La Belle et la Bête
30ème grand classique de Disney, réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) occupe une place très particulière dans la longue liste des productions des studios de Mickey. En effet, élevé dès sa sortie au rang de chef-d'oeuvre, aussi bien par les fans que par les professionnels d'Hollywood, le film est le seul long-métrage d'animation a avoir reçu une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur film. Même s'il se fit coiffer au poteau par Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme, le simple fait de le considérer comme un film à part entière, et pas seulement comme un "vulgaire" dessin animé souligna à quel point les studios Disney, notamment depuis Basil, Détective Privé, Oliver et Compagnie et La Petite Sirène, étaient parvenus à remonter la pente, après une période de marasme longue de plus de 10 ans...
Librement adapté du célèbre conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête raconte l'histoire de Belle, une jeune femme, qui vit avec son père au coeur d'un paisible village de campagne, et qui rêve depuis toujours de connaître l'aventure et la romance. Préférant se plonger dans ses livres, plutôt que de se contenter de cette vie monotone, elle est une curiosité pour tous ses voisins, qui la regardent comme une rêveuse déconnectée de la réalité. Seul Gaston, le belâtre du coin, se soucie peu de l'attitude de la belle, qu'il rêve d'épouser. Le jour où Maurice, le père de Belle, disparaît, alors même qu'il se rendait à la foire, la jeune femme décide de se lancer à sa recherche, et retrouve sa trace au coeur de la forêt, dans un lugubre château, occupé par un Prince acariâtre tranformé en une bête monstrueuse et une miriade d'objets enchantés. Retenue captive par le monstre, commence pour elle une aventure extraordinaire, où elle découvrira que la vraie beauté n'est pas celle que l'on voit, mais celle du coeur...
La Belle et la Bête est sorti aux Etats-Unis le 22 novembre 1991, près de 10 jours après l'avant-première, organisée le 13 du même mois.
L'affiche, elle-aussi d'une grande beauté, prend le parti de montrer aux spectateurs les principaux personnages de l'histoire. Belle, l'héroïne, tout d'abord, semble danser au milieu d'une roseraie, rappelant au passage l'importance de cette fleur dans le film. On peut remarquer que, comme c'est le cas dans l'une des scènes du dessin animé, la manière de représenter Belle n'est pas sans rappeler l'une des images utilisées pour la promotion de La Mélodie du Bonheur, avec Julie Andrews dans le rôle principal. En effet, comme cette-dernière, Belle semble danser, les bras écartés, et la robe flottant dans le vent (voir ci-contre). On peut noter que la robe de Belle porte des couleurs quelques peu étranges, et surtout complètement différentes de celles du film...
Devant Belle, on retrouve également les principaux serviteurs du château : Big-Ben, le régisseur transformé en pendule, Madame Samovar et son fils Zip, changés en pièces de porcelaine, Babette, la bonne métamorphosée en plumeau, et Lumière, le maître d'hôtel changé en chandelier.
Et puis, en arrière plan, on découvre le magnifique château de la Bête. Cette-dernière apparaît d'ailleurs comme un spectre dans les nuages, menaçant.
Seuls personnages manquant sur le visuel, les habitants du village, que ce soit Maurice, le père de Belle, ou Le Fou, le complice de Gaston. La publicité est uniquement centrée sur le monde féérique et enchanté que renferme le château, et absolument pas sur le monde réel des humains...
Le même visuel fut également utilisé en France, où le film est sorti le 21 octobre 1992, presque un an après les Etats-Unis.
On peut noter, comme sur les toutes les affiches Disney de l'époque, la présence du petit logo annonçant l'ouverture d'Euro Disney, le 12 avril 1992.
Une autre série d'affiches fut également éditée aux Etats-Unis.
Créée par John Alvin, qui avait déjà conçu plusieurs affiches pour les studios Disney, notamment celles de La Petite Sirène, ou encore Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, elle montre, avec une simplicité, et surtout une poésie superbe, les deux héros, la Belle et la Bête, ou plutôt leur ombre, dansant. Sur ce fond rose-violet splendide, Alvin parvint à transmettre la magie d'une des scènes les plus belles du film, celle du bal, au cours de laquelle les deux êtres tombent amoureux. Le slogan est lui-aussi simple. Le film est vendu comme "La plus belle histoire d'amour jamais racontée".
Chose rare pour des films aussi récents, La Belle et la Bête eut l'honneur d'une seconde sortie dans les salles du monde entier, organisée à partir du 1er janvier 2002. Et excusez du peu, une sortie dans les salles IMAX, c'est-à-dire dans les salles disposant des meilleurs systèmes de projection, sur des écrans gigantesques. Une nouvelle campagne d'affichage fut alors organisée.
La première de ces affiches, splendide encore une fois, est centrée sur cette rose, qui changea le destin de la Bête, et qui est le symbole de cet amour entre ces deux êtres. On peut remarquer, dans le pli de deux pétales, les visages des deux héros. Le slogan est sensiblement le même : "la plus belle histoire d'amour jamais contée, et cette fois, telle qu'elle n'a encore jamais été vue".
La deuxième affiche, plus complète, montre les ombres des personnages principaux, devant une série d'images extraites du film, et rappelant aux spectateurs les grands moments de cette histoire intemporelle, de l'enchantement du château, à la grande scène du bal, en passant par les manigances de Gaston, ou encore le grand buffet organisé par Lumière. Une image semble alors inconnue. Celle montrant Big-Ben et Madame Samovar, dehors, sur un fond de montagne. Elle est extraite de la toute nouvelle séquence ajoutée au film, centrée autour de la chanson "Humains à Nouveau"...
En attendant sa sortie en Blu-Ray Disc en octobre 2010, La Belle et la Bête revient sur les écrans du El Capitan pour une durée limitée à partir du 24 octobre et dans une version "Sing Along".
2 Septembre 2011. La Belle et la Bête revient sur les écrans du El Capitan Theatre pour une durée limitée dans sa version 3-D inédite.
Décembre 2011. Le décompte est lancé, en attendant la sortie de La Belle et la Bête dans la version 3-D sur les écrans du El Capitan Theatre à nouveau, mais également dans les cinémas américains à partir du 13 janvier 2012 avec en avant-programme le court-métrage Tangled Ever After.
La version 3-D est également présentée en France au Publicis des Champs Elysées.
- Australie (2010) :
- Espagne (27 novembre 1992) : La Bella y la bestia
- Grande-Bretagne (4 janvier 2002) :
- Japon (12 septembre 1992) :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Synopsis, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Photos d'exploitation, Espagne :
- Photos d'exploitation, Italie :
- Dossier de presse, Japon :
- Affiche sortie VHS, Etats-Unis :
- Dossier de presse, Sortie VHS, Etats-Unis :
- Affiche sortie DVD, Etats-Unis :
- Affiche sortie jeu vidéo, Etats-Unis :
- Affiches sortie DVD, France :
- Publicités, France :
- Dossier de presse sortie DVD 2002 :
- Publicité, sortie DVD et Blu-Ray, 6 octobre 2010 :
- Affiche sortie Blu-Ray 3-D, France, 2011 :
Article du Parisien, 19 décembre 2011, à l'occasion de la diffusion du film sur M6.
- Projection du film à l'occasion de la sortie en DVD et Blu-Ray Disc, octobre 2010.
- Le El Capitan Theatre accueille la version 3-D du film (2011) :
Tron
Tron est l'un des rares films de science fiction des studios Disney, au même titre que Le Trou Noir, produit dans les années 1980 par Ron Miller, le gendre de Walt Disney, et réalisé par Steven Lisberger. Devenu mythique, le film fut un four retentissant pour Disney, qui ne retenta d'ailleurs jamais l'expérience de plonger le spectateur dans un film aussi avant-gardiste.
Il raconte l'histoire de Kevin Flynn (Jeff Bridges), l'un des meilleurs programmateurs de l'entreprise informatique Encom, qui se voit un jour débarquer par Ed Dillinger (David Warner), son ancien collègue qui lui a volé ses créations, et qui est devenu le président de la société. En essayant de pénétrer dans le système informatique, afin d'y trouver les preuves de vol, il est surpris par le Maître Control Principal, le programme de sécurité, qui le désintègre. Il se retrouve alors projeté dans un monde électronique où il est contraint de se battre contre un programme ennemi, l'alter-égo informatique de Dillinger...
Tron est sorti aux Etats-Unis le 9 juillet 1982.
L'affiche principale, d'une grande sobriété, ne laisse rien transparaître de l'atmosphère du film, hormis sont côté futuriste, laissant déjà prévaloir les codes des films de science-fiction plus récents, comme la trilogie Matrix. Seuls quelques personnages sont présents, sur un fond noir renforcé encore par les couleurs vives du rayon de lumière qui perce l'obscurité.
Tron est sorti en France le 15 décembre 1982.
Cette fois, davantage de détails sont montrés aux spectateurs. On découvre notamment le méchant de l'histoire, Dillinger, ou plutôt son homologue informatique, Sark, ainsi que la désormais culte course de voitures.
- Australie (2 décembre 1982) :
- Belgique :
- Espagne :
- Grande-Bretagne (21 octobre 1982) :
- Italie (24 décembre 1982) :
- Suède (17 décembre 1982) :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Invitation Oscars :
- Publicité, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité sorties vidéo et DVD, Etats-Unis :
- Publicité sortie vidéo, France :
Alice au Pays des Merveilles
Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland) reste aujourd'hui le film le plus atypique de la longue filmographie de Walt Disney. Réalisé par Wilfred Jackson, Hamilton Luske et Clyde Geronimi, et adapté de l'oeuvre de Lewis Carroll, c'est l'un des projets qui tenait le plus à coeur à Walt Disney, qui l'avait d'ailleurs lancé dès la fin des années 1930. Finalement, à cause de la Seconde Guerre Mondiale, et surtout, hésitant encore entre prises de vue réelles et animation, la réalisation fut décallée dans le temps, pour ressortir des tiroirs des studios à la fin des années 1940.
Le film raconte l'histoire d'Alice, jeune fille de bonne famille, qui vit dans le cadre strict et contraignant de l'Angleterre victorienne. Un jour, alors qu'elle est en train d'écouter une leçon d'Histoire que lui raconte sa soeur, elle se met à divaguer et commence alors pour elle un rêve extraordinaire, à la poursuite du Lapin Blanc, qui la conduit malgré elle au coeur du Pays des Merveilles. Là, elle fera la connaissance d'êtres tous plus farfelus les uns que les autres : Tweedle Dee et Tweedle Dum, les jumeaux amateurs de bonnes histoires, le Chapelier Tocqué et le Lièvre de Mars qui fêtent leur énième "non-anniversaire", le Chat du Cheshire, et enfin, l'imposante Reine de Coeur. Mais ce qui semble être un rêve merveilleux se transforme bien vite en cauchemar, et Alice se retrouve au coeur d'un conflit ouvert avec la souveraine, bien décidée à lui couper la tête !
Alice au Pays des Merveilles est sorti aux Etats-Unis le 28 juillet 1951, deux jours après la première, organisée en Angleterre.
Haute en couleurs, l'affiche principale reprend les principaux, et nombreux personnages, du film, de la fillette, Alice, à la Reine de Coeur, en passant par le Chapelier Tocqué, le Lièvre de Mars, Dodo, le Roi de Coeur, le Loir, Monsieur Morse et le Charpentier, la Chenille, ainsi que Tweedle Dee et Tweedle Dum. Le Chat du Cheshire était, semble-t-il présent aussi en haut du visuel, mais l'image a été recadrée, certainement, ne laissant apparaître que ses pattes... Sur la seconde affiche, cette fois, il apparait en entier. Et là où cette affiche aurait pu être superbe, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle peut laisser le spectateur d'aujourd'hui perplexe, tant le design des personnages semble brouillon, et infidèle au film. La tête du Loir, par exemple, est quelque peu déconcertante... A noter que le film est vendu comme la nouvelle comédie musicale animée des studios Disney, que la deuxième affiche compare à Blanche Neige et les Sept Nains et Cendrillon.
D'autres visuels furent également créés pour cette première sortie organisée en grandes pompes.
Ils reprennent les principaux personnages du film, donnant surtout la part belle à Alice, au Chapelier Tocqué et le Lièvre de Mars. On peut également noter que le casting, exceptionnel, du film, est clairement mis en avant. En effet, les noms de grandes vedettes de l'époque, comme Ed Wynn (Le Chapelier Tocqué), Jerry Colonna (Le Lièvre de Mars), Sterling Holloway (Le Chat du Cheshire), et Richard Haydn (La Chenille) sont clairement inscrit sur les affiches, précédant même la voix de l'héroïne, Kathryn Beaumont.
Malgré une promotion très importante, sur les affiches, mais également à la télévision, avec une émission exceptionnelles, One Hour in Wonderland, et au cinéma, avec le reportage Operation Wonderland, Alice au Pays des Merveilles ne trouva pas son public, et fut un four à sa sortie, engloutissant tous les bénéfices engendrés un an avant, par Cendrillon. En conséquence, le film n'eut pas le privilège de nombreuses ressorties dans les années 50 et 60, comme ce fut le cas pour Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio et Cendrillon.
Il fallut attendre le 15 mars 1974 pour que les Américains redécouvrent ce film, devenu, dès cette époque, mythique.
Et à époque particulière, affiche particulière. Alice au Pays des Merveilles eut le même traitement que Fantasia, avec la création d'un visuel très psychédélique, très vif, avec des couleurs fluos et des formes étranges. Les principaux personnages, ou du moins les plus appréciés du public, au fils des ans, sont mis en vedette, laissant dans l'ombre les autres, qui étaient présents sur les documents de 1951. A noter que le même visuel fut réutilisé lors de la sortie du 3 avril 1981.
Après le succès des deux dernières ressorties, Alice au Pays des Merveilles fut à nouveau diffusé à la fin des années 1980.
Les mêmes personnages furent réutilisés, encore, dans une scène devenue mythique, celle de la fête de "non-anniversaire".
Les Français découvrirent ce nouveau grand classique le 21 décembre 1951.
Distribué par la RKO, le film fut vendu avec trois nouvelles affiches, dont les deux dernières ont été créées par Boris Grinsson. Très jolies (pour ne pas dire plus jolies que l'affiche américaine principale), elles rendent parfaitement l'atmosphère du film.
La première affiche, collégiale, reprend les principaux personnages du film, qui semblent venir à la rencontre de la jeune Alice. Le design de certains d'entre eux n'est pas parfait, mais il reste meilleur que celui de l'affiche américaine.
La deuxième est centrée sur la course d'Alice, qui cherche, pendant une bonne partie du film, à rattraper le Lapin Blanc. Sur son chemin, comme sur le visuel, elle rencontre Le Chat du Cheshire, Tweedle Dee et Tweedle Dum, ainsi que la Chenille. A noter aussi la présence de Monsieur Morse et du Charpentier, personnages imaginaires sortis de l'esprit des deux frères Tweedle. On peut juste se demander ce qu'est exactement l'animal qui semble courrir aux côtés d'Alice. Il ne s'agit pas de Dina, sa chatte, qui est resté dans le "monde réel"... Mystère, donc, sur cet intrus...
La troisième affiche prend place pendant la fête de "non-anniversaire", autour de la table du Chapelier Tocqué et du Lièvre de Mars. Les deux personnages sont parfaitement fidèle au film, notamment de par leurs expressions, copies fidèles de deux passages du film extrêmement drôles. On peut voir que l'auteur a rajouter la Reine et le Roi de Coeur autour de la table, allant ainsi à l'encontre du film. Mais on peut juger que cette transgression est nécessaire pour présenter ces deux personnages formidables. Enfin, à noter la présence, sur la table, de Dina, la chatte d'Alice... qui ne vient pas, pourtant, dans le Pays des Merveilles... Elle est cependant présente... Finalement, c'est peut-être elle qui se précipite, avec Alice, à la poursuite du Lapin Blanc, sur le premier visuel...
Le film est ressorti dans les salles françaises le 19 mars 1975 et le 24 mars 1982.
Sur la nouvelle affiche, qui fut reprie quasiment à l'identique lors de la ressortie du 24 mars 1982, on redécouvre les principaux personnages du fim dans un décor de végétation luxuriante. A noter que comme aux Etats-Unis, l'emploi de couleurs vives, fluos est très important.
- Allemagne : Alice im Wunderland (17 décembre 1952 ; 9 mars 1984)
- Argentine : Alicia en el Pais Las Maravillas (17 août 1951 ; 1980's)
- Australie (1974) :
- Belgique (1981)
- Brésil : Alice no pais das Maravilhas
- Espagne : Alicia en el Pais Las Maravillas (17 avril 1954 ; ? ; ? ; 3 octobre 1980 ; ?)
- Italie : Alice nel Paese delle Meravigile (6 décembre 1951 ; 13 mars 1970)
- Japon (ressortie du 18 juillet 1987) :
- Suède : Alice i Underlandet (26 décembre 1951)
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1951 :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1951 :
- Livre de Musique, Etats-Unis, 1951 :
- Alice's Magic Wonderbook, livret offert lors de la ressortie anglaise de 1969 :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1974 :
- Dossier de presse, Etats-Unis, 1974 :
- Photos d'exploitation, Australie, 1974 :
- Photo d'exploitation, Mexique, ? :
- Photo d'exploitation, France, 1976 :
- Synopsis, France, 1976 + verso synopsis:
- Affiche sortie vidéo, Suède :
- Publicité sortie vidéo française (1980's)
- Affiche sortie DVD Edition exclusive, Etats-Unis + France
- Image promotionnelle :
- Publicité Disneyland, France, 2011 :
Life Magazine, 1951
Paris Match N° 144 du 22 décembre 1951
Ciné Revue, 1951
The Wonderful World of Disney Annual - 1977
Disney News, 1984
Comics américain.
Journal de Mickey, 1975.
The E-Ticket, printemps 1999
Alice au Pays des Merveilles dans les parcs Disneyland.
Walt Disney et le réalisateur Wilfred Jackson.
Walt Disney et l'animateur Ward Kimball.
Walt et le compositeur Oliver Wallace.
Walt Disney assiste à la capture de prises de vue réelles avec les acteurs Kathryn Beaumont (VO Alice), Jerry Colonna (VO Lièvre de Mars) et Ed Wynn (VO Chapelier Tocqué).
La jeune actrice Kathryn Beaumont, l'interprète du personnage d'Alice.
P.S. : Merci à Cobain pour les visuels de magazine Life de 1951.
La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers
42ème Grand Classique des studios Disney, et cinquième réalisation du duo John Musker / Ron Clements après Basil, Détective privé, La Petite Sirène, Aladdin et Hercule, La Planète au Trésor - Un Nouvel Univers (Treasure Planet) est l'adaptation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, L'Île au Trésor (Treasure Island), à la différence que le film se déroule non pas au XIXe siècle, comme le livre, mais dans une époque future, au coeur de l'univers.
Le film raconte l'histoire de Jim Hawkins, jeune homme de quinze ans marginal, qui vit avec sa mère dans une petite auberge perdue au fin fond de l'univers, sur la planète Mondragor. Lassé de cette vie monotone et routinière, le garçon rêve d'évasion et d'aventure. Un jour, il rencontre un certain Billy Bones, dont la navette est venue s'écraser près de chez lui. Mourant, le vieux pirate lui confie ce qu'il a de plus précieux au monde, un globe qui renferme une carte dévoilant l'emplacement du fabuleux "trésor des mille univers", amassé pendant des années par le légendaire flibustier Nathaniel Flynt. Bien décidé à trouver le magot, Jim, accompagné du Docteur Doppler, embarque à bord du RLS Héritage, superbe galion intergalactique commandé par la piquante Capitaine Amélia, secondée par le robuste Monsieur Arrow. C'est dans les cuisines du navire qu'il fait la connaissance du maître coq, John Silver, un cyborg avec lequel il lie une relation particulière, entre amitié et amour paternel. Mais Silver se révèle en fait être le chef d'une bande de pirates, embarquée avec lui sur le vaisseau, et qui est bien décidée à mettre la main sur le trésor de Flynt...
Chose suffisamment rare pour la souligner, la première de La Planète au Trésor fut organisée en France, le 5 novembre 2002, 12 jours avant la première américaine, organisée le 17. La sortie nationale, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis, eut lieu le 27 novembre 2002.
Pour promouvoir le film, comme cela avait déjà été le cas pour Dinosaure et Atlantide, l'Empire perdu, les studios Disney misèrent sur des affiches très dépouillées, simples, mais d'une très grande poésie, ne révélant ni plus ni moins que l'atmosphère du film, sans en montrer trop de détails.
On se retrouve ainsi tantôt au coeur de l'univers, accroché au hauban avec Jim Hawkins tenant la carte de Flynt, avec la Planète au Trésor en arrière plan, tantôt avec lui sur son surf solaire, tantôt à bord du RLS Heritage, avec les personnages principaux. Ces affiches, simples et compliquées en même temps, montre clairement l'ambiance du film, dont l'action se situe au coeur de l'univers, avec pourtant un design ancien, notamment pour les vaisseaux spatiaux. Mais elle laisse libre cours à l'imagination du spectateur qui n'a pas encore vu le film, et qui peut commencer à rêver de cet univers turquoise.
Les affiches françaises furent construites sur le même modèle, avec le même genre d'image.
La première affiche française reprend le visuel de Jim regardant l'univers, accroché aux cordages du navire. Le rajout du terme "Voyagez" renforce encore le côté poétique de l'image et invite clairement le spectateur à imaginez l'univers du film. A noter que ce n'est pas la première fois qu'une affiche française s'adresse directement au public. En effet, sur l'affiche de Dinosaure déjà, le spectateur était invité à imaginer cette terre maintenant disparue.
La seconde affiche reprend un visuel inédit. Le public est clairement plongé au coeur de l'espace, où navigue le RLS Héritage, au milieu de créatures célestes imaginaires. Jim Hawkins, le jeune héros, est toujours présent à l'avant du navire, se tenant, comme sur l'affiche précédente, au hauban. En arrière plan, on découvre l'une des planètes les plus jolies et les plus originales du film, qui fut d'ailleurs mise en avant dans les bandes annonces : le Spatioport, dont la forme rappelle un magnifique croissant de lune.
A noter que le film est proposé en exclusivité mondiale au Grand Rex de Paris dès le 6 novembre 2002.
- Allemagne (5 décembre 2002) : Der Schatzplanet
- Argentine (12 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Espagne (5 décembre 2002) : El Planeta del Tesoro
- Finlande (20 décembre 2002) : Aarreplaneetta
- Grande-Bretagne (14 février 2003) :
- Hongrie : A Kincses Bolygo
- Italie (20 décembre 2002) : Il Pianeta del Tesoro
- Suède (25 décembre 2002) : Skattkammar Planeten
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Cd Press Kitt, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Publicité presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Publicité McDonald's, France :
Les réalisateur John Musker et Ron Clements.
Le producteur Roy Conli
Glen Keane, superviseur de l'animation de John Silver.
Le casting du film. A noter la présence d'Emma Thompson (Capitaine Amélia), Martin Short (B.E.N.), et Patrick McGoohan (Billy Bones).
Disney Magazine, hiver 2002-2003
Disney Adventures, Novembre 2002
Magazine spécial
Magazine Grand Ecran N°92, novembre 2002
Journal de Mickey 2623 du 25 septembre 2002
Journal de Mickey 2630, du 13 novembre 2002
Journal de Mickey 2631, du 20 novembre 2002
Journal de Mickey 2632, du 27 novembre 2002
Magazine Multi Media, mai-juin 2003
Fantasia 2000
En 2000, les studios Disney réalisaient l'un des rêves de Walt : faire évoluer son oeuvre la plus osée, l'une des plus belles et des plus originales, Fantasia. Composé de 8 séquences, dont 7 totalement inédites, Fantasia 2000 est un nouveau concert filmé, mis en image par les meilleurs artistes du studio de Burbank.
Le film s'ouvre sur l'une des oeuvres classiques les plus populaires et les plus connues, La Cinquième Symphonie de Ludwig Van Beethoven, dans une séquence abstraite réalisée par Pixote Hunt, et montrant la dualité du bien contre le mal.
Steve Martin et le violoniste Itzhak Perlman présentent la séquence suivante, réalisée par Hendel Butoy. Mise en musique grâce à la partition des Pins de Rome d'Ottorino Respighi, elle raconte le voyage surréaliste d'une famille de baleines qui parcourt l'océan glacial, avant de s'envoler dans les airs, entourées par d'autres congénères.
La séquence suivante change totalement de ton. Le classique laisse place au jazz avec le Rhapsody in Blue de George Gershwin, et le surréalisme est remplacé par un New York stylisé, inspiré de l'oeuvre du caricaturiste Al Hirshfeld. Réalisé par l'animateur de talent Eric Goldberg, ce nouveau morceau, introduit par Quincy Jones, relate les destins croisés de différents personnages qui évoluent tous ensembles dans la Grosse Pomme, du chômeur désespéré de ne pas trouver de travail, à la fillette peinée par l'absence de ses parents, en passant par le mari soumis à une femme tyranique et le musicien frustré obligé de travaillé dans le bâtiment...
Retour au classique. Bette Midler présente une adaptation du Petit Soldat de Plomb de Hans Christian Andersen, mise en musique par le Concerto pour Piano N°2, Allegro, Opus 102 de Dimitri Shostakovich. Réalisée par Hendel Butoy, elle met en scène un petit soldat de plomb ne possédant qu'une jambe, qui tombe amoureux d'une ballerine de porcelaine. Le problème, c'est que celle-ci est déjà convoitée par un Jack-in-the-Box, qui envoie le soldat dans le monde réel. Commence alors pour lui une épopée époustouflante, qui doit l'amener à retrouver sa belle, et la libérer de l'emprise du bouffon tyrannique.
Changement radical, encore une fois, avec la seconde séquence réalisée par Eric Goldberg, et présentée par James Earl Jones. Adaptation du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saens, elle met en scène un flamant rose, adepte du yoyo, qui doit faire face à la colère de ses congénères snobinards, qui ne supportent pas de voir l'un d'entre eux sortir du droit chemin.
Penn et Teller, duo de magiciens connu aux Etats-Unis, présentent le morceau suivant. Cette fois, il s'agit de la séquence mythique avec Mickey, L'Apprenti Sorcier, inspirée de l'oeuvre de Paul Dukas, et mise en scène par James Algar, et qui faisait partie du premier Fantasia, en 1940.
L'avant dernière séquence, introduite par le maestro James Levine, met cette fois en scène une autre vedette des studios Disney, Donald Duck, dans le rôle, excusez du peu... de l'assistant du patriarche Noé, et qui doit gérer la montée de chaque animal de chaque espèce dans l'arche destinée à les sauver du déluge. Mêlant humour et amour, elle est réalisée par Francis Glebas, et mise en musique avec l'oeuvre de Sir Edward Elgar, Pomp and Circumstances.
Enfin, le film se termine par une note d'espoir réalisée par les frères Paul et Gaetan Brizzi. Angela Lansbury présente une mise en image de L'Oiseau de Feu d'Igor Stravinsky, symbolisant la cycle de la nature, de la destruction à la renaissance...
Fantasia 2000 est sorti dans les salles de cinéma en deux étapes. Tout d'abord, dès le 1er janvier 2000, le film fut diffusé au format IMAX, dans les cinémas équipés, notamment aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, en Thaïlande ou encore au Mexique.
Une seconde sortie fut ensuite organisée dans les cinémas non équipés pour le format IMAX. Aux Etats-Unis, cette sortie nationale date du 16 juin 2000. En France, le film, distribué par Gaumont Buena Vista International, est sorti le 24 mai 2000.
Toutes les affiches publiées dans chacun des pays où Fantasia 2000 est sorti furent conçues exactement sur le même modèle. Reprenant une photographie de l'orchestre de Chicago, dirigé par le maestro James Levine, tel qu'il apparaît au début du programme, elle montre sous la forme de huit tableaux des images représentant chacune des séquences du film, dont les couleurs sont encore renforcées par le fond noir. Sobre, claire, l'affiche renvoie clairement le film à l'idée de concert qui est à la base même de son concept.
- Grande-Bretagne (IMAX : 1er janvier 2000 / 26 mai 2000) :
- Italie (8 septembre 2000) :
- Suède (30 juin 2000) :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Photos d'exploitation, Etats-Unis :
- Catalogue Sotheby's, Etats-Unis :
- Dossier de presse, France :
- Photos d'exploitation, France :
- Synopsis, France :
- Dossier de presse de la bande originale, France :
- Affiche sortie vidéo, Etats-Unis :
- Affiche sortie vidéo, Brésil :
Les réalisateurs Francis Glebas, Eric Goldberg, Paul et Gaëtan Brizzi, Hendel Butoy, Pixote Hunt et James Algar.
Le Producteur et initiateur du projet Roy E. Disney, fils de Roy O. et neveu de Walt.
Le Producteur exécutif Donald W. Ernst
Le Maestro James Levine.
L'Ecole Fantastique
Will Stronghold (Michael Anganaro) aurait pu être un garçon comme les autres... Sauf que ses parents ne sont autres que The Commander (Kurt Russell) et Jetstream (Kelly Preston), les super-héros les plus célèbres du monde. Afin de devenir lui-aussi, un jour, un super-héros, il est envoyé à Sky High, lycée réservé aux ados comme lui... Le problème, c'est que Will ne semble pas avoir de supers pouvoirs... Et pire encore, il est recallé de la classe des supers-héros et envoyé dans celle des assistants. C'est là qu'il fera la connaissance de Layla (Danielle Panabaker), qui va devenir sa meilleure amie, ainsi que de Warren Peace (Steven Strait), le fils d'un super-méchant, que The Commander et Jetstream ont fait jeté en prison... Will devra affronter le mépris des autres, le regard de ses parents, ainsi que les problèmes de l'amour...
Réalisé par Mike Mitchell, L'Ecole Fantastique - Sky High, est sorti dans les salles américaines le 29 juillet 2005. Mélant comédie et film de supers-héros, il marque notamment le retour à l'écran de Kurt Russell dans un film des studios Disney, où il avait commencé sa carrière, près de 30 ans auparavant. Autour de lui, une miriade d'acteurs talentueux, Kelly Preston ou encore Michael Anganaro, ainsi que des seconds rôles tout droit sortis d'autres productions Disney, comme Bruce Campbell (Un Nouveau Départ pour la Coccinelle), Dave Foley (l'interprète de Tilt dans 1001 Pattes) ou encore Kevin McDonald (interprète de Plikly dans Lilo et Stitch).
L'affiche du film reprend les standards des films de supers-héros, avec un petit côté rétro qui n'est pas sans rappeler les séries télévisées comme Superman ou Wonder Woman. Au-dessus d'un globe terrestre, les premiers rôles du film sont présentés : The Commander, sorte de Superman, fort et courageux, Jetstream, la femme volante, Will, leur fils, qui ne semble pas avoir de pouvoirs, ainsi que certains de ses camarades de classe, Layla, qui contrôle la nature, Warren, qui contrôle le feu, et Gwen, qui est capable de maitriser les technologies.
D'autres affiches, présentant chacun des héros, furent également éditées :
A l'instar d'Underdog, autre film de super-héros (avec un chien dans le rôle du héros), L'Ecole Fantastique n'eut pas les honneurs d'une sortie en salle en France... Seule une sortie en DVD, le 19 juillet 2006, permettra au film de se faire connaître dans l'Hexagone...
Le film bénéficia cependant d'une sortie dans près d'une quarantaine de pays, dont :
- L'Allemagne (6 octobre 2005) : Sky high - Diese Highschool hebt ab !
- L'Argentine (29 septembre 2005) : Súper escuela de héroes
- L'Espagne (14 octobre 2005) : Sky high - Una escuela de altos vuelos
- Le Québec :
- Dossier de presse, Etats-Unis :
- Clichés pour la presse, Etats-Unis :
- Affiche sortie DVD, Brésil :