Les Revenants solitaires
A l'instar de Nettoyeurs de Pendules, sorti la même année, Les Revenants Solitaires (Lonesome Ghosts) rassemble le trio formé par Mickey, Donald et Dingo. Cette fois, les trois compères sont des chasseurs de fantômes. Ils sont un jour appelés par une bande de spectres désireux de s'amuser un peu. Mickey, Donald et Dingo se retrouvent alors au coeur d'une demeure hantée, aux prises avec les revenants solitaires...
Réalisé par Burt Gillett, Les Revenants solitaires est sorti dans les salles américaines le 24 décembre 1937, sous l'égide de la RKO Pictures.
L'affiche de la première sortie reprend bien l'esprit du film. On découvre en effet les trois héros, Mickey, Donald et Dingo, cherchant les fameux revenants solitaires, sans s'apercevoir que ces-derniers se jouent d'eux. On remarque que le film est vendu comme un court-métrage de Mickey Mouse, dont le nom apparaît avec des lettres plus grosses que le titre même. Cela s'explique par le fait que Dingo ne possède pas encore sa propre série de dessins animés. Quant à Donald, même s'il possède sa propre série depuis 1936, sa célébrité n'égale pas encore celle de la souris.
Les Revenants Solitaires est ressorti dans les salles américaines en 1949.
Une affiche totalement différente cette fois. On retrouve nos trois héros, qui ont l'air bien plus sûr d'eux, et l'un des fantômes, au centre, qui semble moins moqueur que sur le premier visuel. Du coup, l'esprit du film s'en trouve déformé. Dommage... A noter que cette fois, le nom de Mickey n'est plus le seul à apparaître. Il est associé à ceux de Dingo et Donald, désormais de véritables vedettes, au même titre (voir même plus) que la souris.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
La photo d'exploitation ci-dessus appartient à une compilation italienne intitulée "Buon Compleanno Topolino", et sortie dans les salles de cinéma en 1978, l'occasion des 50 ans de Mickey.
Steamboat Willie
Lorsqu'en février 1928, Walt Disney perd les droits de son personnage d'Oswald, ainsi que la majorité de ses animateurs, partis rejoindre Charles Mintz et Universal pour poursuivre leur travail sur la série du lapin chanceux, il imagine avec son complice de travail Ub Iwerks un nouveau personnage finalement, à qui il donne les traits d'une souris : Mortimer Mouse. Sur une idée de sa femme Lillian, Mortimer devient bien vite Mickey Mouse.
Avec ce nouveau petit héros, Disney lance alors la production d'une nouvelle série, sensée commencer avec les sorties successives de The Plane Crazy et The Gallopin' Gaucho. Refoulé par les distributeurs, qui refusent de commercialiser les courts-métrages, Disney lance alors la production d'un nouveau film, Willie le Bateau à Vapeur (Steamboat Willie). Le film raconte les aventures d'un marin joué par Mickey et qui transporte des animaux à bord d'un navire commandé par Pat Hibulaire. Il embarque également la belle Minnie, dont les charmes ne laissent pas la souris indifférente. Il improvise alors un concert avec la belle, rythmé par la musique et les cris des animaux...
Steamboat Willie est encore un court-métrage en noir et blanc avec Mickey, bien entendu, mais celui-ci est différent : pour la première fois, un dessin animé possède une bande sonore intégrée. La "Révolution" Disney est en marche, et le film remporte un immense succès !
Steamboat Willie est joué pour la première fois le 18 novembre 1928, au Colony Theater de New York. La date est aujourd'hui retenue comme celle de la naissance de Mickey Mouse.
L'affiche du film reprend l'une des images les plus connues et les plus utilisées de Mickey Mouse. Devenue aujourd'hui l'emblème du département animation des studios Disney, elle représente la souris manoeuvrant la barre du navire de Pat, avec ses célèbres culottes à bouton et sa casquette de marin.
Une chose à noter, cette affiche n'est probablement pas un visuel de 1928, mais bien une affiche créée bien plus tard. Déjà, elle est en couleur. Et surtout, il n'est pas certain que des affiches étaient alors créées pour des courts-métrages indépendants, noyés dans une programmation comptant plusieurs films.
Une autre affiche existe, elle non plus certainement pas d'époque. Le visuel est identique. Seules changent quelques couleurs : le jaune du fond, les boutons passant du jaune au blanc et la casquette qui passe de bleu à vert.
- Portugal :
Journal de Mickey N°1388, 1979
Magazine Cartoon Quaterly N°1, 1988
Ub Iwerks, l'un des créateurs, avec Walt Disney, de Mickey Mouse, et surtout son premier animateur.
Walt Disney et Ub Iwerks.
Debout : Les Clark et Ben Sharpsteen ; à genoux : Merle Gilson, Ub Iwerks et Johnny Cannon.
Debout : Jack King, Ub Iwerks, Walt Disney, Carl Stalling, Burt Gillett ; A genoux : Ben Sharpsteen, Dick Lundy, Merle Gibson et Norman Ferguson.
Debout : Johnny Cannon, Wilfred Jackson, Les Clark et Jack Cutting ; A genoux : Ub Iwerks, Walt Disney et Carl Stalling
Carl Stalling et Ub Iwerks (assis), ainsi que Wilfred Jackson, Ben Sharpsteen, Burt Gillett, Les Clark, Walt Disney, Johnny Cannon, et Jack King.
Carl Stalling, au piano, entouré de Johnny Cannon, Walt Disney, Burt Gillett, Ub Iwerks, Wilfred Jackson, Les Clark, Jack King (assis) et Ben Sharpsteen (assis).
Walt Disney, Carl Stalling, Ben Sharpsteen, Ub Iwerks, Les Clark, Burt Gillett, Johnny Cannon, Wilfred Jackson et Jack King (debout)
Dick Lundy, Norman Ferguson, Jack King, Burt Gillett, Merle Gibson et Ben Sharpsteen.
Debout : Burt Gillett, ? , ? , ? , ? , ? , Hazel Sewell, ? , Constance Berry, ? , ? , Chuck Couch, Norman Ferguson, Bill Cottrell
A genoux : Les Clark, Carl Stalling, Jack Cutting, Dick Lundy, Floyd Gottfredson, Carlos Manriquez, Walt Disney, Charles Byrne, Ben Sharpsteen, Win Smith, Ub Iwerks, Johnny Cannon et Wilfred Jackson.
Debout : Les Clark, Jack King, Ben Sharpsteen, Jack Cutting, Burt Gillett, Ub Iwerks, Win Smith, Wilfred Jackson, Bill Cottrell, Floyd Gottfredson.
A genoux : Dick Lundy, Charles Byrne, Carlos Manriquez, Norman Ferguson, Merle Gilson, Chuck Couch, Carl Stalling, Johnny Cannon et Walt Disney.
Walt Disney et son frère Roy, posant devant l'Oscar décerné pour la création de Mickey Mouse.
Une photo plus récente, datant des années 50, où Walt prend la pose en dessinateur de Steamboat Willie.
Le Petit Oiseau va Sortir
Blasé, Dingo décide de se choisir un nouvel hobby. Et quoi de mieux que la photograhie, pratiquée au coeur de la vie sauvage ?! Et quoi de mieux à photographier qu'un ours ?! Mais le problème, c'est qu'il fait encore que l'ours accepte d'être pris... Et lorsque le flash de l'appareil de Dingo, qui fonctionne avec de la poudre, se met à exploser, le plantigrade s'énerve rapidement, et prend en chasse notre vedette...
Réalisé par Jack Kinney, Le Petit Oiseau va Sortir (Hold that Pose) est sorti dans les salles américaines le 3 novembre 1950. La distribution est assurée par la RKO Pictures.
Une belle affiche, construite un peu sur le même modèle que celles de la série des "How to", comme Dingo Détective ou How to Sleep, avec son absence de décor, sa toile de fond composée d'une couleur bien voyante, et un visuel simple, avec une image présente dans une sorte de "bulle". Ici, on retrouve bien entendu Dingo, avec son vieil appareil photo, dont le flash, puissant, éclaire le sujet phoographié. Et dans sa main gauche, on retrouve le fameux petit oiseau, qui donne son titre au film en Français. A noter que l'affiche reprend clairement un des gags du film. Celui se situe au moment où Dingo se trouve dans la grotte de l'ours. Dans l'obscurité totale, il continue à prendre des photos et le flash éclaire ponctuellement l'endroit. Et pendant un très court laps de temps, le flash éclaire la famille des trois ours mangeant de la soupe, tout droit empruntés au conte Boucle d'or et les trois ours ! Bien évidemment, ces ours n'ont rien à faire là, mais le gag fonctionne très bien sur cette incohérence et ce petit clin d'oeil très amusant.
Le Petit Oiseau va Sortir est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée.
Ferdinand le Taureau
Réalisé par Dick Richard et Ford Beebe, Ferdinand le Taureau (Ferdinand the Bull) est le premier court-métrage "spécial" des studios Disney, c'est-à-dire un film "indépendant" n'appartenant à aucune série particulière.
Inspiré de l'oeuvre de Munro Leaf publiée en 1936, il raconte l'histoire de Ferdinand, énorme taureau de trois ans qui, depuis sa plus tendre enfance, passe sont temps à se laisser vivre et à respirer le doux parfum des fleurs. Repéré par des sélectionneurs de taureau pour la corrida, il se retrouve un jour au coeur de l'arène, et doit faire face au plus acclamé des toréadors...
Ferdinand le Taureau est sorti dans les salles américaines le 25 novembre 1938. Il est alors distribué par la RKO Pictures. Il fut couronné de l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation.
Une affiche sans grande surprise, diront certains. Il est vrai que l'illustration est loin d'être originale. Elle reprend "simplement" une image du personnage principal, le taureau Ferdinand, sans aucun décor. Le fond est seulement une sorte de tapisserie rouge/rose fleurie. Mais là où l'affiche est bien inspirée, c'est qu'en fait, ce design qui paraît simpliste est tout simplement le design de la couverture du livre écrit par Munro Leaf, et qui inspira les artistes de Disney. En effet, avec sensiblement les mêmes couleurs, on retrouve le taureau Ferdinand en train de respirer le doux parfum d'une fleur, et on retrouve pour toile de fond rouge orné de fleurs blanches. A noter que la police d'écriture du titre de l'affiche est une reprise de celle du livre. Une énorme différence cependant, le design du taureau. Les dessinateurs des studios Disney s'éloignèrent quelque peu, et c'est le moins que l'on puisse dire, des illustrations originales de Robert Lawson. On passe ainsi d'un style épuré, à l'encre, au style rondouillard typique des premiers films de Disney.
En France, Ferdinand le Taureau est sorti plusieurs fois dans les salles de cinéma, à l'intérieur de compilations regroupant 11, puis 9 Chefs-d'Oeuvres de Walt Disney couronnés aux Oscars, dont les courts-métrages animés Des Arbres et des Fleurs, Le Cousin de Campagne, Les Trois Petits Cochons, Le Vieux Moulin ou encore Le Lièvre et la Tortue, ainsi que deux documentaires de la série True-Life Adventures, L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques.
La première compilation est sortie dans les salles françaises le 27 juin 1967 (affiche rose), la seconde, amputée des deux documentaires L'Île aux Phoques et Oiseaux Aquatiques, a été distribuée le 18 août 1976 (affiche noire), puis le 21 août 1985 (affiche bleue).
Le même genre de compilation est également sorti en Argentine (1941) ou encore en Belgique...
... Ainsi qu'au Mexique.
Le Livre de la Jungle
S'il y a un film des studios Disney qui possède un caractère particulier, c'est Le Livre de la Jungle (Jungle Book). Adapté de l'oeuvre de Rudyard Kipling, il est en effet le dernier film sur lequel Walt Disney s'impliqua réellement, avant son décès, survenu le 15 décembre 1966, quelques semaines avant la fin de la production.
Réalisé par Wolfgang Reitherman, le film raconte évidemment l'histoire du "Petit d'Homme", Mowgli, retrouvé au coeur de la jungle par la panthère noire Bagheera, alors même qu'il n'est encore qu'un bébé. Confié à une famille de loups, le garçon est élevé au coeur de la vie sauvage. Dix années passent, et un grand danger se profile... Le cruel tigre mangeur d'Hommes Shere Khan terrorise de nouveaux la jungle asiatique... Bagheera se voit alors confier la mission de rendre Mowgli à l'univers qui est le sien, et de l'amener au village des Hommes le plus proche. Commence alors pour les deux amis une incroyable aventure en pleine forêt, au cours de laquelle ils rencontreront tout un tas d'habitants hauts en couleurs, de l'ours débonaire Baloo au "rythmique" Roi Louie, en passant par l'intraitable Colonel Hathi et l'hypnotique serpent Kaa...
19ème classique de Disney, Le Livre de la Jungle est sorti dans les salles américaines le 18 octobre 1967.
Plusieurs affiches furent éditées lors de la sortie du film. La principale d'entre elles présente les principaux héros, plongés au coeur d'un décor de jungle. On y découvre en effet Mowgli, Baloo et Louie dansant frénétiquement sous le regard amusé de Bagheera, avec en arrière plan, le pointilleux Hathi inspectant la trompe d'une de ses recrues, et les deux vilains de service, Shere Khan et Kaa. Le style de l'affiche peut paraître simpliste, et il n'est peut-être, finalement, mais on remarque un effort de stylisation qui, pour le coup, ne ressemble pas du tout à celui du film. Cela peut d'ailleurs en déconcerter plus d'un. Les feuilles d'une grande simplicité, les bambous et autres herbes également simplifiés à l'extrême. Même les personnages sont différents, avec des couleurs et des lignes assez rectilignes assez étranges et déconnectées de l'aspect général du classique.
Deux autres affiches sont à l'inverse, plus en adéquation avec l'apparence graphique du film. On y retrouve Baloo, Mowgli et Louie en train de danser. Les autres personnages ont disparu de la scène. On ne les retrouve que dans des sortes de cartouches indépendants. A noter une chose intéressante pour ces affiches, c'est la présence des noms des différents acteurs qui prêtent leur voix aux personnages vedettes. C'est en effet la première fois que les studios Disney mettent en avant les doubleurs. Auparavant, leurs noms n'apparaissaient pas ou très rarement sur les documents publicitaires. Dans le générique même du film, pour la première fois, les personnages sont clairement associés à leurs interprêtes. Ainsi, on découvre les noms de Sebastian Cabot (Bagherra), Phil Harris (Baloo), Louis Prima (Louie), George Sanders (Shere Khan) et Sterling Holloway (Kaa).
Le Livre de la Jungle fut parfois diffusé en salles en même temps qu'une autre production du moment des studios Disney, la fiction "documentaire" Charlie le Cougar (Charlie, the Lonesome Cougar), également sortie le 18 octobre 1967. Des affiches mêlent donc les deux films, en mettant cependant davantage en vedette le classique de l'animation.
Le Livre de la Jungle est ressorti dans les salles américaines à plusieurs reprises, la première fois le 9 juin 1978.
Une approche totalement différente sur cette nouvelle campagne d'affichage. En effet, "exit" le style simpliste des premières affiches, "exit" également la galerie de personnages, "exit" enfin les scènes de danses. Cette fois, on semble davantage découvrir le calme et le mystère de la jungle que l'extravagance des personnages. On retrouve alors Mowgli et Baloo flottant au rythme du fleuve, sous le regard non pas enjoué, mais bien sérieux de Bagheera. Les autres personnages ne sont présents qu'autour du titre. A noter que le nom des acteurs est à nouveau clairement mentionné. A noter également le slogan, qui invite le public à rencontrer Mowgli, le "petit d'Homme", que Baloo aimerait changer en ours, et que Shere Khan aimerait changer en délicieux dîner !
Nouvelle décennie, nouvelle sortie. Le Livre de la Jungle revient dans les cinémas américains le 27 juillet 1984.
Et on revient à un affichage centré sur l'ambiance déjantée de cette jungle asiatique peuplée de personnages tous plus marquants les uns que les autres. On découvre ainsi Baloo et Louie, qui portent le trône sur lequel Mowgli est assis, aux côtés de Bagheera et de Shere Khan, sous le regard de Kaa. On remarque que pour la première fois, le personnage féminin, Shanti, est présente sur une affiche du film. L'affiche est jolie et le décor est une belle aquarelle. Mais que dire de ces personnages et de leur aspect graphique... Aucun ne ressemble à ce qu'il est dans le film. On croirait une pochette de DVD râtée, comme celles qui innondent les bacs depuis quelques années... Ce Shere Khan, grand sourire, qui se tient à côté de Mowgli... A croire qu'il ne souhaite plus le becter ! ... Dommage.
1990. Dernière sortie américaine du film, le 13 juillet 1990.
Jolie affiche, encore une fois, dans la veine des documents de l'époque, avec la mention "Walt Disney's Classic" en haut. Et à nouveau, une jungle frapadingue, avec un Baloo sautant en l'air, Mowgli sur ses épaules, et s'agrippant à un Kaa désespéré. Par contre, plus de Shere Khan, de Bagheera et de Hathi, seul Louie reste en place, et un vautour fait son apparition. Plus de nom d'acteurs non plus. Autre temps, autres moeurs. Les interprètes sont devenus d'obscures vedettes des années 50-60 que peu de gens connaissent aujourd'hui...
A noter que le film fut projeté pour une durée limitée sur les écrans du El Capitan Theatre, à l'occasion de la sortie du film en DVD en 2007 :
La première sortie française date du 11 décembre 1968, plus d'un an après la sortie américaine.
Le film est ensuite présenté à Noël 1979.
L'affiche ci-dessus, qui est celle de la ressortie du 28 novembre 1979, présente comme aux Etas-Unis les principaux personnages du films, hormis Hathi. Quoi dire, sauf que les personnages sont plus ou moins ressemblant, et que l'atmosphère de la jungle n'est rendue que par un décor sommaire, qui garde l'avantage de centrer le regard sur le titre et les personnages.
Le Livre de la Jungle revient sur les écrans le 16 mars 1988.
Une affiche assez semblable en termes de composition. On retrouve grosso-modo les mêmes personnages. Baloo et Mowgli sont toujours mis en valeur. On retrouve aussi le même problème de ressemblance de certains personnages par rapport à ce qu'ils sont dans le film.
Enfin, Le Livre de la Jungle est ressorti en France le 31 mars 1993.
Une affiche assez semblable à l'américaine de la même époque. On retrouve Baloo accroché à la queue de Kaa, avec Mowgli sur ses épaules, Louie en bas à droite, se baissant pour éviter l'ours virevoltant. Seul ajout, le Colonel Hathi et son fils, qui n'étaient pas présent sur l'affiche américaine de 1990, ainsi que Bagheera, regardant la scène, allongée sur une branche.
- Allemagne (13 décembre 1968 ; 25 mars 1993) : Das Dschungel Buch
- Argentine (7 décembre 1967) : El Libro de la Selva
- Australie (19 décembre 1968 ; 28 août 1980 ; 23 août 1986)
- Brésil (10 décembre 1967) : Mowgli O Menino Lobo
- Espagne (1ère sortie le 16 décembre 1968) : El Libro de la Selva
- Grande-Bretagne (ici, l'affiche de la ressortie du 20 octobre 1983) :
- Italie (ici, l'affiche de la ressortie du 23 décembre 1983) : Il Libro della Giungla
- Suède (9 décembre 1968 ; 11 décembre 1987) : Djungleboken
- Tchécoslovaquie : Kniha Dzungli
- Ex-Yougoslavie : Knjiga o Dzungli
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1967 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1967 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1967 :
- Livret publicitaire "Behind the Scenes", Etats-Unis, 1967 :
- Publicités presse, Etats-Unis, 1967 :
- Photos d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1978 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1978 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1978 :
- Publicité, 1978, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1984 :
- Promocard, Etats-Unis, 1984 :
- Dossier de presse, France, 1988 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1990 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1990 :
- Photos d'exploitation, France, 1993 :
- Dossier de presse, France, 1993 :
- Photos d'exploitation, Royaume-Uni :
- Photos d'exploitation, Mexique :
- Programme, ex-Yougoslavie :
- Affiches sorties vidéo, Etats-Unis / France :
- Publicités diverses :
Disneyland Magazine : 22 août 1972 ; 31 octobre 1972 ; 1972 ; 1972 ; 1972 ; 1973 ; 1973
Journaux de Mickey N° 858 et 860 des 24 novembre et 8 décembre 1968 (couvertures de René Guillaume)
TéléMagazine N°2317 du 1er au 7 avril 2000
Magazine Empire N°231novembre 2008
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Morris, le Petit Elan
Narrée par Pépé le grillon, vieil insecte qui apparaît dans plusieurs courts-métrages de Disney à partir de la fin des années 1940, Morris, le Petit Elan (Morris, the Midget Moose) est l'histoire d'un petit cervidé de quatre ans pas plus grand qu'un lapin. Son seul atout, des bois très normaux. Victime des moqueries de ses congénères, il décide quand même de braver le gros caïd de la horde, nommé Coup de Tonnerre, mais sa tentative est un échec cuisant. C'est alors qu'il rencontre Polo, un élan magnifique, mais avec des bois minuscules. C'est ensemble que les deux élans parviennent à régler leurs problèmes, et surtout à détrôner Coup de Tonnerre et prendre sa place de champion. La moralité de l'histoire : "deux têtes valent mieux qu'une" !
Morris, le Petit Elan est un court-métrage spécial réalisé par Charles A. Nichols, d'après une histoire de Frank Owen. Il est distribué par la RKO Pictures à partir du 24 novembre 1950.
Une très jolie affiche, aussi belle, sans le moindre doute, que le film lui-même. On y retrouve les principaux personnages de l'histoire : Morris et Polo, tout d'abord, dont l'union permet au premier d'atteindre les branches et les feuilles indispensables à son alimentation. Et au premier plan, comme des spectateurs, on retrouve Pépé le grillon et ses deux "neveux" (?), bien assis sur leur champignon, et qui semblent regarder la scène.
Morris, le Petit Elan est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée. Et on remarque que Morris y apparaît, comme debout sur le titre.
Scouts Marins
Enfin ! Enfin Donald Duck, qui porte depuis toujours un costume de marin, joue le rôle d'un marin ! Et pas n'importe lequel. Il est Capitaine d'un grand voilier, et à sous ses ordres ses trois neveux, Riri, Fifi et Loulou. Mais la sortie en mer est loin d'être calme. En effet, Donald, toujours aussi impulsif, doit faire face à l'inexpérience de ses moussaillons, et à la témérité d'un requin...
Réalisé par Dick Lundy, qui est considéré par certains comme le créateur même de Donald, Scouts Marins (Sea Scouts) est basé sur un scénario de Carl Barks. Distribué par la RKO Pictures, il est sorti dans les salles américaines le 30 juin 1939.
Encore une affiche dans l'air du temps. Elle reprend les quatre protagonistes du film, non pas à bord du large voilier, mais d'un frêle esquif. Chacun joue son rôle : les gamins rament pendant que Donald, portant fièrement son bicorne de capitaine emplumé, donne les ordres. A noter que deux affiches différentes ont été trouvées sur le net, chacune possédant quelques couleurs différentes, notamment la couleur du titre, tantôt jaune, tantôt rouge...
Scouts Marins est quelques fois ressorti au cinéma, au sein de compilations, que ce soit aux Etats-Unis ou en France.
L'affiche ci-dessus présente la compilation Si Disney m'était compté, sortie en France le 23 août 1973, pour les 50 ans des Walt Disney Productions, créées en 1923. Elle incluait de nombreux courts-métrages : Pour être un bon Marin, Scouts Marins, Donald Amoureux, Trois Mousquetaires aveugles, Attention au Lion, Morris le petit Elan, Pluto le Chat et la Dinde, Le Petit Oiseau va Sortir, Pluto chien berger, Bonne nuit Donald, Pluto n'aime pas les Chats et Vacances Hawaiennes.
On remarque sur cette affiche la réutilisation du visuel de Donald tel qu'il apparaît dans Scouts Marins.
La compilation est ressortie en France en 1979.
Le programme était le même. Une nouvelle affiche fut toutefois créée. On y retrouve notamment Riri, Fifi et Loulou dans leur costume de marins, tels qu'ils apparaissent dans Scouts Marins.
- Affiche australienne :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
Le Pingouin de Donald
En provenance du Pôle Sud, Donald Duck reçoit de la part de son ami l'Amiral Byrd un bébé pingouin. Au départ, le canard colérique s'en amuse, mais bien vite, il s'aperçoit de la disparition de ses poissons rouges. Il accuse immédiatement le pauvre petit... A tord, malheureusement...
Le Pingouin de Donald (Donald's Penguin) est un court-métrage réalisé par Jack King, d'après un scénario de Carl Barks. Distribué par la RKO Pictures, il est sorti sur les écrans américains le 11 août 1939.
Une affiche ordinaire pour la sortie de ce court-métrage. Comme d'habitude, à l'époque, pas de décors, seulement une image unique, montrant les principaux protagonistes du film, à savoir, ici, Donald, et le bébé pingouin, tout juste sorti de sa caisse.
- Cliché pour la presse, Etats-Unis :
Kuzco l'Empereur Mégalo
40ème Grand Classique des Disney (39ème avant que Dinosaure ne soit finalement inclus dans la liste), Kuzco l'Empereur Mégalo (The Emperor's New Groove) est un ovni dans la filmographie animée des studios de Mickey Mouse. Ce film est en effet une énorme comédie burlesque, telle que Disney n'en avait encore jamais réalisé, dans laquelle les gags se multiplient à un rythme détonnant, et dans lequel les incohérences du scénario et les erreurs (volontaires) de réalisation, loin de nuire à l'histoire, servent le scénario avec drôlerie et dérision. Bien entendu, Disney avait déjà réalisé des comédies, notamment Aladdin ou encore Hercule, auxquels Kuzco l'Empereur Mégalo est souvent comparé. Mais jamais le vaudeville et le burlesque n'avaient été utilisés dans une telle proportion, anihilant, pour le plus grand plaisir du spectateur, toute trace de logique et de sérieux. Et ce choix est très surprenant, car à l'époque, les studios Disney s'étaient éloigné des comédies qui avaient fait leur succès, pour se consacrer à des sujets plus sérieux, avec des films comme Tarzan, Dinosaure, Atlantide l'Empire perdu ou encore La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers.
Réalisé par Mark Dindal, le film raconte l'histoire de Kuzco, jeune empereur inca égocentrique et antipathique, dont les deux nouvelles priorités sont, tout d'abord, de virer sa conseillère, la perfide Yzma, qui lorgne sur le trône depuis toujours, et ensuite, d'expliquer à un chef de village, Pacha, pourquoi il doit quitter son village, qui sera détruit pour laisser place à la construction de sa nouvelle résidence d'été. Deux broutilles, en somme ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Kuzco a l'art et la manière de se faire des ennemis, et la pire d'entre-eux, Yzma, est bien décidée à se débarrasser de lui une fois pour toute. Elle échaffaude alors un plan "simple" : inviter Kuzco à dîner afin de lui faire boire un poison mortel... Le problème, c'est que le bras droit d'Yzma, le simple d'esprit Kronk, s'est trompé de
poison, et voilà Kuzco transformé en lama. Qu'à cela ne tienne, elle se débarrasse quand même de lui, et l'empereur se retrouve au coeur d'une jungle sauvage et dangereuse... Son seul espoir de salut réside alors en Pacha, encore sous le choc après l'annonce de la destruction de son village...
Kuzco l'Empereur mégalo est sorti dans les salles américaines le 15 décembre 2000.
La promotion du film utilisa à outrance l'égocentrisme de l'empereur, qui est représenté sur chaque document, chaque publicité, chaque article de presse. Et si cela ne suffisait pas, si quelqu'un avait encore un doute sur le héros de l'histoire, l'affiche principale précise qu'il s'agit bien de son histoire. Rien que la campagne d'affichage est des plus drôles. Elle est simple (pas de décors, aucune info sur l'histoire), mais elle laisse le spectateur curieux de voir qui est ce personnage présomptueux et de savoir quelle est son histoire.
En France, le film est distribué par Gaumont Buena Vista International à partir du 28 mars 2001, avec quelques avant-première dès le 18 mars.
L'affiche française est plus complexe, et présente davantage le cadre géographique et historique du film. Elle montre Kuzco, toujours dans cette position avec les bras grands ouverts et son large sourire, qui laisse entendre à toute personne qui a vu le film un "Boom Bébé !" bien énergique. Mais là où la campagne américaine se centrait sur ce personnage, la campagne française ne laisse pas entrevoir (du moins sur l'affiche) de message égocentrique expliquant que tout tourne autour de l'empereur. Seul indice de la supériorité du personnage, les autres personnages principaux, notamment Kronk et Pacha, agenouillés à ses pieds, et ce décors, rutilant, avec ses couleurs chaudes et le luxe de ses sculptures. Un regret, dans la promotion de ce film, est peut-être le titre choisi en Français, qui ne reprend pas l'idée du groove, qui est cependant un caractère essentiel du personnage de Kuzco. En même temps, au moins, le titre français renseigne sur le côté egocentrique du personnage.
- Danemark (9 février 2001) : Kejserens nye flip
- Espagne (22 juin 2001) : El emperador y sus locuras
- Italie (6 avril 2001) : Le follie dell'imperatore
- Suède (9 février 2001) : Kejsarens nya stil
- Thaïlande :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- PLV, Royaume-Uni :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Affiches sorties vidéo, Etats-Unis / Brésil :
Studio Magazine, avril 2001
Journal de Mickey, 21 mars 2001
Journal de Mickey, 28 mars 2001
Journal de Mickey, 7 novembre 2001
Le réalisateur Mark Dindall
Avant première américaine du film, le 10 décembre 2000.
David Spade, Eartha Kitt, Jo Ann Worley, Wendie Mallick, John Debney, Sting, Terri Garr, Victoria Rowell, Krista Allen, Louis Lasser, Mimi Rogers, Rick Schroder, Simon Baker, Kellyann Kelso, Eli Russell Linnetz, Estelle Harris, Ingo Rademacher, Janet Jackson, Jimmy Jam, Terry Lewis, Bruce Jenner, Christopher MacDonald.
Photographies de Steve Granitz Wireimage.
Les Quintuplés de Pluto
La fimographie de Pluto est l'une des plus anciennes des studios Disney, plus vieille encore que celle de Donald ou de Dingo. Il apparaît en effet dès 1930 dans le court-métrage The Chain Gang, qui fait partie de la série des Mickey Mouse, et dans lequel il campe le rôle d'un chien de prison, ou plutôt (sans jeu de mots, aucun), le rôle de chiens de prison, au pluriel. L'année suivante, dans The Picnic, il devient le chien de Minnie, portant alors le nom de Rover, avant de devenir définitivement le chien de Mickey dans The Moose Hunt, sous le patronyme de Pluto. Par la suite, Pluto apparaît dans de nombreux autres dessins animés, aux côtés de Mickey, bien entendu, mais également de Donald. Et finalement, en 1937, le faire-valoir devient la vedette de sa propre série de courts-métrages, qui commence avec Les Quintuplés de Pluto (Pluto's Quin-Puplets).
Réalisé par Ben Sharpsteen, Les Quintuplés de Pluto met donc en scène le brave chien, qui se voit affublé d'une famille. En effet, il est alors en couple avec la chienne pékinoise Fifi, et est le père de cinq petits chiots. Alors que Fifi se charge de ramener la nourriture, Pluto se voit confier la mission de garder les cinq bébés. Mais cette garderie n'est pas de tout repos, et Pluto se retrouve bien vite dans le sous-sol de la maison avec ses cinq garnements, qui commencent à faire bêtise sur bêtise...
Les Quintuplés de Pluto est sorti dans les salles américaines le 26 novembre 1937.
Une affiche haute en couleur (jaune...) qui se limite à présenter la vedette, Pluto, et ses cinq rejetons, en train de faire des bêtises. Le film est distribué par la RKO Pictures. Et on remarque qu'il est présenté par Mickey Mouse, dont le nom, apparaît avec une police presque trois fois plus grande que celle du titre du film. Inscrire le nom de Mickey est le meilleur moyen pour le public, de lier le chien aux studios Disney, et surtout d'associer le court-métrage à la qualité de leurs dessins animés passés.
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