvre de Daniel P. Mannix, il marque en effet la transition entre les derniers vieux animateurs (Wolfgang Reitherman, Frank Thomas et Ollie Johnston, qui participèrent aux côtés de Walt au développement de l'entreprise et à la réalisation des premiers chefs-d'oeuvres, Blanche Neige, Pinocchio et Fantasia en tête) et la nouvelle génération (entre autres Glen Keane, Ron Clements, John Musker, Hendel Butoy, et un certain Tim Burton), qui sera à l'origine de classiques tels que La Petite Sirène ou Le Bossu de Notre-Dame, en passant par La Belle et la Bête, Aladdin et Le Roi Lion.
Produit au moment où les studios Disney connaissent cette période de marasme au cours de laquelle le destin même du département animation était en cause, Rox et Rouky est sorti dans les salles américaines le 10 juillet 1981.
Une affiche finalement assez simple, qui présente bien le fond de l'histoire, ainsi que la galerie de personnages, des jeunes Rox et Rouky aux humains Amos Slade et la Veuve Tartine, sans oublier les seconds rôles, la chouette Big Mama, le moineau Dinky et le pivert Piqueur, sans oublier le vieux chien Chef et le redoutable Grizzly.
Fort de son succès, Rox et Rouky ressort dans les salles américaines le 25 mars 1988.
Exit les humains. Exit les méchants. Cette affiche n'est plus centrée que sur les deux amis s'amusant, sous le regard amusé et bienveillant des animaux de la forêt.
Rox et Rouky est sorti en France le 25 novembre 1981.
Comme l'ensemble des productions de l'époque, le film bénéfice de sa propre affiche. Elle reprend les princiaux personnages, mêlant habilement la comédie au danger.
Le film ressort sur les écrans français le 7 décembre 1988.
Cette fois, l'affiche n'est qu'une simple reprise de la publicité américaine.
- Allemagne : Cap und Capper - Zwei Freunde auf acht Pfoten
- Argentine : El Zorro y el Sabueso
- Australie :
- Belgique : Rox en Rouky
- Espagne : Tod y Toby
- Grande-Bretagne :
- Italie : Red e Toby nemiciamici
- Suède : Micke och Molle
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis (1981-1988)
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Affiches sorties vidéo et DVD :
- Photo d'exploitation, Mexique :
- Photos d'exploitation, France :
Vitrines de l'Emporium, Disneyland, 1981
Journaux de Mickey N°1534 à 1539 - 22 novembre au 27 décembre 1987
Journal de Mickey 1903 - 10 décembre 1988
Education for Death
Le jeune Hans est un petit allemand bien sous tout rapport. Déclaré dès la naissance auprès des autorités du IIIe Reich, il étudie dès le plus jeune âge des leçons qui feront de lui le parfait aryen. Au sein des Jeunesses Hitlériennes, et au fil des pages de Mein Kampf et d'autres histoires patriotiques, il apprend à aduler Hitler, ainsi que les principaux rudiments nazis. Et lorsque la guerre survient, il accomplit finalement son devoir, en devenant un soldat dévoué au régime, terminant ainsi son "Education à la mort"...
Réalisé par Clyde Geronimi, d'après le livre de Gregor Ziemer, Education for Death fait partie de la longue liste de films de propagande produits par les studios Disney pendant la Seconde Guerre Mondiale, au même titre que La Victoire dans les Airs, The New Spirit ou encore Der Fuehrer's Face. Mêlant faits historiques et comédie burlesque (en particulier une version nazifiée de La Belle au Bois Dormant dans laquelle la belle princesse, en proie à la perfide démocratie, est sauvée par le preux chevalier Adolf Hitler), elle tente de montrer aux Américains comment les nazis parviennent à enrôler la population dans leur folie meurtrière, et ce dès le plus jeune âge. A replacer dans son contexte historique, pour bien comprendre son message orienté, le court-métrage est sorti dans les salles américaines le 15 janvier 1943. Evidemment, aucune sortie ne fut jamais organisée dans une Europe en grande partie aux mains des troupes allemandes.
Une affiche reprenant bien le thème du film. Sur fond de couleur rouge, rappelant les flammes qui détruisirent les oeuvres jugées indésirables ou dégénérées lors des autodafés qui eurent lieu à travers toute l'Allemagne à partir du 10 mai 1933, et au cours desquels les oeuvres des auteurs juifs, démocrates, ... furent notamment détruites, on retrouve cette jeunesse destinée à servir dans l'armée du Reich, au service des nazis et de leur folie criminelle. Une affiche aussi pleine de propagande que le film lui-même. A replacer indéniablement dans son contexte.
Walt & El Grupo
A l'instar de Frank & Ollie, Ub Iwerks - The Man behind the Mouse ou encore de The Boys - The Sherman Brothers' Story, Walt & El Grupo est un documentaire qui revient sur les coulisses des studios Disney. à savoir la production de Saludos Amigos et Les Trois Caballeros.
C'est ainsi que le film retrace le voyage entrepris en 1941 par Walt Disney, sa femme Lillian et certains de ses meilleurs artistes de l'époque, à travers l'Amérique latine, à la recherche de nouveaux sujets pour ses films, mais également pour répondre à la demande du gouvernement américain dirigé par Franklin D. Roosevelt, qui avait lancé une politique de bon voisinage avec le sud du continent américain.
Réalisé par Theodore Thomas, le fils de l'animateur de légende Frank Thomas et auteur du documentaire Frank & Ollie, Walt & El Grupo d'une "commande" du Walt Disney Family Museum, qui a ouvert ses portes en octobre 2009, et dans lequel les descendants de Walt Disney font vivre l'héritage de ce-dernier au travers d'exposition, de films et de conférences.
Walt & El Grupo est sorti dans un nombre réduit de salles américaines à partir du 9 septembre 2009, après avoir été présenté pour la 1ère fois au public au Festival international du film de San Francisco le 26 avril 2008. Il continue encore d'être diffusé aujourd'hui à travers les Etats-Unis, ainsi que dans de nombreux festivals à travers le monde. La première européenne eut lieu au Festival international du Film de Rome, qui s'est tenu du 22 au 31 octobre 2008. Egalement présenté en Espagne en septembre-octobre 2009, il n'a jamais été, à l'heure actuelle, diffusé en France...
A noter que dans les nombreux festivals dans lesquels le film fut présenté, une autre affiche fut choisie :
Le réalisateur Theodore Thomas et la productrice Kuniko Okubo
Le compositeur James Wesley et les chanteuses Luciana Souza et Mart'Nalia.
Shana Hagan, directrice de la photographie.
Bill Bryn Russell, responsable des effets visuels.
Le Chat qui vient de l'Espace
Zunar J5 Slash 9 Doric 47 (ou Jake !) est un chat extraterrestre dont le vaisseau est coincé sur terre suite à une avarie. Grâce à son collier télépathique, il entre en contact avec Franck Wilson (Ken Berry), un physicien de seconde zone, dont les théories sont moquées par ses supérieurs. Ensembles, ils devront faire face à l'armée qui a confisqué le vaisseau spatial, aux scientifiques bien décidés à étudier ce spécimen extraterrestre, ainsi qu'à des industriels sans scrupules, qui veulent mettre la main sur le collier...
Réalisé par Norman Tokar, le metteur en scène du Plus Heureux des Milliardaires, ou encore de La Course au Trésor, Le Chat qui vient de l'Espace (The Cat From Outer Space) s'inscrit dans la longue liste de films Disney dont la vedette est un animal, à l'instar de L'Espion aux Pattes de Velour, Benji la Malice ou encore Quatre Bassets pour un Danois. Il s'agit du dernier film réalisé par Tokar. Il est sorti dans les salles américaines le 30 juin 1978.
A noter que le film était vendu à l'été 1978, en même temps que Tête Brulée et Pied Tendre et qu'une ressortie du Livre de la Jungle.
Le Chat qui vient de l'Espace est sorti en France le 7 février 1979.
A noter que le slogan de l'affiche semble renvoyer au titre du dernier grand film de science-fiction sorti en France quelques mois auparavant, Rencontre du Troisième Type !
- Espagne : El Gato Que Vino Del Espacio
- Italie : Il Gatto Venuto dallo Spazio
- Ex-Yougoslavie :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Publicité, 20 octobre 1978 :
- Synopsis, France :
- Photo d'exploitation, France :