Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quand les films de Walt Disney s'affichent...
Publicité
26 novembre 2008

La Belle au Bois Dormant

belle_bois

Copie_de_Blocs_de_fin          Copie_de_42701166Copie_de_42701352Copie_de_Blocs_de_fin

Après 4 ans d'absence sur les écrans depuis la sortie de La Belle et le Clochard, les studios Disney sortent La Belle au Bois Dormant (Sleeping Beauty en VO) en 1959, près de 10 ans après le début de la production de ce qui fut son 16ème classique de l'animation.

Réalisé par Clyde Geronimi,et inspiré du conte de Charles Perrault, La Belle au Bois Dormant raconte l'histoire de la belle princesse Aurore, la fille du bon Roi Stéphane, à qui tout le royaume est venu rendre hommage. Parmi les invités, le jeune prince Philippe, dont le père, le rondouillard Roi Hubert, prévoit déjà de la marier à la toute jeune princesse, mais également les trois bonnes fées, Pâquerette, Pimprenelle, et Flora. Mais au cours de la fête, une invité non désirée se présente à son tour, la sinistre sorcière Maléfique qui, vexée de ne pas avoir été conviée, jette un sort funeste sur l'avenir d'Aurore : le jour de ses seize ans, la jeune fille se piquera le doigt à la pointe d'une quenouille provoquant ainsi sa mort. Grâce à l'aide des fées, la malédiction est quelque peu atténuée. La jeune princesse se piquera bien le doigt à une quenouille, ce qui la plongera non pas dans une mort certaine, mais dans un sommeil profond, que seul un prince pourra briser. Le Roi Stéphane, soucieux de l'avenir de sa fille, décide finalement de la confier aux Fées, qui ont pour mission de l'élever au coeur de la forêt, loin du tumulte de la cour et surtout loin des sortilèges de Maléfique, et ce jusqu'à ses seize ans. Ce plan fonctionne pour le mieux, jusqu'à ce que la sorcière découvre enfin où se cache sa victime...

La Belle au Bois Dormant est sorti dans les salles américaines le 29 janvier 1959. La promotion du fim fut axée sur deux affiches différentes.

belle_bois_us_1959_005

La première met en "vedette" la belle princesse Aurore, alors agée de seize ans, entourée des animaux qui, comme dans le film, l'écoute raconter son rêve dans lequel elle a rencontré son Prince charmant. Derrière elle, là encore, comme dans le film, le Prince Philippe, accompagné de son destrier Samson, écoute en secret la belle.

Cette affiche, d'une grande sobriété, ne révèle pas grand chose sur l'histoire du film. Par contre, là où elle est très intéressante, c'est qu'elle révèle parfaitement le style graphique du film. En effet, le spectateur voit ici clairement qu'on est loin du style très rond, très doux, des anciennes productions des studios Disney, en particulier la dernière, La Belle et le Clochard. A la place, on découvre le style très stylisé donné au film par le grand artiste Eyvind Earle, avec ses décors très recherchés, très détaillés, et ses personnages très rectilignes, s'inscrivant parfaitement dans le cadre du film. Sur cette affiche, pas de slogan accrocheur. A noter la mention du Technicolor, et surtout, du Technirama, utilisé pour la première fois pour ce film, et qui offre à cette production Disney un tout nouveau format d'écran, le 2,55, très étiré horizontalement, offrant ainsi une image plus grande, et dans laquelle les personnages peuvent davantage évoluer.

belle_bois_us_1959_03

belle_bois_us_1959_01 belle_bois_us_1959_02 belle_bois_us_1959_2 belle_bois_us_1959_majestic

Le second visuel utilisé pour la promotion de 1959 révèle davantage d'éléments sur l'histoire. Déjà, on sait maintenant clairement qui est l'héroïne, Aurore, qui apparaît coiffée de sa couronne, et surtout, plongée dans un sommeil profond, comme le titre le suggère évidemment. Mais on découvre également l'ensemble des personnages du film : les trois bonnes Fées, l'affreuse sorcière Maléfique, entourée de ses goons et de son corbeau Diablo, le Dragon (qui est en fait Maléfique transformée), le Prince Philippe sur son cheval Samson, les deux souverains Stéphane et Hubert en train de trinquer, les animaux de la forêt, et le ménestrel amateur de bon vin, qui offre au film sa touche comique. A noter également la présence, à bas à droite, de "l'arme du crime", le rouet, sur lequel Aurore se pique le doigt... Le slogan utilisé est simple : le film est vendu comme un dessin animé qui est "merveilleux à voir" ("Wondrous to See"), mais également "superbe à écouter" ("Glorious ti hear"). Les promoteurs du film axe ainsi la campagne publicitaire sur le visuel du film, mais aussi sur sa bande sonore, inspirée du ballet du même titre composé par Piotr Tchaïkovski. A noter également que l'affiche précise bien que c'est LE nouveau film de Disney. Il faut dire qu'il s'est fait attendre, puisqu'après avoir enchaîné les films tous les deux ans depuis le début des années 1950, les studios Disney n'avait rien sorti depuis 4 ans.

Plusieurs affiches reprises ce visuel qui, au passage révèle les couleurs vives utilisées pour ce film, révélant chacune des informations supplémentaires sur le dessin animé en ajoutant des images des rouets embrasés, de Philippe réveillant Aurore, des trois bonnes fées, et de l'instant crucial au cours duquel la belle se pique le doigt à la quenouille, chacune étant identifiée à un argument de vente : le spectacle, la romance, la comédie, et le drame !

Walt Disney, toujours à la pointe de la technologie, décida de créer La Belle au Bois dormant avec un format d'image très large. Peu de cinéma avaient le matériel adéquate pour la diffusion. Ceux qui le possédaient se servaient, bien entendu, de cette prouesse technologique comme d'un argument publicitaire. Ce fut notamment le cas du Fox Wilshire de Beverly Hills, le seul cinéma à disposer du système à Los Angeles.

belle_bois_affiche_1959_us_noir_et_blanc  belle_bois_cin__1959_us_01 belle_bois_cin__1959_us_02 belle_bois_cin__1959_us_03

belle_bois_cin__1959_us_04 belle_bois_cin__1959_us_05

A l'instar des plus grands succès des studios Disney, La Belle au Bois dormant eut une longue carrière au cinéma, ponctuée de nombreuses ressorties.

La première eut lieu le 10 juin 1970.

belle_bois_us_1970_02 belle_bois_us_1970s_005

La nouvelle affiche créée pour l'occasion reprend les deux scènes clés du film : tout d'abord la danse d'Aurore dans la forêt, avec les animaux, et le duel entre Philippe et Maléfique transformée en dragon. En arrière plan, le célèbre château du Roi Stéphane et les trois bonnes fées. A noter l'emploi de couleurs assez particulières, notamment pour le dragon, qui ne respectent pas celles du film...

belle_bois_affiche_avec_ile_au_tr_sor

A la même époque, La Belle au Bois Dormant fut également proposé accompagné du film L'Île au Trésor.

belle_bois_us_1979 belle_bois_affiche_us_1979_invitation

8 ans plus tard, Aurore revient sur les écrans, le 28 septembre 1978. Là-encore, un nouveau visuel fut créé. Loin de la blancheur de l'affiche précédente, celle-ci est beaucoup plus sombre. Elle met en vedette LA grande méchante du film, et l'une des plus grandes créées par les artistes de Disney, Maléfique, qui apparaît dans un flot de flammes de couleurs vives. Ce visuel de la sorcière, qui diffère par rapport au film, est en fait inspiré d'une des recherches graphiques de Marc Davis, le créateur du personnage. En bas à gauche, discrètement, on aperçoit Philippe, embrassant Aurore endormie.

belle_bois_us_1986

Le 7 mars 1986, La Belle au Bois Dormant revient sur les écrans américains. Cette fois, encore, le visuel de l'affiche change complètement. Adieu le dessin sombre de Maléfique sortant des flammes. Cette fois, la romance est mise en avant avec Aurore et Philippe dansant dans les nuages, comme à la fin du film. En arrière plan, le château du Roi Stéphane brille de mille feux devant un soleil resplendissant. Une petite dose d'action est cependant ajoutée, avec Philippe (qui apparaît deux fois, du coup), se battant avec Maléfique, sous sa vraie apparence, ce qui n'apparaît jamais dans le dessin animé... La romance est encore accentuée avec le slogan, qui invite les spectateurs à "partager le film avec quelqu'un d'aimé".

belle_bois_affiche_us_1995_01

La Belle au Bois Dormant revient au cinéma en 1995. Encore une nouvelle affiche, assez mystérieuse. On y découvre Philippe s'approchant de sa belle endormie, éclairée par un rayon de soleil. Au-dessus d'eux, l'ombre de Maléfique plane. Le slogan est encore très simple. Le film est vendu comme "La plus enchantée des histoires d'amour jamais créées".

Blocs_de_fin

La Belle au Bois Dormant sort en France le 16 décembre 1959.

belle_bois_france_1959

L'affiche principale reprend le visuel de l'affiche américaine.

belle_bois_france_1959_01 

belle_bois_dormant_france belle_bois_france_1986 belle_bois_france_pantalon belle_bois_france_1995

D'autres affiches furent créées pour la sortie de 1959, mais également pour les ressorties du film qui datent de Pâques 1971, du 25 mars 1981, du 19 mai 1982, du 24 juin 1987, et du 28 juin 1995.

Etranger

- Allemagne (24 août 1995) : Dornröschen und der Prinz :

belle_bois_allemagne

- Argentine (9 juillet 1959) : La Bella Durmiente :

belle_bois_argentine_1959 belle_bois_argentine_002

- Australie (10 septembre 1959 ; 1980's) :

belle_bois_australie_1959 belle_bois_australie_1980

- Belgique (décembre 1959) : De Schöne Slaapster :

belle_bois_belgique_1959 belle_bois_belgique_02

- Danemark : Tornerose

danemark

- Espagne (3 octobre 1960 ; 1970's ; 1995) : La Bella Durmiente :

belle_bois_italie_1959 belle_bois_espagne_1960_s belle_bois_espagne_1970 belle_bois_espagne

- Grande-Bretagne (29 juillet 1959) :

belle_bois_gb_1959_01 

- Italie :

italie

- Japon (23 juillet 1960 ; 21 juillet 1984 (avec Peter Pan) ; 9 juillet 1988)

belle_bois_japon_1970 belle_bois_japon_1980 belle_bois_japon_02

- Pologne (1962 ; 18 août 1995) : Spiaca Krolewna :

belle_bois_pologne_1962 belle_bois_pologne_1986

- Suède (19 décembre 1959) : Törnrosa :

belle_bois_su_de belle_bois_su_de_1959

- Ex-Yougoslavie (1959 ; 1979) : Uspavana Ljepotica :

belle_bois_yougolavie_1959 belle_bois_yougolavie_1979

Docs_Pub

- Photos d'exploitation : Etats-Unis, 1959 :

belle_boi_us_1959 belle_bois_us_1959_0007

- Clichés : Etats-Unis, 1959, 1986 :

belle_bois_mary_costa belle_bois_photo_presse_1959_003 belle_bois_photo_presse_1959_001 belle_bois_photo_presse_1959_002 belle_bois_photo_presse_1959_004 belle_bois_photo_presse_1959_005 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959 belle_bois_clich_s_us_1959

- Publicité, Etats-Unis :

pub_1959_2

- Dossier de presse, France, 1959 :

belle_bois_dp_france_01belle_bois_dp_france_02belle_bois_dp_france_03belle_bois_dp_france_04belle_bois_dp_france_05belle_bois_dp_france_06belle_bois_dp_france_07belle_bois_dp_france_08belle_bois_dp_france_09belle_bois_dp_france_10belle_bois_dp_france_11belle_bois_dp_france_12belle_bois_dp_france_13belle_bois_dp_france_14belle_bois_dp_france_15belle_bois_dp_france_16belle_bois_dp_france_17belle_bois_dp_france_18belle_bois_dp_france_19

belle_bois_dp_france_1959

- Photo d'exploitation : Mexique, 1959 (+ photo date inconnue) :

belle_bois_photo_mexique_01 belle_bois_mexique_photo belle_bois_mexique_001 belle_bois_mexique_002

- Photos d'exploitation, Italie, 1969 :

belle_bois_italie_1970 belle_bois_italie_1970_02 belle_bois_italie_1970_03 belle_bois_italie_1970_04

- Photos d'exploitation : Etats-Unis, 1970

belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970 belle_bois_photo_us_1970

- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :

belle_au_bois_dormant___dp_1970_us

- Photos d'exploitation  : Etats-Unis, 1978

belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978 belle_bois_photo_1978

- Photo d'exploitation, France, 1982 :

belle_bois_photo_001

- Photos d'exploitation : Allemagne, ? ; 1995 :

belle_bois_photo_allemagne_01 belle_bois_photo_allemagne_01

- Photo d'exploitation, Royaume-Uni, ? :

belle_bois_photo_ru_1

- Clichés : Etats-Unis, 1995 :

belle_bois_photo_presse_us_01

- Dossier de presse, Iceland, ? :

belle_bois_iceland_dp

- Programme et photo d'exploitation, Ex-Yougoslavie, 1959 :

belle_bois_programme_yougoslavie belle_bois_photo_yougoslavie

- Affiches sortie vidéo, France :

belle_bois_vid_o_france belle_bois_vid_o_france_2

- Cliché pour la Presse, Disney Channel, Etats-Unis :

belle_au_bois_dormant_presse_disney_channel

Photo

292966_10151029862252615_758813375_n

belle_prod_01 belle_prod_02 belle_prod_03 belle_prod_04 belle_prod_05 belle_prod_06 belle_prod_07 belle_prod_08 belle_prod_09 belle_prod_10 belle_prod_11 belle_prod_12 belle_prod_13 belle_prod_14 belle_prod_16 belle_bois_dormant_norman belle_prod_17 belle_prod_18 belle_prod_19 belle_prod_20 belle_prod_21 belle_prod_22 belle_prod_23 belle_prod_24 belle_prod_25 belle_prod_26 belle_prod_27 belle_prod_15

Docs_Pub

belle_bois_affiche_disney belle_bois_carte_02 belle_bois_carte_02 belle_bois_photo_pub belle_bois_visuel_publicitaire_01

- Cartes de Noël et de nouvel an :

belle_bois_carte_noel belle_bois_carte_noel_2 belle_bois_carte_noel_3 belle_bois_carte_noel_6 belle_bois_carte_noel_4 belle_bois_carte_noel_5

- Cartes de Saint-Valentin :

belle_bois_carte_saint_valentin belle_bois_carte_saint_valentin_2

- Cartes pour Pâques :

belle_bois_carte_saint_valentin_3 belle_bois_carte_01

- Publicités TV :

belle_bois_pub_tv_disneyland ggg_1

- Publicités Vidéos, DVD et Blu-Ray Disc :

JDM1963_02021990__11_ belle_bois_affiche_us_vhs mag_43_4 010_9 DVDMAGZINE_HS1_AUTOMNE2003 princesse_pub_dvd belle_bois_affiche_dvd_us IMGP6428 belle_au_bois_dormant___pub_dvd_2008 belle_au_bois_dormant___pub_dvd_2008_2 belle_au_bois_dormant___pub_dvd_2008_3 belle_bois_pub_dvd_01 belle_bois_pub_dvd_02 belle_bois_pub_dvd_03

belle_bois_empire_231

Presse

Godmothers_comics_1959

Comics, Etats-Unis, 1959

jdm_384_4_octobre_1959_couv_de_roger_beaubernard JDM_384_1959__2_

Journal de Mickey384 du 4 octobre 1959 (couverture de Roger Beaubernard)

jdm_980_28_mars_1971_ren__guillaume

Journal de Mickey980 du 28 mars 1971 (couverture de René Guillaume)

JDM_1469_1980

Journal de Mickey1469 de 1980

JDM_1500_1980 JDM_1500_1980__2_

Journal de Mickey 1500 de 1980

belle_au_bois_dormant_jdm 53 54

zzz janvier_70

003_11

Magazine La Collection des Grands Classiques N°2

princess_mag_03

belle_au_bois_dormant_mag cendrillon_mag mag_2 11___Copie__2_

Magazine Disney Princess

belle_bois_empire_231__2_belle_bois_empire_231__3_

Magazine Empire N°231, novembre 2008

belle_bois_laser_148_janv_09belle_bois_laser_148_janv_09__1_

Les Années Laser N°148, décembre 2008

mag_41_7

mag_41_15mag_41_18

mag_canalsat_02_4mag_canalsat_02_5

mag 6 1 001mag 6 2 001

mag_canalsat_03_27mag_canalsat_03_29

mag_canalsat_04mag_canalsat_04_8

mag mag_4 belle_au_bois_sketches mag 05

num_risation0142

Copie_de_Blocs_de_fin

Pendant la production de La Belle au Bois Dormant, Walt Disney avait également en chantier deux projets qui lui tenait à coeur : la télévision, en premier lieu, mais surtout, la création d'un parc d'attraction exceptionnel, Disneyland, dont la construction commença à Anaheim, en Californie, dès le début des années 1950.

L'un des emblèmes choisis pour représenter le parc fut le château construit en son centre, et qui fut bientôt associé au château de la Belle au Bois Dormant. A l'intérieur, un parcours fut conçu, dans lequel les visiteurs pouvaient découvrir les grands moments du film, avant même que ce-dernier soit diffusé dans les salles. La conception de l'attraction fut notamment confiée à Eyvind Earle, le créateur du style si particulier du film.

belle_bois_disneyland_earle

Alors que les parcs de Floride et de Tokyo sont associés au château de Cendrillon, Disneyland Paris possède lui aussi sa version du château de la Belle au Bois dormant, dont l'architecture est plus fidèle au film que son homologue américain.

belle_bois_disneyland_02 belle_bois_disneyland_03 belle_bois_disneyland_04 belle_bois_disneyland_05 belle_bois_disneyland_06

belle_bois_disneyland_07

belle_bois_disneyland_08

Ci-dessous, l'un des Disney Dollars en circulation dans les parcs américains. Le billet de 5 Disney Dollars est à l'image de la princesse Aurore :

525a_1

Blocs_de_fin

Publicité
Publicité
21 novembre 2008

Le Bossu de Notre-Dame

bossu

Copie_de_Blocs_de_fin          4270116642701352Copie_de_Blocs_de_fin

Réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, le duo qui signa La Belle et la Bête en 1991, Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre-Dame) est le 34ème grand classique des studios Disney.

Inspiré du célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, il prend place dans la capitale française, en l'an de grâce 1482. La vie des habitants tourne autour de la majestueuse cathédrale Notre-Dame, qui ponctue chaque instant de la journée par le tintement de ses cloches. Mais ce que les Parisiens ignorent, c'est que les cloches ne sonnent pas toutes seules. En effet, au sommet des tours, vit un mystérieur sonneur, Quasimodo, jeune garçon difforme qui vit reclus ici depuis 20 ans, sous les ordres de son maître, le juge Claude Frollo, qui a réussi à le convaincre que l'isolement est le seul moyen de le protéger des dangers de l'extérieur. Ses seules amies sont les cloches et les gargouilles, La Volière, La Muraille et La Rocaille. Mais Quasimodo rêve d'une autre vie, loin de la solitude. Profitant de la Fête des Fous, il décide de désobéir à son maître, et s'aventure hors de la cathédrale. Là, il découvre le bonheur de vivre au milieu des autres Parisiens, mais également la cruauté de la populace. Seule la belle gitane Esméralda, qui ne semble pas se soucier de son physique ingrat, lui vient alors en aide, provoquant ainsi la colère de Frollo, qui décide de la pourchasser. Réfugiée dans la cathédrale, Esméralda fait bientôt davantage connaissance avec le misérable bossu, qui décide de lui apporter son aide, aggravant la furie de son maître, qui décide alors de la traquer par tous les moyens en sa possession, semant chaos et misère au coeur de Paris... 

Le Bossu de Notre-Dame est sorti dans les salles américaines le 21 juin 1996, quelques jours après une grande avant-première organisée dans le Superdome de la Nouvelle-Orléans, le 19 juin. Pour la distribution, plusieurs affiches furent créées, toutes plus belles les unes que les autres.

bossu_us_01

La première est une sortie de pré-affiche, invitant les spectateurs à "se joindre à la fête" ("Join the Party") à partir du 21 juin. D'une grande sobriété, elle ne révèle rien de l'intrigue, ni des personnages. Seul Clopin, le chef des gitans, est présent, arborant son large sourire et son masque rose. Gardant mystère et entretenant toute la curiosité du public, cette affiche, avec ses couleurs vives, promet déjà un film haut en couleur, d'une grande beauté.

bossu_us_01__1_

La deuxième affiche, déjà, en apprend un peu plus sur l'histoire et les personnages. Clopin, à nouveau, ouvre la marche de ce défilé des personnages. Derrière lui, on découvre enfin le visage difforme du héros de l'histoire, Quasimodo, déjà coiffé de la couronne de Roi des Fous. A ses côtés, les trois gargouilles, ses seules amies, qu'il s'est créé pendant ces longues années passées dans la cathédrale. Apparaît également la belle gitane Esméralda, tambourin à la main. Derrière elle, le vaillant capitaine de la garde Phoebus, qui précède son "chef", le juge Claude Frollo, tout de noir vêtu, et qui semble être le seul à ne pas se joindre à la danse, préférant observer avec un regard qui ne laisse rien présager de bon... A noter que comme pour l'affiche précédente, celle-ci jouie d'une grande sobriété au niveau du décor, qui se limite à une série de losanges oranges et jaunes, reprenant ainsi des motifs médiévaux. La seule touche de fantaisie réside en les confettis, qui semblent tomber sur les personnages dansant.

003

La troisième affiche précise encore plus le cadre du film. On y retrouve les personnages principaux, toujours "emmenés" par Clopin, qui regarde le spectateur. Derrière lui, on assiste au Festival des Fous. Devant Esméralda, dansant aux côtés de sa chèvre Djali, Quasimodo, tout juste élu Roi des Fous, est porté en triomphe par la population. A gauche, le Capitaine Phoebus, assis sur son cheval Achille, épée à la main, regarde lui-aussi la scène. Au-dessus du titre, les Gargouilles, bienveillantes, regardent la scène. Au-dessus d'elle, le juge Frollo, qui regarde lui-aussi le spectateur, les mains serrées, avec son petit sourire crispé qui ne laisse rien présager de bon... Le cadre parisien est clairement mis en évidence, avec la cathédrale, en arrière-plan.

bossu_us_01__2_

Enfin, la quatrième affiche est plus subtile que les autres, et plus poétique. Elle est l'oeuvre de l'illustrateur de talent John Alvin. Elle montre la tristesse et la solitude de Quasimodo, assis au milieu de ses cloches, et laissant s'envoler le petit oiseau, avec une certaine mélancolie. En contre-bas, la Fête des Fous illumine la capitale, contrastant avec l'obscurité de la tour...

Docs_Pub

Ci-dessous, le dossier de presse et les photos d'exploitation américaines :

IMGP7110IMGP7102

bossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_usbossu_photo_us

Copie_de_Blocs_de_fin

En France, le film est sorti le 27 novembre 1996.

affiche_france_01 005

Deux affiches furent éditée. Une pré-affiche, sur laquelle Clopin "invite" les spectateurs à venir voir le film, qui doit sortir à Noël 96, sans date plus précise. L'affiche est construite sur le même modèle que l'américaine, à la différence près que la cathédrale Notre-Dame est largement mise en avant.

La seconde affiche française est presque semblable à la troisième publicité américaine présentée avant, sauf que des personnages ont disparu. En effet, Frollo, les Gargouilles et Phoebus ont tout bonnement disparu... Laissant la vedette à Quasimodo, Esméralda, et encore Clopin. A noter que d'ailleurs, le vide laissé par Phoebus a été très maladroitement bouché par un copier-coller de la foule acclamant le bossu... La cathédrale est à nouveau clairement mise en avant, plus encore que sur la publicité des Etats-Unis.

Docs_Pub

Ci-dessous, le dossier de presse français et le plan média :

IMGP7111IMGP7096IMGP7097IMGP7098IMGP7099IMGP7100

plan_m_dia_1996

- Photo d'exploitation, France :

IMGP7421

 

Etranger

- Grande-Bretagne (19 juillet 1996) :

bossu_gb

- Japon (24 août 1996) :

affiche_japon_2 affiche_japon

- Espagne (30 octobre 1996) : El Jorobado de Notre-Dame :

affiche_espagne affiche_espagne_2

- Suède (15 novembre 1996) : Ringaren i Notre-Dame :

affiche_su_de

- Pologne (15 novembre 1996) : Dzwinnik z Notre Dame :

007_pologne

- Allemagne (28 novembre 1996) : Der Glökner von Notre-Dame :

010_allemagne 010_allemagne_2

- Croatie (?) : Zvonar Crkve Notre Dame :

bossu_affiche_croatie

- Affiche en Catalan : El Geperut de Notre Dame :

affiche_catalan

 

Presse

bossu_disney_magazine__t__96

IMGP6017IMGP5378IMGP6016IMGP6019

Journal de Mickey 2318, du 20 novembre 1996.

IMGP6020001_10

Journal de Mickey2319 du 27 novembre 1996

IMGP6025

Journal de Mickey2322, du 18 décembre 1996.

IMGP6033

Journal de Mickey 2335, du 19 mars 1997

JDM_2356_13081997JDM_2356_13081997__2_

Journal de Mickey2356, du 13 août 1997.

IMGP7104 mag_disney_adventures 05

Disney Adventures Hors-Série du 31 juillet 1996....

002IMGP6023IMGP6021IMGP6026IMGP6029IMGP7105IMGP6027IMGP6028IMGP6030

bossu_livretbossu_livret_1bossu_livret_2bossu_livret_3

telecarte

aaaa_6aaaa_7

IMGP6051 bossu_pub__13_

dddd_17

mag_41_7

Docs_Pub

- Bannière, USA :

promotionnal_foldout

- Programme, Japon :

bossu_programme_japon

- Photos d'exploitation, Allemagne :

IMGP7422 IMGP7423 IMGP7424 IMGP7425 IMGP7426

- Photos d'exploitation, Italie :

italie_5 italie_6 italie_7 italie_8 italie_9

- Affiche sortie VHS/DVD, Etats-Unis + Alemagne :

vid_o_001 bossu_vid_o_allemagne

- Dossier de presse, sortie vidéo, France :

IMGP7109IMGP7108IMGP7112IMGP7113

Photo

542412_327250464019995_1411561360_n

00003210 00003212 00003213 00003211

Copie_de_Blocs_de_fin

004

De 1999 à 2002, l'Allemagne présenta une comédie musicale adaptée du film de Walt Disney par James Lapine, et produite par Walt Disney Theatrical Productions.

Copie_de_Blocs_de_fin

Une partie des celluloïds, des décors, et des statuettes créées pour le film furent vendues aux enchères à New York par la galerie Sotheby's, le 21 juin 1997 :

scn0028scn0030scn0031scn0032

Blocs_de_fin

 

21 novembre 2008

Frank and Ollie

frank___ollie

bloc_briques__1_Frank and Ollie est une production peu ordinaire dans la longue filmographie de Disney. En effet, pour la première fois, un documentaire parle de deux des meilleurs animateurs des studios de Walt Disney, Frank Thomas et Ollie Johnston. Membre du cercle très fermé des Nine Old Men, aux côtés de Marc Davis, Milt Kahl, Ward Kimball, Wolfgang Reitherman, Eric Larson, Les Clark et John Lounsbery, Frank Thomas et Ollie Johnston furent, pendant près de 50 ans, deux des meilleurs artisans employés par Disney, à l'origine de personnages mémorables.

Le film, réalisé par Theodore Thomas, le fils de Frank, prend soin de présenter ce duobloc_briques exceptionnel, par son talent, bien sûr, mais également par cette amitié hors norme qui uni depuis 70 ans les deux artistes, à tel point parfois que certains pensent que Frank and Ollie ne forment qu'une seule et même personne. A travers des interviews de leur famille (notamment leurs femmes), de leurs collègues, mais également des nouveaux artistes des studios (Glen Keane, Andy Gaskill, ...), le documentaire propose de mieux connaître les deux hommes, leur travail, leur art, leurs techniques d'animation, leur vie quotidienne...

A noter que ce film a pris récemment une touche assez particulière, avec la disparition d'Ollie Johnston, le dernier Nine Old Men, survenue le 14 avril 2008, presque 4 ans après Frank Thomas, décédé le 8 septembre 2004.

affiche_us_01

Frank and Ollie est sorti dans les salles américaines le 20 octobre 1995, quelques jours après sa première projection, organisée au Festival du Film de Toronto, le 9 septembre de la même année.

bloc_briquesL'affiche choisie pour illustrer le film est d'une grande beauté, mêlant personnages humains et personnages animés, et mélangeant crayonné et dessin colorié. Elle met évidemment en vedette les deux compères, Frank et Ollie, marchant au milieu des personnages qu'ils ont créés pendant les quelques 45 ans passés aux studios Disney. Parmi eux, des créations de Frank Thomas : le Capitaine Crochet, Pongo, Prof, La Reine de Coeur, Pinocchio, et le Clochard ; des créations d'Ollie Johnston : Perdita, Pan-Pan, Oncle Waldo, Monsieur Mouche, le Prince Jean, Alice, Jock et Cesar ; et puis des personnages qu'ils ont créé en commun : Mowgli, le Roi Louie, Baloo, et Pinocchio. D'une grande sobriété, malgré la présence de nombreux personnages, cette affiche possède quelque chose de spécial, renforcé par le mélange de personnages provenant de productions très différentes. Evidemment, Frank Thomas et Ollie Johnston sont des légendes de l'animation, mais l'affiche semble davantage insister sur leurs créations (mieux connues du public) que sur les deux hommes, joliment "perdus" au milieu de leurs créations. Le slogan est simple : "Their Friendship changed the face of animation", que l'on peut traduire par "Leur amitié changea la face debloc_briques__2_ l'animation". La phrase peut paraître pompeuse, mais il est vrai que les deux hommes participèrent à cette révolution du cinéma d'animation entâmée par les artistes de Disney. Seul bémol, le documentaire semble oublier les autres artistes de légende des studios, notamment Marc Davis et Ward Kimball, encore vivants à l'époque de sa réalisation...

Docs_Pub

Très peu de documents promotionnels furent créés pour la sortie du film. Ci-dessous, deux clichés réservés à la presse :

frank_and_ollie_photo_exploit frank_photo_presse

Copie_de_Blocs_de_fin

Aucune sortie de ce film n'ayant été organisée en France, les fans hexagonaux durent se contenter d'une édition vidéo, d'une qualité douteuse :

frank_vhs_france

Photo

frank_photo_prod_02

frank_photo_prod_01

Frank Thomas, son fils Theodore, réalisateur du documentaire, et Ollie Johnston.

Blocs_de_fin

21 novembre 2008

Noël chez les Muppets

noel_muppet

Copie_de_Blocs_de_fin          Copie_de_42701166Copie_de_42701352Copie_de_Blocs_de_fin

 

Noël chez les Muppets (The Muppet Christmas Carrol) est le quatrième long-métrage des célèbres marionnettes créées par Jim Henson, les Muppets. Réalisé par Brian Henson, le fils de Jim Henson, il s'inspire du mythique conte de Charles Dickens, Un Chant de Noël, maintes fois adapté au cinéma. C'est la deuxième fois que les studios Disney adaptent cette histoire, après Le Noël de Mickey en 1983.

L'histoire, bien connue, est celle d'Ebenezzer Scrooge (superbement interprété par l'acteur Michael Caine), l'une des fortunes de Londres, réputé pour être quelqu'un de froid, méchant et sans coeur, brutal avec ses employés et sa famille. Le soir de Noël, seul dans son obscure demeure, il reçoit la visite de ses deux anciens associés, Jacob et Robert Marley (campés par les deux vieux Waldorf et Statler), qui le mettent en garde contre ses agissements méprisables. Ils expliquent à Scrooge qu'il recevra la visite de trois esprits, venus pour lui ouvrir les yeux sur la réalité de son monde, et surtout pour tenter de le convaincre de changer. Accompagné des esprits des Noël passés, présents et futurs, Scrooge redécouvre les joies du temps passé auprès de son maître (Sam Eagle) et de son premier employeur, Fozziewig (joué par l'ours Fozzie), les peines de son quotidien, notamment celles de son employé Bob Cratchit et de son épouse Emilie (joués par Kermit la Grenouille et Piggy la Cochonne), qui doivent faire face à la mauvaise santé de leur fils Tiny Tim, et enfin, l'avenir lugubre qui l'attend s'il ne change pas d'attitude...

noel_muppets_us_01

noel_muppets_allemagne_01 noel_muppets_france_01

Noël chez les Muppets est sorti dans les salles américaines le 11 décembre 1992. L'Europe du attendre un an pour voir le film, qui sort en Allemagne le 9 décembre 1993, et en France le 15 décembre 1993.

L'affiche créée pour l'occasion présente assez bien les personnages et le cadre du film. Au centre de l'image, Ebenezzer Scrooge (Michael Caine), marchant seul, dans le froid glacial de l'hiver. Vêtu d'un costume noir, so haut-de-forme sur la tête, on comprend tout de suite l'aspect lugubre du personnage. Au-dessus de lui, on retrouve d'autres personnages importants de l'histoire. Kermit, qui joue Bob Cratchit, porte sur son épaule le petit Tiny Tim. A sa droite, sa femme, Emily, jouée par Miss Piggy, ainsi que le petit lapin qui vient mendier chez Scrooge au début du film. A sa gauche, on retrouve Fozzy, dans le rôle de Fozzywig. Deux autres personnages emblématiques de la troupe des Muppets apparaissent également : Rizzo le Rat, qui joue son propre rôle (et qui apparaît curieusement deux fois sur l'affiche...), ainsi que le Grand Gonzo, qui interprète le rôle de Charles Dickens, et qui, du coup, raconte l'histoire aux spectateurs.

Le film revient sur les écrans du El Capitan Theatre le jeudi 13 décembre 2012, à l'occasion de ses dix ans.

315890_10151125090696372_708012926_n

531953_10151127380071372_1134677117_n

Docs_Pub

- Dossier de presse, Etats-Unis :

noel_muppet_dp_us_01

- Dossier de presse, France :

noel_muppets_photo_allemagne

- Photo d'exploitation, France :

11

- Publicités sortie vidéo, Etats-Unis / France :

noel_muppet_video_us_01 IMGP5842

- Publicité, Disney Cinémagic :

389550_311335062219336_124413710911473_1206122_1714470896_n

Presse

IMGP5228

Article du Journal de Mickey (décembre 1993)

Photo

noel_muppets_photo_prod_03 noel_muppets_photo_prod_04 noel_muppets_photo_prod_02

the_muppets_christmas_carol_525x340

noel_muppets_photo_prod_05

Le Réalisateur du film, Brian Henson.

noel_muppets_photo_prod_06

Blocs_de_fin

Copie_de_Copie_de_mur_animation_2mur_muppets_moviemur_muppets_tr_sorCopie_de_Copie_de_mur_animation_2

21 novembre 2008

1001 Pattes

1001

Copie_de_Blocs_de_fin          4270116642701352Copie_de_Blocs_de_fin

1001 Pattes (A Bug's Life) est le deuxième film d'animation des studios Pixar, après Toy Story. Réalisé par John Lasseter et Andrew Stanton, il raconte l'histoire de Tilt, une fourmi qui a bien du mal à supporter la vie de groupe et les règles strictes de sa fourmilière. Inventeur non reconnu, il aimerait bien, en effet, changer la vie de ses congénères, grâce à ses nombreuses trouvailles. Un jour, il anéanti par mégarde toute la réserve de graines amassée pendant des jours par les autres fourmis. Le problème, c'est que la récolte n'était pas destinée à la fourmilière, mais à une bande de sauterelles racketteuses, qui viennent chaque année chercher leur nourriture auprès des fourmis. Fou de colère, le chef des sauterelles, Le Borgne, met alors la Reine des Fourmis au pied du mur. Si à leur prochain passage, la nourriture n'est pas rassemblée comme prévu, il anéantira toute la fourmilière, en particulier les deux princesses, Atta et Couette... Afin de réparer sa faute, Tilt décide alors de partir chercher des mercenaires, afin de faire face aux infames sauterelles. Une fois en ville, il embauche alors ce qu'il croit être les meilleurs combattants... mais qui se révèle n'être en fait qu'une troupe de cirque minable...

1001_us_08 1001_us_05

Aux Etats-Unis, la Première de 1001 pattes fut organisée le 14 novembre 1998, quelques jours avant la sortie nationale, organisée le 27 novembre. Plusieurs affiches furent créées pour promouvoir le film. Les publicités ci-dessus sont des sortes de pré-affiches, montrent le personnage principal, la fourmi Tilt, qui observe le spectateur à travers une feuille trouée, comme mangée par l'insecte. D'une grande sobriété, les deux visuels n'indiquent rien de bien concret sur l'histoire du film, gardant ainsi intact la surprise. Sur la seconde affiche, la date de sortie est tout aussi floue. En effet, elle n'indique que la période de sortie, à savoir Thanksgiving, fête typique des Etats-Unis et du Canada, organisée à la fin du mois de novembre. A noter également que le film est vendu non pas pour ce qu'il est réellement, mais comme le nouveau film des créateurs de Toy Story. On peut alors remarquer que le nom même des studios Pixar n'est pas plus mis en valeur que cela, même s'il apparaît au dessus du titre. Cela s'explique par le fait qu'à cette époque, les studios de Steve Jobs, étaient encore assez méconnus. Seul moyen de garantir la qualité du film, mettre en avant son prédécesseur, Toy Story, premier long-métrage entièrement réalisé en images de synthèse, et dont le succès fut immense. Le slogan associe donc la qualité de Toy Story à celle de ce nouveau film. Une chose notable, enfin, sur les deux visuels : même si Tilt n'apparaît finalement presque pas, son corps est suggéré par son ombre, imprimée sur la feuille par un effet de lumière. Là-encore, cela paraît anodin, mais ça ne l'est pas. En montrant ainsi Tilt, on s'aperçoit que la fourmi, de couleur bleue, n'a que 4 membres, et que son aspect physique est finalement assez cartoonesque, et assez mignon pour un film destiné aux enfants. Tout le contraire, en fait, d'une autre fourmi, Z, héroïne du film Fourmi'z, sorti dans les salles américaines en septembre 1998, et qui raconte, lui-aussi, l'histoire d'une fourmi qui ne supporte pas le carcan pesant de sa fourmilière. Alors qu'ici, Tilt est très arrangé, afin de ciblé un public enfantin, Z, quant à lui, ressemblait davantage à une fourmi, avec ses 6 membres et sa couleur marron. En montrant ainsi le héros, l'affiche montre que le film est plus coloré, et plus cartoonesque que son "homologue" de chez Dreamworks...

1001_us_01

Le visuel "officiel" du film est finalement assez identique aux autres affiches. A la différence près que Tilt n'est plus seul sur le document. En effet, il est désormais accompagné d'autres insectes vedettes du film : La Princesse Couette, petite fourmi violette, fille cadette de la Reine, qui aspire un jour à pouvoir voler, la Fourmi gourmande, à l'accent allemand, Heimlich, et la coccinelle Marcel.

D'autres visuels furent également créés, mettant en avant les différents personnages :

 

1001_us_02 1001_us_03 1001_us_07 1001_us_04 1001_us_06

La première reprend l'une des scènes du film, au cours de laquelle les membres du cirque arrive dans la fourmilière par les airs. On peut y voir Tilt, ainsi que l'ensemble des insectes de la troupe : le papillon Gypsy, son mari Manny le Magnifique, une mante religieuse, la coccinelle Marcel, qui porte le phasme Fil, la chenille Heimlich, les deux pous Chivap et Chichi, et Cake, qui porte les insectes qui ne peuvent pas voler. 

La deuxième montre la coccinelle Marcel. Se retournant, comme si quelqu'un l'avait apostrophé, l'insecte regarde le spectateur de manière assez méchante ! En effet, comme l'indique la petite phrase de l'affiche, Marcel est victime du fait que beaucoup pensent que les coccinelles sont des filles. Et Marcel déteste par-dessus tout qu'on le prenne pour quelqu'un du sexe opposé !

La troisième affiche montre la chenille Heimlich, tellement grassouillette, qu'elle est obligée de se tordre pour apparaître entièrement sur l'image !

Enfin, les deux dernières affiches montrent le méchant de l'histoire, Le Borgne, immonde sauterelle mutilée, comme son nom l'indique, au visage. On la voit tantôt en plein vol, tantôt de plein pied.

Docs_Pub

Ci-dessous, les autres documents publicitaires édités pour la sortie américaine : le dossier de presse, les clichés pour la presse, et les photos d'exploitation :

1001_dp_us presse

1001_photo_presse_011001_presse_011001_presse_021001_presse_031001_presse_041001_presse_051001_presse_061001_presse_071001_presse_08 1001_presse 1001_photo_presse_002 1001_photo_presse_001

1001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_011001_photo_us_01

Copie_de_Blocs_de_fin

En France, 1001 Pattes sort le 10 février 1999. Il est distribué par Gaumont Buena Vista International.

1001_france_01 1001_france_02

Les visuels des deux affiches sont globalement identiques à ceux des publicités américaines. Le slogan, "Que le Monde est Petit", est simple, et renvoie au monde miniature dans lequel se passe l'histoire. A noter qu'en France, à cette époque, le nom des studios Pixar est encore méconnu, et le film est nettement vendu comme un film Walt Disney, dont le nom apparaît en plus gros au-dessus du titre.

Docs_Pub

Ci-dessous, les visuels du dossier de presse français et des photos d'exploitation :

1001_dp_france__4_ 1001_dp_france__5_ 1001_dp_france__6_1001_dp_france__7_1001_dp_france__8_1001_dp_france__9_1001_dp_france__10_1001_dp_france__11_1001_dp_france__12_

1001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_011001_photo_france_01

Le film sort en vidéo le 20 avril 1999 aux Etats-Unis, et le 10 novembre 1999 en France :

1001_dp_france1001_dp_france__1_1001_dp_france__3_1001_dp_france__2_

cccc_11 cccc_121001_us_vhs_stand

 JDM_2478_15121999__9_

mag_cine_3_034

- Dossier de presse, sortie DVD, Etats-Unis / Publicité Israël :

1001_dp_dvd_usa israel_3 

Etranger

- Allemagne (11 février 1999) : Das Grosse Krabeln :

1001_allemagne 1001_allemagne_2 1001_allemagne_3

1001_photo_allemagne_011001_photo_allemagne_011001_photo_allemagne_011001_photo_allemagne_2

- Espagne (5 février 1999) : Bichos :

1001_espagne_01

- Grande-Bretagne (5 février 1999) :

1001_gb_01

- Israël :

1001_h_breu_01

- Italie (12 février 1999) : Megaminimondo :

1001_italie_01

Presse

 

ggg_10

1001_pattes_mini_cine_live__2_1001_pattes_mini_cine_live__4_1001_pattes_mini_cine_live__5_1001_pattes_mini_cine_live__6_1001_pattes_mini_cine_live__7_1001_pattes_mini_cine_live__8_1001_pattes_mini_cine_live__9_1001_pattes_mini_cine_live1001_pattes_mini_cine_live__3_

Ciné Live21, Février 1999

IMGP6131IMGP6133IMGP6134IMGP6140

IMGP6132IMGP6145IMGP3422

Journal de Mickey2434 du 10 février 1999

IMGP6146

Journal de Mickey2435 du 17 février 1999

1001_pattes_jdm

scan_scan__25_

Disney Magazine, N° Hiver 1998-1999

CANALSAT_65_122002mag_canalsat_02_11mag_canalsat_02_12

Magazine Canal Satellite65, décembre 2002

mag_01_8mag_01_14

DVD Magazine Hors Série, Automne 2003

1001_boxoffice

1001_da

mag_42_11mag_42_15

mag_41mag_41_2

mag_48mag_48_21mag_48_22

mag_canalsat_03_27mag_canalsat_03_31

mag_canalsat_04mag_canalsat_04_1mag_canalsat_04_2mag_canalsat_04_3

num_risation0063 num_risation0064 num_risation0065 num_risation0066 num_risation0067

Blocs_de_fin

Publicité
Publicité
8 novembre 2008

La Ferme se Rebelle

ferme

Copie_de_Blocs_de_fin                     4270116642701352Copie_de_Blocs_de_fin

La Ferme se Rebelle (Home on the Range) est le 45ème Grand Classique des studios Disney. Réalisé par Will Finn et John Sanford, l'histoire prend place au coeur de l'Ouest américain. Les héroïnes ne sont autres que trois vaches : Maggie, Miss Caloway, et Grace. Elles mènent une vie paisible dans "Le Petit Coin de Paradis", au milieu d'autres animaux. Mais les temps sont durs pour Pearl, la propriétaire de la ferme, que la banque menace de saisir... Afin de sauver leur maison, les trois vaches se mettent alors en tête de réunir l'argent nécessaire pour payer l'hypothèque. Pour cela, elles prévoient de capturer le plus grand brigand de la région, l'infâme Alameda Slim, et ainsi toucher l'argent de la récompense...

ferme_us_01

La Ferme se Rebelle est sortie dans les salles américaines le 2 avril 2004. A l'époque, les studios Disney le vendent comme leur dernier film en animation traditionnel, avant le passage à la 3-D. L'affiche, créée pour l'occasion, reprend l'ensemble des personnages du film, placés au centre d'un décor simple, d'un jaune éclatant, uniquement suggéré par les ombres des pitons rocheux typiques du désert américain, mises en avant par un soleil perçant. Le côté western est par ailleurs renforcé par la présence des deux cornes, qui semblent déchirer l'affiche. Au centre du visuel, évidemment, les trois héroïnes de l'histoire, Maggie, entourée de Grace à gauche et Miss Caloway à droite. Autour d'elles, les autres animaux du film : à gauche, se trouvent le cheval vantard Buck, le bouc bouguon Jeb, les trois petits cochons, et la poule hystérique Audrey, et à droite, le lapin malchanceux Lucky Jack, et le chien du shérif Rusty.

On peut remarquer que le film est vendu par deux slogans. Le premier, énorme, et plus gros que le titre lui-même, "Bust a Moo", joue sur les nombreux sens du mot "Bust", qui veut dire "casser", "éclater", mais également "pincer quelqu'un", "attraper", associé au mot "Moo", qui veut tout simplement dire "meuglement". La traduction en Français est difficile. Le slogan joue sur l'idée que ce sont des vaches (symboliser par le "Moo"), qui vont pincer/éclater (au sens battre) le voleur Alameda Slim pour sauver leur ferme...

Le deuxième argument de vente du film est son compositeur, Alan Menken. En effet, bien que son nom n'apparaisse pas sur le document, il est clairement fait référence au compositeur oscarisé de La Belle et la Bête , Aladdin, Pocahontas, et de La Petite Sirène. L'affiche tente donc d'attirer le public en lui disant que la bande originale de La Ferme se Rebelle est de la même qualité que celles des deux films cités, qui remportèrent un immense succès. Par ailleurs, cela faisait quelques années que les chansons étaient presque absentes des grands classiques de Disney, et que les héros ne chantaient plus. En effet, depuis la fin des années 1990, avec des film comme Tarzan ou Atlantide l'Empire Perdu, en passant par Dinosaure, Lilo et Stitch, La Planète au Trésor, ou Frère des Ours, les bandes originales ne comptaient presque plus de numéros chantés. La Ferme se Rebelle fut donc vendue comme un retour aux sources, avec de toutes nouvelles chansons du compositeur Alan Menken, l'auteur de tous les grands succès de la fin des années 1980 et de la première moitié des années 1990.

D'autres visuels furent créés pour la promotion du film, chacun reprenant les personnages principaux du film.

ferme_us_02

La publicité ci-dessus met en vedette le grand méchant du film, le voleur de bétail Alameda Slim - adepte du yoddling, qu'il utilise comme une arme pour hypnotiser les bestiaux - qui semble sortir de l'affiche déchirée. Le slogan de l'affiche est clair : Alameda Slim est un "voleur de boeufs" ("Beef Thief"), avec évidemment la rime, qui rend l'accroche amusante.

En France, La Ferme se Rebelle est distribuée par Buena Vista Pictures Distribution, et est sortie dans les salles le 28 juillet 2004.

ferme_france_01

L'affiche est identique à celle éditée aux Etats-Unis, à l'exception cependant du décor. Alors que le visuel américain, très jaune, ne reprenait pas clairement un décor, l'affiche française place clairement le cadre du film. Le désert, ainsi que les plateaux rocheux sont plus clairement identifiables, et le soleil semble moins perçant. Le slogan est bien entendu différent... Reprenant les cris des différents animaux, il tente de faire passer, par le semblant de traduction noté en-dessous, la colère qui les anime, coincidant ainsi avec le titre français du film, La Ferme se Rebelle, qui ne reprend pas, en fait l'idée du titre original. En effet, ici, on a l'impression que ce sont tous les animaux de la ferme qui vont réagir, ce qui n'est pas le cas du tout.

Docs_Pub

Ci-dessous, quelques visuels du dossier de presse français :

ferme_dp_franceferme_dp_france__1_ferme_dp_france__2_ferme_dp_france__3_ferme_dp_france__4_ferme_dp_france__5_ferme_dp_france__6_ferme_dp_france__7_

Ci-dessous, les affiches pour la sortie vidéo :

ferme_dvd_pubferme_dvd_pubferme_dvd_pub_2ferme_dvd_pub_2

Etranger

- Allemagne : Die Kühe Sind Los :

ferme_allemagne_01

ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02ferme_photo_allemagne_02

- Amérique du Sud : Vacas Vaqueras :

ferme_am_rique_sud_01

- Espagne : Zafarrancho en el Rancho :

ferme_espagne_01

- Grande-Bretagne :

ferme_gb_01

- Italie : Mucche alla Riscossa :

ferme_italie_01

- Pays-Bas : Panik op de Prairie :

ferme_pays_bas_01

- Portugal : O Paraiso da Barafunda :

ferme_portugal

Presse

dm_02

Disney Magazine, Printemps 2004

004_1

Télé Magazine 2544 du 7 août 2004

JDM2719_28072004

Journal de Mickey 2719, du 28 juillet 2004

66IMGP5653

Journal de Mickey2745, janvier 2005.

82

mag_02_12mag_02_16

mag_04_3mag_04_5

mag_11_14mag_11_15mag_11_16

Mag_21Mag_21_2Mag_21_3

Mag_21_12Mag_21_13

mag_32mag_32_2

Blocs_de_fin

7 novembre 2008

Blanche Neige et les Sept Nains

TitreBN

Copie_de_Blocs_de_fin          4270116642701352 Copie_de_Blocs_de_fin

Qui ne connaît pas Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage des studios Disney, et premier long-métrage d'animation sonore et en couleur de toute l'histoire du cinéma.

Il raconte l'histoire de Blanche Neige, une belle princesse, qui vit dans un château, aux côtés de sa marâtre, la Reine, qui la traite comme une simple domestique et la force à s'habiller en haillons. Il faut dire que la Reine n'a qu'une obsession, être encore et toujours la plus belle du royaume. Mais lorsque son Miroir Magique lui annonce que Blanche Neige est plus belle qu'elle, la Reine décide de se débarrasser de sa rivale, et demande à son chasseur le plus fidèle de l'emmener loin dans la forêt, afin de l'assassiner. Incapable d'accomplir un tel acte, le chasseur prévient la princesse de la menace qui pèse sur ses épaules. Blanche Neige est alors obligée de s'enfuir, et trouve refuge dans la chaumière de sept nains, qui l'accueillent parmis eux avec plaisir. Mais lorsque la Reine découvre que la princesse n'est pas morte, elle décide de se métamorphoser en vieille vendeuse de pommes, afin de tuer elle-même la belle avec un fruit empoisonné...

blanche_neige_art_original_tenggren_01

blancheneige01 disney_snow_white blanche_neige_publicit_

Voici la première affiche créée pour la promotion de Blanche Neige et les Sept Nains, le premier long-métrage d'animation de Walt Disney, dont l'avant-première eut lieu au Carthay Circle Theater de Los Angeles le 21 décembre 1937. Sa sortie nationale, organisée par la société RKO Pictures, eut lieu quelques semaines après l'avant-première, le 4 février 1938

Cette affiche  entièrement dessinée à la main, fut créée par l'un des artistes d'origine européenne que Walt Disney avait engagé pour la production de son film : Gustaf Tenggren. Même si le style graphique ne ressemble pas vraiment à l'aspect qu'ont les différents personnages dans le film, on peut noter que l'illustrateur s'est efforcé de tous les représenter, y compris les seconds rôles, comme les animaux et le chasseur.

On peut remarquer que Walt Disney, sur cette affiche, met en avant sa célèbre caméra multiplane, dont l'utilisation est mentionnée en-dessous du titre du film. Les techniciens de Walt Disney, dont le talentueux William Garity, avait créé cet outil cinématographique dans le but de donner un effet de profondeur aux décors dans lesquels les personnages évoluent. Utilisée pour la première fois dans le Court-Métrage "Le Vieux Moulin", l'invention fut couronnée d'un Oscar. Disney met donc en avant sur son affiche l'avancée technologique que représente son film, sans parler du fait qu'il est écrit clairement qu'il s'agit de son premier long-métrage d'animation.

L'image de gauche semble être une première ébauche de l'affiche. Elle reprend les mêmes personnages, la même mise en scène, mais le logo du titre est différent. En effet, l'effet bois n'est pas présent sur l'affiche du milieu. L'image de gauche a notamment servi comme illustration de la couverture du livre illustré adapté du film, dont les dessins ont été réalisés par Tenggren, l'auteur de l'affiche.

D'autres affiches et bannières furent également créées pour la sortie américaine du film.

310341 Snow_20White_20poster

blanche_banni_re_1937

On peut remarquer que cette fois, l'aspect graphique des personnages est bien plus fidèle au film. Ces affiches ont peut-être été créées après la sortie du film, en complément, ou à l'occasion de la deuxième sortie du film, le 22 février 1944. Les nains sont les seuls personnages présents ici. Les studios Disney et leur distributeur ont sans doute voulu vendre le film en mettant sur les affiches les personnages préférés du public. A noter que le nain Joyeux semble mis en valeur. Il est au centre des nains sur l'affiche de gauche, et le seul visible entièrement sur celle de droite. Les prouesses technologiques, notamment la "marvelous" multiplane, sont toujours autant mises en valeur. 

blanche_neige_et_les_7_nains_3 blanche_us_1937_002

Encore des affiches originales de Blanche Neige et les Sept Nains de 1937. A nouveau, les personnages des nains sont mis en avant, et sont représentés comme dans le film. Ce n'est pas le cas de Blanche-Neige, qui apparaît ici à travers une des nombreuses recherches graphiques de Tenggren. Là, le message change. On ne joue plus sur l'humour des nains, mais sur le suspense et le côté sombre du film. En effet, on voit une Blanche Neige s'enfoncer dans la lugubre forêt, scène de tension renforcée par le noir utilisé pour le fond de l'affiche. Les mêmes slogans apparaissent, avec un point d'exclamation qui renforce encore le fait que ce film est le premier de Walt Disney. La Caméra multiplane est cette fois-ci non seulement "marvelous", mais sont côté nouveau (new) est également ajouté. A noter la présence de flocons de neige autout du titre. Ajout plutôt curieux, puisque le film ne se passe absolument pas en hiver et qu'aucune trace de neige n'y est présente... Certainement une allusion au fait que le film est sorti pour les fêtes de Noël... 

blanche_neige_et_les_7_nains_9blanche_affiche_1943 snow_white_poster_740341sw1_2blanche_affiche_us_1943

D'autres documents promotionnels. La date est difficile à donner pour de telles affiches. Cependant, le fait que des recherches graphiques y soient présentent peut laisser supposer qu'elles datent elles-aussi des années 1940. De plus, la société RKO est mentionnée sur l'affiche de gauche. Cette-dernière, tout comme l'image du dessous possède les mêmes flocons que l'affiche précédente. L'image en haut à droite ne ressemble pas aux autres affiches. Elle reprend en effet de nombreux visuels différents et de nombreuses recherches graphiques. Cependant, elle possède le même logo que la première affiche postée. Elle date donc de la même époque...

 

Le film est distribué en France par la filliale hexagonale de RKO, le 4 mai 1938.

bn_marignan

1938_3blanche_neige_et_les_7_nains_11938_j_bonneaud

Le visuel de l'affiche reprend le visuel original. Sa taille est de 60 cm sur 80. D'autres affiches ont été réalisées par la RKO pour les ressorties du film le 3 janvier 1945, et le 19 septembre 1951. Le visuel de la deuxième ci-dessus, dessiné par Bernard Lancy est différent de l'affiche originale. En effet, toujours infidèle au style graphique du dessin animé, il ne reprend pas tous les personnages, mais seulement la princesse et les nains, ainsi que la sorcière, presque transparente, tant elle se confond avec le feuillage de l'arbre. On dirait presque qu'elle a des ailes et qu'elle vole au-dessus de l'héroïne. Volontaire ou pas, cet effet laisse un peu perplexe... L'affiche reprend la scène de la petite fête organisée par les nains dans leur chaumière. L'apparence des nains est elle-aussi étrange. Autant Simplet, assis dans l'arbre, Dormeur qui sommeille et Prof, avec ses lunettes, sont reconnaissables, autant les autres nains sont victimes de l'anonymat le plus total. Impossible pour le spectateur de savoir où sont Grincheux, Atchoum, Timide et Joyeux. A noter que les prouesses technologiques ne sont pas utilisées pour promouvoir le film en France. La troisième affiche rappelle l'action du film, en reprenant deux scènes : celle de la fuite de la princesse dans la forêt, et la course-poursuite des nains après la Sorcière. Cette quatrième affiche a été dessinée par Jacques Bonneaud ; elle mesure 160 cm sur 120. 

 

Blanche Neige et les Sept Nains connaîtra de très nombreuses ressorties américaines, avec à chaque fois de nouvelles affiches.

1951

Cette affiche a été réalisée pour la ressortie du film, le 13 février 1952. Beaucoup plus fidèle à l'aspect du film et de ses personnages, elle n'en respecte cependant pas les couleurs. A noter que le personnage de Simplet est largement mis en valeur, contrairement à la princesse qui donne son nom au film. Cela s'explique par le fait que le nain muet a connu un tel succès lors de la première sortie du film, aussi critique que public, que les studios Disney en ont fait un de leurs emblèmes, au même titre que Mickey ou Jiminy Cricket. La Caméra multiplane a disparu de la publicité, alors que le Technicolor a fait son apparition.

Les trois affiches suivantes datent de la ressortie du 11 juin 1967.

1967 1967_2 blanche_neige_et_les_7_nains_12 blanche_us_1973_002 affiche_1967_pantalon_blanche_neige

La belle princesse revient sur de devant de la scène, mais cependant, elle le partage avec Simplet, qui est le seul personnage à apparaître deux fois. Sa popularité est donc encore utilisée pour vendre le film. Le deuxième document est en quelque sorte une série de photos d'exploitation, qui relatent les grands moments du film, y compris sa fin heureuse. Le suspense est donc complètement enlevé, ce qui est une preuve que le film est tellement connu que chacun connaît déjà la fin ! A noter qu'à l'époque, le film n'est plus distribué par la RKO Pictures, mais par les studios Disney eux-mêmes. La société Buena Vista est d'ailleurs mentionnée sur le troisième document. A noter la présence toujours aussi étrange de flocons de neige sur les affiches... 

Le film ressort sur les écrans américains le 20 décembre 1975.

1975 blanche_neige_et_les_7_nains_14 293401 blanche_affiche_1970_s_005 plv_ressortie_blanche_neige

A nouveau, une nouvelle affiche est créée. A l'instar de la première affiche créée en 1937, elle reprend un grand nombre de personnages, et ne se limite plus à Blanche Neige et aux nains, puisque la Reine (sous ses deux apparences : réelle et transformée en sorcière) apparaît. Simplet a été "remis à sa place", parmi les autres nains, même s'il est placé au milieu d'eux. A noter le positionnement assez étrange d'Atchoum, qui tourne le dos au spectateur, pour donner l'impression que les nains tournent autour de la princesse. Le slogan de l'affiche "Still the fairest of them all !", est directement repris de la campagne publicitaire de 1967. La seconde affiche, au format "pantalon", reprend le même visuel, auquel a été ajouté des images extraites du film. La troisième affiche montre le Prince ramenant Blanche Neige dans son château.

Qui d'autre que Blanche Neige et les Sept Nains, premier long-métrage de Wat Disney, pouvait sortir sur les écrans américains à l'occasion du 60ème anniversaire des studios, fondés le 16 octobre 1923 ? Organisée à partir du 15 juillet 1983, la ressortie du film célèbre donc cet anniversaire.

1983 blanche_1980_002

L'affiche n'a cependant rien d'extraordinaire. Elle ne fait que reprendre le visuel et le slogan de la campagne précédente. Le seul changement est le décor, plus complet, et plus sombre.

Le 17 juillet 1987, Blanche Neige fête dignement ses 50 ans, en ressortant à nouveau sur les écrans américains, deux jours après son avant-première organisée à New York.

1987

Pour l'occasion, une nouvelle affiche voit le jour, et à l'instar des premières, elle ne reprend pas l'aspect visuel du film. Autant les nains sont fidèles à l'oeuvre, mais leurs couleurs choisies diffèrent. Le changement le plus étrange, et le plus désappointant, est le dessin de la princesse. Son visage ne ressemble pas vraiment à celui du film. Son noeud se confond avec le reste des cheveux noirs. Et ses vêtements changent eux-aussi de couleur. Ainsi, Blanche Neige se retrouve affublée d'une robe rose, ce qui peut laisser le fan perplexe. Pour un 50ème anniversaire, le moins que l'on puisse dire est que le visuel est très pauvre... 

Le 2 juillet 1993, Blanche Neige et les Sept Nains ressort pour la dernière fois sur les écrans américains.

1993 1993_2 1993

Elle célèbre ainsi les 70 ans des studios Disney, même si, à l'inverse de la campagne de 1983, aucune mention n'est présente sur l'affiche à propos de cet événement. Deux visuels furent créés pour l'occasion par l'illustrateur John Alvin, talentueux artistes, également auteur des affiches de Hook, Blade Runner ou encore Star Wars. Le premier reprend l'ensemble des personnages marquant du film : les nains, au premier plan, la princesse, au centre, et la Reine, en haut, dont la position insiste sur le danger qu'elle fait peser sur l'ensemble des héros du film. On remarque que pour la première fois, Simplet n'est plus le nain principal. Il semble en effet avoir laissé sa place au leader du groupe, Prof, qui prend la place centrale. Bon, là-encore, l'aspect graphique de la princesse laisse perplexe. Elle semble danser au milieu d'une prairie, ce qui n'arrive pas dans le film, et son visage n'est, à nouveau, pas forcément fidèle au film... Le second visuel est en quelques sortes une pré-affiche, qui annonce la sortie prochaine du grand classique. Pour la première fois, aucun personnage du film n'apparaît. Seul le Miroir magique est représenté. Le slogan reprend l'une des phrases mythique du film "Mirror, Mirror on the Wall...". Le côté mystérieux de cette affiche, superbe, lui donne une certaine poésie que ne possédait pas forcément les autres affiches dans campagnes antérieures. A noter que cette publicité reprend également l'idée que Blanche-Neige est la première princesse des studios, et surtout la plus féérique.

 

A l'occasion de sa sortie en Blu-Ray Disc, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans du El Capitan Theatre pour une durée limitée, du 18 septembre au 1er octobre 2009.

blanche_neige_el_capitan_2009

Blocs_de_fin

La France n'est pas en reste, et elle-aussi, a l'honneur de voir Blanche Neige ressortir régulièrement sur ses écrans. 

affiche_pr_ventive_1962_60_80_athos_films affiche_1962_240_160 france_1962

La première ressortie française date du 12 décembre 1962. Cette fois-ci, à l'instar de la sortie américaine, RKO Pictures n'est plus le distributeur. Désormais, c'est la société Athos Films qui s'en charge. Plusieurs affiches furent créées. Une affiche préventive (la première image ci-dessus), qui reprend le visuel de la publicité de 1938. Viennent ensuite d'autres affiches différentes. La première, d'un format 240 cm sur 160, met en avant la romance entre le Prince et Blanche-Neige. C'est la première affiche à le faire. Auparavant, aucune affiche, y compris américaine, n'avait repris ce visuel. La deuxième, quant à elle, met en avant la princesse au milieu des nains. Comme les anciennes affiches, celle-ci possède ce côté "dessin" qui lui apporte tout son charme. Les personnages sont cependant très peu resemblant, surtout les nains, dont les visages, très anguleux, ne s'inspire pas véritablement du film. Cette affiche provient du publicitaire J. Fourastier, dont le nom apparaît à gauche. Le slogan insiste bien sur le fait que le film, maintenant un peu vieux, n'a pas pris une ride. A noter que le film est déjà qualifié de chef-d'oeuvre, titre que reprendront plus tard les éditeurs vidéos. 

Le 5 décembre 1973, "rebelotte", Blanche Neige revient sur les écrans, à l'occasion du 50ème anniversaire des studios Disney, deux ans avant la troisième ressortie américaine.

1973_80_60

L'anniversaire est d'ailleurs indiqué par un petit logo en bas à droite de la publicité. A nouveau, les Français ont le droit à un visuel différent, créé spécialement pour cette ressortie. Les personnages sont plus fidèles au film. A noter la présence de la Sorcière, à l'arrière plan, qui arrive en barque. La présence d'un peu de bleu pour représenter le cours d'eau aurait été la bienvenue, car on a l'impression que la barque est ancrée dans l'herbe !...

Comme aux Etats-Unis, Blanche Neige et les Sept Nains ressort sur les écrans français le 30 novembre 1983, pour célébrer les 60 ans des studios Disney.

1983_110 blanche_neige___1983

Un logo est à nouveau créer spécialement pour l'occasion, avec un gros diamant, puisqu'il s'agit de "l'année diamant" des studios. Le dossier de presse reprend d'ailleurs ce visuel. C'est la dernière affiche française dont le visuel n'est pas une reprise de l'affiche américaine. Tous les personnages principaux sont présents. Sur la seconde affiche, au format "pantalon", sont mis en avant Blanche Neige et les Nains, dont "l'empilement" laisse un peu perplexe, puisque 4 nains sur 7 donnent l'impression de ne pas avoir de corps...

Blanche Neige revient une dernière fois sur les écrans français le 12 février 1992.

blanche_neige_et_les_7_nains_2

Le visuel est identique à l'affiche américaine de 1987, le décor en plus. A noter, en bas à droite, un logo mentionnant l'ouverture du tout nouveau parc Disney, EuroDisney, le 12 avril de la même année.

 

Etranger

- La Grande-Bretagne (1951 ; 1967 ; 1975 ; 1981) :

blanche_gb_1951 blanche_affiche_gb_1975 blanche_gb_1975 blanche_gb_1987

- La Belgique (26 mai 1938) :

1938_2 blanche_affiche_belgique_02 belgique

- Le Danemark (9 Septembre 1938) : Gnehvide :

blanche_propramme_danemark

- La Norvège (1951) : Snövit ach de 7 dvargarna :

blanche_norv_ge_1951

- La Russie :

Snow_20White

- L'Espagne (6 octobre 1941, 2 décembre 1983) : Blancanieves y los Siete Enanitos :

bnelsn_affiche_espagne CINE017 espagne

bn_espagne_2 bn_espagne

- L'Italie (19 décembre 1980 ; 27 mars 1992) : Biancaneve e i Sette Nani :

italie_02 italie_01italie_03

- Le Portugal : Branca de Neve e os Sete Anões :

portugais

- L'Allemagne de l'Ouest (24 février 1950) : Schneewittchen und die 7 Zwerge :

IMGP7059

- L'Ex-Yougoslavie : Snezana i sedam Patuljaka :

blanche_neige_affiche_yougoslavie blanche_neige_affiche_yougoslavie_2

yougoslavie

- La Pologne (1992 ) : Krolewna Sniezka :

blanche_pologne_1992

- La Tchécoslovaquie (1937) : Snehurka a sedin tipaslikis :

blanche_tch_coslovaquie_1937

- L'Argentine : Blanca Nieves y los Siete Enanos

blanche_argentine blanche_argentine_1950

- Le Japon (1980's) :

blanche_affiche_japon blanche_neige_japon

- L'Australie (1981) :

blanche_australie_1981

Blocs_de_fin

Du 16 Septembre 2006 au 15 janvier 2007, les Galeries nationales du Grand Palais de Paris, accueillirent une exposition consacrée à l'oeuvre de Walt et aux différentes influences européennes présentes dans son travail, intitulée Il était une Fois Walt Disney : Aux Sources de l'Art des studios Disney. Sur l'affiche de l'exposition, on pouvait voir Blanche Neige, dans la scène du puits aux souhaits.

arton359

Blanche Neige est également au centre de plusieurs attractions des parcs Disneyland à travers le monde. L'une d'entre elles, localisée à Fantasyland, fut baptisée Snow-White's Scary Adventure. Il s'agit d'un dark-ride, au cours duquel les visiteurs peuvent découvrir les scènes principales du film. Ce fut une des premières attractions du parc Disneyland U.S.A. ouverte dès l'inauguration, le 17 juillet 1955. Elle est présente dans tous les parcs Disney, y compris le parc français Disneyland Paris, où elle fut également présentée au public dès l'ouverture, le 12 avril 1992. De plus, la Reine est un des personnages récurents du parc pendant les festivités d'Halloween.

SnowWhitesScaryAdventures_5B1_5D disneyland aaaa_1

 

Docs_Pub

Qui dit sortie cinéma, dit dossier de presse, photo d'exploitation et autres publicités. Voici quelques exemples de documents publicitaires associés à la sortie de Blanche Neige et les Sept Nains.

IMGP7044 IMGP7045

Ce dossier de presse fut créé par Walt Disney Production France à l'occasion de la ressortie du film, en 1983. Il reprend, comme sur l'affiche, le logo "Année diamant" et la mention 60ème anniversaire des studios Disney. A l'intérieur, de nombreuses informations sur la création du film, de l'écriture du scénario, à la sortie américaine, en passant par l'écriture des chansons. Chose surprenant, une page entière est dédiée à... Wolfgang Reitherman, qui n'était, sur ce film "que" le chef-animateur du Miroir Magique. Depuis, il était devenu réalisateur sur des films comme Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la Jungle, Les Aristochats ou encore Les Aventures de Bernard et Bianca. A noter également que le dossier de presse fut également utilisé pour promouvoir le nouveau film des studios Disney, Le Noël de Mickey, réalisé par Burny Mattinson

Ci-dessous, le dossier de presse américain créé pour la ressortie de 1993 :

dp_1993_01dp_1993_02dp_1993_03dp_1993_04dp_1993_06dp_1993_05

Aux côtés des dossiers de presse, de nombreuses photos d'exploitation et clichés pour la presse furent éditées :

- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :

blanche_photo_us_1937_01blanche_photo_1937_1 blanche_photo_1937_0001

- Cliché pour la presse, Etats-Unis, 1937 :

blanche_photo_presse_1937_01

- Manuel d'exploitation, Etats-Unis, 1937 :

blanche_dp

- Papier à en-tête, 1937 :

disneyletter_large

- Publicités, Etats-Unis, 1937 ? :

blanche_neige_pub_001 blanche_pub_1940blanche_neige_pub_002 blanche_neige_pub_003 blanche_neige_pub_004 blanche_neige_pub_005 blanche_neige_sac___farine_canada_1940_s blanche_pub_mag_37 113012_FS_SnowWhite75thAnniversary__5

- Cliché presse diffusion française au cinéma Marignan :

Marignan

- Photo d'exploitation, Mexique, 1938 + ? :

blanche_neige_photo_mexique blanche_photo_mexique_001 blanche_photo_mexique_002

mexique_2

- Photos d'exploitation, créée en Grande-Bretagne pour la sortie de 1938, qui reprennent des visuels créés par Gustaf Tenggren :

photo_exploitation_uk_1938blanche_neige_photo_uk_1938

- Photo d'exploitation, Etats-Unis, 1943 :

blanche_photo_1943_1

- Publicité pour Thanksgiving de novembre 1951, annonçant la sortie de 1952 :

pub_novembre_1951_pour_la_ressortie_de_1952

- Dossier de presse, Etats-Unis, 1958 :

blanche_dp_1958_01blanche_dp_1958_02

blanche_dp_1958_03blanche_dp_1958_04blanche_dp_1958_05blanche_dp_1958_06blanche_dp_1958_07

- Programme, Allemagne, 1950's :

blanche_neige_dp_allemagne_50_s

- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1967 :

blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975blanche_photo_exploit_1975

photo_bnelsn_us_1970_03photo_bnelsn_us_1970_004photo_bnelsn_us_1970_005photo_bnelsn_us_1970_08photo_bnelsn_us_1970_007photo_bnelsn_us_1970_006photo_bnelsn_001photo_bnelsn_us_1970_003

 

- Photos d'exploitation, Royaume-Uni, 1960's :

bn_gb_1960_s_2 bn_gb_1960_s_3 bn_gb_1960_s_4 bn_gb_1960_s

- Programme, France, 1973 :

bn_programme_5_dec_1973_01bn_programme_5_dec_1973_02bn_programme_5_dec_1973_03

- Clichés pour la presse, France, 1973 :

bn_clich__presse_5_dec_1973

- Photos d'exploitation, Etats-Unis,1975 :

photo_bnelsn_us_1970_11 photo_bnelsn_us_1970_002 blanche_photo_us_1975_01

- Dossier de presse, Etats-Unis, 1970 :

bn_dp_1970_s_1bn_dp_1970_s_2bn_dp_1970_s_2bn_dp_1970_s_3bn_dp_1970_s_3bn_dp_1970_s_4bn_dp_1970_s_4bn_dp_1970_s_5bn_dp_1970_s_5bn_dp_1970_s_6bn_dp_1970_s_6bn_dp_1970_s_7bn_dp_1970_s_7bn_dp_1970_s_8

- Photos d'exploitation, Etats-Unis, 1983 :

blanche_photo_1970_01blanche_photo_1970_02 blanche_photo_1970_03 blanche_photo_1970_04 blanche_photo_1970_05 blanche_photo_1970_06 blanche_photo_1970_07 blanche_photo_1970_08

- Photo créée pour la France (1983) :

IMGP7065

- Article et cliché pour la presse, France, 1983 :

bn_article_30_nov_1983 bn_clich__presse_30_nov_1983_01

- Publicité, Disque, France, 1983 :

bn_pub_disque_1983

- Clichés pour la presse, France, 1992 :

bn_clich__presse_12_f_vrier_1992 bn_clich__presse_12_f_vrier_1992_2

- Clichés pour la presse, Etats-Unis, 1937-1990's :

blanche_photo_presse_1975_01 blanche_photo_presse_1975_02 blanche_photo_presse_1958_01 blanche_neige_presse_001 blanche_neige_presse_003 blanche_neige_presse_004 blanche_neige_presse_005 blanche_neige_presse_006 blanche_neige_presse_007 blanche_neige_presse_009 blanche_neige_presse_010 blanche_neige_presse_011 blanche_neige_presse_012 blanche_neige_presse_013 blanche_neige_presse_015 blanche_neige_presse_016 blanche_neige_presse_018 blanche_neige_presse_019 blanche_neige_presse_020 blanche_photo_presse_1958_001

blanche_photo_presse_1967_01 blanche_photo_presse_1967_02 blanche_presse_1951_001blanche_neige_presse_014 blanche_neige_presse_017blanche_neige_presse_002 blanche_photo_presse_1970_01blanche_photo_presse_1970_02blanche_photo_presse_1970_03

- Photos d'exploitation, Ex-Yougoslavie (?) :

blanche_neige_photo_yougoslavie blanche_neige_photo_yougoslavie blanche_neige_photo_yougoslavie

- Photos d'exploitation, Italie :

italie_1 italie_2 italie_3 italie_4 italie_5 italie_6 italie_7 italie_8

- Affiche sortie vidéo, France :

bnelsn_vid_o_france JDM_2143_13071983__15_

- Cartes de voeux, 1940 / 1959 :

375219_322129687799079_147415861937130_1388759_768085712_n 120111_NF_FS_23DaysOfChristmas_DAY032 120111_NF_FS_23DaysOfChristmas_cam_DAY_15_

- Images promotionnelles, ? :

blanche_dessin_50s_2 blanche_dessin_50s blanche_photo_us_001

- Publicité :

blanche_pub

Photo

9680_414152578654355_514012848_n

216140_10150155586947615_135040752614_6780985_1944172_n 406668_10151148655936370_482545852_n

 blanche_neige_oscars_2 blanche_neige_oscars 

301730_548402551838457_1414382032_n

Presse

La promotion d'un film de Walt Disney passe aussi par la presse. Voici des exemples de magazines et journaux dans lesquels le dessin animé Blanche Neige et les Sept Nains est mis en avant.

time1

Time Magazine Volume XXX N°26, daté du 27 décembre 1937, avec en couverture, le jeune Walt Disney, posant avec des figurines des sept nains.

blanche_neige___radio_guide_1938

Exemplaire du magazine Radio Guide de décembre 1938. On remarque que Blanche Neige, comme sur certaines affiches, s'est fait souffler la vedette par le nain Simplet.

bn_1938_01bn_1938_02bn_1938_03bn_1938_04bn_1938_05

5 pages extraites du magazine américain Popular Science Monthly, daté de janvier 1938. Dans son article, Andrew Boone revient sur les différentes innovations techniques franchies pendant la production de Blanche Neige et les Sept Nains. Parmi elles : la caméra multiplane, l'utilisation du son, l'enregistrement des voix, ... On y apprend par exemple, photo à l'appui que pour créer la voix "caverneuse" du Miroir Magique, l'acteur Moroni Olsen enregistrait avec la tête dans une sorte de boite, recouverte d'une peau de tambour ! 

magazine_stage_f_vrier_1938_01

stage_mag_f_vrier_38_02stage_mag_f_vrier_38_03

 

Magazine Stage, daté de Février 1938. En couverture, non pas Simplet, mais Grincheux et son célèbre sourire !

IMGP7066

Une du Movie Mirror Magazine, volume 9, numéro 6, daté de mai 1938, avec Blanche Neige, son Prince, et les sept Nains.

blanche_neige_mag_2 IMGP7063

Blanche Neige et les Nains en une du magazine Hollywood de mai 1938. A côté, une planche de bande dessinée présentant une nouvelle aventure des sept nains, publiée dans le magazine anglais Mickey Mouse Weekly le 24 novembre 1951.

magazine_01 mag_american_history_d_cembre_1987

A gauche : Blanche Neige eut droit à son propre magazine (date inconnue). A droite : Magazine American History Illustrated daté de décembre 1987, avec en Une Blanche Neige, à l'occasion de ses 50 ans.

bd JDM_1639_111983

En 1952, les Sept Nains étaient les vedettes d'une nouvelle histoire en bande dessinée publiée dans Le Journal de Mickey. A droite : Blanche Neige en couverture d'un Journal de Mickey daté de novembre 1983, l'année de son cinquantenaire.

jdm_550_9_d_cembre_1962_couv_de_ren__guillaume blanche_neige_jdm_2 blanche_neige_jdm_3 blanche_neige_jdm blanche_neige_jdm

bn_jdm_1992bn_jdm_1992_2bn_jdm_1992_3bn_jdm_1992_4bn_jdm_1992_5

En 1992, Le Journal de Mickey fête la dernière sortie dans les salles de Blanche Neige.

JDM2574_17102001 JDM2575_24102001

Blanche Neige et la Sorcière font la couverture du Journal de Mickey, les 17 et 24 octobre 2001, juste avant Halloween, à l'occasion de la sortie du film en DVD collector. 

010_2

010_3010_4

Une du programme Télé Magazine2400 du 3 novembre 2001, à l'occasion de la sortie du film en DVD.

bnelsn_boomer

bnelsn_sketches bnelst_sketches_2 blanche_neige_sketches_2 blanche_neige_sketches

blanche_neige_mag_2 blanche_neige_mag blanche_liberty_9_avril_1938 blanche_neige_mag_sketches_wdcc_2001 blanche_neige_mag_2 blanche_neige_mag mag_4 blanche_mag_2 blanche_mag mag mag_bn mag_1 03zzz2 zzz4 zzz5 zzz13 02 juillet_1945 janvier_1969 octobre_1968 IMGP5845 program_disney_on_parade_1971 05 05 06 Disneyland_Weekly_Reader001 mag_3

574880_10152388229405578_1228739375_n

mccalls_magazine_juillet_1954

blanche_neige_mag_4 bn_mag_disneyland_9_avril_1974 63590143 bn_disneylan_mag_1972_n14 bn_disneyland_mag_1973_n41 bn_disneyland_mag_1973_n54 bn_disneyland_mag_1973_n59 bn_mag_disneyland_1973_issue_41 blanche_neige_mag_3 blanche_neige_mag_5 blanche_neige_mag_6 blanche_neige_mag_4 mag_001 17

blanche_neige_mag_3 blanche_neige_mag 11___Copie__2_ mag_8 M3081

Disneytwenty_three_4

mag_41_5mag_41_6

mag_41_7

mag_52_20mag_52_21mag_52_22

mag_canalsat_01mag_canalsat_01_1

mag_canalsat_03_27mag_canalsat_03_28

mag_canalsat_04mag_canalsat_04_6

c_205c_206  c_212c_215

num_risation0099 num_risation0100 num_risation0101 num_risation0102

Docs_Pub

IMGP5844 IMGP5863

A gauche : Publicité des restaurants Quick, qui célébraient la sortie du film en vidéo, en 1993. A droite : publicité du Journal de Mickey datant de la même époque.

JDM1965_16021990__1_ pub_film_office__1977

A gauche : publicité Walt Disney's World on Ice publiée dans Le Journal de Mickey (16 février 1990). A Droite : Publicité Film Office (1977)

snowwhitedvd 001_1 005_5 010_9

Affiches éditées par Walt Disney Home Entertainment en octobre 2001, pour la sortie en DVD Collector.

mag_001_14mag_001_17

Blocs_de_fin

 

 Merci à Chrisis pour ses informations complémentaires, et pour le visuel de l'affiche française de 1938, qui est de meilleure qualité que le mien. 

Merci à Benoît Trotot et Michel Batini pour certaines des infos et certains des visuels présentés.

Blocs_de_fin

 

7 novembre 2008

Le Prince et le Pauvre

prince_et_le_pauvre

Après Le Noël de Mickey, Mickey continue son grand retour sur les écrans de cinéma, avec une autre histoire intemporelle, adaptée du roman de Mark Twain : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper).

Et cette fois, ce n'est pas un, mais deux Mickey qui sont réunis à l'écran. En effet, le classique prend place dans la bonne ville de Londres, au XVIe siècle. Et la vie est difficile pour la population... L'hiver est très rude, la misère est partout, et surtout, le Roi est mourant, et son Capitaine de la garde (joué par Pat Hibulaire) en profite pour voler et piller la région... Un jour, un petit paysan (interprété par Mickey) ne peut empêcher son chien (Pluto) de pénétrer dans le château. En tentant de le récupérer, il fait une rencontre surprenante. En effet, il rencontre le Prince (également interprété par Mickey), qui n'est autre que sont parfait sosie ! Ce-dernier, qui rêve d'une autre vie, décide alors d'échanger leurs rôles. Le Prince se fait ainsi passer pour le Pauvre auprès des amis de ce-dernier (notamment Dingo), et le Pauvre se fait passer pour le Prince auprès des conseillers du palais (joués par Donald et Horace). Mais lorsque le Capitaine Pat se rend compte de la supercherie, il décide de se débarrasser du Pauvre et du Prince, et de monter sur le trône...

bernard_affiche_us_prince_pauvre

Réalisé par George Scribner, le réalisateur d'Oliver et Compagnie, Le Prince et le Pauvre est l'un des films avec Mickey les moins connus, et surtout les moins exploités... D'une durée limitée de seulement 24 minutes, il ne pouvait pas sortir de manière indépendante au cinéma. C'est ainsi qu'il sortit sur les écrans américains le 16 novembre 1990, en complément de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous.

L'affiche créée pour l'occasion, et qui fut finalement peu exploitée, aux dépends de celle de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, est pourtant une des plus belles de la décennie. D'un blanc magnifique, elle met clairement en vedette le personnage de Mickey, ou plutôt les personnages de Mickey, puisqu'il se dédouble dans ce dessin animé. Placés au centre de l'image, les deux Mickey procèdent à l'échange de leur couvre-chef, montrant ainsi leur changement de vie. L'affiche se divise en fait en deux parties : à gauche, les gentils, à savoir les amis du Pauvre, Dingo et Pluto, ainsi que Donald qui, malgré son caractère ronchon et vengeur (que l'on aperçoit sur l'affiche), est également du côté des gentils dans ce film. A droite, à l'inverse, on retrouve les méchants, les comploteurs, à savoir le Capitaine Pat, ainsi que ses sbires, les gardes, joués par les Fouines, tout droit sorties de la première partie du Crapaud et du Maître d'Ecole, La Mare aux Grenouilles. En guise de décors, l'immense château du Roi, où prend place une partie du film. A noter que le film est vendu comme le nouveau film de Mickey, absent des écrans depuis près d'une décennie.

Le visuel américain est le seul visuel existant pour ce dessin animé. En effet, le moyen-métrage est sorti partout dans le monde en complément de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, et nulle part il ne bénéficia de sa propre publicité...

Blocs_de_fin

Seuls deux visuels furent créés pour la sortie en vidéo du film, dans la collection des Mini-Classiques, dont le premier reprend l'image de l'affiche, n'en changeant que le décor, qui prend place désormais dans la salle du trône :

prince_pauvre_vhs_us prince_vhs_franceprince_vhs

Docs_Pub

bernard_dp_us_01

Presse

01

Blocs_de_fin

3 novembre 2008

Bernard et Bianca au Pays des Kangourous

bernard_2

29ème Grand Classique des studios Disney, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est bien plus qu'une suite aux Aventures de Bernard et Bianca, sorti en 1977. Même si on y retrouve les protagonistes principaux, à savoir les deux souris justicières Bernard et Bianca, il s'agit d'une toute nouvelle aventure, totalement nouvelle, et surtout indépendante du premier film.

Le dessin animé commence au coeur de l'Australie sauvage, où un petit garçon, Cody, est enlevé par un dangereux braconnier, Persival MacLeach, qui souhaite que le gamin lui dise où se cache la grande aigle royale Marahute, qu'il convoite depuis des années. Prévenue du méfait, la S.O.S. Société de New York, décide d'envoyer ses deux meilleurs agents, Miss Bianca, accompagnée de Bernard, l'ancien concierge, promu au rang d'agent spécial. Aidée par l'albatros Wilbur, le frère d'Orville, les deux souris s'embarquent alors immédiatement en direction du continent austral, où elles sont accueillies par le rangers Jake, une gerbille. Commence alors pour le trio de rongeurs une aventure exaltante et pleine de danger dans les contrées sauvages de l'Australie...

Réalisé par Mike Gabriel et Hendel Butoy, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous sort dans les salles américaines le 16 novembre 1990, accompagné d'ailleurs d'un nouveau film avec Mickey, Le Prince et le Pauvre.

bernard_affiche_us_john_alvin

 

La conception de l'affiche américaine fut confiée à l'artiste John Alvin. Trop peu connu en France, cet artiste talentueux avait commencé sa carrière d'illustrateur en 1974, sur le film Le Shérif est en Prison de Mel Brooks. Au cours de sa carrière, longue de "quelques" 25 années, il réalisa d'autres nombreux visuels pour le cinéma, notamment ceux de Blade Runner de Ridley Scott, d'E.T., La Couleur Pourpre, Empire du Soleil, Always, Hook ou encore Jurassic Park de Steven Spielberg, de Gremlins et Jumanji de Joe Johnston, de Batman Returns de Tim Burton, ... On lui doit également les affiches créées à l'occasion du 10ème anniversaire de la saga Star Wars. Pour Disney, il créa de nombreuses autres affiches, en particulier celles de La Belle et la Bête, Aladdin, Le Roi Lion, Le Bossu de Notre Dame, Pinocchio ou encore celle de la ressortie de Blanche-Neige et les Sept Nains en 1992.

Avec pour décor de fond l'immensité du désert australien, l'affiche principale du film montre parfaitement que Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est un "film" d'action. En effet, on peut y voir les héros Bernard et Bianca, Jake, ainsi que le petit garçon Cody, suspendus dans le vide, seulement retenus par une corde que tient la grande aigle royale Marahute. Le cadre australien est clairement mis en valeur, notamment avec cet énorme plateau rocheux, mais également avec le personnage de Jake, placé au milieu. On peut également noter que le visuel reprend parfaitement les couleurs dominantes du film, à savoir le orange et le rose, utilisées tout au long du film, notamment pendant le générique du début, au cours de laquelle la caméra s'enfonce dans les grandes plaines autralienne, avant d'arriver près de la maison de Cody. D'une grande simplicité, avec sa mise en scène assez dépouillée, l'affiche montre parfaitement l'esprit du film. 

John Alvin réalisa également d'autres visuels pour ce film, chacun reprenant l'une des scènes majeures du film, à savoir celle de l'envol de Marahute, portant Cody sur son dos.

rescuersdownunder_0001 bernard_et_bianca_au_pays_des_kangourous_01

Un autre visuel fut également créé pour la sortie américaine :

bernard_affiche_us_2

 

Moins poétique, et moins mise en scène que celle d'Alvin, elle présente l'ensemble des personnages principaux du film, à l'exception de Cody. On aperçoit notamment le méchant, MacLeach, et son varan, Joanna, ainsi que certains animaux qu'il a capturé, en particulier l'iguane Frank, le koala Krebbs, et le kangourou Red.

Docs_Pub

bernard_2_dp

bernard_presse_us_01bernard_presse_us_02bernard_presse_us_03bernard_presse_us_04bernard_presse_us_05bernard_presse_us_06bernard_presse_us_07bernard_presse_us_08bernard_presse_us_09bernard_presse_us_010bernard_presse_us_011bernard_presse_us_012bernard_presse_us_013bernard_presse_us_014bernard_presse_us_015bernard_presse_us_016bernard_presse_us_017bernard_presse_us_018bernard_presse_us_019bernard_presse_us_020bernard_presse_us_021bernard_presse_us_022bernard_presse_us_023bernard_presse_us_025

Copie_de_Blocs_de_fin

En France, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous sort dans les salles le 27 novembre 1991, plus d'un an après la sortie américaine.

bernard_affiche_france

L'affiche, construite sur le même modèle que l'américaine, n'est pas de John Alvin. Elle en reprend cependant les principaux éléments. On y voit toujours les souris Bernard et Bianca suspendues dans le vide avec Cody, retenus par une corde tenue par Marahute. Mais alors que l'affiche d'Alvin mettait clairement en avant le cadre australien, grâce au décor, mais également à Jake, qui était au centre du visuel, l'affiche française semble moins claire. Evidemment, de par le titre français du film, chacun se doute qu'il se déroule en Australie, mais le continent n'est pas clairement reconnaissable sur l'affiche. En effet, alors que sur le visuel américain, le grand désert aride australien était perceptible, ici, les héros se retrouve dans une gorge profonde qui n'indique en rien le cadre géographique du film. D'ailleurs, si on y repense, jamais, dans le dessin animé, les héros ne sont suspendus de la sorte au coeur d'une vallée aussi profonde... A noter, sur cette affiche, un petit détail intéressant, à savoir le petit logo du futur parc EuroDisney, qui ouvrit ses portes près de Paris en avril 1992, soit quelques mois seulement après la sortie française du grand classique.

Docs_Pub

La sortie française, organisée par Warner Bros. Transatlantic, Inc., fut accompagnée, évidemment, d'un dossier de presse et de photos d'exploitation :

IMGP7114IMGP7115IMGP7116

025_16025_19025_20025_15025_14025_18025_13025_17

Les photos d'exploitation permettent de découvrir les nouveaux personnages du film. Evidemment, tout le monde connaît désormais les héros Bernard et Bianca, et les spectateurs ont pu découvrir Jake et Cody sur le visuel de l'affiche. Mais les photos révèlent d'autres acteurs du film. La grande aigle Marahute, brillamment animée par Glen Keane, est tout d'abord plus visible que sur la publicité. Ensuite, on peut découvrir l'un des éléments comiques du film, à savoir l'iguane hystérique Frank. Et surtout, on peut voir les deux méchants de l'histoire : le varan Joanna, immonde reptile qui ne pense qu'à manger des oeufs, et son maître, le braconnier Persival MacLeach, créé par l'animateur Duncan Marjoribanks. On peut également davantage découvrir l'immensité des décors australiens.

Etranger

- Royaume-Uni : 11 octobre 1991 :

bernard_2_uk

- Suède : 29 novembre 1991 : Bernard och Bianca i Australien :

bernard_affiche_su_de bernard_2_affiche_su_de

- Espagne : 3 décembre 1991 : Los Rescatadores en Cangurolandia :

bernard_affiche_espagne

- Pays-Bas : 6 décembre 1991 :

bernard_affiche_pays_bas

- Allemagne : 12 décembre 1991 : Bernard & Bianca im Känguruhland :

bernard_affiche_allemagne bernard_affiche_allemagne_2

- Japon : 19 avril 1996 :

bernard_affiche_japon

Docs_Pub

- Dossier de presse, USA :

bernard_dp_us_01

- Dossier de presse, sortie vidéo, France :

IMGP7400

Aux Etats-Unis, le film est sorti en vidéo-cassette le 20 septembre 1992, puis en DVD le 1er Août 2000.

bernard_affiche_vhs_us bernard_2_dvd_us

bernard_2_vid_o_france

396304_234355259976743_141230379289232_528385_56679446_n pub_quebec_5 256265_436062046435126_87778587_o

Photo

bernard_prod_ranft

Presse

bernard_et_bianca_au_pays_des_kangourous_jdm 07

008num_risation0020num_risation0021num_risation0022

mag_34mag_34_2

Blocs_de_fin

3 novembre 2008

Victoire dans les Airs

Titrevictoire

Lorsque les Etats-Unis entrent dans la Seconde Guerre Mondiale, après l'attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, toutes les forces vives de la nation sont réquisitionnées. Les studios Disney ne font pas exception à la règle. Alors que certains lots des studios sont réservés au stockage de matériel, le département animation est lui aussi sollicité. Sa mission est simple : crééer des films de propagande afin de remonter le moral de la population, lui dire quoi faire pour servir la guerre, ou encore former les soldats.

Victory Through Air Power, traduit en Français sous le titre Victoire dans les Airs, s'inscrit parfaitement dans la liste des nombreux films de propagande créés par Disney pour servir l'effort de guerre américain. Réalisé par Perce Pearce, Jack Kinney, Clyde Geronimi, James Algar et H.C. Potter, le film est l'adaptation pour le cinéma du livre du même titre écrit par le Major Alexander P. de Seversky. Mélange d'animation et de prises de vue réelles, le long-métrage revient tout d'abord sur l'historique de l'aviation, en retraçant son parcours, des premiers avions construits aux engins les plus modernes. Ensuite, le Major de Seversky explique le contexte de la Seconde Guerre mondiale, avant de vanter l'intérêt de l'aviation dans l'héradication de la menace nazie et japonaise...

Victoire dans les Airs sort en salle le 17 juillet 1943, aux Etats-Unis, tout d'abord, mais également dans tout le continent américain. Evidemment, aucune sortie n'est possible en Europe ou en Asie, qui sont à l'époque sous le joug des nazis d'une part, et des troupes japonaises de l'autre. Il est distribué par la société United Artists, et pas par la RKO Pictures, distributeur habituel des studios Disney.

victory_affiche_us victory_affiche_us_2 victory_affiche_us_4 victory_us_1943 victory_affiche_us_3

La principale affiche du film (à gauche) profite d'un visuel très simple. Des centaines d'avions, de toutes sortes et de toutes tailles, volent dans un ciel bleu foncé, éclairés par des spots, dont le croisement des faisceaux forme le V du mot "Victory". Le slogan est lui aussi très simple : "There's a Thrill in the Air !", que l'on peut traduire par "Il y a un frisson dans les Airs", l'idée de frisson pouvant renvoyer à l'idée de mouvement, de sursaut, ou bien encore à l'idée de la peur de l'ennemi. A noter que les noms des deux principaux protagonistes du film sont en bonne place : Walt Disney, bien évidemment, mais également Alexander de Seversky, l'auteur du livre dont est issu le film.

Sur les autres affiches, d'autres visuels apparaissent, reprenant des images du film extraites des séquences animées, notamment la première, qui retrace l'histoire de l'aviation, mai également des séquences de bombardement. D'autres slogans apparaissent également, comme "The Most Fascinating Story Disney's Ever Told !" (L'histoire la plus fascinante jamais racontée par les studios Disney), ou bien encore "Every Vital Question you've asked since Pearl Harbor... Answered at last on the Screen !" (Toutes les questions que vous vous posiez depuis Pearl Harbor trouvent enfin une réponse sur l'écran !).

Etranger

Les mêmes visuels furent utilisés pour la distribution en Amérique du Sud, notamment en Argentine : Victoria por el Dominio Aereo :

victoire_argentine

Docs_Pub

- dossier de presse :

victory_dp_us

- photos d'exploitations reprenant des visuels de différentes séquences animées du film :

victory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_usvictory_photo_us

- Images promotionnelles :

victory_storyboard_01 victory_storyboard_02 victory_bd_us_04

Presse

- Magazine Liberty du 31 juillet 1943 :

victory_liberty_31_juillet_1943victory_pub_us

- bandes dessinées :

victory_bd_us_01victory_bd_us_02victory_bd_us_02victory_bd_us_03

Au sein même des studios Disney, un magazine fut créé pendant la guerre, et distribué aux employés. Intitulé "Dispatch from Disney's", il fut créé en 1943, pendant la production de Victoire dans les Airs.

victory_dispatch_1

victory_dispatch_2victory_dispatch_3victory_dispatch_4victory_dispatch_5victory_dispatch_6victory_dispatch_7victory_dispatch_8victory_dispatch_9victory_dispatch_10victory_dispatch_11victory_dispatch_12victory_dispatch_13victory_dispatch_14

images extraites du site : http://www.animationarchive.org/2007/07/history-dispatch-from-disney-1943.html

Blocs_de_fin

Le 22 octobre 2003, alors que les dessins animés de propagande produits par Disney sont pour la première fois disponibles dans le DVD Walt Disney on the Front Lines, l'Academie des Arts et Techniques du cinéma américain consacre une rétrospective au Samuel Goldwyn Theater intitulée Animation At War.

victory_programme_expo_octobre_2003

Photo

Walt Disney et le Major de Seversky :

victory_prod_01

disneyrecog

victorythruairpower_may2011_a

Blocs_de_fin

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité